Symbole n°26: le nœud de Dara

Je vous propose de passer cette semaine avec le nœud de Dara. Il s’agit d’un symbole celte qui connait différentes formes et variations. Il représente les racines du Chêne. Le mot ‘dara’ vient de ‘doire’, ce qui signifie chêne en gaélique. Cet arbre symbolisait la sagesse, la force, la direction, la destinée et le pouvoir.

Lorsqu’ils créaient un nouveau campement, les Celtes abattaient les arbres mais laissaient toujours un arbre unique au centre. Il devenait le cœur du campement et c’était le lieu où les réunions ou la classe avaient lieu. Le nœud nous rappelle la force intérieure, telle celle des racines du chêne, qui sont cachées sous la surface.

Cette semaine, je prend conscience de ma force intérieure, et surtout de son évolution ces dernières années. Mon chemin de vie m’a amenée à me renforcer émotionnellement, mentalement. J’ai du affronter plus d’une tempête et je n’aurai jamais pu m’en sortir relativement indemne sans cette volonté de poursuivre mon chemin quoi qu’il m’en coûte. Si ces épreuves m’ont transformée, m’ont façonnée même, elles m’ont aussi donné un cadeau inestimable, la force intérieure. Ce que j’ai longtemps appelé mon côté guerrier, ma détermination, mon instinct de survie. Cette capacité que j’ai acquise à affronter les batailles les unes après les autres, avec le plus de lucidité possible. A accueillir ce qui se présente, à l’envisager sous différents points de vue et à être déterminée à en tirer le meilleur pour la poursuite de mon chemin de vie. A faire face, à en profiter pour apprendre, pour partager, pour grandir.

Pour cela, j’ai eu à affronter mes pires peurs, les unes après les autres. Et à y survivre. Ma détermination en a été renforcée et surtout, je me suis libérée de ce qui pouvait me freiner dans mon chemin de vie. Je n’ai plus de peurs, parce que j’ai réalisé qu’en définitive, elles ne sont que des projections de ce que je pensais ne pas pouvoir surmonter. Mais lorsque j’ai été confrontée au pire, la question de pouvoir ou non ne s’est pas posée. J’ai agi, j’ai fait, j’ai avancé, j’ai affronté, j’ai survécu, j’ai vaincu. Et j’ai construit puis renforcé ma force intérieure au fil des épreuves surmontées. Ce qui me permet à la fois d’accueillir ce qui vient avec sérénité et d’y faire face avec la certitude que je m’en sortirai peut être transformée mais surtout grandie.

Mais pour cela, il faut d’abord être capable de se faire face à soi. De se regarder le plus objectivement possible. De prendre conscience de ses faiblesses et de ses forces. Et de parvenir à considérer ses faiblesses comme autant de forces en devenir. Parce qu’elles nous permettent d’éprouver de la compassion, de la curiosité, de la motivation. Parce que tout change, à tout moment, et que c’est en embrassant ce changement tout en conservant son identité propre qu’on évolue et qu’on tire le meilleur des événements que l’on a à affronter.

Tout n’a pas été si simple au départ. J’ai du me retrouver plus bas que terre pour être capable de me dire que la seule chose à faire était de me reconstruire. Je me suis donc relevée, et j’ai considéré la tâche à accomplir. J’ai eu à me battre en premier lieu contre tout ce qui me heurtait. Contre moi-même aussi… Mais j’ai réussi à en sortir plus forte. Et de là, j’ai pu envisager la vie plus sereinement. Parce que je ne voyais plus chaque épreuve que j’avais à traverser comme quelque chose d’injuste, de destructeur, de difficile, mais comme une occasion de grandir, d’apprendre ce qui me serait nécessaire pour la suite, d’ouverture vers autrui, d’exercer mon endurance mentale aussi. Les rancœurs, les jalousies, les coups bas, les incompréhensions étaient autant d’enseignements. J’ai appris à me détacher, à me construire un sanctuaire intérieur où me réfugier, à toujours envisager une situation sous différents angles. Avec le temps, c’est devenu un réflexe, une part de moi qui ne me quitte jamais. Et je ne considère plus ça comme un système de défense… Parce que je ne suis pas attaquée. Ce que je représente, ce que je suis, peut l’être…. ou plutôt la perception que les autres peuvent en avoir. Et qui les confrontent à la perception de ce qu’ils sont… ça n’a donc rien à voir avec moi. Mais tout à voir avec leur propre cheminement, leur propre construction. Et j’éprouve la plupart du temps de la compassion pour ces personnes. La plupart du temps. Mais lorsque mes limites ont été franchies, c’est une toute autre histoire…. enfin, c’était une autre histoire.

Parce que cette dernière année en particulier, j’ai beaucoup travaillé sur cet aspect de ma vie. J’ai assumé, j’ai accepté, je me suis pardonnée. Et depuis, je suis bien plus sereine encore. Je sais qui je suis, ce que je fais, pourquoi je le fais et comment je le fais. Je marche la tête haute sur mon chemin de vie, sans peur, mais avec une curiosité non feinte. Je sais que je pourrai accueillir tout ce qui se présentera, parce que chaque situation sera un nouvelle enseignement, une transformation, ou encore une perspective nouvelle.

Et puis je sais aussi que j’aurai la capacité d’en tirer le meilleur. Parce que c’est mon point fort. Ma force intérieure.

Alors cette semaine, accueillez votre force intérieure, et réjouissez-vous d’avoir vécu ce qui vous a permis d’en prendre conscience.

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