
Cela fait maintenant quelques jours que je ressens cette sensation… Cet enthousiasme, mêlé d’excitation, d’anticipation… Quelque chose que je n’avais pas ressenti depuis si longtemps qu’il m’a tout ce temps pour l’identifier…. Et cette sensation, c’est l’élan.
C’est ce qui nous fait nous lever le matin avec l’envie de vivre la journée à fond, qui nous fait repérer tous ces petits riens qui nous confortent sur notre chemin, qui fait que tout semble prendre place pour nous faciliter le voyage. C’est cette force aussi, qui nous fait affronter les tempêtes sans crainte aucune.
C’est cette énergie qui nous porte, cette étincelle qui nous éclaire et qui brûle en nous. C’est cette détermination à tourner chaque obstacle en point d’appui. C’est ce qui nous permet de partager ce qui nous anime et de faire preuve d’empathie. C’est ce qui nous guide à allumer à notre tour ces étincelles d’espoir, de détermination, de joie chez les autres. C’est ce qui nous fait vibrer et que les autres ressentent, qui les attire vers note univers personnel. C’est ce qui initie des rencontres, improbables parfois. C’est ce qui nous permet de libérer la parole, d’écouter aussi.
C’est ce qui fait de nous des alchimistes. Parce que si nous absorbons le négatif, c’est cet élan en nous qui projette le positif autour de nous. C’est une dynamique puissante, et qui pourtant se régénère, pour peu que nous la laissions s’exprimer. Elle nous protège également, en étant toujours en mouvement, en nous enveloppant de ses vibrations particulières.
Cette semaine, j’ai vécu des événements stressants, très complexes émotionnellement. Et pourtant, je me suis étonnée à me retrouver dans un rôle moteur, apaisant, dédramatisant aussi. J’avais parfaitement conscience du sérieux de la situation mais je ne me suis pas laissée engluée dedans… au contraire, j’ai choisi d’absorber les informations et d’enclencher mon plan d’action. J’en ai aussi profité pour ne pas me limiter à mes proches mais pour en faire profiter de parfaits inconnus… ça n’a rien changé à la situation, objectivement, puisqu’elle ne dépendait absolument pas de moi, mais par contre, ça a changé la façon dont on l’a vécue… parce que ça, ça dépendait entièrement de notre façon de voir les choses.
C’est dans ses moments que je prends vraiment conscience de ma nature de guerrière… C’est quelque chose qui fait partie de moi. Lorsque je me trouve dans une situation de crise, je garde mon sang froid, j’analyse rapidement ce qui se passe et j’agis en fonction. C’est pour ça aussi, probablement, que mes proches savent pouvoir compter sur moi. Mais cette fois c’était un peu différent. Parce que j’étais anime de cet élan. Et que je pense avoir fait en sorte que nous le vivions tous le moins mal possible. Et j’ai pu observer le potentiel d’une telle approche. J’ai beaucoup appris cette semaine. Et je suis reconnaissante d’avoir pu le faire.
Du coup, je continue dans mon élan et je suis déterminée à garder cette dynamique le plus longtemps possible, parce que ça change tout. C’est un mélange d’acceptation, d’intégration et d’action. J’ai pu prendre des responsabilités qu’en temps ordinaire je laisse volontiers à d’autres. Mais là, je sentais qu’il était de mon ressort de prendre les choses en main. Et je ne le regrette pas. Par contre, autant je veux bien le faire en temps de crise, le temps que tout prenne place, mais je tiens bien trop à mon indépendance pour le faire de manière pérenne.
Cette semaine m’a appris à prendre conscience de ce que j’étais capable de faire, et de vivre des moments surréalistes mais qui en définitive se sont révélés vraiment riches. Ce sont aussi eux qui ont donné lieu à de nouvelles dynamiques, plus vastes, plus positives aussi… et c’est ce qui m’a confortée dans mon positionnement.
Bref, je vous souhaite à votre tour de ressentir cet élan, et qu’il vous emporte vers de nouvelles réalisations.

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