Cheminement du 9 mai

Comment m’ouvrir à ce que je sais déjà?


Lorsque nous nous sentons bloqués, ou perdus, c’est parfois parce que nous avons fermé l’accès à ce que nous devons savoir pour avancer sur notre chemin. C’est pourtant là, en nous. Nous devons nous reconnecter à notre intuition, à cette connaissance de soi que nous avons choisi d’ignorer à un moment donné. C’était notre choix, il nous a mené jusqu’ici. Maintenant, il est temps de faire un autre choix, celui d’ouvrir de nouveau l’accès à ce qui est en nous. En douceur, parce que ce qu’il y a en nous va nous aider à nous retrouver, à retrouver une harmonie et un équilibre. Aujourd’hui, nous ouvrons la porte de nos possibles.

Qu’est-ce qui me motive? qu’est-ce qui me donne envie d’aller plus loin? Qu’est-ce qui donne du sens à ce que je fais, à ce que je vis? Qu’est-ce qui, ancré profondément en moi, me permet de savoir que je suis sur le bon chemin? Quelles sont les émotions qui peuvent me servir de compas aujourd’hui? Qu’est-ce que je sens vibrer, là, tout près, mais que je n’arrive pas à vraiment ressentir? Qu’est-ce que je peux faire pour y accéder?

Aujourd’hui, je m’ouvre à moi-même et je retrouve mon chemin.

  • Je peux le faire avec la respiration: je prends une grande inspiration en comptant jusqu’à 5, je retiens en comptant jusqu’à 5 en relaxant mon visage, en ouvrant mes épaules, je souffle jusqu’à 5, je retiens encore jusqu’à 5, en m’ouvrant encore… et je recommence 5 fois.
  • Je peux le faire en me relaxant en écoutant de la musique. Je me laisse porter par la musique et je laisse venir à moi ce qui veut venir, sans filtrer. J’accueille mes pensées, mes souvenirs, mes sensations…
  • Je peux le faire en faisant une visualisation (on en trouve sur internet… mais on peux créer les notres… ça vous dirait que je partage les miennes? Je peux même les mettre en version audio si ça vous dit)
  • Je peux le faire en me baladant dans la nature, en laissant les arbres, les plantes, les champignons, les animaux, petits et grands me murmurer ce que j’ai oublié.
  • Je peux le faire en méditant, en faisant le vide en moi pour libérer l’accès à ce que j’ai au plus profond.
  • Je peux le faire en écrivant, en laissant les mots venir à moi et en laissant les messages s’écrire noir sur blanc.
  • Je peux le faire en dessinant, en laissant la friction du stylo, du crayon, du pinceau sur le papier me reconnecter avec les concepts, les idées, les sensations dont j’ai besoin aujourd’hui.

Parce que je le mérite.

Cheminement du 8 mai

Comment me réaligner à moi-même?

Parfois, on sent que quelque chose n’est pas à sa place, que tout n’est pas vraiment fluide, qu’il manque quelque chose, ou qu’on doit changer quelque chose. Ça peut être une sensation très subtile, ou quelque chose de plus évident. Être aligné avec soi, c’est être en accord avec ce que l’on est, ce que l’on ressent. Se sentir à sa place, être serein par rapport à ses actes, à ses objectifs. C’est se sentir bien avec soi, dans sa vie.

Comment faire pour me sentir en accord avec ce que je suis, ce que j’aime, ce que je fais? Comment faire pour retrouver une harmonie entre ce que je fais et ce que j’ai envie de faire? Comment faire pour me sentir en accord complet avec moi même? Comment faire pour être moi-même, complètement?

Aujourd’hui, je me pose ces questions avec compassion, et je choisis de faire une action, aussi petite soit-elle, dans ce sens.

Parce que je le mérite.

Cheminement du 6 mai

Quelles émotions ai-je besoin d’explorer ?


Nous avons tous des émotions qui nous sont familières, et d’autres que nous gardons à distance, ou que nous avons à peine effleurées. Soit parce qu’elles nous paraissent trop intenses, ou parce que nous les trouvons trop légères, sans réel intérêt… Et pourtant, elles pourraient toutes enrichir notre paysage intérieur, si on leur donne l’opportunité de le faire.

Aujourd’hui, je décide d’explorer ces émotions, et je m’ouvre à ce qu’elles pourraient m’apporter, avec compassion et douceur.

Parce que je le mérite.

Cheminement du 5 mai

Quelles émotions ai-je besoin d’embrasser?


Les émotions sont des cadeaux. Elles nous permettent de nous connecter à nous-même, aux autres, au tout. Elles sont la manifestation de notre expérience de vie. Elles sont celles qui nous informent, qui nous alertent, qui nous protègent également. Mais toutes ne sont pas agréables à ressentir. Et nous avons naturellement tendance à ne vouloir garder que celles qui nous apaisent et nous font plaisir.

Aujourd’hui, je me demande quelles sont celles que j’ai écartées, mais qui font pourtant partie de moi. Ce sont celles que j’ai besoin d’accepter, d’embrasser comme des composantes de la personne que je suis. Après tout, la colère m’alerte sur un sentiment d’injustice, la tristesse me signale un manque, le dégoût est là pour me protéger d’un danger que je perçois, le chagrin me permet d’évacuer le trop plein, la rage peut se transformer en détermination et en motivation etc etc… de l’autre côté du spectre, la confiance m’aide à aller un peu plus loin, la joie me permet de profiter de chaque moment, la vigilance me pousse à anticiper et à regarder les choses plus en profondeur… Je comprends que chacune d’entre elle a son rôle à jouer dans ma vie, et qu’elles m’aident à vivre pleinement cette expérience unique qui m’est offerte.

Aujourd’hui, je m’ouvre à mes émotions et j’accueille celles qui viennent comme des alliées et des amies de longue date. Elles sont chez elles en moi. Et je suis reconnaissante d’être capable de les ressentir, toutes autant qu’elles sont.

Parce que je le mérite.

Cheminement du 4 mai

Qu’est-ce qui me manque aujourd’hui ?

J’ai compris ce qui avait besoin de toute mon attention et mon écoute. Je dois maintenant comprendre pourquoi j’avais négligé cette part de moi, qu’est ce que je ne lui ai pas apporté? Qu’est-ce qui me manque?

Je le fais sans jugement. Au contraire, je le fais avec beaucoup de douceur et d’amour pour cette part de moi. Je constate qu’il manque quelque chose. Par exemple, je n’ai pas joué de musique de puis un moment, je n’ai pas pris le temps de lire récemment, je n’ai pas mangé très équilibré ces derniers temps, je n’ai plus pris le temps de boire mon thé en pleine conscience, je n’ai pas mis de crème hydratante sur cette partie de mon corps qui en a besoin, je n’ai pas beaucoup médité ces dernières semaines, je n’ai plus écouté ce podcast que j’aime beaucoup, je n’ai pas passé du temps avec telle ou telle personne depuis un bon moment, je ne suis pas allé à la salle ou couru depuis je ne sais combien de temps…

Je constate qu’il manque quelque chose, je ressens ce besoin ou cette envie. J’en prends conscience. Je n’ai pas à tout résoudre aujourd’hui. Je n’ai pas à tout bousculer pour combler ce maque là, maintenant, tout de suite. Mais aujourd’hui, je peux commencer à rétablir l’équilibre, en en prenant conscience. Et si j’en ressens l’envie ou le besoin, si c’est possible, je peux commencer à combler une toute partie de ce manque en agissant, même pendant 5 à 10 minutes seulement. Sans négliger ce qui va bien.

Parce que je le mérite.