Carnet de croquis


J’avais besoin de me vider la tête et je me suis dit que j’allais tenter de peindre des feuilles en un seul passage de pinceau à l’aquarelle… échec cuisant… pour cette fois. Mais pas grave, un peu plus d’aquarelle, un peu d’eau et hop! Mes deux pages ont été transformées en fond… voilà!

Et puis j’ai eu envie de dessiner un arbre, en noir, juste pour le plaisir… parce que j’aime dessiner des arbres et que ça faisait un moment que je n’avais pas utilisé mon marqueur noir…

et puis en face, je me suis dit que je pourrais faire le négatif, en laissant la couleur s’exprimer dans l’arbre, sur un fond noir… mais ça faisait un peu trop. Alors j’ai dessiné un chat, parce que Mini-poilue me regardait et que ça m’a fait sourire… et puis j’ai dessiné une autre silhouette, celle de celle qui aimait tellement les chats et la nature… et me voila toute émue devant le résultat… La poilue et la gaufrette, qui tiennent compagnie à cet arbre, qui partagent ses couleurs, même dans l’obscurité…

et lorsque j’ai voulu prendre les photos, « on » m’a fait remarqué qu’il manquait un chat noir, à gauche…. hahaha



J’ai donc repris mon feutre et j’ai réparé cet oubli impardonnable. Et j’aime le résultat, qui signifie tellement de choses pour moi…


Et tout ça parce que je suis infichue de faire des feuilles à l’aquarelle en un passage de pinceau.

Je n’en ai pas fini avec lui…

Aujourd’hui, j’ai ressenti un appel. Je devais faire du tri dans les cartons qui trainent encore chez moi. Parmi eux, un carton rempli de livres… J’ai commencé à les trier, certains pourront retrouver une étagère, d’autres en revanche, vont devoir trouver une autre maison… ou une autre vie.

Et puis il y a ce livre, que j’ai beaucoup aimé à un moment de ma vie, mais qui aujourd’hui ne correspond plus du tout à ma vision des choses. J’ai juste pris un autre chemin, j’ai préféré m’éloigner de ce qu’il proposait. Et pourtant, je l’ai lu et relu à un moment donné, et il me parlait tellement. J’allais le mettre dans la caisse « à recycler ou donner » quand j’ai senti que non, je n’en avais pas fini avec lui… Qu’on avait encore des choses à se dire… Oui mais je connais son contenu… Je sais de quoi il parle et comment il en parle…

Et là, l’inspiration me murmure une idée. Je prends un crayon de papier et je me mets à entourer certains mots, qui forment une phrase… puis j’attrape de l’aquarelle, et je peins autour des mots… et je les entoure avec un stylo gel bronze…

Et c’est vrai, on avait encore des choses à se dire, on n’avait pas fini notre aventure tous les deux. Aujourd’hui, j’ai commencé un nouveau voyage avec ce livre qui m’a attendue patiemment pour me livrer ses derniers secrets. De la poésie, de la sagesse, de quoi me nourrir encore un peu.

Voici donc ce qu’il m’a dit:

 » L’homme est destiné à son propre cheminement au delà de la détermination avec conscience de l’aube de cette destinée. »

 » L’amour, et ses modifications des lois, imprime le temps disponible à mon escapade. »

« Ouvre l’âme d’une histoire dans le dédale du possible. »

Il s’est mis à pleuvoir peu de temps après que j’aie fait le dernier, j’ai donc pris la photo à l’intérieur… mais du coup, cette couleur crème, et ces bleus… j’ai envie d’aller plus loin, peut être en passant sur la tablette graphique…

Oui décidément, on n’en avait pas fini, tous les deux!

Mon carnet de croquis. Mars (03 et fin)

Une petite promenade dans mon carnet de croquis pour le mois de mars.

J’ai fini ma collection de trèfles à 4 feuilles. Je commence ma journée par un petit gribouillage. Un petit rituel créatif qui me fait du bien. Ici, j’avais décidé de dessiner 15 trèfles à 4 feuilles différents… quelle idée! Mais j’ai relevé le défi et je suis plutôt contente de ma collection.

Du coup, il était temps de commencer une nouvelle collection… Cette fois, je suis partie sur des cases plus… « carrées ». Parce que si les cases en puzzle étaient sympas, elles ajoutaient un challenge au challenge, et j’ai envie de rester simple. Et cette fois, j’ai aussi préparé deux pages qui se font face, et non deux pages recto verso… j’ai hâte de voir ce que ça donnera. J’ai mélangé 2 thèmes, sur 30 jours: 15 papillons et 15 plumes. Parce que je sens bien que je suis en pleine transformation et que j’ai besoin de légèreté.

J’ai continué à remplir des pages avec des motifs pour me vider la tête, et m’échauffer musculairement.

et puis j’ai essayé quelques tutos, avec plus ou moins de succès… là par exemple, j’aimais beaucoup l’idée, mais la réalisation…. bof

Alors j’ai fait ce que sais faire le mieux… j’ai laissé l’idée mijoter et quelques jours plus tard, je me suis relancée…

Et ça me plait beaucoup plus.

Dans le même genre d’idée, j’ai rempli une page avec des motifs, mais je n’aimais pas du tout le résultat… le lendemain, j’ai ajouté de la couleur et ça a tout changé! (d’où les deux dates en bas à droite)

Comme j’avais remplis ma page précédente de cercles, j’ai eu envie de voir ce que ça donnait en couleur… J’ai utilisé mes feutres comme base d’aquarelle et j’ai dessiné les détails avec les pointes fines des mêmes feutres. Après ça, j’ai eu besoin de faire une pause avec les cercles hahaha.

Et puis il y a des pages plus personnelles. Qui ont un sens plus profond… Comme celles que j’ai réalisées pendant une retraite spirituelle d’un week end.

Et celles inspirées par la lune et le soleil. Je me suis vraiment laissée porter pou ces deux là, et j’avoue qu’elles me plaisent vraiment beaucoup… je vais réfléchir à en faire quelque chose de plus… achevé.

Voilà, c’est tout pour ce mois. Demain, le mois d’avril commence et ce sera avec joie que je continuerai mon voyage graphique dans mon carnet de croquis.

Parce que je le mérite.

Mon carnet de croquis. Mars (02)

Je continue à explorer et à tester des choses, à gribouiller ce qui me vient, en me laissant porter par l’inspiration.

J’ai fais un autre art neurographique, pour le fun, en essayant des effets avec mes feutres… cette fois, je me suis un peu plus lachée, et j’ai vraiment aimé le processus, mais ce sera tout pour ça, enfin… pour le moment.

Parfois, j’ai besoin de me vider la tête, d’éclaircir mes idées, et dans ces cas-là, je pars sur des trucs plus graphiques, répétitifs ou non.. Cette fois, je me suis entrainée à dessiner des cercles à main levée…

Et j’ai tenté des variations sur le même thème en partant d’un même motif de zentangle.

Et puis j’avais envie d’aller un peu plus loin avec mes feutres comme base d’aquarelle… et j’ai essayé de faire ressortir les motifs floraux du fond de feuilles…

Et puis parfois je me sens plus …. sereine… J’ai pensé que ce serait une bonne idée de faire des pages à la manière d’un tableau de visualisation… je pense ajouter des petits trucs ici et là, mais pour le moment, j’aime bien le côté simple et épuré…

J’aime beaucoup faire des tableaux de visualisation, j’en construirai sûrement un pour célébrer le printemps et j’en profiterai pour vous faire un petit tuto hahaha.

Et puis il me restait un peu d’encre sur ma palette, après mon gribouillage précédent, du coup, je l’ai utilisée pour faire un fond. Et j’ai utilisé un feutre violet très foncé pour dessiner des silhouettes par dessus..

Et j’aime bien le fait que les bavures des couleurs de l’art neurographique que j’ai mis plus haut tranchent le côté très léger, pastel, du fond.

Bref, j’explore, je me laisse porter par le flux de l’inspiration, je laisse s’exprimer ce qui vient à la surface et ça me fait beaucoup de bien.

Je continue également mon projet secret, mais je le garde pour moi pour le moment. Et je Commence à penser à mon cheminement du mois d’avril… Même si je sais que sa thématique me viendra le moment voulu.

À très bientôt pour le tuto du tableau de visualisation, vous verrez c’est vraiment quelque chose de vraiment sympa à faire et son utilisation peut être multiple!

En attendant, prenez soin de vous. Parce que vous le méritez.

Symbole n°41: Kolovrat

Kolovrat est le symbole de Svarog, le dieu slave du soleil. « Kolo » signifie cercle, et « vrat » rotation. Il s’agit donc de la représentation de la rotation du cercle solaire. Il est composé de huit rayons émanant d’un point central. Les extrémités de ces rayons forment un cercle. Ce qui donne une illusion de mouvement de ce cercle soleil dans le sens des aiguilles d’une montre.

Kolovrat était porté en talisman et revêtaient de multiples et importantes signification pour son porteur:

  • Fertilité, récolte abondante
  • Puissance et énergie solaire
  • Victoire du bien, des forces de la lumière sur le mal
  • Santé du corps et force de l’esprit
  • Protection contre le mal
  • Chance dans les bonnes actions et les efforts

Pour moi, Kolovrat est chargé symboliquement de beaucoup de positivité, d’une force créatrice aussi. C’est pourquoi je l’ai choisi cette semaine. Non parce que je veux attirer ce genre d’énergie ou de pensée dans ma vie, mais parce que je les ressens déjà.

Que les choses soient claires, je suis loin de vivre au pays des bisounours. Mais j’ai également décidé de cesser d’accorder de l’importance à la morosité ambiante, souvent liée à une anxiété et à un stress qui pour moi, n’ont pas réellement lieu d’être. Je m’explique: on subit tous de petites contrariétés dans notre vie quotidienne. Ces petites choses qui ne vont pas dans le sens qu’on voudrait, ces imprévus qui nous freinent ou nous frustrent. Ces petits riens qui nous obligent à envisager d’autres solutions que celles que nous avions prévues… Dès lors il y a deux options: soit nous nous laissons aller à al frustration, au stress, à l’anxiété, soit nous lâchons prise, prenons du recul et nous adaptons à la nouvelle situation… l’humour, clairement, est une arme redoutable dans ce cas de figure…

En ce début de semaine, j’ai eu mon lot de petits tracas, d’imprévus, de contrariétés potentielles… mais j’ai développé au fil du temps la capacité de les laisser à leur place, de ne pas les accueillir en moi et leur permettre de me ronger de l’intérieur, petit bout par petit bout. Je les reconnais pour ce qu’ils sont, les identifie, et je remédie à leur présence au milieu de mon chemin. J’essaie de les mettre en perspective et non de les observer au microscope. Ils n’ont pas à avoir autant d’importance. Ils sont là, soit, comment faire pour que ça ne soit plus le cas? En cas de contrariété plus importante, qui cherche à s’incruster un peu plus longtemps que prévu, comment la contrer avec humour et efficacité pour retrouver un équilibre et un enthousiasme voilés un moment par elle?

Il ne s’agit pas vraiment de se forcer à voir les choses de manière positive quoi qu’il arrive. Mais plutôt de s’élever au dessus de l’émotion négative, de l’inconfort, de trouver en soi la force de se décentrer et de relativiser… D’avoir une vision plus périphérique que focale sur ce qui se passe dans notre vie. Et d’être ouvert à ce qui peut se passer, avec cette conviction profondément ancrée qu’on saura gérer la situation, qu’on saura s’adapter, et que tout est source d’enseignement.

J’ai eu à traverser des situations très difficiles dans ma vie. Sur le moment, j’étais immergée et j’essayais de me débattre pour garder la tête hors de l’eau… Mais par la suite, j’ai pris la décision de les voir comme des rites de passage, comme des leçons de vie, et d’en tirer le meilleur… Je ne les ai pas laissées m’immerger dans un marécage de culpabilité, de tristesse, d’échec. Alors que j’étais au fond, j’ai tapé du pied et j’ai pris mon élan pour m’en sortir. C’est le cas aujourd’hui. Et bien plus que ça, finalement… Cette impulsion a aussi eu pour conséquence de m’armer, de manière constructive et créatrice. Ces situations font partie de moi, de mon histoire, elles m’ont formée, elles m’ont sculptée. Mais je ne leur appartiens pas. Je suis reconnaissante d’avoir su y faire face, d’avoir pu trouver en moi les ressources pour les confronter, les surmonter. Et aujourd’hui, je sais qu’elles ne peuvent plus m’atteindre.

Le truc avec ce genre d’expériences, c’est qu’on a tendance à ne plus accorder d’importance aux petits tracas. C’est un cadeau de la vie. On apprend à relativiser et à s’élever au dessus de ce genre de situation, à les mettre en perspective et à trouver rapidement et sereinement des solutions… Et pour moi, c’est ce que symbolise Kolovrat.

Voila, cette semaine, laissez vous porter par la force et la positivité de Kolovrat.

Symbole n°40: Sankofa

Sankofa est un symbole adrinka signifiant « retourne le chercher ». Il représente la sagesse d’apprendre du passé pour construire le futur.

C’est ainsi que je considère ma vie, tout simplement. Chaque événement, chaque personne est une occasion d’apprendre. une fois la leçon intégrée, on peut construire son futur sur ces fondations solides. Ce symbole nous rappelle que nous possédons les réponses en nous, il suffit parfois de regarder en nous sous un angle différent pour comprendre ce qui nous pose problème. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées nous guident vers un chemin que nous pouvons décider de prendre ou non. Il est toujours possible de changer d’avis, il est toujours possible de prendre conscience de ses erreurs et de choisir de prendre un nouveau chemin.

Cette semaine, je prends conscience de toutes les leçons du passé qui m’ont menée vers celle que je suis, en regardant vers le futur avec confiance et sérénité.

Symbole n°37: L’Unalome

Cette semaine, je voulais un symbole qui représentait un chemin de vie… Et si je ne suis en général pas du tout attirée par les symbole d’Inde ou d’Asie, me voila séduite par l’Unalome… L’Unalome est un symbole bouddhiste qui représente le chemin vers l’éveil.

Sa forme représente les tas de cailloux que les randonneurs ou les promeneurs en montagne empilent pour baliser les chemins qu’ils parcourent (les cairns). Les différents éléments qui le composent marque tous une étape dans le chemin de vie:

  • La spirale symbolise l’Univers, la vie, le chaos, la source, l’énergie originelle, l’évolution….
  • Les boucles: elles représentent les échec, les obstacles, les détours que l’on peut faire et qui nous permettent d’apprendre, de nous élever.
  • Les zigzags: ils symbolisent la sortie de l’ignorance, le début de la conscience.
  • La ligne droite et le point: ils symbolisent l’éveil de notre conscience, la sortie totale de l’ignorance et la fin des souffrances.

Autant j’ai beaucoup de respect pour les bouddhistes et leur philosophie, autant ça ne me parle pas vraiment. Et il en va de même avec l’Unalome. Je ne suis pas sûre que la vie soit aussi ‘linéaire’ dans le sens où pour moi, les périodes de test, d’expériences difficiles et leur intégration peuvent très bien se succéder. Pour schématiser, les boucles et les zigzags peuvent se succéder à de nombreuses reprises. Et puis j’ai aussi du mal avec l’idée, qu’on retrouve dans de nombreuses philosophies ou spiritualités, de l’Être humain ignorant et donc souffrant qui à la fin de son parcours entre dans la connaissance et la sérénité. Il me semble qu’il s’agit là surtout de justifier le fait qu’on souffre tous à un moment ou à un autre, dans son corps, dans son esprit, dans son âme… mais que c’est normal, ça fait partie du chemin, on la ressent parce qu’on doit apprendre/grandir/évoluer/changer/accepter … Et pour moi, non, la souffrance ne se légitime en rien. La torture physique ou mentale, qu’elle soit auto infligée ou externe, ne se justifie en rien. La douleur qu’elle soit diffuse ou aiguë, ponctuelle ou chronique ne se justifie en rien.

Et si certains sont capables de se transcender et de sortir de leur(s) souffrance(s) grandis, combien se perdent dans leur douleur, s’enferment dans leur peine, combien encore choisissent d’y mettre un terme définitivement, combien définissent un responsable et se laissent aller à la haine? Mais bon, comme je l’ai dit, j’ai du mal avec les philosophies et spiritualités orientales. Comme avec d’autres d’ailleurs, je ne suis pas exclusive ! Ce qui me dérange, c’est cette culpabilisation (c’est ainsi que je le perçois, ça n’engage que moi!) et cette infantilisation. On doit souffrir parce qu’on n’est pas assez conscient/sage/abouti/grand/bien/pur/fidèle/. On n’est pas à la hauteur, quoi que l’on fasse ou qu’on soit, parce que c’est comme ça. Alors inutile d’essayer, on va nous donner de quoi évoluer pour être enfin digne d’intérêt ou de légitimité. Parce que là, franchement, notre valeur en tant que telle, à l’état brut, elle est insignifiante…. Et cette dynamique particulière se retrouve dans de nombreux systèmes spirituels ou religieux… On n’a, ou n’obtient, de valeur que si l’on suit le cheminement édicté par les préceptes ou la doctrine… Et ça rentre en conflit avec l’électron libre en moi hahaha. Après, encore une fois, il y a de belles choses à apprendre de chaque expérience de vie, et je respecte infiniment ceux qui se sentent épanouis et en accord avec une philosophie ou une spiritualité, quelle qu’elle soit. Ce n’est juste pas pour moi, voila tout, et ce n’est pas grave du tout.

Ceci dit, la dynamique de l’Unalome est plutôt intéressante. Du chaos aux essais et échecs, à l’ordonnancement, la compréhension, pour parvenir à l’intégration. J’aime voir dans le point final l’origine d’une nouvelle spirale, qui permettrait à ce cycle de se répéter. parce qu’après tout, nous sommes créateur de notre réalité et si on a envie d’étirer la ligne droite, de transformer un point en spirale et de réduire les boucles, nous en avons le droit et l’opportunité.

Alors cette semaine, concentrons nous sur les spirales et les lignes de notre vie, en souriant aux boucles et aux zigzags.

Quant à moi, je prépare déjà le voyage de l’année prochaine. Et ce sera onirique! Je dois encore apprendre à maitriser les outils, mais les débuts sont prometteurs… Je suis en plein tourbillon créateur héhéhé. Et quelle belle spirale se dessine!

Symbole n°36: la Lune

Cette semaine, nous allons voyager avec la Lune. Notre satellite symbolise de nombreux concepts, tels que la notion de cycle, de mouvement, de transformation, de fertilité, d’influence sur tout élément liquide. La Lune a été révérée partout, et de tout temps. Chaque civilisation lui a octroyé des attributs spécifiques, quoique certains soient universels, notamment concernant la fertilité des cultures ainsi que son influence sur le monde animal. Partout, et de tout temps, des divinités sont liées à la Lune (cf cet article). La Lune, comme la nuit, est un mystère qui a posé question à l’humanité.

Cette semaine, je vais quant à moi me concentrer sur les concepts de cycles, de transformation, de mouvement, qui sont souvent associés à la Lune. Parce que je me sens vraiment au commencement d’un nouveau cycle de vie, et que l’astre a une influence sur ma vie depuis… toujours. Je suis née une nuit de pleine lune, ainsi que ma fille. Mon cycle est calqué sur celui de la lune, la pleine lune est une nuit particulière pour moi, sa luminosité est fascinante à mes yeux, et je passe chaque mois un long moment à l’observer, de la musique appropriée dans les oreilles, avec la poilue à mes côtés…. l’observation de la Lune a un effet apaisant pour moi, surement parce que je prends le temps alors de me poser, de me pauser, et de simplement regarder, observer, me laisser porter.

Je ne me souviens plus du moment exact où j’ai décidé que chaque nouvelle lune constituerait un bon moment pour commencer quelque chose, un nouveau cycle. Mais j’ai sûrement trouvé pertinent de me servir du cycle lunaire comme repère. 28 jours, c’est un temps suffisamment long pour accomplir une tache et suffisamment court pour ne pas être paralysant. C’est un marqueur simple et constant. J’aime aussi l’idée du cycle lunaire, des notion de croissance, d’apogée puis de décroissance. A elle seule, elle symbolise la vie.

La Lune, c’est aussi un rythme, une constance, une vibration. C’est une intensité, une attraction, une fidélité. C’est la douceur, la sérénité, le calme, l’inspiration, l’onirique, la fluidité. C’est un repère, un ancrage, une confidente…

Je suis d’une nature plutôt nocturne. J’aime le calme et le silence de la nuit, et c’est accompagnée des étoiles et de la Lune que je me sens le plus inspirée. C’est en général à ce moment là que les idées les plus saugrenues me viennent, que je noircis des pages de gribouillages ou de mots. C’est la nuit que j’aime partager avec mes amis, nos confidences enveloppées par l’atmosphère particulière qui règne alors. C’est la nuit que j’aime me laisser porter, lovée dans une couverture, une boisson chaude dans les mains, de la musique dans mon casque, la poilue ronronnant à mes côtés, devant la fenêtre de ma chambre qui m’offre une vue imprenable sur la Lune et les étoiles…

Puisque je commence un nouveau cycle, je ne pouvais qu’inviter la Lune. Je ne connais pas de compagne plus fidèle et changeante qu’elle. Un paradoxe que j’apprécie tout particulièrement.

Que la Lune vous accompagne également cette semaine. Qu’elle veille sur vos rêves et vous offre ses mystères.

Symbole n°30: Le Phoenix.

Cette semaine, nous allons voyager avec le Phoenix. Cet oiseau mythique, que l’on retrouve dans différentes civilisations et à travers l’histoire, symbole la renaissance. Il est dit que lorsque le Phoenix arrive à la fin d’un cycle, il se construit un nid fait d’encens, d’épices et d’aromates, puis s’expose au soleil, qui l’enflamme. Un autre phœnix apparait des cendres 3 jours plus tard. Il symbolise donc la mort et la résurrection, la fin d’un cycle et le début d’un nouveau. (vous pouvez lire cet article, qui me parait plutôt complet sur le sujet).

Quant à moi, je suis clairement en train d’expérimenter cette dynamique. Même si il m’aura fallu plus de 3 jours pour renaitre de mes cendres…. Disons plutôt un peu plus de 3 ans. Mais peu importe en réalité. J’ai la chance de pouvoir vivre un nouveau cycle, qui ne sera, je le sais déjà, ni le premier, ni le dernier de ma vie. Dans mon article de lundi, j’ai déjà parlé des précédents brasiers qui, dans ma vie, m’ont réduite en cendre. Non seulement j’ai survécu, mais j’en suis sortie à chaque fois plus forte, grandie, plus sage aussi. Mais pour ce faire, il a fallu que je sois détruite. Physiquement, psychologiquement, ou encore émotionnellement. Chaque incendie avait son propre incendiaire, qui, j’en ai conscience aujourd’hui, possédait une leçon bien particulière qu’il m’appartenait d’intégrer. Être réduite en cendres n’est jamais un processus indolore. Néanmoins, le feu est aussi purificateur et, quelque part, il m’apparait évident de ne commencer un nouveau cycle qu’une fois débarrassée de tout ce qui n’a plus lieu d’être. De repartir avec les idées claires, avec une énergie renouvelée et positive. Pour autant, avant de commencer un nouveau cycle, il faut intégrer ce qui doit l’être, afin de partir sur de nouvelles bases, plus solides.

C’est le cas aujourd’hui. J’ai levé les derniers voiles, j’ai fini d’explorer les derniers recoins de mon cocon. Cette fois, j’avais eu besoin de rester à l’intérieur de mon tas de cendres pour me laisser le temps d’intégrer la fin du dernier cycle, mais aussi mettre un terme aux précédents, qui finalement, continuaient de couver…

Il est donc temps pour moi, comme pour le phœnix, de renaitre de mes cendres et d’explorer un nouveau cycle dans ma vie. Et pour être tout à fait sincère, cette seule pensée me remplit de joie.

Je me retourne donc une dernière fois sur ce tas de cendres, symbole du cycle qui s’est achevé, cocon sûr qui a su me protéger pour me permettre d’accomplir ma transformation. Et je déploie mes ailes pour pouvoir m’élever vers ce qui m’attend, dispersant les cendres au vent.

Symbole n°29: Sesa Woruban

Ce symbole adinkra signifie « change ta vie ». Il est constitué de l’étoile du matin, qui peut symboliser un nouveau départ placée à l’intérieur de la roue, qui représente un mouvement indépendant.

Il représente parfaitement ce que je ressens en ce moment. Mais contrairement aux fois précédentes, où ce changement s’est fait brutalement, que ce soit par sa rapidité ou sa radicalité ou par son intensité, cette fois, il se fait en douceur, pièce par pièce. Et c’est ce qui fait que je l’embrasse complètement.

Parce que cette fois, il s’agit tout simplement d’un ajustement, de la matérialisation de ce qui se passe depuis quelques temps dans ma vie. Donc tout parait évident, tout se met en place sans heurt. Et je profite de l’été pour le faire à mon rythme, sereinement. Je sors de ma zone de confort, parfois, mais uniquement pour réaliser qu’elle n’était en fait qu’une illusion de plus, qu’une tentative de conformité. Et j’ai dépassé ce stade depuis belle lurette. En faisant un pas en avant, je me libère non seulement des attentes ou des jugements, mais je me conforme avec ce que je suis, et loin de m’affaiblir, je me sens renforcée, à ma place.

Il est temps pour moi non seulement de vivre complètement selon mes principes, mais aussi de le faire ouvertement. J’ai réalisé que non seulement les jugements (et il y en a, j’en ai bien conscience) m’atteignaient beaucoup moins que je ne le pensais, mais qu’aussi en étant fidèle à ce que je suis, j’ouvrais des portes vers de belles personnes, vers des expériences formidables. Et que le fait de le faire ostensiblement, d’être ouverte au dialogue ne met pas de barrières mais au contraire construit des ponts entre moi et les autres. Ce que je savais déjà au fond, puisque je suis plutôt ouverte et sincère en ligne et que les réactions ont toujours été positives, ou du moins constructives.

Il est temps pour moi de transformer ma vie dans le sens ou j’applique désormais dans ma vie quotidienne ce que je faisais déjà sur la toile. C’est cet ajustement, cette harmonisation qui se matérialise et qui m’apporte bien plus de sérénité qu’elle me demande d’effort. C’est une évidence. Il est temps de changer ma vie pour le meilleur. Il est temps de personnifier cet amour de la vie qui m’anime. Il est temps de brandir bien haut ma torche, et d’être un phare.

Et les jours de connexion aléatoires, comme aujourd’hui, j’en profite pour faire autre chose, pour méditer, gribouiller, lire, écouter de la musique, en jouer…. jusqu’à ce que j’ai le feu vert pour enfin taper ces mots hahaha. Rien n’est vraiment important, je suis persuadée que vous ne m’en voulez pas d’avoir attendu ce soir, tout comme je me libère peu à peu de la pression de devoir tenir mon agenda. Parce qu’au final, les choses viennent lorsqu’elles doivent le faire. Nous nous mettons des barrières derrières lesquelles nous nous emprisonnons au lieu de profiter de ce qui nous entoure, de ce qui nous fait vibrer, de ce qui nous passionne. J’en ai fini avec la négativité, qu’elle soit interne ou externe. Et ma vie en est transformée.

Et j’avoue, ça me remplit de joie.