Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.
Carte du jour: 22ème carte du cheminement n°5: prendre soin de soi.

Comment étendre mon équilibre intérieur à l’extérieur ?
- Que faire pour que ma vie au quotidien reflète mon équilibre intérieur?
- Comment partager mon équilibre intérieur avec mes proches?
- Que faire pour que mon équilibre intérieur s’étende dans ma vie professionnelle?
- En quoi ma relation aux autres reflète mon équilibre intérieur?
- Quels sont les changements que je peux mettre en oeuvre dès maintenant?
- Comment rendre ces changements pérennes?
Je constate parfois un écart entre mon état intérieur et ma vie extérieure. Je peux me sentir en paix au fond de moi, mais constater que cette paix disparait ne serait-ce que temporairement lorsque je me trouve en présence de certaines personnes, ou dans certains contextes. Que ce soit au niveau personnel ou professionnel, il est possible d’étendre cet état d’équilibre intérieur vers l’extérieur. Il me suffit parfois de poser des limites saines, ou de m’organiser, ou encore d’exprimer mes besoins, de demander de l’aide, de dire clairement ce que sont mes attentes et ce que je ressens…
Aujourd’hui, je réfléchis à ce que je peux mettre en place très rapidement pour trouver un équilibre qui reflète celui que je ressens en moi.
En ce qui me concerne, j’ai pris plusieurs décisions ces derniers mois, pour harmoniser mes mondes intérieurs et extérieurs. J’ai commencé par mettre fin à certaines relations toxiques, soit en coupant purement et simplement tout contact, soit en posant des limites claires et non négociables. Et même si au départ je culpabilisais un peu de les défendre, que j’avais peur de blesser les personnes en face de moi (qui, elles, par contre, n’avaient aucun souci à me blesser, que ce soit volontairement ou involontairement…), c’est devenu plus facile avec le temps, parce que mes relations étaient bien plus saines. Je n’ai pas à porter le poids des autres. Je peux choisir de les soulager d’une partie de leur fardeau, mais c’est ma décision, et personne n’a à me l’imposer. Et je n’ai pas à me conformer à la projection que d’autres ont de moi. Je choisis de vivre ma vie telle que je l’entends, quitte à bousculer un peu les choses. Et au final, même si certains ne comprennent pas, n’approuvent pas, je me sens tellement mieux, et globalement, mes relations aux autres sont bien plus sereines. Je n’ai pas à me nier, à m’éteindre parce que c’est inconfortable pour d’autres que moi. Et je ne parle pas de changements drastiques, ou de mode de vie alternatif, ou encore de moeurs dissolues. Même si réellement, ça n’aurait aucune importance. C’est parfois difficile de se libérer de la projection que les autres ont de notre propre vie, mais c’est faisable, et c’est libérateur. On rétablit juste un équilibre.
Et puis j’ai décidé de changer certaines choses dans mon lieu de vie. Pour qu’il ne soit plus le reflet de mon ébullition chaotique permanente, mais de ma détermination, de ma créativité, de mon intégrité et de ma sérénité. C’est un travail de longue haleine, mais pas à pas, j’avance dans la bonne direction. Et je n’oublie pas de célébrer chaque petite victoire. J’ai aussi fait un gros tri, parce qu’il y a certaines choses qui n’ont plus leur place dans ma vie. Sans regret. Je fais peu à peu correspondre mon lieu de vie à ce que je suis aujourd’hui. Un jour à la fois.
J’ai ajusté mon rythme de vie pour qu’il me corresponde plus. Je fais les mêmes tâches, mais je les ai organisées différemment pour qu’elles puissent s’harmoniser les unes aux autres, et non s’opposer les unes aux autres. J’ai aussi changé mes horaires de repas pour qu’ils soient plus en accord avec mon rythme personnel. Mais je vis seule, et je n’ai pas à prendre en compte les impératifs qu’une famille implique. Lorsque je suis avec d’autres personnes, en vacances, ou en sortie, je m’adapte bien évidemment à l’intérêt commun. Je n’impose pas ma façon de faire, mais je la partage facilement si on me le demande. En changeant mon organisation, je suis aussi devenue plus productive, et bien moins stressée. Et puis surtout, je suis flexible dans mon organisation. Je ne culpabilise pas si je n’ai pas réussi à faire quelque chose parce qu’une amie ou un membre de ma famille avait besoin de déverser le trop plein. Ce qui est important, c’est de savoir où sont ses priorités. Et de faire de son mieux. Sachant que le mieux d’aujourd’hui est différent de celui d’hier, et de celui de demain. Et c’est très bien comme ça.
Surtout, j’essaie d’être à mon écoute. J’essaie de prendre soin de moi, que ce soit au niveau physique, mental ou émotionnel. Parce que je suis la seule personne avec qui je vais passer ma vie entière. Je mets donc en place des choses pour satisfaire mes besoins et mes envies. Parce que je le mérite, et que ça me permet de me sentir bien, jour après jour. Et les jours de moins bien? Je les accueille et fais en sorte qu’ils se passent le mieux possible. Je redouble d’attention à ce moment-là, je n’ignore pas mes émotions parce qu’il faut que j’avance à tout prix. Parce que le prix, justement, que je paie, en agissant de la sorte, c’est justement mon bien être physique, mental et émotionnel. Et je n’ai aucune intention de me retrouver en cendre de nouveau.
Je vous souhaite une douce journée.
La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°5: prendre soin de soi. Vous le trouverez ici.