Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.
Carte du jour: 3ème carte du cheminement n°6: s’ouvrir.

Où trouver la force, la motivation pour sortir de mon cocon ?
- Pourquoi sortir de cet espace où je me sens en sécurité?
- Comment le faire?
- Qu’est-ce que je pense trouver à l’extérieur?
- Est-ce que je pense que ça en vaut la peine?
- Qu’est-ce qui m’aidera à gérer ma vulnérabilité?
- Qu’est-ce que je peux mettre en place pour me rassurer?
- Pour me motiver?
- Pour me faire avancer?
Je ressens qu’il est temps, mais il peut être très difficile pour moi de sortir de ma zone de confort. Pour autant, je ressens cet appel au fond de moi. Et je sais que j’ai en moi ce qu’il faut pour y parvenir, et profiter de chaque moment, de chaque rencontre. Il me reste à définir ce qui peut m’aider à le faire.
J’ai réussi à me construire un cocon de bien être où je me sens bien, en sécurité. J’en ai fait mon refuge, le lieu où je me retire pour me ressourcer, retrouver des forces et faire germer mes idées. Je pourrai y rester encore longtemps, profiter de ma solitude et de mon indépendance. Mais je dois me confronter au monde, aux autres, sortir de ma zone de confort afin d’enrichir mes expériences de vie. Je sais que j’ai besoin de plus que ce que j’ai construis. Je ne peux me satisfaire de la facilité de mon cocon et ne vivre que la moitié de ce que j’ai à explorer.
Je ne regrette pas d’avoir choisi de m’isoler dans mon cocon. J’en avais besoin pour effectuer ma métamorphose, me montrer vulnérable et mettre les choses en place pour ma vie à venir. J’ai pris le temps de le faire, et je suis prête à aller de l’avant. Je sais que je pourrai toujours retrouver mon espace de bien être lorsque j’en aurai besoin, parce que je l’ai conçu pour ça. Et si son confort m’apporte ce dont j’ai besoin dans l’immédiat, il ne peut m’offrir que ce que je lui ai donné.
Si je suis capable de baisser les armes dans mon cocon, rien ne m’empêche de le faire à l’extérieur. Je n’ai plus à me protéger, j’ai depuis éliminé ce qui pouvait me blesser et je suis également bien plus forte, parce que j’ai été capable d’intégrer ma vulnérabilité comme un atout, et non un défaut. Je suis bien plus alignée avec mes émotions, et je sais qu’elles m’alerteront si besoin est. J’ai posé mon intention et je sais où je vais. Je peux également compter sur des personnes qui seront là pour moi si j’en ai besoin. je suis vraiment prête à me confronter au monde à nouveau.
J’ai pris conscience de ma soit disant peur de l’inconnu n’était en fait qu’une illusion. Je me focalisais sur ce qui n’en valait pas la peine, au lieu de garder en tête ce qui compte. J’ai passé beaucoup de temps dans l’ombre, à tout faire pour diminuer mon impact sur les autres. Alors que j’aurais pu simplement être moi-même. Et pourtant, je ne regrette pas de l’avoir fait: j’ai appris tellement sur moi-même et sur les autres. Il est temps pour moi de passer du rôle de spectatrice à celle de créatrice. J’ai tranché mes dernière entraves, dissipé les brumes qui m’empêchaient de voir les choses clairement. J’avais besoin de temps pour panser mes blessures ouvertes, pour cicatriser. C’est chose faite. Il ne me reste que quelques plaies superficielles qui ne requièrent pas que je reste en retrait.
Je dois encore procéder pas à pas, pour que la transition soit la plus saine possible. Mais je sais que tout ira bien. Je peux m’ouvrir à nouveau, et profiter de chaque rencontre, de chaque expérience pour évoluer encore, et faire en sorte que la route soit belle, aventureuse, enrichissante, passionnante. Je vais tout faire pour que ce soit le cas. J’ai achevé cette métamorphose et je peux désormais me montrer sous mon véritable jour, la tête haute, déterminée et avec l’assurance d’être sur le bon chemin.
Je vous souhaite une délicieuse journée.
La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°6: s’ouvrir. Vous le trouverez ici.