Life is a dance. That’s a fact. Life is a symphony. We can’t deny it. Now it’s up to us to dance in a group, in couple, or by ourselves. Some of us will enjoy the proximity of others, and moving at the same pace is something kind of hypnotic. Others will only focus on their significant one and will enjoy their life as a tango or a waltz. Others will just dance as if nobody is watching, following the rhythm their soul inspire them. What really matters, is that we are all able to enjoy dancing.
I chose to follow my own rhythm. The one that speaks to my core. If I need to, though, I will be a part of a group, I will go at their pace. But as soon as I can, I will go back to my own dance. And enjoy each second of it.
I can’t spend a single day without listening to music. It’s part of who I am. I need to feel others rhythm to align, and to go back to my own. I tap the energy I need into music. I let go of energy I don’t need anymore dancing. I share my own energy singing and playing whistle. When I listen to someone’s music, it tells me a lot about the person, what they feel, what they need to tell. It resonates with my own emotions, my own needs.
Music is a powerful healer. We just need to let it come within, and wash away all that needs to go. Or let it enhance an emotion we feel. Or let it sooth our mind. Music is a very sensual magic. It connects with our body, with our mind, with our emotions… Depending on what we want to experiment, we can always find the right soundtrack for it.. And enjoy the ride.
Everything is rhythm, when you think about it. And each of us has its own symphony within. When you follow your own rhythm, you reach a part of you that goes back to the origins. It links you to something that is as old as the first word ever spoken. Languages are music, each of them has its own rhythm, its own musicality… It’s up to you to engage and let them show you their universe. You don’t need to master a language to feel its message, just listen to it, feel it. Rhythm is beyond communication. It’s tapping into the core of who we are as human beings, and being part of something deeper than space or time. It’s going back to our origins and being aware that we are part of something that goes beyond words, culture or self inflicted boundaries.
So go, follow your own rhythm, enjoy the journey, open yourself to each notes and chords. Dance like you never did before. Let music take you to your core.
Alors que l’aventure Inktober se termine, je réalise que l’élément le plus important de ce challenge a été le fait de sortir de ma zone de confort, de me lancer dans l’apprentissage de nouvelles techniques, et surtout d’ouvrir une porte vers plus de créativité. Je me retrouve à chercher de nouvelles techniques, de nouveaux items à ajouter à mon répertoire graphique, à m’inspirer de tout ce qui me tombe sous la main. Avec un enthousiasme non feint. J’ai envie d’explorer, j’ai envie de me lancer, de faire des erreurs et de chercher à les corriger. J’ai envie de partir à la recherche de références, de les étudier pour en faire quelque chose qui m’appartient. Et chaque étape m’ouvre la voie vers d’autres possibles ce qui est réellement exaltant.
Et puis en y réfléchissant bien, c’est aussi ma façon d’être dans d’autres domaines. J’aime apprendre, j’aime progresser, j’aime comprendre, j’aime croitre. J’ai une base solide sur laquelle me reposer le cas échéant, mais je n’ai pas peur d’aller explorer d’autres univers, quels qu’ils soient. Je ne reste pas dans ma bulle d’autosuffisance mais au contraire je me confronte à ce que je ne comprends pas forcément. J’essaie d’étudier le plus sérieusement et objectivement possible afin de comparer avec ce que je connais déjà, et de voir si je peux ajouter ces compétences à ma palette ou si au contraire m’en servir de contraste. J’essaie d’avoir l’esprit le plus ouvert possible pour pouvoir absorber les informations sans filtre, pour pouvoir par la suite les intégrer et les confronter à ce que je sais déjà. mais dans un premier temps, j’absorbe tout ce que je peux.
Lorsque je suis confrontée à quelque chose que je ne maitrise pas ou peu (et ça m’arrive très très souvent, comme à chacun d’entre nous), je ne me dis pas que je suis vraiment ignorante/incompétente/nulle. Mais je détermine de suite ce qui me fait défaut et je cherche à le comprendre, puis à l’intégrer. De ce fait, je ne suis pas dans une réflexion qui m’amène à me diminuer mais dans une action qui vise à m’améliorer. Et c’est toute la différence. Bien sûr évidemment je ne peux pas tout maitriser (le lâcher prise, vous vous souvenez?), mais si l’envie me prend de me pencher sur quelque chose, je le fais, si j’en ai la possibilité, où je le mets dans un coin de ma tête en attendant le bon créneau. Parfois c’est une question d’immédiateté, parfois ça ne se réalisera jamais. Et c’est très bien comme ça. Je ne peux pas absorber toute la connaissance du monde, et je l’accepte, je me concentre sur ce qui, à mes yeux, peut m’apporter quelque chose, peut me faire grandir.
Je suis mes envies, parce que si il existe cette petite étincelle au départ, il n’y a aucune raison qu’elle s’éteigne. Au contraire, elle s’épanouit la plupart du temps, et illumine le chemin vers d’autres envies… A moi de choisir, ou pas. Parfois c’est une évidence, parfois un événement, une rencontre, une expérience me sert d’inducteur. Quoi qu’il en soit, je n’ai aucun regret, aucun sentiment d’échec ou de sacrifice. J’aurai certainement l’occasion de revenir sur ce que je n’ai pas choisi, au moment opportun pour que ce soit de manière optimale.
Je n’ai pas peur de reprendre les bases. Si j’ai besoin de le faire pour asseoir mes nouvelles compétences, soit. Et puis c’est l’occasion d’explorer ces petits détails que j’aurais ignorés sinon. C’est une construction spiralaire. Je reviens sur ce que je pense déjà savoir pour finalement toujours en apprendre un peu plus. Et c’est ce qui donne un petit plus au processus. Donc revenir aux bases n’est jamais une perte de temps, même si clairement, ce n’est pas le moment le plus exaltant. Mais une fois les bases consolidées, on peut se lancer dans l’exploration plus en profondeur.
Je profite du voyage pour me plonger vraiment dans le domaine que j’apprends. Que ce soit une langue, un domaine de connaissance intellectuelle ou spirituelle, une technique, une culture. Je cherche à comprendre, je compare avec ce que je sais déjà, je mets en abîme, je décline, je décompose, je bidouille, et puis je reviens sur la voie principale pour aller à la prochaine étape.
Puisque je suis celle qui voyage, je vais à mon rythme. Et je m’autorise des digressions sans aucune culpabilité. Lorsque je sens que je commence à me lasser ou à manquer d’intérêt, je passe à autre chose. Lorsque quelque chose m’attire vraiment, je peux laisser ce que je suis en train de faire pour suivre cette nouvelle voie. Si je suis attirée par quelque chose, c’est qu’il est temps que je me penche sur la question. J’aurai toujours la possibilité de revenir sur ce que j’étais en train de faire. Rien n’est définitif, rien n’est figé. mais tout se construit, à son rythme, sur plus ou moins long terme.
Pour moi le plus important, c’est de toujours garder cet enthousiasme intact, et de le nourrir avec de nouvelles envies. J’ai une liste d’envies, de choses que j’ai envie de tenter et je sais que je peux y puiser autant que je le désire, puisque je continue à l’approvisionner au fil de mes rencontres, de mes expériences, de mes questionnements.
Alors cette semaine, je vous souhaite de vous connecter à vos envies vous aussi, et de vous lancer dans l’apprentissage de quelque chose de nouveau, même minime, pour le plaisir, avec enthousiasme.
I spent a beautiful week with my parents and my nephew on the Mediteranean sea. It took me a full day though to recover from it hahaha. But I welcomed it, embraced it. I took a day off everything. Just refilling my energy. This is why I didn’t post yesterday.
This week, I want to focus on cycles. They are really important in my life, and I really feel good when attuned with them.
Cycles are the rhythms of existence. It’s easy to notice them if we take the time to do so. Some are obvious, others are more intricate, more personal probably. Most are just witnesses of our life, milestones that mark our time, to which we can refer in order to materialize the path we already walked. Some are more present in our growth. Others are just meant to be broken in order to go on… But they are. They exist. And we can make the choice to recognize, value them, give them the importance we want them to have in our life.
Days. I love to think that days are my shelter cycle. When needed, I can only focus on the day I live. I then don’t care about anything else, no long term projects or regrets. Only the day I am living. I then can spend time to look at each and every little thing that makes this day special. We often loose track of the singularity of each and everyday we are gotten to live. We just exist, lost in our routine…. while each day brings its own colors, its own taste to our life, if we let it do so. So from time to time, I just love focusing on the very day I live, enjoying every minute of it. It brings me happiness, serenity, and fills me with memories that I would other wise ignore. I usually do it when I wake up in a grumpy mood, which can be seen as a paradox. But it’s the solution I found to counteract my bad mood. On those mornings, when I wake up and just want to go back under my blankets, I trained my mind to just switch on ‘enjoy the day’. First step: take a big huge breath, smiling…. Then stretch like a cat, being aware of each parcel of my body…. then I go on with my day, being aware of my acts, my thoughts, my feelings…. And trying to look for the secrets of this day, what makes it so special I had to focus on it…. It’s an amazing experience. Really fulfilling. And it builds up awareness. I love it!
Moon. As a woman, I am lucky enough to be attuned with the lunar cycle. My own cycle is in perfect alignment with it. So it plays a role of importance in my life. I just love feeling that my body enters in resonance with the Moon. It probably helped me to accept and to understand what was going on at first. But now I just embrace it and live it to its fullest too. And I love thinking that each new moon means a new beginning too… I try to focus on it as much as I can, and I love celebrating it with my own little rituals ( like taking a warm bath with lavender oil and Himalayan salt, soft music and candles).
Seasons. I am lucky enough to live in an area where seasons can really be seen and felt. As we enter fall, I get ready to dive into a more self reflective time, while watching nature letting go of what needs to go before winter. I try to tune in and do the same, celebrating and thanking what helped me grow and letting go of what doesn’t need to be part of my life now. No sadness, but a deep feeling of gratitude to have been able to go through it, with it. Time to switch from summer light clothes to warmer, cosier clothes… scarfs and mittens. Time to listen to rain on the windows while drinking a good and warm tea. Then winter will come, and its crisp cold, maybe snow if I am lucky. Light will play a special part while night will greet my warm tea and blanket time… Time to enjoy home, its warmth, time to cuddle and to enjoy the foggy mornings. Time to wear those warm cosy clothes, coats and mittens. To enjoy the warmth of fireplaces and restaurants with friends. Then spring will softly come back, and with it the happiness to be alive, and to watch nature come back to life too. It’s time to start to go out again, to enjoy those mornings at the lake, to spend more time with friends outside, to wear back those light weight clothes, to slowly put away scarfs and mittens. Then summer will bring its warmth, its light, and everything I need to make my favorite salads. Time to enjoy outdoor endless evenings with friends, under a starry sky. Time to spend time by rivers to cool a bit. Each season brings us something to be grateful for, to enjoy, to attune ourselves with Nature. And each of them teaches us something about us, about life.
Other cycles rhythm my life. But those are the most universal, to me.
Thing is, we can either embrace those cycles, as they teach us something new each and every time, or we can fight them. To me, some anniversaries are hard to face. But they keep come back, and I realize that it was up to me to let them put me down for a while or to look at them as just dates. With time, it becomes easier for me to face some of those days. And surprisingly, I forget about them, noticing the meaning I gave them once they passed. Some of them are still painful, and I know that it will take time, and acceptance, before they become ‘just a day’. A few will probably still be painful for a while, or maybe a lifetime… but it’s ok, I will learn to greet them, to welcome them, as they are part of my path, of what made me the one I am.
So this week, I will welcome cycles, as they come, as they go, and enjoy each and every of them, as they are my best teachers.
Sixième jour d’inktober. Et je prends énormément de plaisir à faire le challenge. Du coup, lorsqu’il a fallu penser à une affirmation positive pour cette semaine, je n’ai pas eu à chercher trop loin. J’explore l’inconnu avec plaisir. Et si cette phrase s’applique au challenge et à la manière que j’ai de l’appréhender, elle concerne également d’autres domaines de ma vie.
Je pense que le jour où j’ai compris que, malgré tout ce qu’on nous pousse à croire, je n’avais rien à perdre, mais au contraire tout à gagner, je me suis autorisée à prendre les chemins de traverse que j’aime tant.
J’ai pour bagage mes valeurs et mes principes, qui m’empêchent de tomber dans les précipices qui peuvent se présenter sur ma route. Dès lors, je peux profiter du voyage, explorer en toute sérénité. Je n’ai rien à craindre, je peux ouvrir mon esprit, mes bras, et embrasser ce qui se présente avec un enthousiasme non feint.
Puisque je sais où j’en suis dans ma vie, qui je suis, je n’ai pas vraiment d’attente, juste un envie de m’ouvrir, une soif d’apprendre, de comprendre. Je peux me permettre de me remettre en question, si je sens que ça me fait progresser, si ça me permet d’évoluer dans une direction plus enrichissante.
Et puis cette semaine passée, j’ai appliqué l’idée d’une amie: je me suis donné pour mission de laisser mon énergie positive transparaitre, irradier, prendre possession des lieux où je me rendais, juste pour le fun. Et sincèrement, non seulement ça a changé ma perception, mais elle a pu transparaitre et affecter ceux qui m’entouraient.. Je vais donc poursuivre sur cette voie. J’en ai fini avec ma carapace, avec mon armure. J’ai enfin dépassé le stade où elle m’était nécessaire pour survivre et me reconstruire. Il est temps d’affirmer et d’exprimer ce que je ressens, et d’en faire profiter les autres.
J’avoue qu’au départ, j’avais un peu peur d’être drainée, tant la négativité, l’anxiété et le stress était prégnants. Mais j’ai vite réalisé que si je pouvais les percevoir, ils ne m’atteignaient absolument pas, qu’au contraire, j’avais la capacité de voir les choses plus clairement sans avoir à m’en préoccuper. Et que je me sentais bien, sereine, à ma place.
Bien évidemment, c’est plus ‘facile’ lorsqu’il s’agit de lieux connus, où les énergies sont facilement lisibles. Donc cette semaine, je me fixe pour mission de prolonger et d’étendre l’expérience dans des lieux moins familiers, pour le fun.
Pour illustrer cette idée, revenons au challenge Inktober. Chaque jour, un mot est proposé et nous devons nous en inspirer pour gribouiller un truc. Bon, soit, ça a l’air simple, non? Sauf que le mot, parfois…. ne m’inspire pas du tout… que faire? Me triturer les méninges, essayer de trouver quelque chose que je pourrais faire, parfois ressentir de la frustration, du stress parce que je ne suis pas sûre de pouvoir gribouiller quelque chose? Ou me laisser porter, gribouiller ce qui me vient à l’esprit (après tout, c’est en lisant le mot que j’en viens à cette idée), même si parfois le dessin a peu de lien avec le mot, du moins directement? Évidemment, je choisis très très souvent la deuxième voie… Je me laisse porter par le manque d’inspiration, je laisse mes pensées divaguer jusqu’à ce qu’elles activent mon envie d’attraper mon crayon. Et ça se passe très bien. De même, j’aime gribouiller des trucs non figuratifs, oniriques, avec mes feutres techniques ou mes stylos gels blancs. C’est ma zone de confort, le connu, le domaine dans lequel je me sens bien. Mais pourquoi ne pas profiter du challenge pour faire autre chose? Pour explorer des techniques différentes, des domaines différents? Après tout, c’est l’occasion de sortir de la routine, des sentiers battus, et de s’amuser à le faire. Le but de ce challenge, après tout, pour moi en tout cas, est d’explorer des univers différents. Et d’y prendre plaisir.
Parce que la clé est là: prendre plaisir à être, à faire ce que l’on est, ce que l’on fait. J’ai arrêté de me mettre la pression, d’être perfectionniste. Ce qui compte, c’est de prendre du plaisir à ce que l’on fait. Parce que la vie est suffisamment pleine de contraintes pour que l’on s’en impose de nouvelles. En fait, prendre plaisir à faire des choses parce qu’on en a envie équilibre ce qui nous contraint. Et il n’y a échec que si l’on considère que rien ne peut être fait pour améliorer la situation. En l’occurrence, je pourrai toujours reprendre un de mes gribouillages plus tard, si j’en ressens le besoin. Là, je me concentre sur l’expérience qui m’est offert de vivre. Et j’en profite pleinement.
Du coup, je prends le challenge comme je prends ma vie. Avec une envie non feinte de découvrir ce qui m’attend, la volonté de m’y confronter, l’assurance que tout se passera bien et que je ne pourrai que progresser, et la joie d’aller toujours plus loin.
Et, tout comme dans ma vie, j’ai la surprise de voir que mon enthousiasme, l’énergie que je mets sans retenue dans mes gribouillages transparait et me fait faire de belles rencontres, me pousse à aller un peu plus encore en moi-même pour y puiser ce qui me fait avancer. Et en tirer encore plus de plaisir, encore plus de détermination, encore plus de joie… et tout ça nourrit ma motivation de poursuivre sur ce chemin, en profitant du paysage.
Alors cette semaine, sautez dans l’inconnu les yeux grands ouverts et soyez a votre tour prêts à recevoir bien plus que vous ne l’auriez imaginé. Et profitez de chaque instant!!
This week, I came back to the realization and acceptance that I was an alchemist. Not a literal one though… But I am an alchemist in the idea of creating something positive from neutral or negative things. I think it comes from the way I look at life. The beauty of it is that everyone can be one too!
I first came with the idea a year or so ago. When I decided it was time for me to be done with all the negativity I could feel, coming from within or from outside. I was done, period. If it could affect me, it meant that I could recognize it. So I learned to recognized the schemes. Then I had to decide what to do with this feeling of negativity. I could shield and prevent it to reach me (which means I just ignored them). I could absorb them and learn from them. I could let them reach me deeper and then work on it in order to release it changed, charged with positivity. So for a year, I practiced, and I am now an alchemist. I neutralize negativity or change it into positivity. And it makes me feel good, peaceful.
I am fully aware life is not about unicorns and singing flowers on the side walk. I often feel uncomfortable reading articles on how to make your life more positive, on kindness, on positive communication…. because they are often so judgemental that they give us a guilt feeling, even if we are not that bad…. to me, they just tend to replace a system with another. And to be honest, I find most of them hypocritical and far from reality. It’ just my opinion on the subject. The way I feel reading or listening to people promoting this kind of thing. I can also see their perverse effect on a regular basis on people around me. Overreaction, self-censorship, low or rocket high self esteem (depending on the ability to successfully apply the principles or not…), strong belief to hold the only and universal truth, proselytism, judgemental approach of people…. for the best part… I also see a strong feeling of inadequacy, a rejection of anything or anyone not following the same path, and a huge hypocrisy when it comes to hide what isn’t that positive in life…
An ideology, period.
Thing is, life is about balance. We need light in our life, but we truly acknowledge its value when we see it standing out of the darkness. We can spend our life running from anything that may hurt us, or we can face it and learn from it. We can deny the usefulness of negativity in any realm of our life. Or we can be grateful for it, as it gives us the opportunity to grow. Adversity, jealousy, unfairness, misunderstanding, power thrust, anxiety, stress, lack of empathy…. are some of these negative ideas we all have to deal with, sooner of later.
Anyway, the way I see this in my life is quite simple. If I feel something is ‘wrong’, if something or someone makes me feel uncomfortable, I try to determine what really makes me feel this way. It can be anything I just listed above, or anything else. It can come from a person or even from a place where it sunk so deep that it’s everywhere. Anyway, it rings a bell within and then I have to decide if I can do something or if it doesn’t relies on me. And I act accordingly. I can shield myself to protect my own way of feeling from it, or I can unleash my own energy and raise my vibes to a positive, peaceful, energetic level, and let them do the job, with a simple smile on my face, letting them clear the way. I can also listen to people and uplift them, or just absorb their stress and anxiety to release them later, elsewhere (the lake is my friend on this matter!).
Thing is, I am not passive on the subject. I do it willingly (I could only ignore it and deal with this little life of mine). I do it because I want to, and that I can do it. People may be aware of it or not, it doesn’t matter. I do it because, to me, it’s the thing to do. And that it brings me happiness.
As to my own inner negativity, I learned to simply acknowledge it, accept it and listen to what it has to teach me… Most of the times, it’s a matter of lack of alignment between what I wanted to achieve and what I really have done… Self pressure… I learned to let go and focus on what really matters: what IS. Same thing with my way of dealing with frustration… which is not good at all but I am working on it by learning patience… Not waiting for things to happen… but to go on, doing what I have to do while everything works on its own to make them happen. I am not standing by in the expectation that something will happen. I am acting, probably making the path for things to happen when and where they are supposed to. And I think that I finally integrated the idea of patience. And letting go.
It’s freeing, to be an alchemist, you know. We don’t hold energies, they don’t act on us, we do on them, we work with them and release knowingly those we feel to release when we feel to release them. We have the strength to absorb negativity and to change it into something that will bring peace, happiness, strength too, to other people. They may not notice it, and it doesn’t matter. But we can see change occur, and enjoy it too.
And it all begins with being aware of our own feelings, being aware of ourself.
Comme je vous l’ai dit hier, j’ai réalisé un de mes rêves cette semaine: je suis la très heureuse propriétaire d’une tablette graphique! Je vais pouvoir explorer le gribouillage digital, et un nouveau champ des possibles s’ouvre à moi. Mais surtout, je me suis sentie comme une enfant la veille de Noël pendant quelques jours, ce qui n’avait plus été le cas depuis très longtemps. Et je n’ai pu m’empêcher de me demander pourquoi.
Premièrement, je me suis fait plaisir en m’achetant quelque chose. Et c’est un luxe que j’ai la chance de pouvoir m’offrir de temps en temps. J’ai depuis longtemps banni les achats irréfléchis, parce que simplement je n’avais pas les moyens d’acquérir plus que le strict nécessaire. Et puis j’ai pris l’habitude de toujours avoir de quoi parer « au cas où ». Ce même « au cas où » que j’ai du affronter plusieurs fois… Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et j’ai un peu plus de latitude. Du coup, j’ai du apprendre à ne plus vivre en dessous de mes moyens, à ne plus me priver. Si le minimalisme n’est pas mon truc, je ne suis pas non plus dans la consommation à outrance. Je peux me permettre de me faire plaisir de temps en temps. Et l’air de rien, c’est vraiment important de le faire. Je me fiche des modes, mais par contre, j’ai au fil du temps accumulé pas mal de matériel de bidouillage, éclectique que je suis, sans parler des livres sur des sujets aussi variés que la psychologie, la philosophie, l’histoire des mentalités, et autre recueils de poésie, le tout en français ou en anglais… Se faire plaisir, écouter ses envies, les prendre en considération, c’est aussi prendre soin de soi. Et de se donner un peu de joie. Recevoir un cadeau que l’on s’est fait, s’est aussi une sorte de reconnaissance de sa valeur, de sa personnalité, de son importance à nos propres yeux. Pendant très longtemps, je me suis placée au second voire à l’arrière plan… C’était nécessaire à ce moment là, et je ne regrette absolument pas de l’avoir fait. Mais ça ne l’est plus maintenant. Je peux me permettre de revenir au premier plan de ma propre vie, et d’écouter mes besoins, mes envies, de les satisfaire. Peut être pas immédiatement, mais du moins d’y songer lorsque la possibilité se présente.
Et c’est justement la seconde idée qui m’est venue: je songeais depuis longtemps à acquérir une tablette graphique, parce que j’avais envie d’explorer cet aspect là du gribouillage, et parce que je me sentais parfois freinée dans ma créativité. Mais j’ai repoussé cette idée pour plusieurs raisons. La première étant que j’ai déjà beaucoup de matériel pour gribouiller (mais d’un autre côté, justement, il ne s’agit que d’une tablette, d’un stylet, et voila… pas d’autre investissement à faire, pas besoin de beaucoup de place non plus). La seconde étant le prix. parce que c’est loin d’être donné, même si on en trouve à moins de 100€. Et puis enfin, je ne m’y connaissais absolument pas, et je devais faire quelques recherches pour voir si je pourrais en tirer quoi que ce soit. J’ai donc différé, tout en faisant des recherches et en attendant le bon moment pour investir. Et j’ai bien fait. J’ai pu profiter d’une offre vraiment intéressante, et surtout je savais à ce moment là ce dont j’avais besoin, et ce dont je n’aurais aucune utilité. J’ai donc pu choisir sereinement mon matériel. Ce n’étais pas quelque chose dont j’avais absolument besoin dans la minute, et j’ai donc pu prendre le temps. De me projeter, d’analyser (et ça, on commence à savoir que c’est mon truc…), de budgéter, de me préparer. De me mettre à jour dans les logiciels disponibles (et je suis pour tout ce qui est open source, tant qu’à faire). De faire en sorte que le moment voulu, tout serait prêt, et que je pourrais en profiter rapidement.
Une fois lancée, par contre, ça a été très rapide. Et puisque je m’étais préparée, j’ai pu l’installer et l’apprivoiser de suite. Et prendre du plaisir à l’utiliser. Me lancer dans une nouvelle aventure, les étoiles plein les yeux et le feux d’artifice dans la tête. Il était temps, et c’est un réel plaisir.
J’ai bien évidemment d’autres rêves à réaliser, à plus ou moins long terme… Pour le moment, je savoure de vivre celui que je viens de concrétiser, je profite, j’engrange les endorphines, je m’amuse, je me sens bien.
Mais je sais que le moment voulu, j’aurai une marche à suivre pour les réaliser.
Définir clairement la nature et la faisabilité du truc. Est-ce quelque chose dont j’ai vraiment envie ou juste une idée qui me passe par la tête? Est-ce que je peux faire en sorte de le rendre réel, est-ce que sa concrétisation est de mon ressort ou non?
Planifier, me préparer à sa réalisation. Que dois-je savoir ou faire avant de me lancer? De quoi aurai-je besoin pour en profiter dans des conditions optimales? Comment l’acquérir? Quels sont les pré-requis?
Passer à sa concrétisation. Ne pas se laisser aller sur un coup de tête mais au contraire choisir les meilleures options qui se présentent. Attendre le cas échéant le meilleur moment.
Profiter.
C’est tout simple, en définitive. J’ai la chance d’avoir des rêves très accessibles en fait, et du coup, je sais que je pourrai en réaliser certains sans problème. Pour le moment, je les garde bien au chaud et j’y pense les jours de moins bien, en avançant dans leur définition et dans la préparation. C’est ce qui me motive, et surtout, c’est l’occasion de penser à moi alors que je ne suis pas vraiment dans cet état d’esprit. De me recentrer sur mon bien être, même différé.
Bref. Je n’attends pas que mes rêves se réalisent par eux mêmes. J’agis et je fais en sorte de les rendre concrets. Je suis celle qui leur permets de se réaliser. Je suis actrice de mon bien être et de mon bonheur. Et je prends plaisir à me faire plaisir. Je m’épanouis et ça rejaillit sur d’autres aspects de ma vie, voire sur ceux qui m’entourent…
Là par exemple, j’avais besoin de faire de la place sur mon espace de travail pour pouvoir installer ma tablette. Et en quelques heures, les étagères où s’empilaient des cartons de mon déménagement (5 ans en arrière, quand même) ont été vidées pour accueillir ce qui se trouvait en tas hasardeux sur ma table… Un grand pas en avant. L’envie de faire en sorte de commencer cette aventure dans les meilleures conditions possibles a été plus forte que l’appréhension de ce que je trouverais dans ces cartons, des émotions que ça me procurerait et de l’éventuel nœud au creux de l’estomac… ce qui me bloquait depuis des années… En déballant ces cartons, j’ai trouvé des trucs que je pouvais donner à mes proches, qui leur seraient plus utiles qu’à moi. Des objets qui appartenaient à Emma petite et qui méritent de rendre d’autres enfants heureux et aventureux à leur tour…. Et les quelques objets trop compliqués à gérer ont été placés dans une autre boite qui se trouve dans sa chambre, jusqu’au moment où le temps sera venu d’en tirer le meilleur… Pour le moment, la charge émotionnelle est trop importante. Et ce n’est pas un problème. Je sais que le moment venu, je m’occuperai de cette boite. Ce qui compte c’est que j’ai désormais de la place pour mes affaires ainsi qu’un espace de travail qui me permet de profiter de ma nouvelle acquisition de manière optimale. Et que je n’ai plus sous les yeux ces cartons qui me rappellent que rien n’est encore réglé.
Ce que j’en déduis, c’est que la réalisation de mes rêves me permet d’avancer, d’évoluer, me motive pour agir, pour affronter des obstacles. C’est une force, une dynamique positive qui me permet de faire face et de surmonter ce qui jusque là me parait infranchissable. En prenant la décision de faire un pas en avant, en affirmant clairement mon intention de passer à une nouvelle étape, je m’affranchis de ce qui me freine, me retient dans une réalité qui n’a plus lieu d’être ou du moins à un niveau aussi important. Je ne peux pas changer le passé. Par contre, je peux le faire passer, à son tour, au second ou à l’arrière plan. Et c’est tout le magie de la réalisation de ses rêves. On change de perspective.
Cette semaine, choisissez un de vos rêves et faite un premier pas vers lui. Notez les étapes que vous aurez à parcourir jusqu’à sa réalisation. Le moment venu, vous aurez une feuille de route à suivre. Et vous vous remercierez d’avoir balisé la route.
This week, as I was thinking about the positive affirmation I would choose, I realized that I could do simple, for once. I changed my point of view on a lot of things these last months. I stopped trying to reach what wasn’t resonating in me. I made the choice to be genuine, no matter what, knowing that my life training and experience would help me avoid most of the traps placed on my way. And no, ego had nothing to do with it. It was the opposite actually: I was done playing the ego game.
I am satisfied with what life gave me so far. I have a place to live, a job that helps me grow each and every day, the means to fuel my creative ways, friends and family, my health is rather good, I live in a beautiful place, surrounded by nature, witnessing seasons as they go by, and I am free to do whatever I want. So to me, all this is fulfilling. And I do feel fulfilled. In so many ways. I could spend some time pointing at what is ‘missing’ in my life, but I tend to think that if something isn’t in my life right now, it’s because it is not meant to be at this time, and that it’s ok.
As soon as I looked at my life from this angle, everything shifted, everything took place, and dynamics that were on stand by, sometimes for years, started to move on. And it felt good.
We spend so many times to run after things or ideals seemingly reachable but actually illusionary that we miss the whole point: enjoying our life as it is. Enjoying who we are, enjoying our relations, enjoying the place we live in, enjoying the course of time. We are so busy running after whatever we run after that we don’t see what really matters, what can bring us joy, and peace, and happiness, and smile.
We are so trapped in the stress surrounding us, that we are stuck to the ground while we are supposed to jump, and open our wings to conquer a higher level. We let negativity put chains on us and ego stirs all this into a pretty mess…. while we are supposed to take a huge breath and let life fill us with lessons that will help us grow stronger, wiser, more open.
Until we decide that we are done playing. I made this choice. One morning, I woke up and it was obvious, so obvious I said it out loud. The cat woke up too, looked at me, purred, winked to let me know it was indeed time for me, and that was it. I was done playing. And I felt I could really breathe fully for the first time in years.
Now that I freed myself from the game, I could live along my own rules. Not those stroking, erasing, molding rules I tried unsuccessfully to follow (well, actually, I didn’t really try…. I pretended to?).
So here are my rules:
Be Open.
That’s it.
To me it means that:
I am accepting myself as I am. Because if something needs to change, it will, when time has come. Till then, I go on living my life as I feel to. It’s perfect the way it is now. I am also accepting others as they are. They have their own path to walk, and it’s not for me to interfere.
I enjoy each part of my life experience. Open eyes, open arms, open mind. To enjoy each and every little thing that can bring fuel to my thought, to my soul, to my journey. I won’t get lost, my base is strong enough, and sometimes, I may even be a beacon for others. I let my light shine, no matter what.
I embrace my creativity flow in each and every realm of my life, as it brings me happiness. And I let it lead me to unknown territories so that I learn more.
I am beyond negativity and ego reach. I enjoy my life as I live it fully.
And you know what? Since I took this decision, since I made this choice, everything seems to align with my will and needs. And if sometimes I tell myself I should have done it sooner, I then realize that it’s a silly thought. It happened at the right time. A time when I can fully enjoy the process, when I can really understand and feel the difference. I needed to live through all of my life experiences to be able to truly enjoy the path I am walking now.
The thing that makes me smile the most is that I still look the same, I still work at the same place, with the same people, driving the same car, living in the same place. Materially, nothing has changed. My perception of it did. And that was all it took to switch my whole world into MY whole world. I decided to own my life. That’s it. I decided my inner peace was worth it. I decided to let myself be. Truly be. I decided to take a few steps back and to enjoy what I was looking at. I decided that I had all the reasons in the world to be proud of what I became, and that I could just start to enjoy my life as it is. All these little pieces I worked on so patiently for so long are taking their place in my life puzzle. And their perfect fit is something I can be proud of. I can now go on, knowing that I was able to create something as intricate, and powerful, and loving, and strong, and meaningful as my life till now. I can be fulfilled, for sure, as it is rich and so thrilling.
The beauty of all this is that my life is far from being done. I still have a lot to learn, to grow from, to create, to live, to love, to feel. A lot more puzzle pieces to create that will find their perfect fit too…
So this week, take a step through the mirror and choose to be fulfilled too. It’s easy, you just have to decide to be.
Lorsque je me suis posée la question de l’affirmation positive de la semaine, j’étais aussi en pleine réflexion sur mon coté paradoxal concernant des tas de sujets… paradoxes que j’embrasse et que j’accepte avec un plaisir certain. Et puis je suis d’une humeur joueuse en ce début d’année scolaire, ce qui est plutôt rare. Je me sens détachée du stress qui opère en général à ce moment de l’année, et je profite de chaque petit rien.
Alors que je me laissais dériver sur le flux de mes pensées, une d’entre elles m’a fait sourire: je suis mon propre chemin. Avec le double sens qu’elle porte. Parce que c’est ce qui lui donne toute sa saveur.
Je suis mon propre chemin. Si j’ai été en contact avec des philosophies, des idéologies, des cheminements, divers et variés, si je le suis encore, et le serai certainement dans le futur, j’ai toujours pris garde d’exercer mon esprit critique, de garder mon indépendance intellectuelle et émotionnelle. Je peux être attirée par telle ou telle manière de voir les choses, je peux adhérer à une vision, même, mais par contre, je sais que j’évolue encore et toujours, et que ce qui me parait me correspondre aujourd’hui ne conviendra certainement pas dans le futur. Et que je n’ai pas à suivre aveuglément qui que ce soit ou quelque idée que ce soit parce que ça me parle, globalement… Et ce n’est pas grave. J’apprends de chaque expérience, de chaque rencontre. J’intègre ce qui doit l’être pour avancer, et je libère le reste sans regret ni remord.
Si quelque chose ne me parle pas, je passe mon chemin, tout simplement. Ce n’est pas parce que d’autres se sont épanouis en prenant cette voie que je dois automatiquement suivre la même. Pendant longtemps, je me suis culpabilisée de ne pas me sentir aussi enthousiaste que mes amis ou mes proches lorsqu’ils me parlaient de ce qui les faisait vibrer. Nous étions amis, ou du moins contribules, et pourtant, non, ça ne me parlait pas, pas comme à eux en tout cas. Je les voyais s’épanouir et trouver leur voie, alors que je continuais de chercher ce qui pouvait bien résonner en moi. Comme je suis plutôt éclectique dans mes amitiés, j’ai eu accès à des tas d’expériences de vie, des tas de perceptions du monde, et j’ai pu déterminer ce qui me correspondrait et ce qui vraiment, n’était pas mon truc.
Et puis je me suis détaché de tout ça, de ces doctrines, de ces rituels, de ces philosophies, de ces contraintes, pour suivre mon propre chemin, libérée de tous ces carcans, parce que c’est ainsi que je les percevais. J’ai eu la chance d’avoir le temps de me positionner par rapport à ma vie dans son intégralité. Puisque tout était à reconstruire, à moi de poser chaque brique de savoir et de perception pour que mes bases soient à la fois solides et suffisamment souples pour me permettre de prendre mon envol régulièrement. Pour ce faire, j’ai du extraire de chaque expérience de vie ce qui en faisait potentiellement un matériau fiable. J’ai donc suivi mon propre chemin, intégrant ce qui devait l’être, avec le souci de toujours écouter ma petite voie intérieure, mon intuition, et de me laisser guider par la curiosité, l’esprit grand ouvert sur ce qui se présente. Et d’en faire quelque chose qui me correspondait vraiment.
Je suivais donc mon propre chemin, avec ses étapes à la croisée d’autres chemins, toujours avec curiosité, toujours avec cette envie de comprendre, d’apprendre, et toujours avec en moi ce besoin de sentir une vibration quelconque… Lorsqu’elle n’était plus là, je reprenais ma route, le temps d’intégrer ce qui devait l’être et de lâcher prise sur ce qui ne devait pas l’être. La tête et le cœur légers, l’esprit toujours libre, ma curiosité en éveil.
Ce processus est celui que je compte suivre toute ma vie, et il me convient très bien. Il correspond à ma dynamique intellectuelle, émotionnelle, spirituelle même. Je ne me rattache à aucune doctrine, à aucun courant philosophique, culturel, spirituel, idéologique. Je mène ma barque comme je l’entends, au fil de mes envies, de mes découvertes, de mes questionnements. Et je prends soin de tirer de chaque expérience de quoi construire, consolider, assouplir ma base.
Et puis, à un moment, j’ai ressenti le besoin d’arrêter de suivre quelque chemin que ce soit. Il était temps pour moi d’incarner mon cheminement. D’être mon propre chemin. De le vivre, de le ressentir, de le parcourir. De le construire, lui aussi, de le penser, de le partager. Puisque je me suis libérée de ce que je percevais comme des carcans, il était temps pour moi de prendre mon envol. De me réinventer, d’explorer tous ces possibles qui se présentaient à moi, de me lancer, de créer, de vivre, de ressentir (oui, je l’ai déjà dit, mais c’est tellement important, je suis capable de ressentir à nouveau, et c’est véritablement magique). J’ai déployé mes ailes et je me suis lancée dans le vide. Puisque tout est à inventer, je n’ai aucune contrainte, je peux me laisser aller à être ce que je désire. Je peux me laisser aller à vivre ce que je désire. Je peux me laisser aller à faire ce que je désire.
Alors que je me découvre encore, sous certains aspects, que je laisse résonner en moi des choses qui, jusque là, me semblaient dérisoires, que je découvre de nouveaux centres d’intérêts et de possibilités infinies, j’embrasse tout simplement la vie qui s’offre à moi.
Cette semaine, laissez-vous aller à suivre votre propre chemin, à être votre propre chemin!
So my work year has come to an end. And let me tell you, this summer break is more than welcome…. We are under a heat wave here, and working at this temperature was pure hell. Anyway, it’s over, and it means that now is time for me to reflect on the last year and to put closure. I love to do it on my first week of holidays, so that I can then think about the now as well as getting ready for the year to come.
This last year, there was nothing really to understand at work… I took the time to make adjustment when needed. So as soon as I am done cleaning my classroom, and putting away what I bring back home, I will be able to focus on what really changed this year: my views on things.This year, I learned to really let go of what I didn’t need in my life. (And I have to go on this track at home with all my mess !)
I learned to let go of expectations. I don’t expect anything from anyone or anything. I just accept them as they are. I try to avoid being in a position where I need help. I just try to be self sufficient and to go on. The best thing about it, is that I am always happily surprised when I receive something from someone. And when and if I need help nonetheless, well, I know that I will learn a lot from the experience, that I needed to get closer to this person and that we will both learn something. So I am either happily surprised or completely peaceful. No expectations, no stress. I just go with the flow of my life. And if I am uncomfortable with a situation, I ask myself what I can do about it. If it has nothing to do with me, then I let go. If I can do something, then I do it. It’s that simple.
It didn’t came overnight. I had to let go of …. grudges. Arf… I always had a problem with forgiveness (probably something I hold against my catholic education…). I couldn’t understand how people who deeply suffered from a situation could just forgive and forget… And I felt bad not being able to do so while asked to… So I thought I just couldn’t forgive because I was too deeply hurt, and that was ok with me. This was something important to me, my sense of justice. When someone does something bad, hurt or anything, it leaves scars, and you can do whatever you want, scars are still there. Same with emotional pain… So how can you ask someone to forget they are marked for life in their body, in their soul, just because it’s better for them… It felt like hypocrisy to me, and nope, I just couldn’t…. I was gifted with a pretty good memory and I was asked to forget… didn’t seem right to me. Thing is, I forgot about something: time. With time, wounds heals, and scars are not marks of pain anymore. They are marks of strength. Strength to have survived the pain, the trauma, strength to live day after day with their constant reminding of what happened, strength to overcome it. Strength to accept them as part of yourself. Strength to build yourself including them. So during this last year, I had to look back at some events and people who really hurt me. And I realized that they don’t have a place in my life anymore, that they don’t resonate anymore with who I am… And that I didn’t need them anymore, that I didn’t need to feel the way I did about them anymore. And that I was actually didn’t feeling like that anymore. That it was gone, far gone. So I guess it was time for me to cut those ties and to let them go.
By doing so, I freed myself from grudges. Old grudges, and potential ones. I can’t really explain how, or when, but I realized that I don’t hold grudges against anyone anymore. I am either accepting people as they are (which doesn’t mean that I appreciate them, I just co exist with them), or feeling indifferent. I don’t care about drama, I don’t care about their endless rambling about anything. Their life path is different of mine. So if they need to go round and round for a while to learn something they don’t want to, it’s their choice, not mine. I’d rather go forward. If asked I am gladly sharing some of my experiences. If not asked I just let them learn what they need to learn by themselves. I don’t have to charge myself with their anxiety, with their burden. So even when they do try to hurt me, I feel compassionate. Because they just express their struggles, and I can see how painful it is to try to avoid facing yourself. They can’t reach me. I am done with it already and my acts and words speak for themselves. I keep myself safe by being true to myself. And I live in peace. So I traded grudged for compassion. I can feel how hurt they are, how broken they are, and it helps me to step back from any emotional reaction. They are hurt enough. It won’t help them if I reply to their violence with more violence. It will only reassure them on their victim status. I rather smile, and stay silent. They can’t hurt me anymore. Because I am not there with my life anymore.
I chose my fights. Freeing myself from all those potential toxic relationships helped me to step back and to perceive where I would be useful. So I had the luxury to take the time to observe, to analyze interactions and to understand what was really going on. I didn’t cut myself as I used to in the past, protecting myself. I just stepped back and watch, openly. I learned to remain silent instead of interacting. I learned to understand when it had anything to do with me and when it hadn’t. I learned to avoid getting caught in the middle of the mess and when I was directly attacked, I chose to answer peacefully and with assertiveness. As I remained calm, the contrast between us was even more obvious and I didn’t need to go further. I didn’t let their bad vibes get me. I chose to laugh a lot.
I learned to be even more assertive, but in a peaceful way. As I refuse to come into the dance of power, to be part of it, and made it very clear, they couldn’t do anything but watch me being myself. And I decided to stop hiding. I didn’t need to anymore. I just went on with my life, the way I want it to be. I found peace within too. I didn’t have to prove anything to anyone, neither other or even myself. I just had to be. And by doing so, by enjoying being who I am, I found the key to a brand new door ready to be open. And I opened it.
So here I am, in summer break, away from anything negative, with the perspective to enjoy each moment of it, with friends and family to spend time with, and time for me to just rest, learn, create, enjoy, live.
So this week, I spend some time to rest, to enjoy, to contemplate the path already walked, and to look at the beautiful landscape ready for me to explore. And I am fully aware of the luck I have to be where I am in my life. After all, I worked hard to get there and time has come to enjoy.
Du fait de ma profession, je fonctionne en années scolaires La plupart du temps. Et me voila donc à l’heure du bilan. Cette année je suis particulièrement fière de ce que j’ai accompli. Parce que j’ai fait de grands pas en avant, j’ai abattu des barrières, j’ai rencontre de belles personnes qui m’ont permis de mettre pas mal de choses en perspectives, je me suis un peu plus sociabilisée, j’ai trouvé un nouvel équilibre, et surtout je me sens prête à vivre de nouvelles aventures, libérée de poids que je trainais depuis trop longtemps.
Et surtout, j’ai une vision bien plus claire de mon cheminement. Le voyage intérieur de 2018 et l’épopée de cette année n’y sont certainement pas étrangers…
J’ai compris que ce qui me bloquait en réalité, était la culpabilité que je pouvais ressentir. Ou du moins le fait de ne pas parvenir à rester fidèle à une ligne de conduite qui me paraissait pourtant saine. Mais qui en définitive ne me correspondait pas. J’ai beaucoup appris cette année, j’ai aussi beaucoup approfondi certaines notions afin de les intégrer à ma façon de vivre ou au contraire de les écarter.
Et j’en suis fière. Fière, et non pas satisfaite uniquement. Fière, parce qu’il n’y a aucune honte à prendre conscience et à honorer ses progrès, ses réussites. Fière et non pas consciente uniquement. Parce qu’il n’y a aucune honte à se célébrer, de temps en temps, et que ça fait du bien de se voir positivement. Fière et fière de l’être. La tête haute, le regard vers l’avant, un sourire aux lèvres. J’assume. Je suis fière d’avoir fait les erreurs que j’ai faites. Parce qu’elle m’ont menée vers une compréhension plus fine et une compassion bien plus sincère. Je suis fière d’avoir su exploser de temps en temps pour rétablir un équilibre qui n’existait plus. Je suis fière d’avoir pu montrer un aspect de ma personnalité que je contiens la plupart du temps mais qui m’a apporté le respect de certains et qui a su me placer à ma place sur l’échiquier. Je suis fière d’avoir cédé à mes envies, de m’être fait plaisir et de découvrir et explorer de nouvelles passions. Je suis fière d’avoir surmonté des épreuves même si le prix à payer était prévisible. Je suis fière de l’accepter et de m’en servir pour asseoir mon autonomie. Je suis fière d’avoir su rester intègre quoi qu’il en coûte, et d’avoir fait de mon mieux dans chaque situation.
Je suis fière d’être elle que je suis aujourd’hui. Je suis fière d’avoir été capable de m’accepter telle que je suis et d’en tirer le meilleur. Je suis fière de me réveiller chaque matin avec l’excitation d’un nouveau jour qui commence, et de me coucher avec le sentiment d’avoir fait ce que je devais faire. Je suis fière d’avoir lâché prise sur pas mal de choses et de m’en être libérée. Je suis fière d’avoir semé des graines dès que je le pouvais dans les cœurs de ceux que j’ai pu rencontrer. Et je suis fière de me dire qu’elle pousseront peut être et que le moment venu ils sèmeront à leur tour.
Je suis fière d’avoir choisi de partager mes mots et mes gribouillages, d’avoir été capable de me livrer simplement. Je suis fière de vibrer pour de nombreuses choses et personnes. Je suis fière de ce que j’ai accompli. Je suis fière d’avoir encore tant à accomplir. Et je suis fière de me laisser la liberté de le faire.
Alors cette semaine, arrêtons de nous cacher derrière l’excuse du manque de confiance ou d’estime de soi, ou notre petit doigt. Et célébrons ce qui nous rend fiers (et oui, je sais que le mois des fiertés est fini, mais il ne devrait pas être limité dans le temps, on devrait avoir l’opportunité d’être fiers de ce que nous sommes à tout moment… moi, en tout cas, je la saisis et je l’affirme.) Je suis fière de moi. Et ça me fait un bien fou. Et je sais que c’est une dynamique qui ne fait que commencer…