
Cette semaine, nous allons voyager avec l’ouverture. Maintenant que nous avons récolté ce que nous avions semé et que nous avons initié un nouveau cycle, nous pouvons nous ouvrir à ce qui vient. Puisque tout est en place, et que le reste murît et évolue à son rythme sans que nous ayons à nous en préoccuper pour le moment, nous pouvons nous permettre d’aller un peu plus loin, de faire de nouvelles expériences, de rencontrer de nouvelles personnes qui nous ouvriront à leur tour sur de nouveaux possibles.
J’avoue, j’ai la chance de pouvoir vivre à mon rythme en ce moment, de pouvoir suivre mes désirs et mes envies, de me laisser porter. Je profite de ces instants de sérénité et de calme intérieur et extérieur pour m’ouvrir en toute confiance à ce qui vient.
Je me surprends même à avoir une attitude différente, plus amène, plus abordable. Un peu comme si mon être appelait la prise de contact, sans crainte, avec une assurance toute personnelle, des limites claires mais qui sont franchissables dans le respect de soi et des autres. Et j’avoue, ça m’a fait sourire plus d’une fois. Parce que je me suis rendue compte que c’était à la fois plus simple et plus naturel pour moi d’agir ainsi. Et que si besoin est, mon armure et ma hache ne sont jamais bien loin, prêtes à défendre mes limites et repousser les intrus qui s’essaieraient à les franchir.
Mais jusqu’ici, tout se passe bien. Je ne crains pas de faire preuve de vulnérabilité, ce qui est quelque chose qui mérite d’être explorée, sans doute dans les semaines à venir. J’accueille ce qui vient, j’explore également des domaines qui jusque là n’avaient été qu’à peine effleurés. Je me lance dans l’inconnu avec le même enthousiasme que dans le connu. Je m’interroge, je m’intéresse, j’apprends, je conceptualise, j’expérimente, je matérialise, je construis, je partage. Et je prends plaisir à le faire.
Je n’ai pas peur d’être drainée par tout ce que je reçois ou que je perçois. Parce que je ne subis pas l’afflux d’informations ou démotions. Je choisis celles qui me paraissent intéressantes de suivre à cet instant précis, et laisse les autres de côté, pour le moment du moins. Je me réserve le droit d’y revenir quand le temps et l’envie seront venus. « La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir » a dit Paulo Coelho.
Je choisis ou non de me plonger dans tel ou tel univers, et je n’ai aucune justification à donner à qui que ce soit. Je suis mon intuition, et je savoure le voyage. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix en la matière, juste une envie qui se fait plus forte que les autres et qui retient mon attention.
Je suis ouverte à des tas de propositions mais je me réserve le droit, la liberté, de les refuser, ou de les mettre en attente. Parce qu’elles résonnent moins avec ce que j’ai envie de faire ou d’apprendre en ce moment. Mais je ne leur oppose pas un refus sans appel. Elles seront peut être exactement ce dont j’aurai besoin plus tard. Et je les accepterai à ce moment là. Pour le moment, je me concentre sur ce qui me fait le plus vibrer, et j’avoue que je profite de chaque instant.
Parce qu’en étant ouverte, sans fortifications à défendre, sans crainte de se faire submerger non plus, je peux me consacrer pleinement à ce que je fais, ce que j’apprends, ce que je vis. Et m’en nourrir.
J’apprends également à faire preuve de plus de douceur envers moi. Ce qui est un pas énorme dans une direction que j’ai longtemps refusé d’emprunter. En m’ouvrant sans crainte, j’ai aussi pris conscience que je n’avais pas à craindre de blesser autrui. J’ai la chance de pouvoir percevoir les points faibles et autres failles d’autrui. Mais j’ai aujourd’hui la maturité et la maitrise nécessaires pour m’en servir à la compréhension de ce qui l’anime et non plus comme potentielle arme contre cette personne. Encore une fois, mes limites sont claires et saines, je n’ai plus à les renforcer, à les défendre. Les relations que je peux entretenir avec les autres suivent ce même schéma. Je n’ai plus à me défendre ou à me protéger. Je peux entrer dans des schémas de relations plus sereins.
Je ne suis plus sur la défensive mais sur la pleine expression de ce que je suis. Si j’ai ouvert les portes vers l’extérieur, j’ai aussi ouvert les portes vers l’intérieur, et j’autorise à autrui à entrer dans un domaine qui m’était jusque là réservé. Je fais preuve de vulnérabilité, mais elle est soutenue par une force qui se suffit à elle même. Je me réserve le droit d’accepter ou de refuser les propositions qui se présentent, sans ressentir le besoin de me justifier, parce que c’est ce qui m’appelle en ce moment. J’accepte également de devoir attendre la manifestation de ce que je désire, qui se présentera le moment voulu, les portes étant grandes ouvertes.
Bref, cette semaine, faites preuve d’ouverture, aérez votre univers en lui apportant une douce brise de renouveau.
