C’est bientôt l’heure d’Inktober! Et comme chaque année, la liste officielle, en anglais, se trouve sur le site du challenge, ici.
Qu’est-ce qu’Inktober? C’est un challenge qui nous propose d’encrer un dessin par jour tout au long du mois d’octobre, en suivant une liste de thèmes, et de les mettre en ligne pour les partager avec les autres participants.
La liste est donnée le 1er septembre, pour nous laisser le temps de rechercher des références, de faire nos croquis, de chercher l’inspiration. Et en Octobre, nous pouvons nous concentrer sur l’encrage, avec le médium de notre choix, en traditionnel ou en numérique. Et c’est ça qui est chouette: la diversité des techniques, des idées, le partage avec des artistes du monde entier sur un thème commun, un jour à la fois.
Cette année, ce sera mon 6ème Inktober. Et j’ai toujours autant hâte de m’y frotter!
Ce challenge marque vraiment un moment important pour moi.
- Il me force à sortir de ma zone de confort. C’est pour moi l’occasion de poser la tablette graphique et de me confronter de nouveau au dessin traditionnel. Le challenge me permet aussi d’explorer des sujets que je n’aurai pas abordés sinon, et d’utiliser des médiums qui ne me sont pas familiers. Cette année, j’ai décidé d’utiliser mes feutres (de 0.05 à 0.8, à pointe biseautée, à pointe pinceau… youpiiiiii), peut être un peu d’encre de chine pour les ombres et de l’encre métallisée pour les accents, je verrai en fonction de l’inspiration. Je reviens à mes bases, et c’est vraiment un plaisir.
- C’est un exercice de lâcher prise et d’acceptation. Et pour le coup, c’est intense, c’est une question de discipline. Et comme je fais le challenge en dessin traditionnel, je ne pourrai ni redimensionner, ni déplacer, ni recadrer… une fois le trait posé, il est là. Je dois faire avec. Aussi imparfait que mon dessin soit. Il m’aide aussi à cerner ce que je dois encore travailler, sur quoi me concentrer par la suite.
- C’est un boost de progression. Avec des sujets aussi variés, et un seul médium utilisé quotidiennement, j’ai constaté que je progressais vraiment beaucoup tout au long du mois, que j’étais de plus en plus à l’aise avec le médium choisi, et que j’étais de plus en plus audacieuse dans ma pratique. Mes gestes sont plus assurés, et je commence à obtenir des résultats plutôt sympas. Bref, c’est un boot camp artistique, pour mon plus grand plaisir.
- C’est un partage et une source d’inspiration. Une fois mon dessin mis en ligne, j’aime me balader et voir ce que les autres participants ont fait. Chaque année, j’ai le plaisir de découvrir de nouveaux artistes, et je suis toujours surprise par la diversité des propositions, des styles, des univers. C’est vraiment motivant et inspirant!
Prêts à nous rejoindre, mais l’anglais vous bloque? J’ai pensé à vous, et j’ai traduit la liste officielle en français!
version couleur:
et version noir et blanc:
J’ai hâte de voir ce que vous en faites! Et ne vous mettez pas trop la pression. inktober est un marathon. C’est un challenge. Et il peut être intense. Donc prenez soin de vous! Si vous ne faites qu’un dessin tous les deux jours, ou toute les semaines, ce n’est pas un souci. Si vous ne dessinez que les thèmes qui vous inspirent, ce n’est pas du tout un problème! Faites vous plaisir avant tout, et profitez de ce temps pour découvrir, approfondir ou explorer. Tout est bien! Et puis si vous ne vous sentez pas assez à l’aise pour publier vos dessin en ligne, ce n’est pas non plus un souci. Ce sera peut être pour la prochaine fois. Mais pourquoi ne pas publier celui qui vous plait le plus? On est souvent surpris par les réactions positives que l’on reçoit.
En attendant, à vos croquis, il ne nous reste qu’un mois avant d’encrer!
Césame et ses états d'âme 