Mon carnet de croquis. Mars (02)

Je continue à explorer et à tester des choses, à gribouiller ce qui me vient, en me laissant porter par l’inspiration.

J’ai fais un autre art neurographique, pour le fun, en essayant des effets avec mes feutres… cette fois, je me suis un peu plus lachée, et j’ai vraiment aimé le processus, mais ce sera tout pour ça, enfin… pour le moment.

Parfois, j’ai besoin de me vider la tête, d’éclaircir mes idées, et dans ces cas-là, je pars sur des trucs plus graphiques, répétitifs ou non.. Cette fois, je me suis entrainée à dessiner des cercles à main levée…

Et j’ai tenté des variations sur le même thème en partant d’un même motif de zentangle.

Et puis j’avais envie d’aller un peu plus loin avec mes feutres comme base d’aquarelle… et j’ai essayé de faire ressortir les motifs floraux du fond de feuilles…

Et puis parfois je me sens plus …. sereine… J’ai pensé que ce serait une bonne idée de faire des pages à la manière d’un tableau de visualisation… je pense ajouter des petits trucs ici et là, mais pour le moment, j’aime bien le côté simple et épuré…

J’aime beaucoup faire des tableaux de visualisation, j’en construirai sûrement un pour célébrer le printemps et j’en profiterai pour vous faire un petit tuto hahaha.

Et puis il me restait un peu d’encre sur ma palette, après mon gribouillage précédent, du coup, je l’ai utilisée pour faire un fond. Et j’ai utilisé un feutre violet très foncé pour dessiner des silhouettes par dessus..

Et j’aime bien le fait que les bavures des couleurs de l’art neurographique que j’ai mis plus haut tranchent le côté très léger, pastel, du fond.

Bref, j’explore, je me laisse porter par le flux de l’inspiration, je laisse s’exprimer ce qui vient à la surface et ça me fait beaucoup de bien.

Je continue également mon projet secret, mais je le garde pour moi pour le moment. Et je Commence à penser à mon cheminement du mois d’avril… Même si je sais que sa thématique me viendra le moment voulu.

À très bientôt pour le tuto du tableau de visualisation, vous verrez c’est vraiment quelque chose de vraiment sympa à faire et son utilisation peut être multiple!

En attendant, prenez soin de vous. Parce que vous le méritez.

Une année toute en nuances / Happy Hue Year. Avril/Avril

Ce mois-ci, nous allons nous amuser avec ce rouge, bien rouge.

This month, we will play with this really red red…

Tout de suite, j’ai pensé à un coquelicot…. Première tentative de peinture de fleur… Pas évident d’essayer de rendre les transparences, mais je suis plutôt contente de ce que j’ai réussi à faire…. à vous de jouer!

I immediatly thought poppy…. First attempt at digitally painting a flower…. Not that easy to epress transparencies, but I am pretty proud of what I succeeded to do. Now it’s your turn to play!

2020 Saga. Creativity.

This week, we will live with creativity. Let’s make our dreams a reality. Let’s dive into ideas and projects, let’s materialize what live in our head only.

Creativity is my answer to the world, I think. If I feel something really strongly, I know that my answer to this feeling, positive or negative, it doesn’t really matter actually, will be by creating something to honor it. When I feel confused, I usually write, or draw. When I feel stressed, I grab my crochet or my tin whistle, or my pencil too… When I feel sad, music is my way of dealing with it, as well as writing, painting. If I feel happy, I will draw, play music, dance in the middle of my living room, sing, take pictures… When I need answers, I will tend to dive into a bigger project, that will need me to think about solutions to problems I may encounter and thus set my mind in a problem solving mode… Usually, the answer I was looking for will appear while doing something unrelated to the subject, but that required my attention and focus.

And when I am angry, or frustrated, I love to pile rocks… because in order to do so, I need to focus and find balance, within and in the rocks. This is also when I go and look at nature, when I let my bare feet play with grass while drawing or writing something, when I let the air help me breathe into my tin whistle. When I reconnect with the world. Some would say when I ground.

Creativity is part of my alchemist way of seeing things. To materialize ideas, concepts, feelings. To express my will to act on something or to honor it, in making it ‘real’. To build milestones, to measure my path, to measure my progression too.

Creativity is everywhere when you let it enter your life. it can be in those little things I cherish, or in bigger projects. It can be part of your life for a short time, allowing you to enter a realm you never thought about, or for a life time, breathing through each of your cells.

So this week, let creativity take the lead, for a short time or longer. Dive into its reality and enjoy each step of the process!

Saga 2020. Créativité.

Cette semaine, je n’ai pas eu à aller chercher le mot bien loin. Parce qu’en ce moment, je fourmille d’idées créatives, j’ai même fait une petite liste de tout ce dont j’avais envie, avec le temps et le matériel requis, dans laquelle je peux puiser dès que je ressens le besoin de créer quelque chose. Ça va de boites en cartonnage à des jeux de cartes en passant par des illustrations, des projets d’écriture, des cahiers d’apprentissage dans divers domaines, des bidules en macramé ou au crochet, des dessins, des gribouillages digitaux, de la peinture sur divers supports, des morceaux de musique qui me viennent à la flûte… bref…. j’ai de quoi faire pour des mois!

Je subis de plein fouet un tsunami créatif, et j’avoue, je surfe allègrement sur cette vague. Parce que je ne me sens jamais aussi bien que lorsque je crée quelque chose, lorsque je donne vie à une idée, sous une forme ou une autre. Parce que pour moi, c’est presque de l’ordre d’une mission de vie: rendre l’immatériel matériel, donner une existence physique, ou perceptible par les sens à quelque chose qui n’est que pensée, idée, sans existence concrète. C’est ambitieux, mais ça ne concerne que de toutes petites choses, ces petits riens qui me paraissent à moi si importants. Le reste, d’autres s’en occupent bien mieux que je ne pourrais le faire.

Cette semaine, donc, je me suis laissée emporter par le tourbillon de la créativité, des bouts de papiers partout, de la colle sur les doigts, de l’encre qui coule et qui tache… Et je me suis sentie vraiment bien. Loin de me drainer, tout ça a enclenché une nouvelle dynamique, nourri de nouvelles envies, de nouvelles idées, et le plaisir de voir ses idées prendre vie, pour les partager, les garder pour soi, peu importe en fait. Mais créer, agir, impulser.

Einstein avait dit « la créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse. » Et oui, mille fois oui, c’est jouissif de se laisser porter par la créativité, de laisser ses idées affluer, de les ordonner pour en faire un projet concret, de résoudre les questions de matérialisation du truc, d’expérimenter, sans craindre de se tromper puisque ça fait partie du jeu, de ce qui donne tout son intérêt à la chose, et d’apprendre, de comprendre, de se laisser aller à des découvertes, de se lancer, de se réjouir. Par exemple, un des jeux de cartes que j’utilise souvent n’avait jusqu’ici qu’un étui en papier que j’avais bidouillé puis plastifié pour le protéger… Clairement, ce n’était pas suffisant… Et puis « comme par hasard », un tuto pour faire des boites en cartonnage apparait sur mon écran d’ordinateur… Ok, mais pas de carton…. sauf qu’en découpant les pages de mon bloc de papier pour un autre projet, je m’aperçois que le fond est en carton de l’épaisseur et de la taille parfaite pour mon projet de boite…. me voila donc à récupérer le carton… soit, mais il me faut de la colle blanche… je pars en mission archéologique dans mon matériel de bidouillage. J’en avais acheté pour faire de la porcelaine froide, il y a pfiou, un moment, mais je dois en avoir encore quelque part…. et j’ai retrouvé le pot, encore utilisable sans souci… soit, mais il me faut de quoi la recouvrir ma boite…. héhé, j’ai du papier scrapbooking quelque part, c’est sûr… Me voila donc avec tout ce dont j’ai besoin pour faire ma boite… première tentative, le papier est trop petit… pas grave, j’en fais une boite sans carton, juste pour le fun…. Deuxième tentative parfaite, mais au lieu de suivre le tuto à la lettre, j’ai préféré opter pour ma méthode infaillible du pifomètre absolu… Le couvercle est un peut trop petit, pas de souci, un petit bidouillage plus tard, il s’applique sans souci sur la base…. une couche de colle partout histoire de solidifier et de protéger le tout… ça coulisse tout juste, mais ça… colle…. un peu peur de tout abimer, et je n’ai plus de carton pour recommencer… et idée!!! Un peu de cire sur les arrêtes de la base et les plis du couvercle, histoire que les deux ne restent pas collés mais coulissent… je dois avoir des bougies chauffe plat quelque part dans un placard, et hop, application de la cire et succès immédiat! Bref, je suis partie de mon idée, j’ai mis en application des connaissances diverses et variées que j’avais acquises d’autres projets, j’ai expérimenté, j’ai réalisé, je me suis trompée, j’ai imaginé, j’ai créé, et j’ai surtout pris un grand plaisir à faire tout ça… Mon jeu a désormais une maison bien plus solide que la précédente.

Même chose pour un cahier que je voulais faire pour un projet au long cours qui me demandait de mettre par écrit divers éléments afin de les structurer et de les conserver… J’avais surtout besoin d’un support unique pour regrouper toutes les informations, mais aussi qui me permettrait de moduler son contenu, histoire de pouvoir retrouver ce dont j’avais besoin facilement… pas de classeur, je préfère le côté cahier…. et puis je voulais créer une couverture spécifique pour ce cahier qui va m’accompagner un petit moment, histoire de me l’approprier vraiment… hop hop hop, j’ai repris le système de cahier à anneaux, j’ai retrouvé ma perforatrice, j’ai découpé mes pages à la taille que je voulais (et j’ai pu récupérer le carton pour faire des boites, ha!), et j’ai bidouillé une couverture personnalisée avec mon ordi et du matériel que j’ai trouvé en ligne, découpé des intercalaires dans des intercalaires A4+ que j’avais dans de vieux classeurs, en attendant d’en bidouiller des plus adéquates… J’aime ce mélange des genres, du digital et du bidouillage… bref, me voila avec un cahier ultra personnalisé pour un projet au long cours qui me passionne. Je pense déjà à lui faire un étui en tissu quilté à la main, inspiré de Teesha Moore mais dans mon style à moi…. histoire de le protéger lorsqu’il voyagera dans mon sac.

Et puis je me suis lancée dans la confection d’un jeu de cartes comme ça, pour le fun, parce que j’en ressentais l’envie… Cette fois, tout s’est passé sur la toile, j’ai jonglé entre deux sites qui m’ont permis de faire exactement ce que j’avais en tête… et je devrais recevoir le produit final à la fin du mois…. Pour de vrai. Si je suis satisfaite de ce que je reçois, ça m’ouvre un nouveau champs des possibles…. je pourrais reprendre mes cartes des années précédentes et en faire des jeux plus solides et pratiques… à suivre!

Ces projets créatifs répondaient à un besoin de ma part. Et j’avoue que je préfère et de loin créer ce dont j’ai besoin, afin que cela corresponde exactement à ce que je veux, plutôt que de me satisfaire d’un truc à peu près correct. Parce qu’en général, ces projets correspondent à des choses qui me tiennent à coeur, qui sont importantes pour moi, qui veulent dire quelque chose. Et j’avoue que j’aime relever ce genre de challenge, voir si je suis capable de concrétiser ce que j’ai en tête. Ce que j’aime par dessus tout dans ces moments-là, c’est que chaque problème rencontré trouve sa solution rapidement, c’est fluide. Parce que je ne me bloque pas sur quelque chose de précis, je suis le flux de la créativité. Si je suis en attente de matériel, j’avance sur autre chose. Si je dois attendre que la colle sèche, j’en profite pour avancer sur autre chose, sans aucune rapport… Si je peux récupérer du matériel ou une partie d’un ancien projet, je le fais. Ça fait partie du jeu: récupérer autant de choses que possible pour créer quelque chose de nouveau, recycler, donner un nouveau sens. Et je note toutes les autres idées qui découlent de ce que je fais, au fur et à mesure qu’elles viennent, pour plus tard. Je m’amuse, surtout, et c’est ce qui compte, je pense. D’autant que le plaisir de faire, de répondre à ses besoins, quelque soit le domaine d’application, nous apporte tellement de satisfaction, de fierté, de plaisir, de joie. C’est le processus qui compte, et non seulement le résultat. C’est le fait de passer par toutes ces étapes qui donne de la valeur à ce que l’on crée. Qui le charge aussi émotionnellement, de manière très positive.

Alors cette semaine, libérez votre créativité, pour des projets aussi bien petits que grands, lancez-vous, et prenez beaucoup de plaisir à créer, à matérialiser. Soyez créateurs de votre réalité!

Une année toute en nuances / Happy Hue Year. Mars/March

Ce mois-ci, pas de vert en vu, mais un orange chaud.

This month, we won’t play with green but with a sweet orange…

Bon, clairement, je me suis lancée un véritable défi, les trois premières couleurs ne sont pas celles que je préfère! Mais voila, un rêve cette nuit, et ce matin, j’étais parée à gribouiller!

Clearly, I love challenges because the first 3 colors of this year are far from my comfort zone… But last night, I had a dream and this morning, i knew exactly what I wanted to draw…

Voici donc ma proposition pour ce mois de mars. Une première tentative de représentation de plumes, je me suis bien amusée! Un oiseau de proie imaginaire, mix entre un hibou, une perruche ou que sais-je encore…. mais son oeil est orange, ha!

So here is what I drew for this month hue. I tried to draw feathers for the first time, and I had a lot of fun. A bird of prey, mix of owl, cacatoes and I don’t know what more, but… its eye is orange!!

A vous de jouer!

Now it’s up to you!!

2020 Saga. Openness.

This week we will open ourselves to others and leave the door open so they can reach us too.

Time has come for us to get out of our comfort zone, to confront ourselves to what’s happening in the world. Now that we have harvested all that we needed to peacefully journey and grow for a while, and that we have planted seeds for the next harvest, we can focus on something else that our survival or our mission. Let’s see what can be learned out there! Let the sun shine on us too, on what we’ve already accomplished. But most of all let’s share it!

To be open is to let others see who we are. Plainly. I surprised myself walking with a smile on my face lately, expressing confidence and warmth. I still have my armor and axe in reach if needed, but I don’t really need them anymore. My whole self express dignity and confidence. I am fearless, proud of what I have accomplished so far. I have nothing to hide. I know my worth. I am also fully aware of my weaknesses, exposing them too, but I am not focused on them right now. I don’t need to. They may be good conversation starter, though… So I leave them there, for everybody to see. They don’t bother me, I accepted them a long time ago. They are part of me, and as I want to be as genuine as possible, I have to let them show. By doing so, I only express another of my strengths: humility. I am far from being perfect and it’s not something I am interested in. My only goal is to be myself. Truly myself. Fully myself. And I am rather proud of what I have accomplished so far, so I let it shine for everybody to see.

So I can easily be reached. But I also can easily reach anyone who is willing to be. I am open to any new experience, encounter, lesson. I know that my open doors to my universe let people see what’s there, and that some of them may feel the will to go further. I welcome them, and I am even happier if they let me access their own universe too. It’s the whole point: comparing, exchanging, sharing, and parting with a little more than we had when we met.

I am so used to be by myself, that I didn’t know how I would react by opening myself that way… Surprisingly, it was easier than I thought. I feel no fear to be hurt or to hurt. I learned to control this nature of mine. I know that if needed I an reassure my boundaries, the healthiest and strongest way possible. I have then nothing to fear. And those who come with bad intentions will only have a new lesson learned after we met. I am fearless. And it shows. This self confidence that send the message: « do you really want to play this game with me? « . I know that if needed, I can make them go away easily. I was and still am a warrior, it’s in my nature. But I chose to live peacefully. I am not weaker, but stronger. So I know how to defend myself. I make them respect the one I became… I know how to play, I just chose not to.

So this week, be open to whatever, whoever may come, and greet them with warmth and respect. Enjoy each moment and fill yourself with new energy. It will nourish yours and open new paths, new possibilities.

Be open!

Saga 2020. Ouverture.

Cette semaine, nous allons voyager avec l’ouverture. Maintenant que nous avons récolté ce que nous avions semé et que nous avons initié un nouveau cycle, nous pouvons nous ouvrir à ce qui vient. Puisque tout est en place, et que le reste murît et évolue à son rythme sans que nous ayons à nous en préoccuper pour le moment, nous pouvons nous permettre d’aller un peu plus loin, de faire de nouvelles expériences, de rencontrer de nouvelles personnes qui nous ouvriront à leur tour sur de nouveaux possibles.

J’avoue, j’ai la chance de pouvoir vivre à mon rythme en ce moment, de pouvoir suivre mes désirs et mes envies, de me laisser porter. Je profite de ces instants de sérénité et de calme intérieur et extérieur pour m’ouvrir en toute confiance à ce qui vient.

Je me surprends même à avoir une attitude différente, plus amène, plus abordable. Un peu comme si mon être appelait la prise de contact, sans crainte, avec une assurance toute personnelle, des limites claires mais qui sont franchissables dans le respect de soi et des autres. Et j’avoue, ça m’a fait sourire plus d’une fois. Parce que je me suis rendue compte que c’était à la fois plus simple et plus naturel pour moi d’agir ainsi. Et que si besoin est, mon armure et ma hache ne sont jamais bien loin, prêtes à défendre mes limites et repousser les intrus qui s’essaieraient à les franchir.

Mais jusqu’ici, tout se passe bien. Je ne crains pas de faire preuve de vulnérabilité, ce qui est quelque chose qui mérite d’être explorée, sans doute dans les semaines à venir. J’accueille ce qui vient, j’explore également des domaines qui jusque là n’avaient été qu’à peine effleurés. Je me lance dans l’inconnu avec le même enthousiasme que dans le connu. Je m’interroge, je m’intéresse, j’apprends, je conceptualise, j’expérimente, je matérialise, je construis, je partage. Et je prends plaisir à le faire.

Je n’ai pas peur d’être drainée par tout ce que je reçois ou que je perçois. Parce que je ne subis pas l’afflux d’informations ou démotions. Je choisis celles qui me paraissent intéressantes de suivre à cet instant précis, et laisse les autres de côté, pour le moment du moins. Je me réserve le droit d’y revenir quand le temps et l’envie seront venus. « La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir » a dit Paulo Coelho.

Je choisis ou non de me plonger dans tel ou tel univers, et je n’ai aucune justification à donner à qui que ce soit. Je suis mon intuition, et je savoure le voyage. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix en la matière, juste une envie qui se fait plus forte que les autres et qui retient mon attention.

Je suis ouverte à des tas de propositions mais je me réserve le droit, la liberté, de les refuser, ou de les mettre en attente. Parce qu’elles résonnent moins avec ce que j’ai envie de faire ou d’apprendre en ce moment. Mais je ne leur oppose pas un refus sans appel. Elles seront peut être exactement ce dont j’aurai besoin plus tard. Et je les accepterai à ce moment là. Pour le moment, je me concentre sur ce qui me fait le plus vibrer, et j’avoue que je profite de chaque instant.

Parce qu’en étant ouverte, sans fortifications à défendre, sans crainte de se faire submerger non plus, je peux me consacrer pleinement à ce que je fais, ce que j’apprends, ce que je vis. Et m’en nourrir.

J’apprends également à faire preuve de plus de douceur envers moi. Ce qui est un pas énorme dans une direction que j’ai longtemps refusé d’emprunter. En m’ouvrant sans crainte, j’ai aussi pris conscience que je n’avais pas à craindre de blesser autrui. J’ai la chance de pouvoir percevoir les points faibles et autres failles d’autrui. Mais j’ai aujourd’hui la maturité et la maitrise nécessaires pour m’en servir à la compréhension de ce qui l’anime et non plus comme potentielle arme contre cette personne. Encore une fois, mes limites sont claires et saines, je n’ai plus à les renforcer, à les défendre. Les relations que je peux entretenir avec les autres suivent ce même schéma. Je n’ai plus à me défendre ou à me protéger. Je peux entrer dans des schémas de relations plus sereins.

Je ne suis plus sur la défensive mais sur la pleine expression de ce que je suis. Si j’ai ouvert les portes vers l’extérieur, j’ai aussi ouvert les portes vers l’intérieur, et j’autorise à autrui à entrer dans un domaine qui m’était jusque là réservé. Je fais preuve de vulnérabilité, mais elle est soutenue par une force qui se suffit à elle même. Je me réserve le droit d’accepter ou de refuser les propositions qui se présentent, sans ressentir le besoin de me justifier, parce que c’est ce qui m’appelle en ce moment. J’accepte également de devoir attendre la manifestation de ce que je désire, qui se présentera le moment voulu, les portes étant grandes ouvertes.

Bref, cette semaine, faites preuve d’ouverture, aérez votre univers en lui apportant une douce brise de renouveau.

Saga 2020. Récolte.

Cette semaine, il est temps de récolter ce qui a été semé, de rassembler ce que nous avons laissé mûrir et de nous en nourrir en continuant notre chemin.

J’ai semé des tas de graines dans de nombreux domaines tout au long de ma vie. Et j’ai commencé à en récolter les fruits, petit à petit. Dernièrement, j’ai ressenti le besoin de revenir sur mes pas, et de récolter ce qui y a poussé. Ce n’est pas un détour, mais un retour aux sources. Dans ma détermination à avancer, je n’ai jamais vraiment pris le temps de le faire. Aujourd’hui, je me le permets, et j’ai bien conscience que ça fait partie de mon cheminement. Les graines que j’avais pu disperser aux 4 vents ont pu germer, s’épanouir et m’apporter ce dont j’ai besoin aujourd’hui, pour me nourrir et me confirmer que les choix que j’ai pu faire ont porté leurs fruits.

Ici ce seront des bribes de connaissances que j’ai depuis étoffées et qui ont su s’enraciner profondément dans ma vie quotidienne. Là ce seront les ronces de ma désorganisation qu’il s’agit de tailler, et qui m’ouvrent un nouveau passage. Pas à pas, je récolte ce que j’avais laissé sur le bord du chemin, dans l’espoir d’y retrouver quelque chose de sain, de constructif. Et c’est exactement ce qui m’est offert. Les quelques lacunes que je pouvais avoir sont ainsi complétées. Les questions jusque là sans réponse ne le sont plus. Et puis il y a encore tous ces cadeaux mystères dont je ne comprends pas encore l’utilité mais qui correspondront exactement à ce dont je vais avoir besoin. Parce que si ils ne sont encore que des intentions, elles sont sur le point de se concrétiser.

Récolter c’est d’ailleurs aussi matérialiser ce qui n’était qu’intérieur jusque là. C’est aussi ouvrir les portes de son abondance à ceux qui en ont envie. C’est l’entraide, l’émulation, le partage. C’est s’émerveiller devant un projet, c’est organiser son espace personnel à la fois intérieur et extérieur. C’est se sentir bien, dans son entièreté.

Récolter c’est aussi prendre conscience des conséquences de ses choix. C’est la validation du chemin qu’on a choisi de prendre. Il n’y a pas de mauvaises herbes, chacune a son utilité et ses propriétés propres. Et je suis aujourd’hui capable de les distinguer. C’est aussi pour cela que le temps de la récolte est venu. Non seulement les semis ont donné, mais je suis aussi capable d’en tirer le meilleur.

C’est donc à la fois avec sérénité et une certaine impatience que je découvre ce que mes semis ont donné. Je n’ai aucune inquiétude. Je sais que quoi qu’il arrive, j’aurai de quoi me nourrir et partager pendant un bon moment. Et puis c’est le signe de la fin d’un cycle, alors que j’ai déjà commencé à semer le prochain. Alors je prends le temps de revenir sur mes souvenirs, sur ces graines dont j’ignorai alors la nature, et qui sont aujourd’hui de solides ancrages ou ce qui rend ma vie unique et si riche. Ce sont toutes ces petites choses qui me rendent le voyage plus agréable. Avec toujours cette idée que l’on récolte toujours ce que l’on sème, et que j’ai encore beaucoup de graines à planter. Ce détour qui n’en est pas un est aussi le témoin de ce que j’ai pu être, de mes sources. Et du chemin parcouru.

Je clos donc ce chapitre de ma vie en en retirant beaucoup de satisfaction, de souvenirs, en faisant une récolte abondante et foisonnante. Aucun regret, aucun remord. Juste la satisfaction d’avoir eu la chance de récolter ce que j’ai semé.

Cette semaine, je vous souhaite de vous aussi récolter ce que vous avez semé sur votre chemin et de ressentir à votre tour cet émerveillement devant ce qui s’est épanoui.

Saga 2020. Liberté.

Cette semaine, le mot qui m’est venu est Liberté. J’ai la chance de vivre dans une société et à un moment de l’histoire où je suis libre d’être ce que bon me semble.

Je ne suis pas naïve. Je sais que je ne suis pas entièrement libre, que je dois obéir aux règles qui régissent mon temps et le lieu où je vis. Pour autant, j’ai fais le choix de vivre ici, alors que j’ai eu à de multiples reprises l’occasion de vivre ailleurs. Je ne considère pas non plus que les règles collectives qui régissent nos vies soient une entrave à ma liberté, à tout dire. J’ai choisi un métier qui me laisse plutôt libre également, du moins dans sa pratique. Je vis à une époque où même en temps que femme, je peux jouir d’une grande liberté et d’une indépendance évidente.

La liberté est un concept qui vient de l’intérieur, je pense. J’ai pu me sentir emprisonnée dans une vie qui ne me paraissait pas être mienne, lorsque je me contentais, de guerre lasse, de me plier à ce qu’on attendait de moi. J’ai pu me sentir prisonnière de relations toxiques, qui me niaient. J’ai pu me sentir prisonnière des attentes, de l’image que je devais renvoyer, de tout un tas de choses que je pensais devoir faire ou être, alors que je sentais au fond de moi que je ne pourrais pas rentrer dans les cases qu’on me proposait. Et pourtant, tout cela n’était qu’une illusion. Une illusion projetée par autrui sur ce que j’étais sensée faire, être, penser, devenir. C’était une pression sociale pour participer au bon ordre, à l’ordre des choses comme on dit… Mais qui n’était pas le mien, qui n’est toujours pas le mien, mais que j’ai appris à respecter malgré tout, même si j’ai refusé de le perpétuer, volontairement et/ou involontairement. C’est mon cheminement.

Ma liberté, je la dois aux choix que j’ai fait ou qui m’ont été imposés mais que j’assume tout autant. Parce qu’il ne peut y avoir de liberté, à mes yeux, sans la pleine responsabilité de la vie que l’on choisit de vivre. C’est parce que je suis responsable de ma vie que je me sens libre de la vivre. C’est en prenant l’entière responsabilité de ce que je vis que je peux me dire libre. Je ne subis pas, je ne me soumets pas. J’agis, je choisis, je pense, je construis. Je suis devenue libre le jour où j’ai revendiqué d’être actrice de ma vie, et non plus spectatrice. Le jour où j’ai refusé de suivre quoi que ce soit ou qui que ce soit aveuglément parce que c’est ‘comme ça’. Le jour où j’ai remis en question tout ce qui m’avait été imposé. Le jour où j’ai pris le recul nécessaire pour poser un regard plus critique sur ce que je faisais, pourquoi je le faisais. Le jour où j’ai décidé de me libérer de contraintes inutiles et suivies plus par habitude que par choix réel. Le jour où j’ai relevé la tête et que j’ai regardé ce qui se présentait à moi. Le jour où j’ai décidé de ne plus m’oublier. Le jour où j’ai décidé que je n’avais rien à perdre mais au contraire tout à gagner. Le jour où j’ai choisis de vivre et non plus de survivre. Le jour où j’ai décidé de laisser libre cours à mes envies, à mes désirs, à mes délires. Le jour où j’ai suivi ce qui me faisait réellement vibrer, sans me retourner. Le jour où j’ai assumé d’être celle que je suis. Le jour où j’ai exposé au grand jour mon choix, avec fierté et je l’avoue, un peu de défiance. Le jour où tout a pris place, naturellement, et que j’ai su que j’avais fait le bon choix.

J’ai choisi d’être libre d’être celle que je suis. En permanence. Cette transparence a pris plusieurs année à se concrétiser, mais je me suis rendue compte que ce qui me freinait était, encore une fois, une illusion, l’expression de l’anxiété de certains, et non pas quelque chose que je devais craindre. Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de si effrayant dans le fait de faire les choix que je fais… Peut- être que je remets en question un ordre établi, une idée de ce qui se fait ou non. Une image illusoire. Un carcan dans lequel certaines personnes se sentent en sécurité. Je n’ai jamais prétendu que je détenais la vérité absolue. J’affirme juste mon droit à être celle que je suis, sans pour autant être jugée à chaque instant…

Et puis j’avais déjà en moi ce qui me permettrait de construire des limites claires, une base solide à partir de laquelle m’épanouir. Cette détermination sans faille, cette force intérieure qui bouillonne bien souvent. Et des valeurs saines, qui ne pourraient que renforcer la dynamique dans laquelle je m’inscrivais. Cette autodérision aussi, qui me permet souvent de sourire de mes erreurs, et de rebondir si je trébuche. Et cette force intérieure qui garde ceux qui auraient l’ambition de me nuire à bonne distance. Je ne joue pas, je n’ai pas d’autre ambition que celle de vivre pleinement ma vie. Je n’attends rien, de personne. Je suis souvent agréablement surprise de ce qui se présente sur mon chemin, et je ne cache pas ma joie devant les cadeaux de la vie. Quant à ceux qui posent des obstacles ou qui essaient de m’entraver, il me suffit de libérer un peu de ce feu intérieur qui m’anime pour qu’ils comprennent que c’est inutile. Je ne suis pas une menace, je ne revendique rien. J’aspire juste à vivre ma vie comme je l’entends. Mais je sais me défendre, j’ai appris à le faire dans des circonstances bien plus dramatiques que les conflits de personnalités ou les crises d’égo de certaines personnes… Et si nécessaire, je peux leur faire comprendre qu’une limite a été franchie, et qu’il serait bon de ne pas le refaire à l’avenir…

Ma liberté s’accompagne d’une farouche indépendance, d’une prise de recul fréquente sur ce que je vis. C’est l’absence du besoin d’appartenance à quoi que ce soit, à qui que ce soit. Pour autant, je prends plaisir à partager avec ceux qui ont fait un tout autre choix que moi, à comprendre, à expliquer, à relativiser. Et à accepter. Parce qu’en définitive, ma liberté s’exprime surtout par le fait que je m’accepte telle que je suis, sans chercher à ressembler à quoi que ce soit, sans me fondre de force dans un moule quelconque. Je m’affirme telle que je suis, parce que c’est ce que je suis, et que ça me convient parfaitement. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, c’est un choix personnel que j’ai fait, et que j’assume. Il peut être vu comme un exemple à suivre par certains ou comme une menace à l’ordre établi par d’autres. A vrai dire, je m’en moque, chacun a son cheminement propre et il ne m’appartient pas de juger celui d’autrui. Je ne cherche pas à provoquer, je ne cherche pas le conflit. J’aspire juste à vivre comme je l’entends, selon mes propres termes, et le plus paisiblement possible.

Il m’a suffit de prendre ma vie en main, même s’il m’a fallu ruer dans les brancards, établir des limites claires, prendre la distance nécessaire vis à vis de tas de choses et de personnes. Me retrouver seule, vraiment seule, avec pour seule alternative redéfinir celle que j’étais et ce que je voulais faire de ma vie. MA vie. C’était une volonté de ma part, un rite de passage vers plus de sens. Et puis la vie s’est chargée de me donner les leçons dont j’avais besoin pour ancrer mes convictions et ma vision des choses dans la réalité, ma réalité.

Aujourd’hui, je me sens vraiment libre. Parce que ma vie est construite sur des choix qui me conviennent et qui m’apportent ce dont j’ai besoin. J’ai peu de contraintes, ou du moins peu de contraintes auxquelles il me coûte de me plier. Je ne m’impose rien qui ne résonne pas en moi. Bien évidemment, je ne vis pas non plus en ermite, mais voir mes amis ou ma famille, passer du temps avec eux n’est pas une contrainte, c’est un choix. Et ça fait toute la différence. Lorsqu’on arrête de considérer tout ce qu’on fait comme une convention sociale mais plutôt comme un choix conscient, on se libère d’un poids qui pourtant n’aurait jamais du être sur nos épaules. Encore une fois, tout dépend de la manière dont on regarde notre vie. Elle nous appartient, à nous de la modeler comme bon nous semble.

Bref, cette semaine, prenez une belle bouffée de liberté et hissez les voiles vers votre vie!

Saga 2020. Magie.

Cette semaine, nous allons nous plonger dans la magie ordinaire. Ces petits riens qui apporte un petit plus dans nos vies quotidiennes. Ces moments de sérénité, de plénitude, ces moments de joie, de rires. Ces moments d’émerveillement qui nous réchauffent le coeur. Ces moments de tendresse aussi.

Cette magie que nous pouvons expérimenter chaque jour, dans nos vies ordinaires et modernes. Ce sont les synchronicités, les clins d’oeil de la nature, ces moments où tout semble se mettre parfaitement en place.

Pour moi, la magie ordinaire, c’est ce moment où la musique qui résonne dans ma voiture est en parfaite harmonie avec mon parcours. Lorsqu’elle semble être une parfaite bande son de mon trajet, qu’elle accélère lorsque je le fais, que le morceau s’achève alors que j’arrive à un feu rouge…

Pour moi, la magie ordinaire, c’est penser à quelqu’un et recevoir un message de sa part, ou tomber dessus au supermarché, ou entendre une chanson qui lui correspond à la radio, ou avoir de ses nouvelles par des amis ou des proches en commun.

Pour moi, la magie ordinaire, c’est avoir mon regard attiré par un galet ou une feuille en forme de coeur au milieu d’un chemin.

Ce sont les levers et couchers de soleil majestueux, surtout lorsque les nuages s’en mêlent.

C’est la lune et son cycle, sa douce lumière, l’incidence qu’elle peut avoir sur ma petite vie, sur toute l’eau terrestre.

C’est le fait de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, de faire un bout de chemin avec elles et de profiter de chaque instant.

C’est l’étincelle qui s’allume dans les yeux des enfants, lorsqu’ils découvrent quelque chose de nouveau, quelle qu’elle soit.

C’est cette complicité avec le chat qui partage ma vie depuis plus de 15 ans, cette connexion que nous avons construite et qui nous a liés et permis de traverser tempêtes après tempêtes.

C’est le cycle des saisons et son incidence sur le paysage qui m’entoure. C’est la brume le matin, qui donne au connu, au familier, un air de mystère.

C’est le fait de voir ses souhaits exaucés avant même que nous ayons le temps de les formuler formellement. C’est le fait de voir que tout se met en place sans même une action de notre part pour que nous puissions avancer sans heurts, avec fluidité.

Cette semaine, je vous souhaite donc de prendre conscience de cette magie ordinaire qui nous entoure tous, et qui donne du relief et de la couleur à notre vie.