lemonade

As it’s a french week hahaha, here is some lemonade in english! My last batch!

I hope you’ll enjoy it!

Ces matins-là

Il y a les matins brumeux, les matins difficiles, les matins chagrins, les matins du quotidien…. et puis ceux, comme aujourd’hui, où je me réveille avec « Feeling good » dans la tête, et les paroles sur les lèvres. C’est ce qui a du me réveiller je pense, je chantais…. et puis en me redressant dans mon lit, voir ça….

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Entendre les oiseaux, sentir l’air frais du matin, sentir que je fais partie d’un tout et que tout va bien. Le chat a du sentir qu’il se passait quelque chose et elle a voulu en savoir plus, en se pelotonnant contre moi en ronronnant. Et cette chanson dans ma tête, venue de mes rêves…

Il y a les matins où rien ne compte vraiment. Et puis il y a ceux où tout prend de l’importance. La moindre sensation physique, la moindre pensée.

Il y a les matins où la tâche à accomplir dans la journée nous écrase de tout son poids. Ceux où on a conscience des combats à mener. Ceux qui sont empreints d’une routine automate. Et puis il y a ceux où l’on est pleinement présent à soi. Où on se sent connecté à tout ce qui nous entoure. Et où on n’attend rien mais où on a envie de partager ces sensations si particulières avec le monde entier. Où on se sent irradier.

Il y a les matins où la force semble nous manquer pour accomplir la moindre tâche. Mais où on doit se faire violence et se lever. Il y a les matins fatigués, la tête pleine de ces regrets que la nuit n’a pas effacés. Ceux où la réalité du chagrin semble nous clouer à terre. Ceux où on n’a pas envie de croiser son regard dans le miroir. Et puis il y a ceux où on se sent plein d’énergie et d’envies. Où la détermination que l’on lit sur notre visage l’éclaire.

Il y a les matins sursauts, ceux qui nous poignardent d’angoisse. Il y a les matins robot, où rien ne nous atteint, où on fonctionne parce qu’il faut fonctionner. Et puis il y a ceux où tout parait clair, où tout prend sens. Où on sait, on sent, on comprend. Où on est exactement là et quand on doit être.

Il y a les matins chiffonnés, les matins froissés, les matins courbaturés, les matins moites, les matins éblouissants, les matins bouffis. Et puis il y a ceux où l’air caresse notre peau, où le soleil la réchauffe, où la lumière est douce, où le premier geste que l’on fait, c’est de sourire, avant même d’ouvrir les yeux.

Il y a les matins douloureux, les matins tristes, les matins difficiles, les matins automates, les matins ordinaires. Et puis il y a les matins comme ce matin, où je me sens vraiment en vie, où le monde extérieur entre en collision avec mon monde intérieur.

Les matins où tout, absolument tout, est possible.

Some lemonade?

I really feel something is about to happen, a kind of renewal. New moon, Spring, everything leads to this simple thought: be ready, it’s beginning. Nature speaks to my soul… and I love it!

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Un peu de limonade?

Depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé la tempête, le bruit de la pluie. Un peu comme un rythme apaisant, une odeur de terre qui m’ancre. Un peu comme si la tempête qui grondait dehors entrait en résonance avec celle qui bouillonnait à l’intérieur… une réponse de la nature à ma propre nature…

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Les matins brumeux…

Je l’ai déjà un peu écrit ici, au sujet du lac. La brume a un effet presque mystique sur mon état d’esprit. Elle m’apaise, me recouvre, et m’aide souvent à voir les choses plus clairement. Le voile qui m’enveloppe, qui enveloppe mon regard semble également soulever celui de mon esprit, de mes idées, de mes désirs, de mes pensées.

Ce matin je me suis réveillée et dehors, la brume jouait avec mes montagnes, celles qui se dressent derrière chaque ouverture, plus ou moins lointaines, toujours présentes. J’ai voulu profiter de ce moment de douceur, installée sur mon canapé, enveloppée d’une couverture, un thé chaud dans les mains. Et le simple fait d’observer les volutes de vapeur danser contre les reliefs, descendre, monter, les contourner pour mieux revenir, en douceur, en silence, inlassablement, m’a plongé dans un état méditatif. Je n’ai pas fait le vide, je n’ai pas chassé mes pensées mais au contraire, je les ai accueillies, je les ai observées, et j’ai pu percevoir des bribes de réponses à certaines de mes questions et à des questions que je ne me posais pas encore. Mon regard toujours accroché aux volutes, comme hypnotisée, j’ai savouré ce moment jusqu’au bout.

Je sentais mon coeur battre calmement mais avec vigueur, ma respiration était posée, profonde, et un sourire restait greffé à mon visage.

Et même si une paroi de verre et quelques étages me coupaient d’un contact physique avec la nature qui m’offrait ce spectacle matinal, je sentais réellement une connexion avec ce qui se passait sous mes yeux, une harmonie, un lien fort, évident. Alors que la brume cachait et dévoilait tour à tour ce paysage que je connais par coeur, mais dont des détails inconnus me parviennent encore aujourd’hui, je sentais mon esprit faire de même. Mes pensées et mes souvenirs, mes envies et ma compréhension se cachaient pour mieux se dévoiler, furtivement, en douceur.

Je suis restée ainsi plus d’une heure. J’observais le paysage extérieur et celui, plus intime de mon univers intérieur. La brume m’emmenait dans sa danse et mon esprit tournoyait.

Je ne me souviens plus de ce qui a mit fin à cet état. Il devait être temps, voila tout. Mais j’ai conservé cette lucidité, cette acuité toute la journée. Et j’ai hâte de pouvoir de nouveau vivre cette expérience, mais cette fois sans vitre ni étages, pleinement, que ce soit au lac ou ailleurs.

Voila, c’est juste un exemple de ce que la brume représente pour moi. Pour faire court, les matins brumeux m’éclaircissent l’esprit.

Pour vous inspirer: un matin brumeux au lac….

…. quelques images trouvées sur pinterest….

…. et un petit post it, en français et en anglais, sur cette expérience:

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Un de ces jours, il faudrait que je vous parle de mon obsession des chemins….

Limonade