
Une nouvelle année commence donc pour moi. J’ai pris le temps de faire le bilan de la dernière pendant ma semaine d’isolement, je peux donc désormais regarder droit devant, et avancer sur mon chemin de vie.
Je dois vous avouer quelque chose: j’ai peu d’ambition. Voire aucune… Parce que ce mot n’a aucun sens pour moi. Je n’ai jamais eu l’esprit de compétition, j’ai du mal avec l’idée de statut social. Bref, je fais ce que j’ai à faire pour assurer mon quotidien, et surtout profiter de chaque instant. On pourra m’objecter que pour ce faire, j’ai du passer un concours, une sélection. C’est vrai. Mais mon objectif était moins d’être bien classée que de me sortir d’une situation qui devenait compliquée. Je n’ai aucune ambition, je n’ai aucun esprit de compétition, mais par contre, j’ai un très très fort instinct de survie. Et je sais me battre, de toutes mes forces si il le faut, pour assurer ma survie ainsi que celle de mes proches. Mais ces combats semblent bien lointains maintenant, et je peux profiter de ma vie tranquillement.
Ma semaine d’isolement m’a aussi transformée intérieurement. Je sens bien que j’ai réussi à me débarrasser des dernières chaines qui m’empêchaient de rayonner comme j’étais supposée le faire. Comme nous sommes tous supposés le faire. Parce que le jour où l’être humain comprendra que le plus important, ce n’est pas le pouvoir, le statut social ou l’affirmation de sa supériorité sur son voisin, mais ce que l’on peut s’apporter les uns aux autres, il y aura peut être une lueur d’espoir. Nous avons tous quelque chose à apporter à autrui. Et au final, peu importe que nous en ayons une perception fine ou non. En restant ouverts, en accueillant chaque nouvelle rencontre comme une opportunité d’échange, en écoutant, en partageant, nous apportons notre pierre à l’édifice. Qui peut dire ce que nos mots peuvent avoir comme importance sur ceux à qui les entendent ou les lisent?
C’est pourquoi, cette année, je continuerai de travailler au même endroit, je continuerai de planter mes graines chez mes élèves, en espérant les voir pousser, je continuerai à explorer de nouveaux domaines encore inconnus. Je continuerai de grandir, d’apprendre, d’échanger, de partager, de rire, de pleurer aussi parfois, d’être présente pour ceux qui en ont besoin ou envie, d’écrire mes états d’âme, d’être lyrique parfois, sincère toujours. Je continuerai d’être curieuse, d’être ouverte, d’être celle que je suis devenue et de devenir encore plus.
Et puis surtout, j’ai confiance en mon avenir. Parce qu’il est basé sur des fondations solides. Parce quel que soit le chemin que j’emprunterai, je sais qu’il me mènera à une découverte, à une réflexion, à une expérience de vie qui m’apporteront beaucoup. Je sais que je peux me fier à mon intuition pour faire mes choix, que je suis suffisamment ancrée pour ne pas m’envoler dans une illusion onirique. Et aujourd’hui, je sais d’expérience que tout est possible, tout peut arriver, tout peut se concrétiser.
J’ai parfois eu la tentation de juste attendre que les choses ou les personnes viennent à moi. C’était certes plus confortable que de me mettre en danger en allant les chercher, mais également complètement…. inefficace. Car l’attente n’est pas une protection. C’est un emprisonnement. Certes certaines choses ne dépendent pas de nous et nous ne pouvons rien faire réellement pour les faire se produire.. pour autant, rester là à attendre va juste nous conforter dans notre impuissance, puis nous faire doucement mais inéluctablement glisser vers l’illusion que nous n’en valons pas la peine puisque rien ne se passe. L’attente est le poison de l’âme. Par contre, la patience est une toute autre dynamique. Puisque je ne peux rien faire pour que telle ou telle chose se produisent, parce que ça ne dépend pas de moi, je peux néanmoins patienter. Faire ce que j’ai à faire, être dans l’action. Non pas par rapport à ce que nous désirons (ou ce que nous ressentons), mais par rapport à tout le reste, sur ce qui dépend de nous. Dès lors, rien ne nous empêche d’avoir un œil sur l’évolution de la situation qui nous préoccupe, mais notre vision est plus globale, décentrée. Et nous avançons sur notre chemin en parallèle, nous continuons à nous construire.
Ce qui peut avoir deux conséquences. Soit ce que nous désirions au départ ne correspond plus à la réalité que nous avons atteint en continuant d’évoluer. Et du coup, nous pouvons reprendre notre chemin plus sereinement, libérés de ce poids finalement, qui nous retenait. Soit ce que nous désirons prend un sens encore plus profond, une dimension plus importante, et tout ce que nous faisons ou apprenons concorde avec lui, puisqu’il est devenu une évidence. Il fait partie intégrante de la réalité que nous avons construite. Et il ne peut que se concrétiser.
J’ai la chance d’être très libre dans ma manière de patienter, puisque ce que je désire est très…. ambitieux. Ah! Mais il ne dépend en aucun cas de moi. Du coup, je suis libre d’apprendre, d’explorer, de créer, de partager, d’échanger, de rayonner. De temps en temps, je me laisse emporter par mes découvertes, et c’est en général à ce moment là que mes rêves me rappellent à l’ordre. Histoire que je n’oublie pas ce qui est réellement important. Parfois, je me dis que ferais mieux de faire un trait dessus, de lâcher prise, que c’est complètement illusoire. C’est en général dans ces moments-là que tout me rappelle à ce que je désire, que mes sens s’accordent pour me reconnecter à mon désir. Quelle que soit la dynamique dans laquelle je me trouve, en général, je souris, lâche prise, réinstalle mon désir bien au chaud en moi et poursuis mon chemin.
C’est ce qui m’inspire, ce manque, cette envie, ce besoin même parfois. C’est une évidence. J’ai confiance en mon avenir dans le sens où je le construis, jour après jour. J’ai confiance en mon avenir parce que je sais que quel qu’il soit, il sera la résultante de mes choix, qu’il correspondra à celle que je serai alors. J’ai confiance en mon avenir parce que j’avance sereinement sur mon chemin de vie, avec intégrité, et que je suis ouverte à toute rencontre, toute découverte.
J’ai confiance en mon avenir parce qu’il sera mien.
Cette semaine, je vous souhaite de rêver, de visualiser, de sourire, de désirer. Et de vous épanouir.


Cette semaine, la carte que je vous propose est plus ‘chargée’ que les précédentes. J’ai eu envie de transformer l’attaque allergique que le printemps a menée contre moi en quelque chose de positif. Pas de motif de zentangle cette fois, je me suis laissée guidée par l’inspiration. j’ai utilisé mes Uni Pin 0.1, 0.2 et 0.8.