Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.
Carte du jour: 10ème carte du cheminement n°1: un nouveau départ.

Qu’est-ce qui m’inspire, et pourquoi ?
- Qu’est-ce qui m’apparait comme évident maintenant?
- Qu’est-ce que je ne peux plus éviter de voir?
- Qu’est-ce qui m’attire irrésistiblement?
- En quoi changer de perspective m’a permis de découvrir quelque chose d’important?
- Qu’est ce que je ne vois plus du tout de la même manière?
Je trouve mon inspiration quotidienne dans des lieux, des moments, des personnes, des idées. Elle allume cette étincelle particulière qui me donne envie d’explorer, de me dépasser. Elle correspond à un besoin que j’ai au plus profond. En prenant conscience de ce besoin, je peux rechercher encore plus d’inspiration et profiter de ses bienfaits.
En ce qui me concerne, j’ai la chance de trouver l’inspiration un peu partout. Sans doute parce que j’ai pris l’habitude de nourrir ma créativité dès que j’en ai l’opportunité. Je peux être à mon bureau, taper sur le clavier de mon ordinateur, et jeter un coup d’oeil dehors, tout arrêter, saisir mon téléphone et prendre une photo de la vue, parce que les couleurs automnales sont si belles sous cette lumière, et que je suis sure que je pourrai en faire quelque chose. Oui, c’est très exactement ce que je viens de faire.
Et j’ai déjà plusieurs idées de ce que je peux faire de cette image…
- Je peux m’en servir de palette ou de référence pour une peinture digitale, en utilisant ses couleurs, sa composition, certains de ses éléments, pour ensuite laisser libre cours à mon imagination qui prendra le relais.
- Je peux m’en inspirer pour écrire de la poésie, ou une histoire. Elle peut me servir de décor, ou je peux m’en servir comme base pour décrire une atmosphère, une émotion…
- Je peux m’en servir comme élément d’un tableau de visualisation, ou comme base d’envol de méditation.
- je peux essayer de l’harmoniser avec un morceau de musique particulier, et les associer à quelque chose de spécifique à laquelle je pourrai me référer si besoin est….
Tout est possible, vraiment. Ce sont juste les idées qui me sont venues à l’instant. D’autres, plus perfectionnées, plus détaillées, peuvent surgir à tout moment. J’ai maintenant cette image dans ma bibliothèque de références et je peux l’utiliser comme bon me semble.
Les paysages ne sont pas les seuls à m’inspirer. Ces derniers temps, j’ai passé pas mal de temps à collecter des portraits. Parce que c’est clairement un de mes points faibles (avec tout ce qui se rapporte à l’anatomie, clairement). J’ai donc décidé d’étudier ça d’un peu plus près, pour comprendre les jeux de lumières sur différents visages, en collectant un maximum de références sous des éclairages différents. Et puis je me suis aussi intéressée aux coiffures, aux textures de cheveux, à la diversité de forme que peuvent avoir les yeux, les bouches, les nez, les oreilles, les structures de visages….. Je suis simplement partie d’un constat: je ne sais pas dessiner de portraits. Je suis allée chercher des références… et je me suis laissée portée par ce que je voyais, ce que ça m’évoquait, pour aller encore plus loin. J’ai de quoi étudier pendant un moment, et ce sera avec grand plaisir. L’inspiration peut donc venir de quelque chose qui nous manque, de la volonté de combler cette lacune. J’aurai pu être dans le jugement: « je suis nulle en dessin de portrait », « je ne sais pas faire, c’est pas mon truc », « c’est super difficile, je ferais mieux de prendre d’abord des cours avant de me lancer dans ce genre de truc »…. mais j’ai choisi d’être dans le discernement: « je ne sais pas dessiner des portraits », « je ne sais pas comment rendre les volumes en jouant avec la lumière sur un visage, parce que je n’ai pas de vision claire sur le sujet », « je peux étudier ça de plus près », « j’aurai une meilleure compréhension en étudiant et en comparant des références ». J’ai agi pour progresser dans ma compréhension d’un sujet. Et j’ai désormais de quoi alimenter ma réflexion et je suis ouverte à l’idée de dessiner un portrait ou un personnage une fois tout ça digéré… j’ai déjà une idée! Je suis donc partie de « je ne sais pas faire, je n’ai aucune idée de comment faire » pour arriver à « je pense que je peux essayer, j’ai ce qu’il faut pour tenter ». Que ce soit une réussite ou non, peu importe… j’ai envie d’essayer, et ça c’est déjà un grand pas en avant. Je chercherai et trouverai de quoi alimenter cette envie au fur et à mesure. La graine est plantée!
Mon inspiration peut aussi se réduire à un mot. Un simple mot. C’est un peu ce que je fais depuis quelques années, avec mes voyages intérieurs, ou mes cartes de symboles etc… je pars d’un mot, et je finis avec un mois d’articles de blog quotidiens! Je peux poser un cadre à partir duquel tisser mon introspection, mais surtout, je ne me restreins pas. Par exemple, pour les cheminement, je pars d’un mot, ou d’une expression, et je note sur mon carnet tout ce que ça m’inspire. Je n’ai pas à poser le cadre, à établir de suite les étapes etc… je note juste tout ce qui me vient, tout au long de la journée, ou sur une plage de plusieurs jours, en fonction de ce que ça implique pour moi. Je peux être très à l’aise avec certains sujets, et tout vient rapidement et avec fluidité. D’autres par contre vont me demander plus de temps, parce que le sujet est justement ce sur quoi que dois me pencher à ce moment-là, et que ça va me demander d’aller un peu plus loin. Puis vient le temps de structurer tout ça. Et de le concrétiser. D’un mot, je passe à plusieurs étapes, puis à des questions quotidiennes, puis à la recherche d’images que je peux associer à chaque question, puis à la rédaction du guide. Et enfin à la rédaction de mes articles quotidiens. J’irai même plus loin: je suis partie à l’origine de l’idée de cheminement, cette année. Et je me retrouve maintenant avec 11 thèmes, 11 jeux de 30 ou 31 cartes, autant de questions, plusieurs guides détaillés… tout ça à partir de l’idée de « cheminement »…
Mon inspiration peut aussi émerger de sons… la pluie qui heurte mes vitres, le souffle du vent dans les branches, le crissement des feuilles mortes sous mes pas, le chant des oiseaux, les miaulements de mon chat, ou son ronronnement, la voix d’un être cher, une mélodie, une conversation et le ton qui est employé… tout, absolument tout peut allumer l’étincelle de l’inspiration en moi.
Plus globalement, j’ai remarqué que mon inspiration réside surtout dans les informations que je reçois de mes cinq sens. Je perçois quelque chose, qui m’évoque quelque chose, et qui me questionne. En laissant mes sensations se lier librement avec mes émotions, mes souvenirs, mes pensées, je crée de nouvelles connexions qui constituent le tissu de nouvelles idées, et allument mon étincelle. C’est à travers l’ouverture à moi-même, à l’accueil de mes émotions, de mes sensations, à mon discernement que je peux offrir un cadre favorable à l’inspiration. C’est donc en restant vraiment ouverte à ce que mes 5 sens me transmettent, et en laissant mes pensées s’y mêler que mon inspiration trouve un terreau fertile dans lequel s’épanouir.
Je vous souhaite une étincelante journée.
La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°1: un nouveau départ. Vous le trouverez ici.