Et voici mon post-it pour le mois de mai!

Fond: aquarelle
Police: Harrigton
Motif: earjool
stylo gel bordeaux nacré
Et voici mon post-it pour le mois de mai!

Fond: aquarelle
Police: Harrigton
Motif: earjool
stylo gel bordeaux nacré
Je reviens au format post-it ce mois-ci. Je préfère le format carré en ce moment…

Pas de post-it ce mois-ci: j’ai acheté un cadre dans lequel je place le mot du mois. J’ai voulu faire simple cette fois. Toujours avec cette idée de paix. Au final, ma carte raconte une belle histoire: prendre ce que l’on est, l’accepter pour se sentir libre.


Bien. Des citations, des post it…il me manquait quelque chose: un gribouillage! Chaque mois, je pense donc gribouiller un carré avec le mot du mois. J’ai donc attrapé mes godets d’aquarelle, mon bristol et mon imprimante…J’ai imprimé des carrés sur le bristol blanc, puis je les ai badigeonné d’aquarelle. Scanné le résultat. Et j’ai ajouté les mots avec mon ordinateur. Imprimé le résultat… gribouillé dessus à l’aide de stylo gels et de crayons de couleur. Et rescanné le tout. Le résultat est plutôt sympa. Demain, j’irai acheter un cadre carré pour y glisser mon mot du mois… histoire de bien rester concentrée!

Pour ce carré, j’ai utilisé les motifs ZAZ leaf, puawai, zinger et fescu.

Here we are: the last challenge, the last card. I will of course keep doodling and collecting quotes, and sharing them. But this challenge comes to its ends. Drawing a card a week was indeed acommitment, the only one I took this year (with its pendant, the french challenge). So far, I made 104 cards, 52 in french, and 52 in english, one of each for each week of the year. And it’s time for me to start something new. I don’t exactly know what I will do, but it will be fun, creative, and hopefully meaningful.
So this is the end. The end of this challenge. But absolutely not the end of anything else. Actually, this challenge was a beginning. I never thought I could share as much as I shared here during this year.And Inever thought it would touch people as it had. And it helped me going on.
So I will go on sharing.
I hope you enjoyed this journey, and that you will join me on my new trip. This is not the end, it’s only a new beginning.
So here is your challenge:
Quote: “So, I close my eyes to old ends and open my heart to new beginnings” Nick Frederickson
Pattern: cross ur heart
Here are the rules of the challenge:
And here is my card:

Et voila. C’est la dernière. La fin d’une belle aventure, qui m’a beaucoup apporté cette année, semaine après semaine. Ce n’est pas un point final, je vais continuer à gribouiller et à collectionner les citations qui me portent et m’inspirent. Mais c’est ma dernière carte hebdomadaire.
C’est l’heure du bilan. Et cette citation me semble parfaite pour résumer mon cheminement et cette année écoulée.
« Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé. » Dr Seuss
Cette année, j’ai vraiment ressenti ce glissement de la peine, de la douleur, à quelque chose de plus doux, de plus apaisé. Et lorsque je ferme mes yeux, je revois la plupart du temps les moments magiques avec ma fille, ces moments précieux qui me portent. Et même si je pleure encore, mes larmes sont accompagnées d’un sourire.
Cette fin d’année, c’est encore difficile. Ce matin, je suis avec ma famille, mes parents, mon frère et sa famille. Alors que j’écris ces lignes quelques jours avant ce Noël, je sais déjà qu’il manquera quelqu’un. Que j’aurai ce pincement au coeur en arrivant le matin, alors que tout le monde est encore endormi. Que les larmes monteront surement et que je devrai sortir dans le jardin pour prendre quelques bouffées d’air frais avant de revenir à l’intérieur et de tenter d’apprivoiser l’absence. Noël reste très douloureux.
Pour autant, je sais qu’avec le temps, j’aurai de nouveau la force dans les années qui viennent de sortir le sapin, de le couvrir des décorations qu’elle avait choisi avec soin et enthousiasme, et de sourire en y repensant. Je sais que je continuerai à acheter une décoration chaque année, comme nous le faisions. Une décoration spéciale, qui nous plairait à toutes les deux, et qui rejoindrait les autres, comme les perles d’un collier qui n’a de valeur que pour ceux qui l’ont fait. Cette année, j’ai trouvé la force d’aller dans le rayon de Noël, une seule et unique fois. Et mes yeux se sont posés sur cette décoration:

Mon assistante l’a approuvée. Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris. Pour les autres, j’ai une très légère obsession avec les chouettes…. très très légère… Celle-là a en plus la particularité d’avoir les yeux de la même couleur que ceux d’Emma… et ça m’a fait sourire, ce qui n’était pas gagné ce mois-ci… Impossible de ne pas la ramener à la maison.
Je suis donc passée des larmes et de la douleur au sourire et à la tendresse. Ce chemin là est parcouru. Il me reste encore beaucoup de route à faire, mais un pas après l’autre, je sais que ça ira. Et que je tiendrai ma promesse.
Joyeux Noël à vous tous qui avez suivi le challenge, et qui m’avez lue… J’espère que vous avez vous aussi fait un beau voyage cette année. Et qu’aujourd’hui, vous avez le sourire aux lèvres, en y repensant.
Passons aux choses sérieuses: voici votre challenge:
Citation: « Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé. » Dr Seuss
Mot: apaisement
Motif: waybop
Je vous rappelle les modalités du challenge:
Et voici ma carte:

I had to face several storms in my life. Some of them just washed away all I had. But none of them took away all I was.
When I think about them, I realise that they made me stronger. They made me question my life, the way I saw it, the way I was living it, they made me take decisions to protect me from new storms to come. And they anchored my core values to my self.
That’s propably why I don’t fear challenges. I embrace them when they come on my path. I know they will teach me lessons, help me get rid of what is useless for the rest of my journey. I know I will grow, I will learn, and probably be a better person afterwards…
Of course, being in the middle of a storm, unless you are safe in a warm cosy place, is not where you want to be. It’s hard, realy tough. But if you have values and ethics strong enough to face it, then you can just watch it and let it go through your life and out of it.
And I think that it was while in the core of the storm that I really felt alive. It helped me see what was important and what wasn’t. It made me think about myself and what kind of person I wanted to be while facing it. And it made me stronger, with the firm belief that I will go through it, and that it will bring me something. With time, and experience, I learned to be pretty still and calm when dealing with a storm, watching and listening to each detail, to learn everything it has to teach me so I would remember why I needed to be taught this. I accepted storms, and the fact that they were part of my path, that I had to face them. I also learn to believe that I would make it, that I will get out of them, different, with new skills and humility.
To be honest, I can be apocalyptic too, when needed. Not to destry anyone, but to unveil the truth. Most of the time, when I have to deal with a difficulty or a challenge, I tend to do it the soft way, but if needed, if I am pushed so far that I can’t see any other option, I can be apocalyptic. I don’t really like it, but those who had to face this aspect of my personnality tend to think twice before trying it again. They also understand I had to do it, to bring balance back. Let’s say it’s part of who I am. I chose to be soft and quiet, to let go, but I still have my limits… I need to remind them where they are, sometimes…
Storms can be destructive. But they also can put us in a position that allows us to start on a better ground, a new, deeper, safer one. Then it’s up to us to build something on it, something that storms can’ destroy anymore.
So here is your challenge:
Quote: “Storms make trees take deeper roots.” Dolly Parton
Pattern: toodle
Here are the rules of the challenge:
And here is my card:

Le challenge de la semaine dernière, ou du moins la citation sur laquelle il se basait m’a laissé une impression d’inachevé. C’est assez désagréable, et surtout, ça me pose beaucoup question. enfin… ça me posait… puisque depuis j’ai réussi à définir ce que je ne faisais que pressentir, intuitivement.
Je ne pardonne pas. C’est un fait. Mais je lâche prise. Et c’est pour cela que je le vis aussi bien, je pense. Parce qu’en lâchant prise, en ne restant pas attachée à ce ou ceux qui m’ont blessée, je suis bien plus sereine. Si je devais pardonner, je me positionnerais par rapport à ces événements ou ces personnes. Je leur donnerai donc de l’importance dans ma vie, et je serai dans l’action vis à vis de ces blessures, un peu comme si je devais les rouvrir pour pouvoir les refermer à nouveau. Et c’est cette idée qui va à l’encontre de ce que je vis.
En lâchant prise, en revanche, la dynamique est très différente: je prends conscience que j’ai été blessée, je cherche à comprendre pourquoi, j’accepte la leçon, et je continue mon chemin. Je ne leur donne pas plus d’importance que ça, ce n’est pas à moi de résoudre leur problème. Ce n’est pas non plus de la lâcheté (ce qui me posait question pendant un bon moment). C’est la prise de conscience qu’on ne peux agir que ce sur certaines choses ou personnes. Et qu’il ne nous appartient pas de porter un jugement de valeur. Ce qui nous concerne c’est en quoi nous avons été blessés, en quoi ça nous a touché, en quoi ça nous a changé. La leçon retirée de l’expérience.
Et c’est là que j’ai compris que si j’étais si butée concernant le pardon, c’est qu’il sous entendait cette notion de jugement. Et si il y a bien une chose avec laquelle j’ai du mal, c’est d’être jugée par des personnes qui ne me connaissent que peu, qui n’ont pas toutes les données en main… j’en ai souffert longtemps avec la gaufrette, avant son diagnostique. Et je ne veux pas être comme ça. Et le pardon n’est qu’une des expressions de ce jugement que l’on peut porter sur les autres: « ce que tu as fait est mal, j’ai eu mal par ta faute, mais puisque je suis bien au dessus de ça, je te pardonne. » Je ne me considère pas comme supérieure à qui que ce soit….
Comment oserais-je pardonner? Sur quelle base? Et dans quel but? me sentir mieux? Mais je me sens déjà bien. Parce que j’ai retiré une leçon de l’expérience, et que j’en suis ressortie grandie. Je ne suis plus la même personne que celle qui a été blessée. Ma blessure s’est refermée et si je porte une nouvelle cicatrice, j’en suis fière. Elle est là pour me rappeler ce par quoi j’ai du passer pour en être là où j’en suis…
En acceptant ce qui s’est passé, en lâchant prise et en poursuivant ma route, je ne fais pas preuve de lâcheté mais de résilience. Et c’est une toute autre dimension.ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça prend parfois des mois, des années, mais ce qu’on en retire est tellement plus riche. C’est un processus qui nous transforme de l’intérieur, nous apporte une sérénité et une compréhension de soi et de nos relations aux autres bien plus profonde.
Voici donc votre challenge:
Citation: « Le lâcher prise est la transition intérieure de la résistance à l’acceptation. » Eckhart Tolle
Mot: transition
Motif: Rumpus
Je vous rappelle les modalités du challenge:
Et voici ma carte: