Inktober day 13/ jour 13 : Kind / Gentil

après le désastre d’hier, retour à l’encre. Parce que je ne vais pas me laisser abattre. Au contraire, je vais lui montrer de quel bois je me chauffe en la torturant un peu plus… Donc gros lâchage aujourd’hui, avec plus ou moins de succès mais j’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai tenté plein de nouveaux trucs.

Alors oui, ce n’est pas parfait, mais c’est tout l’intérêt d’inktober: essayer, repousser les limites et surtout s’amuser!

Inktober tangles

Drawing tangles is the perfect warming up practice to me. And so, when I saw there was an inktober tangles, how could I resist ? You can find it here. And it exists for years, so you can evenpick another list and do it another month if you want! I grabbed my sketchbook, made boxes to hold them together, and started drawing them. Here are day 1 to 9. I am really enjoying it!

Dessiner des motifs de zentangle est vraiment le parfait échauffement pour moi. Donc lorsque j’ai appris qu’il existait un inktober de zentangle, comment y résister? Vous pouvez le trouver ici. Le challenge existe depuis quelques années, et vous pouvez donc choisir une des listes précédentes pour la faire quand vous voulez! J’ai attrapé mon carnet de croquis, j’ai fait des cases pour les accueillir et j’ai commencé à les dessiner. Voici les jours 1 à 9. Quel plaisir!!

J’édite: après passage au crayon de couleur!

Automne 2020

J’avais envie de gribouiller un peu sur ma tablette avant de ne plus avoir le temps de le faire avec Inktober… Voici donc mon paysage d’automne d’inspiration zentangle. J’espère qu’il vous inspirera!

Pas d’ombrage parce qu’il est destiné à être colorié… mais je ne me refuse pas le droit de le faire quand même ce week end, par exemple hahaha.

Gribouillage: out of the darkness.

« Je sors des ténèbres, je m’en suis tout juste sorti.  » Tom MacDonald

J’aime lorsqu’un artiste m’inspire. Lorsque je suis tombée sur ces paroles de Tom MacDonald, elles ont résonné dur en moi. C’est un peu ma spécialité, du moins ça l’était, de traverser les ténèbres, mes propres ténèbres la plupart du temps. C’est ce qui a fait de moi celle que je suis aujourd’hui. Aucun regret, ça m’a renforcée, motivée, et grâce à ça, je suis capable de mettre en perspective ce qui m’arrive et de prendre le recul nécessaire, l’élan, pour me plonger dans la bataille si nécessaire, sans crainte, mais avec la certitude de m’en sortir plus forte, plus sage, plus déterminée, plus lumineuse aussi.

Bref. J’ai donc attrapé ma tablette graphique, avec l’idée d’un portrait, en noir et blanc… En voila un challenge, je n’avais jamais tenté ce genre de truc avant… Bref, quelques heures plus tard, je suis contente du résultat. Pour moi, il exprime ce que je ressens lorsque je sors de mes ténèbres, tout juste ou largement victorieuse… Avec cette lumière dans le regard et un sourire sur mes lèvres. Il n’est pas du tout réaliste, mais ce n’était pas le but de d’exercice… donc aucun souci!

Je retourne m’inspirer!

2019 epopee: card #24. I am following my soul’s flow.

Only a few weeks left before the end of the year. I am almost done with this challenge I started on January. I have to say that I really loved the journey. Next year, I will have another one, and I really have a hard time not to dive into it before finishing this one…. as last year and the years before that. I guess December is not the time for me to grow or to go on, but rather a time to reflect and and to ground. And it’s ok with me. I am the one who sets the rules. I am the one who decides where and when my inner journey will drive me.

So this is probably my last card for this year. And it reflects exactly what I learned his year. I learned to listen to my self. I learned, to let go. I learned to follow my soul’s flow. To trust the journey. To be confident on the choices I make, because I always learn from them. This year, I learned balance, self confidence. I learned to set sane boundaries and have them respected. I learned to set free from a lot of toxic relationships, thoughts, norms… This year, I came back to train my skills. I came back to love myself. It wasn’t that easy, I’ve put myself aside for a long time… But I am fully back now. I learned that I could do and be whatever I wanted to be or do. No excuses. No explanations. I am, that’s it. And I found peace like I never dreamed to find. By following my inner flow. By attuning myself with nature, my needs, my desires.

I have projects, which I refused to even think about for years now. But time has come to let them become real. And as I started to let them come to life, I felt that peace and certainty to do the right thing. I am done with resting. I healed my wounds and took the time to fully recover. They may be part of me now, but as the old ones, they don’t and won’t define me. I am an alchemist, I always was. I turn each painful, hurtful experience into something that makes me grow, something that brings me and others peace, joy, happiness. It may take time, but this is the path I chose to walk.

I also chose to share my journey with you, and I will go on, as I hope that my words and my world may touch you, bring you something you need. This is just the way I feel it.

Time has come for me to focus on my next journey. I wish you too can take the time to reflect and enjoy what you accomplished this year. I wish you too can follow your flow. I wish you too can find peace within. I can’t wait to share my next journey with you all, and I will make sure that everything is ready for the beginning of january… Get ready, it will be fun!

Meanwhile, I will go on sharing my doodles and thoughts during this month. It will just be random, that’s it.

Take good care of yourself. I hope you enjoyed the journey!

Épopée 2019: carte n°24. Je suis à l’ECOUTE.

Si je publie cette carte un peu plus tard que d’ordinaire, c’est que j’ai préféré écouter l’inspiration et la suivre pour voir où elle m’emmenait. Cette semaine, je vous propose d’être à l’écoute.

Être à l’écoute d’autrui, entendre des récits, des ressentis, entrer en connexion avec nos proches ou de parfaits inconnus. Cela parait si simple. Il suffit d’ouvrir ses oreilles. Et ses yeux. Et son esprit… Et cela devient tout de suite un peu plus complexe… être à l’écoute des mots, de ce qu’ils représentent pour la personne qui les prononcent, les faire entrer en écho avec ses propres pensées, les absorber, les comprendre, intégrer les informations qu’ils nous donnent sur une situation ou un ressenti… Pas si simple… Et écouter le langage verbal, constater une harmonie entre le discours et les gestes, ou au contraire un conflit… En déduire des informations importantes… sans pour autant se laisser emporter par le flot du discours, en ayant toujours le recul et la distance nécessaire pour ne pas se laisser absorber voir noyer par le flot de paroles déversées.

Être à l’écoute c’est aussi confronter son univers personnel à celui de quelqu’un d’autre. Cette confrontation peut se faire dans la douceur, l’ouverture, ou au contraire la raideur et la fermeture… Dès lors on entend les paroles mais on ne les écoute pas… Il faut initier une démarche volontaire d’écoute pour réellement y parvenir… En gardant toujours à l’esprit que ce qui est dit concerne la personne qui l’émet, et non celle qui reçoit. C’est parfois compliqué de faire la part des choses et on peut vite se sentir drainer par une conversation.

Être à l’écoute de son corps… J’avoue, j’ai un peu de mal à le faire… et pourtant, c’est lui qui nous informe de nos besoins élémentaires… L’écouter, respecter son rythme autant que faire ce peut, c’est pourtant plutôt simple… Promis, cette semaine, je vais essayer de mieux l’écouter… de mieux m’écouter….

Être à l’écoute de soi. Là encore, ça parait simple et pourtant, on passe souvent à côté de soi pour continuer notre poursuite effrénée de contraintes… On sent le vécu? Laissez-moi vous expliquer: hier, j’étais prête à écrire cet article lorsque j’ai visualisé, comme ça, venue de nulle part (quoi que…) une goutte d’eau que j’avais appris à faire sur photoshop, il y a …. pfiou! au moins 15 ans! Du coup, je me suis demandée si j’étais capable d’en dessiner une sur Krita, de mémoire, comme ça… je ne pouvais bien évidemment pas dessiner uniquement une goutte d’eau et j’ai donc gribouillé tout un contexte… Mais je n’ai pas écrit mon article…. Est-ce que je regrette? Non, absolument pas. Parce que j’ai pris le temps de me reconnecter avec celle que j’étais dans une autre vie… Un peu comme boucler une boucle qui avait besoin de l’être. Reprendre le fil de mes ‘connaissances’ dans ce domaine et continuer à le tisser…

Et puis je l’écris cet article, ce matin, et je le publierai dans la journée. Je dois cependant avouer que comme chaque année à la même période, il me tarde de terminer ce challenge que je me suis imposée toute seule…. et que je pense beaucoup à celui de l’année prochaine… même si je sais que d’ici là, il aura pris de multiples formes et qu’une fois encore, je serai incapable de faire simple…. ou si, au contraire…..

Cette semaine, nous sommes donc à l’écoute. D’autrui, de nous-même, de nos envies, de la nature qui s’endort peu à peu…. et nous profitons de chaque instant.

2019 epopee: card#23. I follow my own RHYTHM

Life is a dance. That’s a fact. Life is a symphony. We can’t deny it. Now it’s up to us to dance in a group, in couple, or by ourselves. Some of us will enjoy the proximity of others, and moving at the same pace is something kind of hypnotic. Others will only focus on their significant one and will enjoy their life as a tango or a waltz. Others will just dance as if nobody is watching, following the rhythm their soul inspire them. What really matters, is that we are all able to enjoy dancing.

I chose to follow my own rhythm. The one that speaks to my core. If I need to, though, I will be a part of a group, I will go at their pace. But as soon as I can, I will go back to my own dance. And enjoy each second of it.

I can’t spend a single day without listening to music. It’s part of who I am. I need to feel others rhythm to align, and to go back to my own. I tap the energy I need into music. I let go of energy I don’t need anymore dancing. I share my own energy singing and playing whistle. When I listen to someone’s music, it tells me a lot about the person, what they feel, what they need to tell. It resonates with my own emotions, my own needs.

Music is a powerful healer. We just need to let it come within, and wash away all that needs to go. Or let it enhance an emotion we feel. Or let it sooth our mind. Music is a very sensual magic. It connects with our body, with our mind, with our emotions… Depending on what we want to experiment, we can always find the right soundtrack for it.. And enjoy the ride.

Everything is rhythm, when you think about it. And each of us has its own symphony within. When you follow your own rhythm, you reach a part of you that goes back to the origins. It links you to something that is as old as the first word ever spoken. Languages are music, each of them has its own rhythm, its own musicality… It’s up to you to engage and let them show you their universe. You don’t need to master a language to feel its message, just listen to it, feel it. Rhythm is beyond communication. It’s tapping into the core of who we are as human beings, and being part of something deeper than space or time. It’s going back to our origins and being aware that we are part of something that goes beyond words, culture or self inflicted boundaries.

So go, follow your own rhythm, enjoy the journey, open yourself to each notes and chords. Dance like you never did before. Let music take you to your core.

Épopée 2019: carte n° 23. J’apprends avec enthousiasme.

Alors que l’aventure Inktober se termine, je réalise que l’élément le plus important de ce challenge a été le fait de sortir de ma zone de confort, de me lancer dans l’apprentissage de nouvelles techniques, et surtout d’ouvrir une porte vers plus de créativité. Je me retrouve à chercher de nouvelles techniques, de nouveaux items à ajouter à mon répertoire graphique, à m’inspirer de tout ce qui me tombe sous la main. Avec un enthousiasme non feint. J’ai envie d’explorer, j’ai envie de me lancer, de faire des erreurs et de chercher à les corriger. J’ai envie de partir à la recherche de références, de les étudier pour en faire quelque chose qui m’appartient. Et chaque étape m’ouvre la voie vers d’autres possibles ce qui est réellement exaltant.

Et puis en y réfléchissant bien, c’est aussi ma façon d’être dans d’autres domaines. J’aime apprendre, j’aime progresser, j’aime comprendre, j’aime croitre. J’ai une base solide sur laquelle me reposer le cas échéant, mais je n’ai pas peur d’aller explorer d’autres univers, quels qu’ils soient. Je ne reste pas dans ma bulle d’autosuffisance mais au contraire je me confronte à ce que je ne comprends pas forcément. J’essaie d’étudier le plus sérieusement et objectivement possible afin de comparer avec ce que je connais déjà, et de voir si je peux ajouter ces compétences à ma palette ou si au contraire m’en servir de contraste. J’essaie d’avoir l’esprit le plus ouvert possible pour pouvoir absorber les informations sans filtre, pour pouvoir par la suite les intégrer et les confronter à ce que je sais déjà. mais dans un premier temps, j’absorbe tout ce que je peux.

Lorsque je suis confrontée à quelque chose que je ne maitrise pas ou peu (et ça m’arrive très très souvent, comme à chacun d’entre nous), je ne me dis pas que je suis vraiment ignorante/incompétente/nulle. Mais je détermine de suite ce qui me fait défaut et je cherche à le comprendre, puis à l’intégrer. De ce fait, je ne suis pas dans une réflexion qui m’amène à me diminuer mais dans une action qui vise à m’améliorer. Et c’est toute la différence. Bien sûr évidemment je ne peux pas tout maitriser (le lâcher prise, vous vous souvenez?), mais si l’envie me prend de me pencher sur quelque chose, je le fais, si j’en ai la possibilité, où je le mets dans un coin de ma tête en attendant le bon créneau. Parfois c’est une question d’immédiateté, parfois ça ne se réalisera jamais. Et c’est très bien comme ça. Je ne peux pas absorber toute la connaissance du monde, et je l’accepte, je me concentre sur ce qui, à mes yeux, peut m’apporter quelque chose, peut me faire grandir.

Je suis mes envies, parce que si il existe cette petite étincelle au départ, il n’y a aucune raison qu’elle s’éteigne. Au contraire, elle s’épanouit la plupart du temps, et illumine le chemin vers d’autres envies… A moi de choisir, ou pas. Parfois c’est une évidence, parfois un événement, une rencontre, une expérience me sert d’inducteur. Quoi qu’il en soit, je n’ai aucun regret, aucun sentiment d’échec ou de sacrifice. J’aurai certainement l’occasion de revenir sur ce que je n’ai pas choisi, au moment opportun pour que ce soit de manière optimale.

Je n’ai pas peur de reprendre les bases. Si j’ai besoin de le faire pour asseoir mes nouvelles compétences, soit. Et puis c’est l’occasion d’explorer ces petits détails que j’aurais ignorés sinon. C’est une construction spiralaire. Je reviens sur ce que je pense déjà savoir pour finalement toujours en apprendre un peu plus. Et c’est ce qui donne un petit plus au processus. Donc revenir aux bases n’est jamais une perte de temps, même si clairement, ce n’est pas le moment le plus exaltant. Mais une fois les bases consolidées, on peut se lancer dans l’exploration plus en profondeur.

Je profite du voyage pour me plonger vraiment dans le domaine que j’apprends. Que ce soit une langue, un domaine de connaissance intellectuelle ou spirituelle, une technique, une culture. Je cherche à comprendre, je compare avec ce que je sais déjà, je mets en abîme, je décline, je décompose, je bidouille, et puis je reviens sur la voie principale pour aller à la prochaine étape.

Puisque je suis celle qui voyage, je vais à mon rythme. Et je m’autorise des digressions sans aucune culpabilité. Lorsque je sens que je commence à me lasser ou à manquer d’intérêt, je passe à autre chose. Lorsque quelque chose m’attire vraiment, je peux laisser ce que je suis en train de faire pour suivre cette nouvelle voie. Si je suis attirée par quelque chose, c’est qu’il est temps que je me penche sur la question. J’aurai toujours la possibilité de revenir sur ce que j’étais en train de faire. Rien n’est définitif, rien n’est figé. mais tout se construit, à son rythme, sur plus ou moins long terme.

Pour moi le plus important, c’est de toujours garder cet enthousiasme intact, et de le nourrir avec de nouvelles envies. J’ai une liste d’envies, de choses que j’ai envie de tenter et je sais que je peux y puiser autant que je le désire, puisque je continue à l’approvisionner au fil de mes rencontres, de mes expériences, de mes questionnements.

Alors cette semaine, je vous souhaite de vous connecter à vos envies vous aussi, et de vous lancer dans l’apprentissage de quelque chose de nouveau, même minime, pour le plaisir, avec enthousiasme.

Inktober 2019: bilan

Dernier jour d’Inkotber 2019! Pfiou! Je ne pensais pas être capable de gribouiller une carte par jour sur un thème imposé et pourtant….. voici mes 31 gribouillages:

Il est temps de faire un petit bilan et de voir ce que je peux retirer d’une expérience comme ce challenge, ce que je ferai différemment ou non pour une prochaine édition (pour laquelle je suis complètement partante!)

Un gribouillage par jour

Je savais que ça serait un véritable challenge de trouver le temps de faire un gribouillage par jour, surtout avec un boulot à plein temps, la fatigue de la fin de période, les vacances en plein milieu, et le départ prévu pour une semaine avec ma famille… Globalement, j’ai réussi à tenir le rythme… Mes proches ont apprécié de manière diverse le fait que je m’isole un peu chaque jour pour gribouiller. Si certains m’ont encouragée et ont trouvé l’expérience sympa, m’ont demandé de leur montrer ce que j’avais fait, d’autres m’ont reproché de ne penser qu’à ça … alors que bon, je me suis organisée pour faire le challenge de manière à ce que ça n’impacte pas trop ma vie sociale… et ça n’a jamais duré des heures…. bref…. je suis une artiste incomprise voila tout hahaha. Le plus difficile je pense a été de trouver l’inspiration pour certains mots…. parce que certains ne me parlaient pas du tout du tout…. et que je ne voyais vraiment pas ce que je pouvais gribouiller sur ce thème. Mais je ne me suis pas laissée abattre et j’ai tenu le cap.

  • points positifs:
    • prendre le temps pour gribouiller chaque jour, tout poser et me mettre dans ma bulle, une sorte de méditation créative.
    • sortir de ma zone de confort, oser des trucs nouveaux
    • progresser, être de plus en plus assurée avec mon matériel
  • Points négatifs:
    • parfois l’inspiration n’est pas là, et bonjour la frustration, la pression interne auto-infligée…
    • ça ne passe pas forcément côté interactions sociales….

Le matériel

J’avais choisi de faire un double challenge (j’aime me faire du mal, que voulez-vous).

Je n’ai malheureusement pas pu tout faire avec la tablette (vacances, j’ai limité mon temps d’écran et donc incompatibilité avec la tablette). Mais je pense quand même continuer et faire mes gribouillages digitaux pour la plupart des mots proposés (bon clairement certains ne m’inspirent pas… donc on verra…). Le challenge est tombé juste après mon achat, et il s’est avéré un cadre parfait pour explorer ce médium. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire des gribouillages plus légers, surtout parce que ma maitrise du stylet était plus qu’aléatoire… paradoxalement, c’est en gribouillant sur la tablette avec l’outil ‘pinceau’ que j’ai osé gribouiller ‘pour de vrai’ avec mon feutre pinceau… Ce que je ne regrette absolument pas, il est vite devenu mon outil préféré!

Côté gribouillage ‘manuel’, si j’appréciais déjà de gribouiller avec des feutres techniques, le challenge m’a permis d’aller plus loin, de me lancer dans les ombrages, de faire des expériences, et j’ai beaucoup progresser. Je ne pensais pas être capable de faire certains de mes dessins avant de me lancer, et d’oser. J’ai pris beaucoup de plaisir, et je me suis libérée d’une sorte de ‘timidité’. Le challenge m’a offert un cadre d’expérimentation parfait… j’ai pu jouer avec les différentes épaisseurs de trait, avec mon nouveau meilleur ami le feutre pinceau, et prendre chaque jour un peu plus d’assurance. Par contre, j’aurai aimé parfois utiliser un autre médium pour certains dessins, comme de l’encre et un pinceau… mais pour des raisons pratiques, je me suis imposée assez rapidement de me limiter aux feutres techniques.

  • points positifs:
    • le cadre offert par le challenge était parfait pour expérimenter, progresser, me lâcher
    • choisir deux modes d’expression atténuait un peu le sentiment de frustration que je pouvais parfois ressentir devant un dessin.
    • Le rythme soutenu a fait que j’ai pu progresser plus rapidement, que ce soit sur tablette ou manuellement
    • J’ai pu explorer plusieurs styles graphiques en profondeur.
  • points négatifs
    • J’ai passé beaucoup beaucoup de temps sur la tablette, surtout avec certains dessins un peu ambitieux… et du coup ça a été un peu envahissant…
    • en me limitant aux feutres techniques, j’ai parfois été frustrée… j’aurai pu être un peu plus large au niveau du matériel, mais je me suis imposée cette contrainte….

Le partage

Au départ, ce sont des copinettes qui m’ont parlé du challenge. Nous l’avons donc fait en parallèle et j’ai vraiment beaucoup aimé voir leurs productions. Je me suis régalée aussi de voir ce que les autres avaient pu tirer des mots proposés. Puisque je n’avais (et n’ai ) aucune autre ambitions que celle de partager mes gribouillages, je n’avais aucune pression pour les montrer. Et puis c’est chouette de rencontrer d’autres univers, d’autres styles, d’en parler, de partager son expérience. Et quel régal pour les yeux de voir ce que d’autres, dans le monde entier, ont pu faire! Le fait que nous partons tous sur le même mot est fascinant, au vu des propositions. J’ai donc eu ma petite dose de créativité chaque jour, et je pense garder l’habitude de le faire. Certains univers m’ont vraiment parlé et je sais que je vais me régaler à les suivre.

Et puis avec mes copinettes, on s’est aussi dit que ce serait dommage de s’arrêter là…. du coup, on s’est fait un petit challenge rien que pour nous, histoire de continuer de partager des gribouillages, et de se motiver les unes les autres. Il est moins lourd qu’inktober, puisqu’il n’y a que 2 mots par semaine. Et évidemment, aucune obligation de les dessiner tous. Je pense ne pas être assidue du tout, puisque je suis déjà bien occupée avec mes cartes symboles et affirmations positives. Mais je pense que si un mot m’inspire, je me ferai un plaisir de le gribouiller.

  • points positifs
    • découvrir de nouveaux univers
    • l’émulation, la motivation de proposer quelque chose, même inachevé, même si on n’est pas satisfait du truc
    • le retour qu’on peut avoir sur ce qu’on propose
    • la sensation de faire partie d’un mouvement créatif mondial.
  • points négatifs:
    • aucun

Bilan

J’ai vraiment beaucoup aimé participer à ce challenge et je signe de nouveau l’année prochaine, avec grand plaisir. Par contre, si j’ai conscience que d’autres challenges ont lieu dans l’année, sous plus ou moins les mêmes contraintes, je pense me limiter uniquement à Inktober. Parce que si j’ai pris énormément de plaisir à le faire, je suis aussi drainée hahaha.

Ce que je changerai, l’année prochaine:

  • Je ne me limiterai pas uniquement à mes feutres, mais introduirai probablement de l’encre ou de la peinture.
  • Je ferai des croquis, mêmes très simples, dès la publication des thèmes, histoire de me concentrer uniquement sur l’encrage le jour voulu.
  • Je changerai peut être le format de mes supports. Peut être un carnet. Ou non….

Voila, je vais pouvoir reprendre un rythme ‘normal’. Mais avant d’en finir avec le challenge, je vais me faire une enveloppe spéciale pour les cartes que j’ai gribouillées… pour les ranger avec le reste de mes gribouillages divers et variés….

inktober 31: ripe/mûr

Dernier jour!! Pfiou!! Une corne d’abondance pour célébrer!

Quelle aventure!! Je vais sortir ma tablette pour faire quelques gribouillages avec les thèmes d’inktober. Pas sûre du tout de tous les faire, par manque de temps ou d’inspiration.

Je prépare aussi un article bilan sur le challenge…. quoiqu’il en soit, je signerai de nouveau l’année prochaine, j’ai adoré le voyage!