Épopée 2019: carte n°6. Je suis ILLIMITÉE dans mes POSSIBILITÉS

Je me suis beaucoup interrogée sur la notion de contrainte ces derniers temps. Qu’est-e qu’une contrainte? Quelle en est la source? Quelles peuvent être les conséquences de trop de contraintes, ou de la volonté d’en avoir aucune?

Pendant longtemps, ma vie n’a été rythmée que par des contraintes. Quelles soient familiales, professionnelles, sociétales ou que sais-je encore. Chacune de mes actions, tout au long de la journée, était soumise à une ou plusieurs contraintes. J’avais donc une vie bien réglée, organisée, sécurisante peut-être dans une certaine mesure. Mais qui m’étouffait. Oh bien sûr, je ne m’en suis pas de suite rendue compte. Tellement occupée à respecter mon emploi du temps, mes routines.

Attention, si ce fonctionnement ne me convient pas, il peut être parfait pour d’autres. Le principal je pense, est de se sentir bien dans sa vie. Mais en ce qui me concerne, clairement, j’ai du mal avec les contraintes. Avec les règles aussi d’ailleurs…. avec les dogmes sans aucun doute également… Ceci expliquant sans doute cela….

Lorsque je me suis retrouvée libérée de certaines contraintes, j’ai réalisé à quel point je leur avais été assujettie. Volontairement, ‘naturellement’. Et c’est cette mise en abîme qui m’a fait prendre conscience, en définitive, de la place que les contraintes diverses et variées occupaient dans ma vie. Je commençais à me remettre en question, puisque je devais trouver un nouvel équilibre, je devais certainement me libérer de certaines habitudes qui ne me ressemblaient plus.

Au départ, ce changement a été subtil… et puis je l’ai voulu plus explicite. Pour autant, je n’ai pas ressenti le besoin de tout laisser derrière moi et de partir sans me retourner. J’ai simplement voulu me contraindre le moins possible. Certaines obligations étaient incontournables. Pour autant, je n’avais pas à les subir, je pouvais les adapter à mes envies. Un exemple tout bête: je dois être sur mon lieu de travail à 8h20. C’est une contrainte… si on se met la pression pour y être effectivement à 8h20. Avec le stress d’arriver en retard, le rush à la photocopieuse, etc etc. Je pars de chez moi bien plus tôt, je m’arrête au bord du lac et j’arrive entre 7h30 et 7h45. A cette heure là, nous ne sommes que 2 dans les locaux. Pas de stress, je peux même mettre la musique dans ma classe, me faire un thé, faire mes photocopies tranquillement, tout préparer pour l’arrivée de mes élèves. Ce n’est plus une contrainte. Lorsque 8h20 arrive, je suis sereine, prête, détendue, parée pour ma journée.

J’ai également arrêté de tout vouloir planifier des mois à l’avance… parce qu’en ce qui me concerne, ça a toujours été un désastre. Entre les changements de dernière minute, les adaptations nécessaires. Aujourd’hui, je fais des plans en gros, me laissant une marge de manœuvre importante et qui m’ôte toute sensation de frustration de ne pas avoir réussi (ah!) à avoir tout fait dans le temps imparti. J’ai également arrêté de vouloir régler ma vie au millimètre, rythmée par des routines quotidiennes ou hebdomadaires (ce qui était requis lorsque j’avais Emma, entre les rdv médicaux, les prises de médicaments à heures fixes et ses besoins de sécurité et de stabilité). Aujourd’hui je me laisse portée par mes envies. Bien sûr, je dois prendre le temps de faire ce que je dois faire pour assurer un minimum d’intendance, mais sincèrement, si j’ai envie d’aller prendre un verre chez une amie en sortant du travail, rien ne m’y empêche, ou rarement. Si j’ai envie de faire un détour par la salle parce que ma journée a été particulièrement éprouvante et que j’ai besoin de me défouler, je peux le faire (parce que mon sac est toujours prêt dans ma voiture). Si j’ai envie de faire un détour par le lac pour regarder le soleil se coucher, ou juste les mouvements de l’eau en surface, je peux le faire.

Parce que je n’ai plus de contrainte familiale. Bon, j’avoue, je préfèrerais les avoir la plupart du temps, mais dans ces moments de choix libre, j’apprécie ma liberté.

En dehors des contraintes externes, comme les horaires ou les objectifs professionnels, le plus compliqué pour moi a été de me libérer des contraintes internes. Ce que je m’imposais. J’avais fini par me brider, par m’emprisonner dans des habitudes qui ne m’apportaient rien si ce n’est un pseudo sentiment de sécurité, une impression de stabilité. Lorsque j’ai entrepris de m’y attaquer, j’ai été surprise de ne pas perdre pied, de ne pas me retrouver vulnérable ou complètement perdue. Je me suis sentie…. libre. Ce n’est que très récemment que je l’ai expérimenté et quel plaisir. L’acceptation était passée par là. Je suis comme je suis, inutile de me contraindre à prétendre le contraire, j’assume et je m’affirme comme telle. L’acceptation de soi et un retour à une intégrité morale qui m’a fait défaut, parce que je devais être celle qui était carrée, qui faisait que tout était bien huilé.

Et j’ai réalisé alors que mes possibilités sont illimitées. Je peux vivre ma vie en suivant mes désirs, mes besoins, mes rêves. Je peux partir en week end ou plus longtemps sur un coup de tête si je le veux. Je peux faire ce que je veux. Et c’est cette possibilité et non forcément sa mise en œuvre qui est libératrice. C’est cette possibilité qui me fait avancer, qui nourrit mes rêves, mes désirs, mes envies. Et qui donne lieu à de nouveaux possibles. Ce qui est réellement alchimique! Si les contraintes que je m’imposaient et qui m’étaient imposées me donnaient un cadre clair et sécurisant pour mener à bien ce que j’avais à faire sans trop me poser de question, qui me permettaient de fonctionner, leur absence, ou du moins l’atténuation de leur impact sur ma vie, me permet d’aller bien plus loin, de créer des possibilités qui n’avaient pas leur place alors…. Me voila donc devant un univers de possibilités illimitées, qui n’attendent que mon envie de les rendre réelles pour effectivement devenir concrètes…

De passive, je suis devenue créatrice. Illimitée dans mes possibilités. Et c’est ce que je vous souhaite d’expérimenter cette semaine. Retrouvez un moment libéré de toute contrainte pour vous permettre vous aussi d’envisager des possibilités toutes neuves. Et qui sait, vous y prendrez peut être goût!


Symbole n°9: le soleil des Zia

Ce symbole appartient aux Zia, une branche des amérindiens Pueblo se situant au Nouveau Mexique. Si on le retrouve sur le drapeau de cet État américain, les Zia ont tenté à de nombreuses reprises de le faire ôter , en vain. Il s’agit d’un symbole sacré, et de ce fait, les Zia demandent à ce qu’il soit utilisé avec respect. Il est constitué d’un cercle et de 4 fois 4 rayons extérieurs.

Le cercle tout comme le nombre 4 sont sacrés pour les Zia. Ce symbole représente:

  • Les 4 points cardinaux (Nord, Sud, Est, Ouest)
  • Les 4 saisons de l’année (printemps, été, automne, hiver)
  • Les 4 temps de la journée (le matin, le midi, le soir et la nuit)
  • les 4 saisons de la vie (l’enfance, la jeunesse, l’âge adulte, et la vieillesse)

Ces 4 éléments sont liés ensemble par le cercle de la vie qui n’a ni début ni fin. De plus, les Zia croient aussi que les humains ont 4 obligations sacrées. Ils doivent développer:

  • un corps fort
  • des idées claires
  • un esprit pur
  • une dévotion au bien être des siens

Les Zia peignent ce symbole sur des vases cérémoniels, le tracent au sol autour des feux de camp, et l’utilisent pour présenter les nouveaux nés au soleil.

J’éprouve beaucoup de respect quant à ce symbole, tant par sa signification que par son importance pour son peuple. Il a su lui aussi traverser les âges et porter ces valeurs constituantes, malgré les obstacles. J’aime beaucoup sa symbolique, ce qu’il représente, et je suis heureuse de faire un bout de chemin avec lui, cette semaine.

Épopée 2019: carte n°5. Je suis ma SOURCE d’énergie positive.

Pendant longtemps, j’étais persuadée que je ne pouvais que recevoir. Après tout, je n’étais qu’un grain de sable dans l’immensité de l’histoire et de l’univers. Bref, que je n’étais rien, et j’avais la chance de recevoir leçon après leçon, de quoi grandir et m’améliorer. Mais que je n’étais pas encore assez « éveillée », ou « sage », ou « réfléchie » ou que sais-je encore, pour être à l’origine de quoi que ce soit de valable et de positif pour moi-même ou pour les autres. Au mieux j’étais dans l’erreur, au pire je me faisais des illusions.

Et puis j’en ai eu assez de m’auto-flageller. Le temps de l’acceptation était venu. L’acceptation de ma parfaite imperfection, l’acceptation de mes faiblesses aussi bien que de mes forces. L’acceptation d’être non plus spectatrice mais actrice de ma vie. L’acceptation de ne plus seulement recevoir mais de donner, de donner bien plus que je ne le pensais possible au départ. Et la saine détermination de vivre comme je le sentais, en pleine lumière.

Tout est une question de perspective.

Si nous ne nous voyons qu’à travers le prisme de ce que nous ne savons/pouvons pas faire, si nous ne nous attachons qu’à nos faiblesses et nos imperfections, nous éteignons cette petite flamme qui brûle en nous dès qu’elle essaie de s’allumer. Surtout ne pas briller, ne pas se faire remarquer. Au contraire, tenter à tout prix d’atteindre l’inatteignable, en se disant qu’une fois que nous aurons touché du doigt notre objectif, nous pourrons nous permettre de partager, de donner, de rallumer cette flamme. Nous ne nous sentons pas légitime de faire quoi que ce soit, nous ne voyons pas ce que nous pourrions apporter à qui que ce soit, parce que nous ne nous sentons pas à la hauteur, nous avons ce sentiment bien ancré d’imposture. Si de surcroit notre entourage nous décourage, nous nous étiolons, nous nous éteignons, nous oublions que nous avons cette petite lumière au fond de nous qui ne demande qu’à briller. Et nous faisons tout ce que nous pouvons pour surtout ne pas se faire remarquer, ne pas donner aux autres de quoi voir une faille, une différence qui servirait de tremplin aux moqueries, à la décrédibilisation de ce que nous sommes. Nous n’osons pas, et nous implosons, doucement, mais surement. Silencieusement, froidement, prisonniers de nos peurs.

Ou nous décidons de nous faire confiance. De laisser à notre flamme intérieure la chance de briller, de nous réchauffer l’âme. Et contrairement à ce qu’on a bien voulu nous faire croire, la décision est facile à prendre. Elle s’impose d’elle même, lorsque nous ne pouvons plus faire semblant. Elle est évidente. Dès lors, tout change. Parce que notre flamme intérieure s’auto-alimente. Nous n’avons plus besoin de l’approbation extérieure, nous nous alignons avec nos désirs, nos passions, nos envies, nos joies. Nous nourrissons notre flamme intérieure avec ces moments, ces petits riens, ces grands tout ça qui nous donnent envie de poursuivre notre route, le sourire aux lèvres et les les yeux pétillants, le cœur battant fort. Et c’est cette dynamique qui peu à peu craquelle notre enveloppe et nous rend lumineux au regard d’autrui.

Le secret réside en cette simple idée: plus nous ressentons du plaisir, de la joie, plus nous nous nous ouvrons, plus nous en recevons et pouvons en donner.

Évidemment, la vie n’est pas constituée uniquement de moments joyeux, heureux, de bonheur permanent. Mais même dans les jours les plus obscurs, efforçons-nous de trouver quelque chose, même insignifiant, qui nous apporte un sourire, ou du moins qui ne nous fait pas mal. Je me dois d’être franche ici. Cette période de l’année n’est pas ma préférée. Elle est même très douloureuse pour moi, très chargée émotionnellement. Pour autant, je sais que cet état de mélancolie n’est que transitoire. Même au quotidien. Par exemple, ce matin, j’ai passé quelques minutes à observer mon bol de thé, les volutes de vapeur qui s’en échappaient, les dessins que l’évaporation formait à la surface du liquide. Le soleil matinal se levait et éclairait peu à peu mon thé,en lui donnant des reflets de miel. Et j’ai encore sur le visage le sourire qui est né de cette expérience, si insignifiante mais aussi si douce, si sereine, si magique. Peu m’importe ce que cette journée m’apportera, j’ai vécu ce moment, et je le garderai en mémoire. Avec les émotions qui l’accompagnent, les sensations physiques qui lui sont propres. il est devenu une source d’inspiration, de créativité.

Ce n’est pas si difficile de trouver chaque jour de quoi alimenter sa flamme intérieure. Mais pour cela, nous devons apprendre à ouvrir nos yeux, notre cœur, nos bras aussi parfois. C’est un apprentissage. Trouver ce qui résonne ne nous, prendre le temps de savourer le moment, s’en imprégner. Et le plus beau, c’est que les jours sombres, il nous suffit de puiser dans notre mémoire pour le retrouver, lui et ses compagnons. Ces moments de sérénité, de joie, de bonheur, ces rires, ces sourires, ces petits riens qui nous réchauffent sans jamais nous bruler. Et qui nous animent, peu à peu.

Et puis cette lumière, cette flamme intérieure fait son chemin. Elle brûle ce qui pouvait nous entraver, ce qui nous emprisonnait dans nos schémas mentaux acquis. Rien ne nous empêche de briller aussi fort qu’on le désire, rien ne nous empêche de partager cette chaleur, cette lumière, cette énergie avec autrui. Elle devient une part intégrante de notre être. Elle le redevient en fait, puisqu’elle a toujours été là, juste étouffée par nos peurs.

Lorsqu’on se sent drainé (par des lieux anxiogènes ou des personnes négatives, voire les deux simultanément), il nous suffit de prendre un temps pour réactiver cette flamme intérieure à l’aide de nos souvenirs, de la méditation, d’un petit tour dans la nature. De faire quelque chose qui nous rend heureux, d’être là où on se sent bien. Et si on ne peut le faire dans l’immédiat, de nous visualiser en train de le faire, d’affirmer notre vérité intérieure, de la mettre au premier plan. De reléguer ces émotions désagréables au second plan, voir à l’arrière plan, de laisser notre flamme intérieure les repousser. Les souvenirs réactivent ce sentiment de bien être. Personne ne peut nous les prendre, ou nous empêcher de le faire. C’est un apprentissage, un réflexe à acquérir. Une saine détermination à garder en tête. J’ai encore en mémoire la dernière fois où j’ai du faire appel à cet outil. J’étais avec une personne qui projetait tellement de négativité qu’elle parvenait à me toucher, à me drainer. Je me suis alors dit que j’étais et voulais rester sereine, et que si je pouvais faire preuve de compassion, il était hors de question de la laisser se nourrir de mon bien être pour satisfaire son égo. J’ai donc pris une longue inspiration, souri, pensé « je suis sereine et je veux le rester ». J’ai alors ressenti cette chaleur m’envelopper et vu, non sans surprise, la personne reculer de plusieurs pas, dans l’incapacité de m’atteindre énergétiquement. J’ai continué à interagir avec elle, parce que la situation le requérait, tout en me protégeant. Et je suis restée sereine, calme, en essayant de communiquer avec elle.

Bref, tout ça pour dire qu’il est vain d’attendre que l’on nous donne de quoi nous sentir bien. D’attendre que cela vienne de qui ou de quoi que ce soit. Que tout réside déjà en nous. Et que nous sommes maitres de nos vies et de ce que nous en faisons. Que nous sommes nos propres sources d’énergie positive. Quoi qu’il se passe, quoi que nous puissions vivre, nous avons ça en nous, notre flamme ne peut s’éteindre. Il nous appartient uniquement de décider ou non de la laisser briller aussi fort qu’elle le souhaite.

motif: cosmic flower

2019 epopee: card#4. I am OPEN to new experiences.

I don’t know about you, but it seems that I always need to learn something new. The past couple of years, I dived into psychology, Norse and Slavic mythologies, journaling, guitar, tin whistle, watercolor, Norwegian…. and those are the only one that come to my mind right now…. I also decided to get in touch with the girl who slept deep deep within… body care, nails done, even hit the gym (it’s been a while though…. I may have to get this on track again… next week hahaha).

I need that. I need to test, to learn, to experiment, to understand. Small things, inner things. It makes me feel good. It makes me feel in harmony with myself. If I feel the need to change, to experiment something new, I just do it. Younger, it brought me as far as to go to a foreign country for a year to study, to take a plane to be with the one I loved on the other side of the planet. If I felt like it, if it kept coming to my mind over and over, then I did it. With open eyes and mind Because I knew it would teach me a big life lesson. And it did!

Anyway, I got older, steadier too. I have lived a lot of things, been to a lot of places, experiment a lot of good and bad things. And I am ready for more. Because to me this is the core meaning of life: to experiment, to learn, to understand, to grow, and to do it all over again.

It requires to take some time to assimilate all of it, before going back to new adventures. I guess that’s what I have done lately. I feel in harmony with myself, ready to go further, deeper. Fearless, as life taught me to be. Eager to learn as my nature led me to be. And smiling, as I know it will bring me far more that I will take. I just keep my eyes and my mind open to whatever may come on my path. Ready to explore, and to enjoy.

Anyway, this week, I am open to new experiences. Bring them on!!

2019 epopee: card #3. I am the ARCHITECT of my thoughts

Third card for this epopee. Let me tell you about the time I realised I needed to put some order. In my life (I can be really really messy creative when I am into something), but most of all in my thoughts.

I am thoughtful. Literally. Full of thoughts….

all.the.time.

Thing is, it used to bring me down. Because most of them were in fact not really genuine thoughts, but reactions. To what was expected from me, to what I « needed » to achieve and hadn’t already…. To inner and outer pressure. And I didn’t like it…. at all.

Thing is, we are a social species…. so we are subjects to those outer pressure… social, physical, philosophical even, norms. Thing is, I am note really sensitive to norms…. I don’t really understand them. Well, not those who tend to ostracize a group of person just because they are who they are… I am not good with boxes and blending…. I don’t like the things or ideas that aim to deny ourselves just to fit into a group…. not my thing… I never understood (accepted?) it.

I explain it by the fact that life threw me into situations that were incompatible with this mainstream way of life…. it wasn’t my path, probably… I don’t know, and it really doesn’t matter, actually.

I had to face judgment a lot in my life. From people who had no idea of what I was living. But who were prompt to judge me from their boxes… At first, it hurt. A lot. It was heavy to just realize that my life had nothing to do with their expectations but that they were too self-righteous to even consider it this way. I had to find a way to go on without feeling that bad about myself. Because clearly, when all you hear is negative judgment (and concerning the situation I am thinking about, they couldn’t be wronger), you start to feel bad, and then you think they may have right to some point, and you end thinking you are a failure and that they were right from the beginning. Really? Nope, I couldn’t go on like this.

So, what did I do? Thoughts boot camp. My own version of it.

First I had to distinguish my own thoughts from acquired reactions. What was really my thoughts, and what was this little voice telling me how wrong I am to be/do/act/think like this? So I took my most reliable sword, and I cut myself from outer judgment. I even gave a name to my sword: « IDon’tCare ». It came with a beautiful shield too, « IDon’tMind ».

Then, I learned to listen to my gut feeling, to be in harmony with what I felt. And it worked. Sometimes, I looked for guidance, and then opened myself to other people opinion, but really, during that time, I just closed myself to anything that didn’t come from within. To establish a ground from which I could grow, and built myself.

I cut myself from anything that could influence me. I didn’t watch tv anymore, I didn’t watch news anymore, I didn’t care about fashion or trend or anything like that, I surrounded myself with people who were genuine and open minded. No more outer pressure.

And my whole life changed. Or the way I saw it changed. I stopped focusing on what was missing or broken (said some people I don’t know and who don’t know me…. ridiculous, isn’t it?). I started focusing on what was beautiful and brought me happiness, on what I loved, on what I enjoyed. And I built myself back from that.

Boot camp went on with this simple exercise: each time a negative thought came to me, I trained to have 3 positive thoughts. Not that easy at first. You really learn to see things on different perspective. And you grow, strong and high. I cleaned my mind from all this clutter that was negativity, judgment, norms. I freed myself from the social, trendy, philosophical shackles that made me feel breathless, that prevented my growth, in any realm of my life.

And it manifested ‘for real’. I felt proud of my curvy, winter geared silhouette, I braided my gray hair with pride (it is the visible sign of my invisible crown, after all!), I smiled widely, despite my non perfect teeth (one of my biggest complex, because you HAVE to have perfect white aligned teeth to exist in this world….. really? I don’t care hehe), I looked at my wrinkles as I do with my scars: with pride. I grow, I get older and hopefully wiser. And they are the manifestations of that maturity. I have all the reasons to be proud of them!

And my thought were clearer, brighter, more creative, more open to others too. Just because one day, I decided to claim my life and thoughts back. I act, I don’t react. I am at the initiative of my projects. I don’t define myself in reaction to something or someone. I define myself in being who I am, doing what needs to be done to be that person. I became far stronger. When confronted to judgement, I don’t think « what did I do to make them feel this way about me? ». No. I think « How can I help them feel better about themselves so they don’t feel the need to judge anyone? ». Or, if I think the person is far too deep in the observation of their own belly button to realize that the world doesn’t spin around it, « Just smile, and go back to what you are doing, they will learn eventually, but it’s not time yet, and it’s not your call. » See? Simple, clutter free, and sooooo peaceful.

I built myself as I built my thoughts. On strong foundations:

  • everything, everyone can be seen on a different perspective.
  • I keep in mind that people who easily judge are the ones in need of reassurance they don’t live in a lie. They will learn, eventually.
  • Focus on what makes you feel good about yourself, about life, about anything and everything.
  • Be sincere, always, with yourself. If you don’t like something that can be changed, do it. If it can’t, then accept it.
  • The only person you will spend your entire life with is yourself. So take care of yourself and enjoy being you!

Enough of my ramblings, here is you card for this week… simple, but drawing it was really meditative.