Symbole n°34: pikorua

Pikorua est un symbole Maori plutôt récent (XVIIème siècle). Il représente les chemins qui se présentent perpétuellement dans la vie. Sous la forme d’une simple vrille, il symbolise le lien entre deux personnes, leur amitié, leur loyauté voire leur amour. Il reflète le flux et le reflux qui ont lieu dans une relation, chacun retrouvant toujours son chemin vers l’autre. La double ou triple vrille représente les relations à une échelle plus grande, celles entre deux peuples, deux cultures. Le Pikorua est souvent donné en gage d’amitié entre les tribus.

En ce qui me concerne, j’aime aussi le fait que sa forme me rappelle celle des Vénus préhistoriques. Comme je l’ai dit, en ce moment, je me reconnecte avec mes contribules, je prends plaisir à passer du temps avec des personnes qui sont importantes à mes yeux, et je constate que cet échange, ce lien, se prolonge dans mes relations plus ‘lointaines’, plus ‘superficielles’. Je renforce les liens existant, je confirme leur solidité en douceur, en vérifiant leur vivacité, je tisse de nouveaux liens. Je suis dans une dynamique d’ouverture. Et je profite de l’énergie qui se libère pour me recharger.

Parce qu’en définitive, c’est la nature du lien qui nous lie les uns aux autres: échanger, profiter de la présence de chacun, se plonger dans cette énergie, cette dynamique, ce flux d’idées et d’émotions. La présence de ceux avec qui nous avons réussi à créer un lien suffit à nous dynamiser, à nous donner la force de faire face à tout ce qui peut se présenter.

Pikorua est aussi un symbole infini, dans le sens où il n’a pas de début ou de fin, mais semble à la fois s’accroître et revenir à sa source pour reprendre son mouvement. C’est aussi la dynamique des relations: elles s’étendent, dans le temps, dans l’espace, dans l’intensité, et semblent suivre un chemin qui leur est propre et qui les transforme tout en les régénérant. C’est en cela qu’elles sont si riches et importantes.

Cette semaine, je vais continuer à me ressourcer et à renforcer mes liens avec mes amis. Pour le plaisir, le mien et le leur. Et je vous souhaite la même chose.

Symbole n°33: l’os creux

Cette semaine, et pour donner un autre éclairage à ma carte de lundi, j’ai choisi le symbole de l’os creux. Un symbole étrange, mais qui s’inscrit dans une culture et une philosophie de vie qui illustre ce que j’ai tenté de transmettre lundi.

Frank Fools Crow était un Saint Homme Lakota très révéré qui enseignait qu’on devait devenir comme des ‘os creux’ pour être un bon guérisseur. Il pensait qu’il fallait devenir un conduit pour que la source de toute la création puisse remplir la destinée de l’esprit humain: soutenir l’ordre de l’existence. Selon Fools Crow « Nous sommes appelés à devenir des os creux pour notre peuple, et tout ceux que nous pouvons aider. Nous ne sommes pas sensés chercher le pouvoir pour notre propre usage ou honneur. Ce que nous, les os creux, devenons, c’est le cable qui lie Wakan Tanka, les aides, et la communauté ensemble. » Selon lui, il existe 4 étapes pour devenir un os creux:

  1. D’abord, il a appelé Wakan Tanka (le Grand Mystère) pour le débarrasser de tout ce qui pouvait l’entraver de quelque manière que ce soit, comme le doute, les questions ou l’hésitation.
  2. Ensuite, il s’est identifié à un tube propre, prêt à être empli avec l’espoir, les possibilités, et anxieux d’être empli de pouvoir.
  3. Il a expérimenté le pouvoir alors qu’il venait à surgir en lui.
  4. Enfin, en donnant le pouvoir à d’autres, en sachant qu’alors il se vidait, les Pouvoirs Supérieurs continueraient de le remplir avec encore plus de pouvoir à distribuer.

Voila donc ce que symbolise l’os creux. Selon la culture Lakota (et d’autres nations amérindiennes), un ‘os creux’ est donc celui en qui la source place ce dont les autres ont besoin, afin qu’il puisse leur transmettre, pour les aider, les guérir ou leur permettre d’évoluer.

Ce qui entre en résonance avec ce dont je parlais lundi. Pour moi, nous avons tous cette capacité de communiquer, d’avoir de l’empathie, et de ce fait de donner aux autres ce dont ils ont besoin. Du moins une partie, celle dont nous disposons. En ouvrant notre esprit et en considérant ce qui nous parvient non pas comme quelque chose qui est susceptible de nous profiter mais comme un élément à distribuer lorsque le moment ou le récipiendaire est venu.

Cependant, je suis plus nuancée concernant la ‘source’ ou le ‘but’ de cette transmission. Je considère que nous sommes tous susceptibles de progresser sur nos chemins de vie, et que c’est cette dynamique qui est à l’œuvre ici. Tout comme nous avons accès à ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin, à travers des personnes qui font partie de notre vie pour un moment ou pour plus longtemps, nous participons à notre tour à leur croissance, à leur progression en communiquant, en partageant.

Pour moi, donc, le symbole de l’os creux nous invite à nous ouvrir. Il nous invite à accueillir ces idées, ces émotions, ces connaissances qui pourront ensuite être transmises à ceux qui en auront besoin, tout comme nous bénéficierons de la curiosité d’autres afin de progresser. Nous avons la chance de vivre dans un monde où l’information est accessible à qui veut l’obtenir. Il nous appartient évidemment de faire le tri, de rechercher la vérité, de faire la part des choses. Ce qui ne nous empêche nullement de comprendre pourquoi d’autres ont un système de pensée ou de croyance différent du notre. J’essaie pour ma part de comprendre le fonctionnement de ceux qui m’entourent, afin de mieux percevoir ce qui les mène à agir ou penser comme ils le font. C’est ma façon d’être, et je l’accepte d’autant mieux qu’elle me permet d’avoir des relations sincères et ouvertes. Je n’ai pas à me fondre dans leurs croyances, qu’elles soient philosophiques, politiques ou spirituelles. Je ne leur demande pas d’adhérer aux miennes. Mais en échangeant, nous apprenons à mieux nous comprendre et à expliquer ce que nous sommes, ici et maintenant. C’est toute la différence entre une attitude prosélyte et une démarche d’ouverture vers l’autre. Ce que j’apprends peut me faire évoluer, me faire prendre conscience de mes errances ou au contraire me conforter, renforcer ma vision des choses. Quoi qu’il en soit, j’aurai progressé. Et il en va de même pour ceux avec qui j’aurai échangé. Je ne cherche pas à convaincre, mais à expliquer. Chacun est à même de parcourir son propre chemin. J’ai cependant la sensation que rien ne nous vient sans raison.

Bref, cette semaine, essayons autant que possible d’être des os creux, en gardant à l’esprit que lorsqu’on donne, l’espace libéré est aussitôt comblé par une nouvelle avancée sur notre chemin de vie.

Symbole n°32: l’étoile du matin

Cette semaine, nous allons nous aligner avec le symbole de l’Étoile du matin. J’ai choisi cette dénomination, plutôt que celle de l’Étoile du Berger. Il s’agit pourtant d’un même astre: la planète Vénus. Cette planète est associée à la déesse de l’amour et de la beauté (Vénus pour les Romains, Aphrodite pour les Grecs, Ishtar pour les Babyloniens). Sa taille est à peu près équivalente à celle de la Terre. Elle est située entre le Soleil et notre planète, ce qui fait qu’elle est toujours visible du point de vue terrestre. On ne peut la voir qu’à l’aube ou au crépuscule, jamais au coeur de la nuit.

Les peuples e l’Antiquité pensaient qu’il s’agissait de deux étoiles: une étoile du matin (Eosphoros en grec, Lucifer en latin, « porteur de la lumière de l’aube ») et une étoile du soir (Hespéros ou Vesper). Les Grecs ont cependant démontré qu’il s’agissait en fait d’un seul astre, une planète de surcroit.

Vénus est visible soit à l’aube, soit au crépuscule, jamais les deux en même temps. Elle est également le troisième astre le plus brillant, après le Soleil et la Lune.

Symboliquement, l’étoile du Berger ou l ‘étoile du matin représente l’orientation, nous guide vers ce que nous devons faire, et nous donne le courage de le faire. Pour les Amérindiens (représentation et dénomination que j’ai choisies pour ma carte), elle est également un renouveau des traditions, un appel aux ancêtres pour avoir la force de poursuivre sa propre voie.

C’est à la fois cette symbolique et le fait que malgré son ‘simple’ statut de planète, Vénus est plus brillante que n’importe quelle étoile, en dehors de notre Soleil. Maintenant que je me trouve à l’aube d’un nouveau tome de ma vie, j’ai envie de penser que j’aurai la force et l’enthousiasme de le vivre, de voir l’amour et la beauté du monde, de ceux qui m’entoure, de me laisser guider en me souvenant des leçons de ceux qui m’ont précédée, et en suivant ma voie, quelle qu’elle soit. En m’alignant avec moi-même, en m’alignant avec ce que j’ai appris, en m’alignant avec ce que j’ai encore à apprendre, je me laisse guider par l’espoir, par l’amour de la vie également.

Alors cette semaine, laissez vous guider également. Qu’elle soit du matin ou du berger, elle veille, nous guide, constante.

Symbole n°31: Dwennimmen

Dwennimen « cornes de bélier » est un autre symbole adinkra. Il signifie « même les puissant doivent être humbles ». Le symbole représente la vue aérienne de deux béliers front à front, leurs cornes symbolisant la force et l’humilité. Force lorsqu’il s’agit d’affronter un danger ou un rival, humilité face au berger.

J’aime l’idée de rapprocher ces deux idées, de les rendre interdépendantes. Bien souvent, avec le pouvoir vient l’assurance, qui peut vite se mouvoir en arrogance, avec en filigrane l’idée d’invincibilité. On peut le voir chaque jour. Combien le fait d’avoir un quelconque pouvoir peut transformer. parce qu’avec le pouvoir viennent les relations verticales, l’échange n’est plus équitable mais teinté d’une notion de ‘faveur’, le don n’en est plus vraiment un. On en reçoit plus non plus vraiment, on est conseillé. Le rapport aux autres change également. Une hiérarchie s’instaure, la valeur de chacun dépendant de la place qu’il occupe. On peut le constater dans des domaines aussi divers que le professionnel, l’amical, le sportif. A partir d’un moment où des individus interagissent dans un groupe, certains seront plutôt meneurs, d’autres suiveurs, alors que d’autres encore préfèreront rester en dehors et garderont une certaine indépendance.

Le corollaire de ce genre de dynamique, est que bien des meneurs profitent de leur position pour entretenir et pérenniser leur ‘pouvoir’, encouragés par les suiveurs qui eux trouvent une certaine sécurité dans ce fonctionnement. Ce n’est pas un souci en soi, dès lors qu’il n’y a pas abus de pouvoir. Et c’est en cela qu’il est vraiment intéressant de lier la force, le pouvoir, avec l’humilité. C’est en gardant en tête la fragilité d’une position sociale, et en tentant de se rendre digne de l’honneur ou des responsabilités qui lui ont été accordées qu’un meneur a un rôle positif pour tous. Il a été choisi (la plupart du temps) pour des qualités qui correspondent à un besoin donné, à un moment donné. La confiance qui lui est accordée repose sur ces qualités, ces valeurs. Elles constituent un socle sur lequel il peut se reposer pour accompagner les autres, les élever également.

Et c’est l’humilité qui le fait rester les pieds sur terre. Il est tellement aisé de se laisser griser par le pouvoir, qu’il soit politique, économique, social, professionnel etc. C’est l’humilité, le fait de savoir d’où on vient, qui on est, pourquoi on en est là, qui permet de se concentrer sur la tache à accomplir et à faire abstraction des obstacles et des illusions qui parsèment le chemin. Le pouvoir peut être retiré aussi facilement qu’il a été octroyé. C’est quelque chose de très fragile. Et au final, ce qui compte réellement, c’est ce qu’on est, ce en quoi on croit.

J’ai de la chance, le pouvoir ne m’a jamais attirée, quel qu’il soit. Je n’ai pas non plus l’esprit de compétition. Je suis vraiment un électron libre, et je m’efforce de le rester (mais n’est-ce pas là aussi, un élément de pouvoir, en fait?). J’ai beaucoup de mal avec la notion de hiérarchie, même si je conçois son utilité dans certains cas. Je n’ai aucun goût pour les relations verticales. Mais j’ai aussi parfaitement conscience qu’on ne peut tout faire seul. On délègue dès lors le pouvoir d’agir à celui qui nous parait le plus compétent en la matière. Lorsqu’il s’agit effectivement de quelqu’un qui peut apporter des solutions et qui s’engage à le faire, cela bénéficie à tous. C’est ce que j’appellerai la pratique humble du pouvoir. Par contre, avec le temps ou pour certaines fonctions, l’objectif n’est plus d’apporter son aide ou des solutions mais uniquement d’occuper une position, pour nourrir son égo… Et là c’est une catastrophe… Qui malheureusement s’est presque érigée en norme au fil du temps. C’est mon point de vue et heureusement qu’il existe des exceptions…

Bien, ceci étant dit, la force et l’humilité peuvent aussi s’exercer intérieurement, et non pas uniquement dans les relations sociales. Ce sont des qualités qui, bien équilibrées, nous permettent d’évoluer de manière sure et assurée. « Je ne présage pas de ma force, mais je vais tenter de faire de mon mieux » en est l’illustration. Je ne suis pas sûre de réussir, mais je vais essayer de passer ce pallier. Lorsqu’on est confronté à une difficulté, à un obstacle, on peut faire preuve de force tout en demandant l’aide et en s’appuyant sur ceux qui nous la propose. Pour ma part, je ne serai certainement pas là où j’en suis aujourd’hui si je n’avais pas été entourée par mes proches, par tout un réseau qui m’a maintenue la tête hors de l’eau, quelque soit l’heure du jour ou de la nuit. Et j’ai bien conscience de tout ce que je leur dois. J’essaie à mon tour d’aider quand et comme je le peux, en faisant de mon mieux.

Bref, cette semaine, je prends conscience de ma force et je reste humble face à ce que j’ai accompli. Je prends conscience que force et humilité sont des composantes essentielles de mon chemin de vie.

Symbole n°30: Le Phoenix.

Cette semaine, nous allons voyager avec le Phoenix. Cet oiseau mythique, que l’on retrouve dans différentes civilisations et à travers l’histoire, symbole la renaissance. Il est dit que lorsque le Phoenix arrive à la fin d’un cycle, il se construit un nid fait d’encens, d’épices et d’aromates, puis s’expose au soleil, qui l’enflamme. Un autre phœnix apparait des cendres 3 jours plus tard. Il symbolise donc la mort et la résurrection, la fin d’un cycle et le début d’un nouveau. (vous pouvez lire cet article, qui me parait plutôt complet sur le sujet).

Quant à moi, je suis clairement en train d’expérimenter cette dynamique. Même si il m’aura fallu plus de 3 jours pour renaitre de mes cendres…. Disons plutôt un peu plus de 3 ans. Mais peu importe en réalité. J’ai la chance de pouvoir vivre un nouveau cycle, qui ne sera, je le sais déjà, ni le premier, ni le dernier de ma vie. Dans mon article de lundi, j’ai déjà parlé des précédents brasiers qui, dans ma vie, m’ont réduite en cendre. Non seulement j’ai survécu, mais j’en suis sortie à chaque fois plus forte, grandie, plus sage aussi. Mais pour ce faire, il a fallu que je sois détruite. Physiquement, psychologiquement, ou encore émotionnellement. Chaque incendie avait son propre incendiaire, qui, j’en ai conscience aujourd’hui, possédait une leçon bien particulière qu’il m’appartenait d’intégrer. Être réduite en cendres n’est jamais un processus indolore. Néanmoins, le feu est aussi purificateur et, quelque part, il m’apparait évident de ne commencer un nouveau cycle qu’une fois débarrassée de tout ce qui n’a plus lieu d’être. De repartir avec les idées claires, avec une énergie renouvelée et positive. Pour autant, avant de commencer un nouveau cycle, il faut intégrer ce qui doit l’être, afin de partir sur de nouvelles bases, plus solides.

C’est le cas aujourd’hui. J’ai levé les derniers voiles, j’ai fini d’explorer les derniers recoins de mon cocon. Cette fois, j’avais eu besoin de rester à l’intérieur de mon tas de cendres pour me laisser le temps d’intégrer la fin du dernier cycle, mais aussi mettre un terme aux précédents, qui finalement, continuaient de couver…

Il est donc temps pour moi, comme pour le phœnix, de renaitre de mes cendres et d’explorer un nouveau cycle dans ma vie. Et pour être tout à fait sincère, cette seule pensée me remplit de joie.

Je me retourne donc une dernière fois sur ce tas de cendres, symbole du cycle qui s’est achevé, cocon sûr qui a su me protéger pour me permettre d’accomplir ma transformation. Et je déploie mes ailes pour pouvoir m’élever vers ce qui m’attend, dispersant les cendres au vent.

Symbole n°29: Sesa Woruban

Ce symbole adinkra signifie « change ta vie ». Il est constitué de l’étoile du matin, qui peut symboliser un nouveau départ placée à l’intérieur de la roue, qui représente un mouvement indépendant.

Il représente parfaitement ce que je ressens en ce moment. Mais contrairement aux fois précédentes, où ce changement s’est fait brutalement, que ce soit par sa rapidité ou sa radicalité ou par son intensité, cette fois, il se fait en douceur, pièce par pièce. Et c’est ce qui fait que je l’embrasse complètement.

Parce que cette fois, il s’agit tout simplement d’un ajustement, de la matérialisation de ce qui se passe depuis quelques temps dans ma vie. Donc tout parait évident, tout se met en place sans heurt. Et je profite de l’été pour le faire à mon rythme, sereinement. Je sors de ma zone de confort, parfois, mais uniquement pour réaliser qu’elle n’était en fait qu’une illusion de plus, qu’une tentative de conformité. Et j’ai dépassé ce stade depuis belle lurette. En faisant un pas en avant, je me libère non seulement des attentes ou des jugements, mais je me conforme avec ce que je suis, et loin de m’affaiblir, je me sens renforcée, à ma place.

Il est temps pour moi non seulement de vivre complètement selon mes principes, mais aussi de le faire ouvertement. J’ai réalisé que non seulement les jugements (et il y en a, j’en ai bien conscience) m’atteignaient beaucoup moins que je ne le pensais, mais qu’aussi en étant fidèle à ce que je suis, j’ouvrais des portes vers de belles personnes, vers des expériences formidables. Et que le fait de le faire ostensiblement, d’être ouverte au dialogue ne met pas de barrières mais au contraire construit des ponts entre moi et les autres. Ce que je savais déjà au fond, puisque je suis plutôt ouverte et sincère en ligne et que les réactions ont toujours été positives, ou du moins constructives.

Il est temps pour moi de transformer ma vie dans le sens ou j’applique désormais dans ma vie quotidienne ce que je faisais déjà sur la toile. C’est cet ajustement, cette harmonisation qui se matérialise et qui m’apporte bien plus de sérénité qu’elle me demande d’effort. C’est une évidence. Il est temps de changer ma vie pour le meilleur. Il est temps de personnifier cet amour de la vie qui m’anime. Il est temps de brandir bien haut ma torche, et d’être un phare.

Et les jours de connexion aléatoires, comme aujourd’hui, j’en profite pour faire autre chose, pour méditer, gribouiller, lire, écouter de la musique, en jouer…. jusqu’à ce que j’ai le feu vert pour enfin taper ces mots hahaha. Rien n’est vraiment important, je suis persuadée que vous ne m’en voulez pas d’avoir attendu ce soir, tout comme je me libère peu à peu de la pression de devoir tenir mon agenda. Parce qu’au final, les choses viennent lorsqu’elles doivent le faire. Nous nous mettons des barrières derrières lesquelles nous nous emprisonnons au lieu de profiter de ce qui nous entoure, de ce qui nous fait vibrer, de ce qui nous passionne. J’en ai fini avec la négativité, qu’elle soit interne ou externe. Et ma vie en est transformée.

Et j’avoue, ça me remplit de joie.

Symbole n°28: Svefnthorn

Svefnthorn, ou épine du sommeil, est un symbole Viking, qui est mentionné à plusieurs reprises dans les sagas nordiques. Bien que son apparence et ses qualités soient différentes d’une saga à l’autre, le symbole était utilisé pour endormir ses ennemis.

Dans la Saga des Volsungs, Odin plonge la Valkytie Brunhild dans un sommeil profond puis entoure son corps d’un cercle de feu. Elle ne pourra se réveiller que si quelqu’un brise le cercle. Sigurd se porte héroïquement à son secours, traverse le cercle et la réveille. (chap.20)

Dans la Saga du Kraka Hrôlf , la reine Olof utilise Svefnthorn pour endormir le roi Helgi afin de lui jouer, ainsi qu’à ses hommes, un tour. Il demeure endormi pendant des heures mais reprend conscience de lui-même, sans effets indésirables. ( chap 7)

Dans la Saga de Hrolf-Gongu, Vilhjalmr utilise Svefnthorn contre Hrolf qui ne se réveille pas avant le lendemain. (chap 24-25)

Pourquoi ai-je choisi ce symbole pour m’accompagner cette semaine? C’est simple, j’entre dans une période de repos et de changements majeurs. Et j’ai besoin de me purifier de toutes les tensions accumulées pendant cette année. D’endormir les facteurs de stress le temps que je prenne soin de moi. Ce à quoi je dédie cette semaine.

Chaque été, je commence mes vacances par faire un bilan de ce que l’année m’a apporté, de ce qui a évolué, de ce qui a besoin de mon attention. Je passe en général la première journée de congé dans ma classe, où je fais le vide et beaucoup de rangement. J’en profite pour me souvenir, pour me plonger une dernière fois dans les énergies qui m’ont accompagnée pendant les 10 derniers mois. C’est un bon point de départ, et je peux vraiment me baser dessus pour ce que j’ai à faire ensuite. Clairement, je passe le premier mois à travailler, à préparer ce dont j’aurai besoin, à fabriquer mes supports, à améliorer ce que j’ai déjà. Mais je me force à ne le faire que quelques heures par jour. La première semaine, j’en profite aussi pour prendre soin de mon lieu de vie, que j’ai négligé en général les dernières semaines de classe… Sauf que cette année, ce sera particulier. Et que ça me prendra sans doute tout l’été.

Pendant longtemps, volontairement, je me suis coupée relationnellement. J’avais besoin de cet espace et de ce temps avec moi-même, pour pouvoir me ressourcer, me retrouver, être au calme, me sentir bien. J’ai donc fait en sorte de rendre mon lieu de vie le moins accueillant possible pour quiconque ait envie de braver l’interdit: personne ne vient chez moi… J’avais besoin d’un refuge, gardé, qui plus est, par la poilue qui n’aime pas du tout les intrus. Bref, une grotte en milieu urbain. Un lieu de survie. Une antre.

J’avais besoin de me reconstruire après avoir vu mon monde s’écrouler en mille morceaux, mes projets s’envoler, mes perspectives s’évanouir. Bref… lorsque je rentrais chez moi, je voulais y être seule. Si je voulais voir des amis ou ma famille, je pouvais aller chez eux ou les rencontrer à l’extérieur. Mais chez moi, c’était mon lieu réservé.

Je parle au passé parce que j’ai bien évolué sur le sujet ces derniers temps. J’ai désormais envie d’un lieu accueillant, d’un lieu qui me ressemble, d’un lieu où partager un thé, des biscuits, des bavardages, des moments avec ceux à qui je tiens. Et pour atteindre ce but, j’ai beaucoup à faire. Mais je sens qu’il est temps pour moi d’entrouvrir la porte, et de laisser la possibilité aux autres d’entrer dans mon univers. Je n’ai plus autant besoin de me reclure, j’ai trouvé un nouvel équilibre et les barrières que j’ai érigées ne me sont plus utiles.

Cette semaine, donc, je me repose, je prends des forces, je me purifie de toutes les tensions accumulées le long des 10 mois passés. Et je fais la liste, la plus exhaustive possible, de ce que j’ai à faire. Ensuite, je pourrai me consacrer à rendre mon lieu de vie plus agréable, accueillant, et ouvert. Un changement majeur, mais dont j’ai envie. Et je pourrai alors refermer doucement la porte sur cette partie de ma vie pour me concentrer sur ce qui se présente.

Alors cette semaine, j’endors les tensions et je prends du temps pour me ressourcer. Je pourrai ensuite les libérer et m’en servir de combustible pour ce qui m’attend. Bien évidemment je n’oublie pas non plus de profiter de ceux à qui je tiens. Entre le travail, mon lieu de vie et mes relations, j’ai de quoi m’occuper! Donc pour en tirer le meilleur, cette semaine, je me repose physiquement, émotionnellement, socialement. Je reprends des forces et je prends soin de moi.

Symbole n°27: Mate Masie

Mate Masie est un symbole Adinkra, qui signifie « Ce que j’entends, je garde ». C’est un symbole de sagesse, de savoir et de prudence. La signification implicite de la phrase « mate masie » est « je comprends ». Comprendre est synonyme de sagesse et de connaissance. Il s’agit aussi de considérer ce que l’autre dit, de lire en lui bien plus que ses simples paroles, afin d’affiner sa connaissance.

En ce qui me concerne, j’ai choisi ce symbole en lien avec l’affirmation positive ‘je suis fière de ce que j’ai accompli’. Parce que c’est quelque chose qui résonne en moi. Ces derniers mois, j’ai vraiment essayé de comprendre au delà des discours, de percevoir le non dit, d’aller au delà du visible et de l’audible pour me faire une opinion. Et je dois avouer que j’ai vraiment apprécié la sérénité qui en a découlé. Parce qu’en agissant ainsi, on se place en dehors du jugement. Je ne cherche pas à valider ou non le discours qu’on me sert, je cherche à comprendre ce qui a donné lieu à ce discours. Je ne cherche pas à juger la personne, mais à comprendre ce qui la motive. Je ne cherche pas à tout pris à me placer au centre, à me sentir concernée par ce qui m’est dit. Mais je cherche à comprendre pourquoi la personne ressent le besoin de me le dire.

Dès lors, je me décentre, et il m’est bien plus facile d’accueillir les paroles d’autrui, quelles qu’elles soient. Qu’elles soient en adéquation avec mes propres pensées ou valeurs, ou qu’au contraire elles soient en contradiction avec elles. J’écoute, je lis, je vois. Et je garde en moi, pour chercher à comprendre. Puis je relâchee, parce que ça ne me concerne pas, ou je conserve, parce que ça me fait grandir. C’est en pratiquant cet exercice avec des personnes qui ne me sont pas proches, ou avec qui je partage peu de choses que j’ai vraiment pu ressentir de la compassion à leur égard. Nous sommes sur des chemins différents, et nous les parcourons à un rythme qui nous est propre.

Ce qui a une implication supplémentaire: ce que je dis, ce que je partage peut aussi être gardé par autrui. A moi dès lors de choisir mes mots, de choisir mon moment, de choisir mon émotion afin que mon message soit le plus clair, le plus simple possible.

J’ai la chance d’avoir conscience de cette dynamique. A moi d’en faire bon usage. De m’en servir pour grandir encore et aller vers plus de sagesse. De m’écarter encore d’avantage du jugement pour me rapprocher de la compréhension. Et je suis fière de ce que j’ai déjà accompli en la matière, ne serait-ce qu’en prenant conscience de cet aspect de la communication.

Mate masie. Ce que j’entends, je garde.

Symbole n°26: le nœud de Dara

Je vous propose de passer cette semaine avec le nœud de Dara. Il s’agit d’un symbole celte qui connait différentes formes et variations. Il représente les racines du Chêne. Le mot ‘dara’ vient de ‘doire’, ce qui signifie chêne en gaélique. Cet arbre symbolisait la sagesse, la force, la direction, la destinée et le pouvoir.

Lorsqu’ils créaient un nouveau campement, les Celtes abattaient les arbres mais laissaient toujours un arbre unique au centre. Il devenait le cœur du campement et c’était le lieu où les réunions ou la classe avaient lieu. Le nœud nous rappelle la force intérieure, telle celle des racines du chêne, qui sont cachées sous la surface.

Cette semaine, je prend conscience de ma force intérieure, et surtout de son évolution ces dernières années. Mon chemin de vie m’a amenée à me renforcer émotionnellement, mentalement. J’ai du affronter plus d’une tempête et je n’aurai jamais pu m’en sortir relativement indemne sans cette volonté de poursuivre mon chemin quoi qu’il m’en coûte. Si ces épreuves m’ont transformée, m’ont façonnée même, elles m’ont aussi donné un cadeau inestimable, la force intérieure. Ce que j’ai longtemps appelé mon côté guerrier, ma détermination, mon instinct de survie. Cette capacité que j’ai acquise à affronter les batailles les unes après les autres, avec le plus de lucidité possible. A accueillir ce qui se présente, à l’envisager sous différents points de vue et à être déterminée à en tirer le meilleur pour la poursuite de mon chemin de vie. A faire face, à en profiter pour apprendre, pour partager, pour grandir.

Pour cela, j’ai eu à affronter mes pires peurs, les unes après les autres. Et à y survivre. Ma détermination en a été renforcée et surtout, je me suis libérée de ce qui pouvait me freiner dans mon chemin de vie. Je n’ai plus de peurs, parce que j’ai réalisé qu’en définitive, elles ne sont que des projections de ce que je pensais ne pas pouvoir surmonter. Mais lorsque j’ai été confrontée au pire, la question de pouvoir ou non ne s’est pas posée. J’ai agi, j’ai fait, j’ai avancé, j’ai affronté, j’ai survécu, j’ai vaincu. Et j’ai construit puis renforcé ma force intérieure au fil des épreuves surmontées. Ce qui me permet à la fois d’accueillir ce qui vient avec sérénité et d’y faire face avec la certitude que je m’en sortirai peut être transformée mais surtout grandie.

Mais pour cela, il faut d’abord être capable de se faire face à soi. De se regarder le plus objectivement possible. De prendre conscience de ses faiblesses et de ses forces. Et de parvenir à considérer ses faiblesses comme autant de forces en devenir. Parce qu’elles nous permettent d’éprouver de la compassion, de la curiosité, de la motivation. Parce que tout change, à tout moment, et que c’est en embrassant ce changement tout en conservant son identité propre qu’on évolue et qu’on tire le meilleur des événements que l’on a à affronter.

Tout n’a pas été si simple au départ. J’ai du me retrouver plus bas que terre pour être capable de me dire que la seule chose à faire était de me reconstruire. Je me suis donc relevée, et j’ai considéré la tâche à accomplir. J’ai eu à me battre en premier lieu contre tout ce qui me heurtait. Contre moi-même aussi… Mais j’ai réussi à en sortir plus forte. Et de là, j’ai pu envisager la vie plus sereinement. Parce que je ne voyais plus chaque épreuve que j’avais à traverser comme quelque chose d’injuste, de destructeur, de difficile, mais comme une occasion de grandir, d’apprendre ce qui me serait nécessaire pour la suite, d’ouverture vers autrui, d’exercer mon endurance mentale aussi. Les rancœurs, les jalousies, les coups bas, les incompréhensions étaient autant d’enseignements. J’ai appris à me détacher, à me construire un sanctuaire intérieur où me réfugier, à toujours envisager une situation sous différents angles. Avec le temps, c’est devenu un réflexe, une part de moi qui ne me quitte jamais. Et je ne considère plus ça comme un système de défense… Parce que je ne suis pas attaquée. Ce que je représente, ce que je suis, peut l’être…. ou plutôt la perception que les autres peuvent en avoir. Et qui les confrontent à la perception de ce qu’ils sont… ça n’a donc rien à voir avec moi. Mais tout à voir avec leur propre cheminement, leur propre construction. Et j’éprouve la plupart du temps de la compassion pour ces personnes. La plupart du temps. Mais lorsque mes limites ont été franchies, c’est une toute autre histoire…. enfin, c’était une autre histoire.

Parce que cette dernière année en particulier, j’ai beaucoup travaillé sur cet aspect de ma vie. J’ai assumé, j’ai accepté, je me suis pardonnée. Et depuis, je suis bien plus sereine encore. Je sais qui je suis, ce que je fais, pourquoi je le fais et comment je le fais. Je marche la tête haute sur mon chemin de vie, sans peur, mais avec une curiosité non feinte. Je sais que je pourrai accueillir tout ce qui se présentera, parce que chaque situation sera un nouvelle enseignement, une transformation, ou encore une perspective nouvelle.

Et puis je sais aussi que j’aurai la capacité d’en tirer le meilleur. Parce que c’est mon point fort. Ma force intérieure.

Alors cette semaine, accueillez votre force intérieure, et réjouissez-vous d’avoir vécu ce qui vous a permis d’en prendre conscience.

Symbole n°25: La toile du Wyrd

Le symbole de cette semaine est en lien direct avec la carte d’affirmation positive. Je sens que je vais infléchir un peu les règles que je m’étais fixées et que j’essaierai le plus possible de lier ces deux cartes, chaque semaine. ça me parait plus cohérent et le monde symbolique étant ce qu’il est, j’ai de quoi faire pour un bon moment.

Quoi qu’il en soit, cette semaine, nous travaillerons avec la toile du Wyrd. Le wyrd est une représentation du destin dans la mythologie nordique. Il est produit par les Nornes, les trois déesses du destins qui tissent en permanence une toile infinie dont chaque fil représente un être. (On retrouve cette idée avec les Parques dans la mythologie romaine). Le wyrd conduit l’univers et tous les êtres y sont soumis, y compris les dieux, le moindre brin d’herbe ou même les pierres. Ce réseau de fils vibre, au gré des naissances, des décès et des bouleversements. Chaque événement modifiant la vibration d’une destinée peut avoir un impact sur d’autres éléments de la toile car tous sont liés les uns aux autres. Rien n’est cependant figé et chaque être peut influer sur son destin, en ayant bien conscience que cela modifiera aussi celui d’autres êtres. Le wyrd est le monde de l’esprit.

Cette semaine, j’explore la connexion profonde avec toute chose… et dans mes recherches, je suis tombée sur le livre de Brian Bates, « The Way of Wyrd ». Je le cite (en traduisant de l’anglais): « Aujourd’hui, « weird » signifie quelque chose d’étrange, de bizarre, ou de surnaturel. Mais dans son sens archaïque et originel, cela signifiait cet aspect de la vie qui était si profond, si omniprésent, et si central à notre compréhension de nous-même et de notre monde qu’il était inexprimable. Le wyrd fait référence à notre destinée personnelle. Il nous connecte à toutes choses, pensées, émotions, événements dans le cosmos comme à travers les fils d’une toile vaste, invisible mais dynamique. Aujourd’hui, à travers une profonde connexion avec le wyrd, nous sommes inspirés à voir nos vies d’une nouvelle et puissance façon. Il restaure notre expérience du pouvoir guérisseur de l’amour, de la nature et de la créativité. Il s’agit d’autoriser dans nos vies la guidance d’un univers étendu de l’esprit. »

Inutile de vous dire que j’ai éclaté de rire à la lecture de ce paragraphe…. voila exactement ce que j’essaie d’exprimer depuis un moment, sans pour autant trouver les mots!

Bref, je continue mes recherches et je trouve plusieurs articles (ici, ici, ) parlant du Wyrd. Ce que j’en retire c’est que lorsqu’on cherche un sens à sa vie, qu’on se sent perdu dans notre quotidien, noyé et sans perspective, le wyrd, ou la reconnexion avec la notion de destinée, la reconnexion avec la nature, est un chemin que l’on peut envisager. Bien sûr, comme nous sommes tous très différents, il ne s’agit pas de suivre un tutoriel pas à pas, mais je pense qu’un bon point de départ serait: qu’est-ce qui me fait vibrer?

Et d’ailleurs je souris en écrivant ces mots parce que je les utilise régulièrement depuis quelques temps alors qu’avant, pas du tout. Mais quelque part, je pense qu’ils sont aussi la matérialisation du fait que je me recentre sur ma connexion aux autres, après avoir passé pas mal de temps, des années peut être, à m’en séparer. J’ai déjà parlé je pense de cette absence d’appartenance qui me préoccupait et que j’ai fini par accepter… Si concrètement rien n’a changé depuis, je ne ressens pas du tout la même chose. Parce que j’ai décidé de faire, d’expérimenter, de vivre avec et selon ce qui me fait vibrer. Et que naturellement, j’ai rencontré des personnes qui sont dans la même optique, à des niveaux très différents, dans des domaines très différents. Et la notion d’appartenance n’a plus eu de sens en tant que quête à accomplir, que but à atteindre. Je n’appartiens pas, je ne fais pas partie, mais je suis avec les autres. Non pas en parallèle comme je pouvais le sentir, mais dans cette toile qui nous relie tous. Dans cette dynamique (ah, encore un de mes mots fétiches du moment) qui nous fait tous avancer en choeur.

Chaque jour, je peux voir mon incidence sur la vie d’autrui… ne serait-ce que professionnellement. Chaque jour, je passe également du temps dans la nature, ne serait-ce que quelques minutes. Chaque jour, j’attrape mes flûtes et je joue quelques morceaux… Les oiseaux semblent apprécier puisque certains viennent se poser sur mon balcon à ce moment et m’accompagnent jusqu’à ce que j’ai fini. Chaque jour je m’émerveille devant le spectacle que m’offre la nature à travers mes fenêtres. Chaque jour j’ai conscience d’être connectée à tout cet environnement. Chaque jour, j’essaie de passer du temps avec des personnes que j’apprécie, de les écouter, de partager, de rire, de leur faire découvrir mes nouveaux coups de coeurs, de faire des projets, de confronter mon expérience à la leur. Chaque jour j’essaie de me retrouver également, de prendre du plaisir à être avec moi même. Chaque jour j’essaie d’agir pour mon bien être. Et pour moi, c’est une belle aventure. Chaque jour, je sais que ma vie va être touchée par d’autres pour un instant ou un long moment, que je vais toucher la leur, directement ou indirectement, et que tous, nous allons avancer sur notre chemin de vie. Et pour moi, c’est ce qui compte vraiment.

Et vous, la notion de wyrd vous parle-t-elle?