J’avoue que depuis quelques jours, malgré le confinement, je ressens un besoin d’immobilité. Je pourrai trouver un moment pour me poser, me pauser, mais j’ai beaucoup trop de choses en tête pour prendre le temps de le faire… Vendredi ce seront les vacances de printemps, j’aurai un poids en moins sur les épaules (et beaucoup plus de temps!).
J’ai appris à apprécier l’immobilité lorsque j’ai du me confronter à l’attente. C’est aussi à ce moment-là que je me suis un peu intéressée à la méditation. J’ai du apprendre à être immobile. A me mettre en pause. Et si au départ, c’était très difficile, parce que je me suis rendue compte que j’étais toujours en mouvement toujours dans l’action. Et que je ne prenais pas le temps de m’arrêter et d’observer, tout simplement. J’ai donc appris à observer, à noter les petits riens, à être attentive aux moindres détails.
Et c’est un peu ce que j’ai retrouvé pendant le confinement. Le fait de ne pas pouvoir parler, d’être aussi seule, même si accompagnée de la poilue, de ne pas pouvoir sortir m’a ramenée à cet état d’immobilité. Cet état entre présence consciente et cette impression d’être hors du temps. Je me suis mise en pause.
Pour mon carnet, cette fois j’ai choisi u papier bleu foncé et j’ai décidé de faire des variations sur le même thème.
Pour le recto, j’ai choisi des bouts du même papier scrapbooking qui m’a servi à recouvrir la boite des cartes. J’ai ensuite décidé de prendre un papier bristol blanc pour servir de cadre à la carte. J’ai ensuite gribouillé une sorte de forme cristalline trèèèèèès stylisée que j’ai colorée à l’aquarelle. Et j’ai gribouillé un motif un peu similaire sur le fond de ma page, avec un stylo gel métallisé. Mes mots clés écrits au stylo pinceau et hop! Parfois, la simplicité est le bon choix. Bon j’ai fini tard ce soir et je voulais vous la partager aujourd’hui, donc je n’ai pas attendu qu’elle sèche avant de la scanner, d’où les effets de relief du papier…. depuis je l’ai mise sous presse (un grand et gros livre de péda pour la base, deux gros livres de psycho pour le dessus, avec d’autres trucs dessus, presse ultra efficace… le poids de la connaissance, sans doute…).

Pour le verso, j’ai repris les mêmes éléments, et j’ai ajouté deux fleurs en papier, parce que j’ai envie que mes pages en aient toutes au moins une…histoire de créer une sorte d’unité… parce que si le recto est pour le moment réalisé sur la même base, le verso dépend beaucoup de la citation et de mes pensées sur le sujet… donc une fleur ou deux, et hop, le tour est joué! J’ai écris mes petites pensées sur le sujet au stylo encre noir et j’ai fini par la citation, écrite avec le même stylo gel qu’au recto. Et voilà!

A demain!