Saga 2020. Créativité.

Cette semaine, je n’ai pas eu à aller chercher le mot bien loin. Parce qu’en ce moment, je fourmille d’idées créatives, j’ai même fait une petite liste de tout ce dont j’avais envie, avec le temps et le matériel requis, dans laquelle je peux puiser dès que je ressens le besoin de créer quelque chose. Ça va de boites en cartonnage à des jeux de cartes en passant par des illustrations, des projets d’écriture, des cahiers d’apprentissage dans divers domaines, des bidules en macramé ou au crochet, des dessins, des gribouillages digitaux, de la peinture sur divers supports, des morceaux de musique qui me viennent à la flûte… bref…. j’ai de quoi faire pour des mois!

Je subis de plein fouet un tsunami créatif, et j’avoue, je surfe allègrement sur cette vague. Parce que je ne me sens jamais aussi bien que lorsque je crée quelque chose, lorsque je donne vie à une idée, sous une forme ou une autre. Parce que pour moi, c’est presque de l’ordre d’une mission de vie: rendre l’immatériel matériel, donner une existence physique, ou perceptible par les sens à quelque chose qui n’est que pensée, idée, sans existence concrète. C’est ambitieux, mais ça ne concerne que de toutes petites choses, ces petits riens qui me paraissent à moi si importants. Le reste, d’autres s’en occupent bien mieux que je ne pourrais le faire.

Cette semaine, donc, je me suis laissée emporter par le tourbillon de la créativité, des bouts de papiers partout, de la colle sur les doigts, de l’encre qui coule et qui tache… Et je me suis sentie vraiment bien. Loin de me drainer, tout ça a enclenché une nouvelle dynamique, nourri de nouvelles envies, de nouvelles idées, et le plaisir de voir ses idées prendre vie, pour les partager, les garder pour soi, peu importe en fait. Mais créer, agir, impulser.

Einstein avait dit « la créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse. » Et oui, mille fois oui, c’est jouissif de se laisser porter par la créativité, de laisser ses idées affluer, de les ordonner pour en faire un projet concret, de résoudre les questions de matérialisation du truc, d’expérimenter, sans craindre de se tromper puisque ça fait partie du jeu, de ce qui donne tout son intérêt à la chose, et d’apprendre, de comprendre, de se laisser aller à des découvertes, de se lancer, de se réjouir. Par exemple, un des jeux de cartes que j’utilise souvent n’avait jusqu’ici qu’un étui en papier que j’avais bidouillé puis plastifié pour le protéger… Clairement, ce n’était pas suffisant… Et puis « comme par hasard », un tuto pour faire des boites en cartonnage apparait sur mon écran d’ordinateur… Ok, mais pas de carton…. sauf qu’en découpant les pages de mon bloc de papier pour un autre projet, je m’aperçois que le fond est en carton de l’épaisseur et de la taille parfaite pour mon projet de boite…. me voila donc à récupérer le carton… soit, mais il me faut de la colle blanche… je pars en mission archéologique dans mon matériel de bidouillage. J’en avais acheté pour faire de la porcelaine froide, il y a pfiou, un moment, mais je dois en avoir encore quelque part…. et j’ai retrouvé le pot, encore utilisable sans souci… soit, mais il me faut de quoi la recouvrir ma boite…. héhé, j’ai du papier scrapbooking quelque part, c’est sûr… Me voila donc avec tout ce dont j’ai besoin pour faire ma boite… première tentative, le papier est trop petit… pas grave, j’en fais une boite sans carton, juste pour le fun…. Deuxième tentative parfaite, mais au lieu de suivre le tuto à la lettre, j’ai préféré opter pour ma méthode infaillible du pifomètre absolu… Le couvercle est un peut trop petit, pas de souci, un petit bidouillage plus tard, il s’applique sans souci sur la base…. une couche de colle partout histoire de solidifier et de protéger le tout… ça coulisse tout juste, mais ça… colle…. un peu peur de tout abimer, et je n’ai plus de carton pour recommencer… et idée!!! Un peu de cire sur les arrêtes de la base et les plis du couvercle, histoire que les deux ne restent pas collés mais coulissent… je dois avoir des bougies chauffe plat quelque part dans un placard, et hop, application de la cire et succès immédiat! Bref, je suis partie de mon idée, j’ai mis en application des connaissances diverses et variées que j’avais acquises d’autres projets, j’ai expérimenté, j’ai réalisé, je me suis trompée, j’ai imaginé, j’ai créé, et j’ai surtout pris un grand plaisir à faire tout ça… Mon jeu a désormais une maison bien plus solide que la précédente.

Même chose pour un cahier que je voulais faire pour un projet au long cours qui me demandait de mettre par écrit divers éléments afin de les structurer et de les conserver… J’avais surtout besoin d’un support unique pour regrouper toutes les informations, mais aussi qui me permettrait de moduler son contenu, histoire de pouvoir retrouver ce dont j’avais besoin facilement… pas de classeur, je préfère le côté cahier…. et puis je voulais créer une couverture spécifique pour ce cahier qui va m’accompagner un petit moment, histoire de me l’approprier vraiment… hop hop hop, j’ai repris le système de cahier à anneaux, j’ai retrouvé ma perforatrice, j’ai découpé mes pages à la taille que je voulais (et j’ai pu récupérer le carton pour faire des boites, ha!), et j’ai bidouillé une couverture personnalisée avec mon ordi et du matériel que j’ai trouvé en ligne, découpé des intercalaires dans des intercalaires A4+ que j’avais dans de vieux classeurs, en attendant d’en bidouiller des plus adéquates… J’aime ce mélange des genres, du digital et du bidouillage… bref, me voila avec un cahier ultra personnalisé pour un projet au long cours qui me passionne. Je pense déjà à lui faire un étui en tissu quilté à la main, inspiré de Teesha Moore mais dans mon style à moi…. histoire de le protéger lorsqu’il voyagera dans mon sac.

Et puis je me suis lancée dans la confection d’un jeu de cartes comme ça, pour le fun, parce que j’en ressentais l’envie… Cette fois, tout s’est passé sur la toile, j’ai jonglé entre deux sites qui m’ont permis de faire exactement ce que j’avais en tête… et je devrais recevoir le produit final à la fin du mois…. Pour de vrai. Si je suis satisfaite de ce que je reçois, ça m’ouvre un nouveau champs des possibles…. je pourrais reprendre mes cartes des années précédentes et en faire des jeux plus solides et pratiques… à suivre!

Ces projets créatifs répondaient à un besoin de ma part. Et j’avoue que je préfère et de loin créer ce dont j’ai besoin, afin que cela corresponde exactement à ce que je veux, plutôt que de me satisfaire d’un truc à peu près correct. Parce qu’en général, ces projets correspondent à des choses qui me tiennent à coeur, qui sont importantes pour moi, qui veulent dire quelque chose. Et j’avoue que j’aime relever ce genre de challenge, voir si je suis capable de concrétiser ce que j’ai en tête. Ce que j’aime par dessus tout dans ces moments-là, c’est que chaque problème rencontré trouve sa solution rapidement, c’est fluide. Parce que je ne me bloque pas sur quelque chose de précis, je suis le flux de la créativité. Si je suis en attente de matériel, j’avance sur autre chose. Si je dois attendre que la colle sèche, j’en profite pour avancer sur autre chose, sans aucune rapport… Si je peux récupérer du matériel ou une partie d’un ancien projet, je le fais. Ça fait partie du jeu: récupérer autant de choses que possible pour créer quelque chose de nouveau, recycler, donner un nouveau sens. Et je note toutes les autres idées qui découlent de ce que je fais, au fur et à mesure qu’elles viennent, pour plus tard. Je m’amuse, surtout, et c’est ce qui compte, je pense. D’autant que le plaisir de faire, de répondre à ses besoins, quelque soit le domaine d’application, nous apporte tellement de satisfaction, de fierté, de plaisir, de joie. C’est le processus qui compte, et non seulement le résultat. C’est le fait de passer par toutes ces étapes qui donne de la valeur à ce que l’on crée. Qui le charge aussi émotionnellement, de manière très positive.

Alors cette semaine, libérez votre créativité, pour des projets aussi bien petits que grands, lancez-vous, et prenez beaucoup de plaisir à créer, à matérialiser. Soyez créateurs de votre réalité!

Une année toute en nuances / Happy Hue Year. Mars/March

Ce mois-ci, pas de vert en vu, mais un orange chaud.

This month, we won’t play with green but with a sweet orange…

Bon, clairement, je me suis lancée un véritable défi, les trois premières couleurs ne sont pas celles que je préfère! Mais voila, un rêve cette nuit, et ce matin, j’étais parée à gribouiller!

Clearly, I love challenges because the first 3 colors of this year are far from my comfort zone… But last night, I had a dream and this morning, i knew exactly what I wanted to draw…

Voici donc ma proposition pour ce mois de mars. Une première tentative de représentation de plumes, je me suis bien amusée! Un oiseau de proie imaginaire, mix entre un hibou, une perruche ou que sais-je encore…. mais son oeil est orange, ha!

So here is what I drew for this month hue. I tried to draw feathers for the first time, and I had a lot of fun. A bird of prey, mix of owl, cacatoes and I don’t know what more, but… its eye is orange!!

A vous de jouer!

Now it’s up to you!!

2020 Saga. Openness.

This week we will open ourselves to others and leave the door open so they can reach us too.

Time has come for us to get out of our comfort zone, to confront ourselves to what’s happening in the world. Now that we have harvested all that we needed to peacefully journey and grow for a while, and that we have planted seeds for the next harvest, we can focus on something else that our survival or our mission. Let’s see what can be learned out there! Let the sun shine on us too, on what we’ve already accomplished. But most of all let’s share it!

To be open is to let others see who we are. Plainly. I surprised myself walking with a smile on my face lately, expressing confidence and warmth. I still have my armor and axe in reach if needed, but I don’t really need them anymore. My whole self express dignity and confidence. I am fearless, proud of what I have accomplished so far. I have nothing to hide. I know my worth. I am also fully aware of my weaknesses, exposing them too, but I am not focused on them right now. I don’t need to. They may be good conversation starter, though… So I leave them there, for everybody to see. They don’t bother me, I accepted them a long time ago. They are part of me, and as I want to be as genuine as possible, I have to let them show. By doing so, I only express another of my strengths: humility. I am far from being perfect and it’s not something I am interested in. My only goal is to be myself. Truly myself. Fully myself. And I am rather proud of what I have accomplished so far, so I let it shine for everybody to see.

So I can easily be reached. But I also can easily reach anyone who is willing to be. I am open to any new experience, encounter, lesson. I know that my open doors to my universe let people see what’s there, and that some of them may feel the will to go further. I welcome them, and I am even happier if they let me access their own universe too. It’s the whole point: comparing, exchanging, sharing, and parting with a little more than we had when we met.

I am so used to be by myself, that I didn’t know how I would react by opening myself that way… Surprisingly, it was easier than I thought. I feel no fear to be hurt or to hurt. I learned to control this nature of mine. I know that if needed I an reassure my boundaries, the healthiest and strongest way possible. I have then nothing to fear. And those who come with bad intentions will only have a new lesson learned after we met. I am fearless. And it shows. This self confidence that send the message: « do you really want to play this game with me? « . I know that if needed, I can make them go away easily. I was and still am a warrior, it’s in my nature. But I chose to live peacefully. I am not weaker, but stronger. So I know how to defend myself. I make them respect the one I became… I know how to play, I just chose not to.

So this week, be open to whatever, whoever may come, and greet them with warmth and respect. Enjoy each moment and fill yourself with new energy. It will nourish yours and open new paths, new possibilities.

Be open!

Gribouillage digital: arbres.

J’avais envie d’un nouveau fond d’écran de verrouillage. Je suis toujours aussi obsédée par les arbres, et les ifs en particulier… j’avais envie d’un peu de magie aussi… Mon fond d’écran, parce que j’en ai envie et que je peux le faire…

j’ai attrapé ma tablette, ouvert Krita, mis mon casque audio avec la musique qui va bien (en ce moment, c’est Peter Gundry qui m’accompagne). Et hop!

Quelques heures plus tard….

2020 Saga. Harvest.

It’s time for us to harvest what we have planted. I love to see my way of life as planting seeds. Seeds of hope, strength, serenity, knowledge too. Whatever I find on my path, I process it and then give some away. Sometimes, I just let it on the side of the path, as I don’t have any use for it at the moment. Now is time to go back and find what grew. To harvest and let it complete some parts of myself that need to be.

It’s something new for me. I usually plant seeds and walk away, letting Nature and time do what they do to allow them to grow. My job is done. I gathered seeds and planted them. But this time is different. I strongly feel that I have to see what I have contributed to do. I already had the luck to discover some of it, and it gave me the will to do more. Not for me, I am just planting seeds, that’s it, a kind of mission I gave myself. But because of the impact these seeds may have had on others’ life. And it made me happy.

During years, I gathered knowledge on all kind of realms, I gathered experience too. I used them to build the seeds. I gave them to people I felt were in need of them. Sometimes, I proceeded the other way: I build the seed because someone needed it. Let me give you an example: I am a teacher. And I usually have this kid in my classroom that feels he or her doesn’t fit. It’s not easy, for him or her, for me, for the other kids, to be able to do what we all need to do during hour class… Those kids are one of the reason I do this job. Because they throw me out of my comfort zone and push me to look for solutions. They help me be creative and create something special for them. Or for the other kids, while I attend this special one… As I am who I am, each time I create something I give it on my professional blog, so other teachers may find a solution the quicker way, ha! Last month, I was contacted by a teachers magazine. They offered me money to publish one of my work on the magazine. It’s something I put online almost 10 years ago. At first, I thought it was a joke. After all, I gave it away, and still do, for free. But it was a serious offer. So here I am, soon to be publish in a magazine, earning money and perhaps an increase of viewers of my blog, which will bring me money too… for something I did 10 years ago, and gave away. Harvest. They are interested by some of my other work, so it may only be the beginning. I never ever thought I would be published, especially not in this magazine, but it became a reality. And I am really thanksfull to be able to see that my work is appreciated to the point of being bought.

I planted a seed, and now is the time for me to harvest its fruits.

The beauty of all this is that I do it because I feel like it. it’s in my nature and I never think about a reward. Someone needs something I can give him or her. To me, it’s natural to give, if I can. And I am happy to do so. Because by giving, I give impetus to something potentially bigger. I won’t know, and it doesn’t matter to my own life, but the simple thought of it, the potentiality of it, makes my day.

Intentions are another way of planting seed. By clearly expressing our needs or desires, we send seeds in the air. They will eventually land where they can grow and give us their fruits, when time has come to do so. So I try to be as clear as possible in my intentions, as I know that they will materialize as I formulate them. I have no doubt about that. And now is time to harvest them too.

So what will I do will all these fruits? Well, some of them will find their place within, as they will fit in parts of me that were incomplete. Some of them will bring me more than I need and I will send them back as seeds. Some of them ill be kept preciously within, till the time I will need them. As I harvest what I have planted, I also get ready to a new page of my personal saga. I will have all I need to go further, deeper, higher. And to get new seeds ready to be planted .

So this week, it’s time for us to celebrate, to gather and to enjoy abundance. I wish you a good harvest.

Saga 2020. Récolte.

Cette semaine, il est temps de récolter ce qui a été semé, de rassembler ce que nous avons laissé mûrir et de nous en nourrir en continuant notre chemin.

J’ai semé des tas de graines dans de nombreux domaines tout au long de ma vie. Et j’ai commencé à en récolter les fruits, petit à petit. Dernièrement, j’ai ressenti le besoin de revenir sur mes pas, et de récolter ce qui y a poussé. Ce n’est pas un détour, mais un retour aux sources. Dans ma détermination à avancer, je n’ai jamais vraiment pris le temps de le faire. Aujourd’hui, je me le permets, et j’ai bien conscience que ça fait partie de mon cheminement. Les graines que j’avais pu disperser aux 4 vents ont pu germer, s’épanouir et m’apporter ce dont j’ai besoin aujourd’hui, pour me nourrir et me confirmer que les choix que j’ai pu faire ont porté leurs fruits.

Ici ce seront des bribes de connaissances que j’ai depuis étoffées et qui ont su s’enraciner profondément dans ma vie quotidienne. Là ce seront les ronces de ma désorganisation qu’il s’agit de tailler, et qui m’ouvrent un nouveau passage. Pas à pas, je récolte ce que j’avais laissé sur le bord du chemin, dans l’espoir d’y retrouver quelque chose de sain, de constructif. Et c’est exactement ce qui m’est offert. Les quelques lacunes que je pouvais avoir sont ainsi complétées. Les questions jusque là sans réponse ne le sont plus. Et puis il y a encore tous ces cadeaux mystères dont je ne comprends pas encore l’utilité mais qui correspondront exactement à ce dont je vais avoir besoin. Parce que si ils ne sont encore que des intentions, elles sont sur le point de se concrétiser.

Récolter c’est d’ailleurs aussi matérialiser ce qui n’était qu’intérieur jusque là. C’est aussi ouvrir les portes de son abondance à ceux qui en ont envie. C’est l’entraide, l’émulation, le partage. C’est s’émerveiller devant un projet, c’est organiser son espace personnel à la fois intérieur et extérieur. C’est se sentir bien, dans son entièreté.

Récolter c’est aussi prendre conscience des conséquences de ses choix. C’est la validation du chemin qu’on a choisi de prendre. Il n’y a pas de mauvaises herbes, chacune a son utilité et ses propriétés propres. Et je suis aujourd’hui capable de les distinguer. C’est aussi pour cela que le temps de la récolte est venu. Non seulement les semis ont donné, mais je suis aussi capable d’en tirer le meilleur.

C’est donc à la fois avec sérénité et une certaine impatience que je découvre ce que mes semis ont donné. Je n’ai aucune inquiétude. Je sais que quoi qu’il arrive, j’aurai de quoi me nourrir et partager pendant un bon moment. Et puis c’est le signe de la fin d’un cycle, alors que j’ai déjà commencé à semer le prochain. Alors je prends le temps de revenir sur mes souvenirs, sur ces graines dont j’ignorai alors la nature, et qui sont aujourd’hui de solides ancrages ou ce qui rend ma vie unique et si riche. Ce sont toutes ces petites choses qui me rendent le voyage plus agréable. Avec toujours cette idée que l’on récolte toujours ce que l’on sème, et que j’ai encore beaucoup de graines à planter. Ce détour qui n’en est pas un est aussi le témoin de ce que j’ai pu être, de mes sources. Et du chemin parcouru.

Je clos donc ce chapitre de ma vie en en retirant beaucoup de satisfaction, de souvenirs, en faisant une récolte abondante et foisonnante. Aucun regret, aucun remord. Juste la satisfaction d’avoir eu la chance de récolter ce que j’ai semé.

Cette semaine, je vous souhaite de vous aussi récolter ce que vous avez semé sur votre chemin et de ressentir à votre tour cet émerveillement devant ce qui s’est épanoui.

2020 saga. Freedom.

This week, we will focus on freedom. We live in a time when we are told that we are sired to this or that, and that we need to reclaim our freedom by following this or that movement… which to my point of view will lead to be sired to it… Maybe this is not the answer to this feeling of submission we may feel in certain situation…

To me, it’s a bit different. I claimed my freedom a while ago. I accepted to obey the basic rules of the society I live in, of my job too. But other than that, I set myself free. My allegiance is to my values, to my principles, and only to them. If I find myself conflicted between what is required from me and what I feel I should do, I try to find a way to be faithful to my soul.

I am lucky though. I live in a place and time where and when as a woman I can live the way I want without fear or having to hide. I sense that Among my ancestors, some where less lucky than me, but that they just followed their paths anyways… Being that fierce is written in my blood, I can tell, it doesn’t come from nowhere haha.

I am free to say, to be, to do whatever I want. And it’s easy. Because I am led by integrity, truth and righteousness. I don’t want to cause any harm, I don’t feel entitled to lead a revolution. I just walk on my path, in peace. In order to do so, I had to set clear boundaries, and remind them to those attempting to cross them… explicitely if needed. I am now a peaceful warrior. I expect to live peacefully but I acquired strong skills that enable me to fight and reaffirm my self if I need to. I am not exhausted, I am not weaker. I just chose to live my life differently. But the skills are still here, within, and I can use them whenever I need to fearlessly.

It seems to me that I wasn’t wired to be a part of anything. And if it was difficult in my youth, when you feel like you need to belong to something, to a group, to anything, in order to be a part of the society, I just smile at that thought today. I accepted then integrated that I was the way I was, and that I didn’t need to belong. I was a free spirit, I am a free spirit. And I love my life the way it is. I am not afraid to set things clear when needed. I chose to discover who I was, turning my back to whatever I was told or taught, but with that knowledge to be used in comparison of what I encountered. Choosing once again what made me vibe, what made me feel aligned, alive. On my way, I was in contact with a lot of differents ideologies, philosophies. Some resonated within, others didn’t. And everything was fine the way it was. Because I was lead by this flame within, this spark that was my soul reclaiming what was its own. My truth. My path.

On my way, I met people animated by a similar will, and open to share, to compare, to understand. We created bonds, and the respect we felt for each others allowed each of us to go a little further on our respective paths. Teachers as well as students, human beings attuned to Life. Despite our differences, we all had and still have something to bring to each other. By acceptance, we opened ourselves to a better understanding on what animated each of us. And that is really what matters. To be able to learn from others.

So I go on my path peacefully, freely. I sometimes look at what is going on around me with a lot of compassion. I try to intervene when I feel the need to, oftentimes to help people put things into perspective. To help them be more attune to their emotions and not to what they are told to feel. I may be living in this time and place, but I don’t feel I belong to any time and place, actually. I freed myself from that too. I just walk on my path, planting seeds, wandering and learning and teaching, and sharing, and loving. Anything else is meaningless to me. It doesn’t mean it’s meaningless or that it should be meaningless to anyone else. it’s just not my call. I am here to plant seeds and go on.

The most interesting part is that I thought that choosing this path of mine would be far more difficult, and painful. While it’s actually because I chose it that I could overcome the difficulties and pain in my life. We are taught to belong, to fit in the mold they created to keep us in line. I was lucky to never be able to fit in any of them. So I didn’t have to make a sacrifice. I just had to accept it and create my own way. Expanding my curiosity, exercising my skill to understand and learn, becoming the warrior I needed to be to set healthy boundaries and protect myself and those I love, opening myself to others and sharing with them.

Being free to reinvent myself at each step of the process, and enjoying it.

So this week, set yourself free, and enjoy your own journey!

Saga 2020. Liberté.

Cette semaine, le mot qui m’est venu est Liberté. J’ai la chance de vivre dans une société et à un moment de l’histoire où je suis libre d’être ce que bon me semble.

Je ne suis pas naïve. Je sais que je ne suis pas entièrement libre, que je dois obéir aux règles qui régissent mon temps et le lieu où je vis. Pour autant, j’ai fais le choix de vivre ici, alors que j’ai eu à de multiples reprises l’occasion de vivre ailleurs. Je ne considère pas non plus que les règles collectives qui régissent nos vies soient une entrave à ma liberté, à tout dire. J’ai choisi un métier qui me laisse plutôt libre également, du moins dans sa pratique. Je vis à une époque où même en temps que femme, je peux jouir d’une grande liberté et d’une indépendance évidente.

La liberté est un concept qui vient de l’intérieur, je pense. J’ai pu me sentir emprisonnée dans une vie qui ne me paraissait pas être mienne, lorsque je me contentais, de guerre lasse, de me plier à ce qu’on attendait de moi. J’ai pu me sentir prisonnière de relations toxiques, qui me niaient. J’ai pu me sentir prisonnière des attentes, de l’image que je devais renvoyer, de tout un tas de choses que je pensais devoir faire ou être, alors que je sentais au fond de moi que je ne pourrais pas rentrer dans les cases qu’on me proposait. Et pourtant, tout cela n’était qu’une illusion. Une illusion projetée par autrui sur ce que j’étais sensée faire, être, penser, devenir. C’était une pression sociale pour participer au bon ordre, à l’ordre des choses comme on dit… Mais qui n’était pas le mien, qui n’est toujours pas le mien, mais que j’ai appris à respecter malgré tout, même si j’ai refusé de le perpétuer, volontairement et/ou involontairement. C’est mon cheminement.

Ma liberté, je la dois aux choix que j’ai fait ou qui m’ont été imposés mais que j’assume tout autant. Parce qu’il ne peut y avoir de liberté, à mes yeux, sans la pleine responsabilité de la vie que l’on choisit de vivre. C’est parce que je suis responsable de ma vie que je me sens libre de la vivre. C’est en prenant l’entière responsabilité de ce que je vis que je peux me dire libre. Je ne subis pas, je ne me soumets pas. J’agis, je choisis, je pense, je construis. Je suis devenue libre le jour où j’ai revendiqué d’être actrice de ma vie, et non plus spectatrice. Le jour où j’ai refusé de suivre quoi que ce soit ou qui que ce soit aveuglément parce que c’est ‘comme ça’. Le jour où j’ai remis en question tout ce qui m’avait été imposé. Le jour où j’ai pris le recul nécessaire pour poser un regard plus critique sur ce que je faisais, pourquoi je le faisais. Le jour où j’ai décidé de me libérer de contraintes inutiles et suivies plus par habitude que par choix réel. Le jour où j’ai relevé la tête et que j’ai regardé ce qui se présentait à moi. Le jour où j’ai décidé de ne plus m’oublier. Le jour où j’ai décidé que je n’avais rien à perdre mais au contraire tout à gagner. Le jour où j’ai choisis de vivre et non plus de survivre. Le jour où j’ai décidé de laisser libre cours à mes envies, à mes désirs, à mes délires. Le jour où j’ai suivi ce qui me faisait réellement vibrer, sans me retourner. Le jour où j’ai assumé d’être celle que je suis. Le jour où j’ai exposé au grand jour mon choix, avec fierté et je l’avoue, un peu de défiance. Le jour où tout a pris place, naturellement, et que j’ai su que j’avais fait le bon choix.

J’ai choisi d’être libre d’être celle que je suis. En permanence. Cette transparence a pris plusieurs année à se concrétiser, mais je me suis rendue compte que ce qui me freinait était, encore une fois, une illusion, l’expression de l’anxiété de certains, et non pas quelque chose que je devais craindre. Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de si effrayant dans le fait de faire les choix que je fais… Peut- être que je remets en question un ordre établi, une idée de ce qui se fait ou non. Une image illusoire. Un carcan dans lequel certaines personnes se sentent en sécurité. Je n’ai jamais prétendu que je détenais la vérité absolue. J’affirme juste mon droit à être celle que je suis, sans pour autant être jugée à chaque instant…

Et puis j’avais déjà en moi ce qui me permettrait de construire des limites claires, une base solide à partir de laquelle m’épanouir. Cette détermination sans faille, cette force intérieure qui bouillonne bien souvent. Et des valeurs saines, qui ne pourraient que renforcer la dynamique dans laquelle je m’inscrivais. Cette autodérision aussi, qui me permet souvent de sourire de mes erreurs, et de rebondir si je trébuche. Et cette force intérieure qui garde ceux qui auraient l’ambition de me nuire à bonne distance. Je ne joue pas, je n’ai pas d’autre ambition que celle de vivre pleinement ma vie. Je n’attends rien, de personne. Je suis souvent agréablement surprise de ce qui se présente sur mon chemin, et je ne cache pas ma joie devant les cadeaux de la vie. Quant à ceux qui posent des obstacles ou qui essaient de m’entraver, il me suffit de libérer un peu de ce feu intérieur qui m’anime pour qu’ils comprennent que c’est inutile. Je ne suis pas une menace, je ne revendique rien. J’aspire juste à vivre ma vie comme je l’entends. Mais je sais me défendre, j’ai appris à le faire dans des circonstances bien plus dramatiques que les conflits de personnalités ou les crises d’égo de certaines personnes… Et si nécessaire, je peux leur faire comprendre qu’une limite a été franchie, et qu’il serait bon de ne pas le refaire à l’avenir…

Ma liberté s’accompagne d’une farouche indépendance, d’une prise de recul fréquente sur ce que je vis. C’est l’absence du besoin d’appartenance à quoi que ce soit, à qui que ce soit. Pour autant, je prends plaisir à partager avec ceux qui ont fait un tout autre choix que moi, à comprendre, à expliquer, à relativiser. Et à accepter. Parce qu’en définitive, ma liberté s’exprime surtout par le fait que je m’accepte telle que je suis, sans chercher à ressembler à quoi que ce soit, sans me fondre de force dans un moule quelconque. Je m’affirme telle que je suis, parce que c’est ce que je suis, et que ça me convient parfaitement. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, c’est un choix personnel que j’ai fait, et que j’assume. Il peut être vu comme un exemple à suivre par certains ou comme une menace à l’ordre établi par d’autres. A vrai dire, je m’en moque, chacun a son cheminement propre et il ne m’appartient pas de juger celui d’autrui. Je ne cherche pas à provoquer, je ne cherche pas le conflit. J’aspire juste à vivre comme je l’entends, selon mes propres termes, et le plus paisiblement possible.

Il m’a suffit de prendre ma vie en main, même s’il m’a fallu ruer dans les brancards, établir des limites claires, prendre la distance nécessaire vis à vis de tas de choses et de personnes. Me retrouver seule, vraiment seule, avec pour seule alternative redéfinir celle que j’étais et ce que je voulais faire de ma vie. MA vie. C’était une volonté de ma part, un rite de passage vers plus de sens. Et puis la vie s’est chargée de me donner les leçons dont j’avais besoin pour ancrer mes convictions et ma vision des choses dans la réalité, ma réalité.

Aujourd’hui, je me sens vraiment libre. Parce que ma vie est construite sur des choix qui me conviennent et qui m’apportent ce dont j’ai besoin. J’ai peu de contraintes, ou du moins peu de contraintes auxquelles il me coûte de me plier. Je ne m’impose rien qui ne résonne pas en moi. Bien évidemment, je ne vis pas non plus en ermite, mais voir mes amis ou ma famille, passer du temps avec eux n’est pas une contrainte, c’est un choix. Et ça fait toute la différence. Lorsqu’on arrête de considérer tout ce qu’on fait comme une convention sociale mais plutôt comme un choix conscient, on se libère d’un poids qui pourtant n’aurait jamais du être sur nos épaules. Encore une fois, tout dépend de la manière dont on regarde notre vie. Elle nous appartient, à nous de la modeler comme bon nous semble.

Bref, cette semaine, prenez une belle bouffée de liberté et hissez les voiles vers votre vie!

2020 saga. Magic.

This week, we will focus on everyday magic. These little things that bring sparks in our life, these moments when we feel something special is happening.

On my french article on the subject, I focused on how everyday magic can materialize in our life. This time, I want to talk about how we can be a manifestation of that magic. How we are magical beings.

I am magical. I can take anything and change it into something good. For me, for others. I just need to want it. I am an alchemist. It took me a long time to master the key to it: we just need to change our point of view on any subject. Sometimes, cause and effect relations are not as obvious as they seem. Sometimes, our mind tricks us to believe that this or that happens because we didn’t do this or that…. while it’s the opposite way. Usually, it’s hidden into the idea of bad luck. ‘I am unlucky, because everything always seem to be challenging to me’, it’s never simple.’ While in fact, you are lucky because you are strong enough to face these challenges and build onto them. You are strong enough to grow in spite of the challenges you are going through. And that’s pure luck. To be given the opportunity to grow, to evolve, to learn. To be open to change, to transformation.

I am magical because I can change people’s life. By doing something as mundane as listening to someone, or smiling to someone, or telling someone something you feel you need to. I love doing random acts of kindness. Whenever I feel like it. It’s my way of being. If I can bring something to someone, anonymously is even better, I do it. The way I see it is to plant seeds. You plant seeds in people’s heart and soul. You don’t know if they will grow into beautiful flowers or trees, or if they will perish because nobody cared for them. But the seeds are planted. And they can rest a long time without care… they only require a drop of water, sooner or later, to grow. And that, my friends, is magic. I go even further: I give the kids I teach this taste of planting seeds in people’s heart. I know some went on, long after they left my classroom, to plant their own seeds. The beauty of it, is that if you are lucky, the Universe will let you know they grew. This is probably my biggest joy in life.

I am magical because I am empathetic. I am able to feel people’s feelings, and choose to lift them up, or bring them my warmth, my presence. I am human, truly. When you open your eyes, you can see. It’s that simple. When you open yourself, you can feel. And I really love to share my vibes with people. I really love to sense theirs, to share the moment. I love to radiate enough to bring some sparks to people who need them.

I am magical because I can share my vision of life and maybe someone will feel good about it. I am magical because I can use those symbols on my keyboard to materialize my thoughts. And they can reach whoever needs to be reached. I just give impetus. And that is magic.

I am magical because I walk in plain sight. I don’t wear a mask. I am confident enough to be aware of my weaknesses but most of all my strength. I embraced my darkest and my lightest sides. I am complete. And I walk my head high. I don’t need to fight anymore, for anything. Because I do whatever I need to do, in love and understanding, to be the best expression of my self. I am a warrior at soul. I am fearless. Which allows me to pick battles I feel the need to fight, without feeling obliged to do so. My gender, my nationality, my way of life are not weapons to be used by any movement. I am loyal to my soul. I am loyal to my values. And I will fight in my own terms, with integrity. I am a free spirit, and that is my magic. I can choose, I am free to do so. I will do it wisely. But most of the time, I will focus on what I can give, not on what people can use of me. I am wild and free. And I love that.

I am magical because I can feel. Feelings and emotions are the most magical things I know. Learning to recognize and use them wisely is our own special power. They can create bonds, lift people up, warn us from a danger, protect us. They are magic in essence. And we should all acknowledge their power in our life. Love can bring us through hell, sure, but it can also bring us back to life stronger. It can make us climb mountains, cross oceans, fight like a thousand warriors, be as gentle as a flower petal. Anger, when mastered can give us the energy to go further, higher, deeper, without loosing ourselves. And there is far more to discover about them and the others… I let you dive into their flow and experiment by yourself.

I am magical because I attract whoever and whatever I need in my life when I need it. Ia m also part of a bigger vibrating web, and resonate with my fellow magical beings. I just need to surrender to the flow to feel them, to give whatever is needed while receiving it too. This is pure magic.

I am magical because whatever happens along the path, I know I can and will face it, and make the best of it. Because this is the way I chose to live my life. No regrets, no remorse, no grudge. Growth, strength, integrity. Taking whatever comes and change it into something beautiful and warm.

So switch on your light, and be magical too!

Saga 2020. Magie.

Cette semaine, nous allons nous plonger dans la magie ordinaire. Ces petits riens qui apporte un petit plus dans nos vies quotidiennes. Ces moments de sérénité, de plénitude, ces moments de joie, de rires. Ces moments d’émerveillement qui nous réchauffent le coeur. Ces moments de tendresse aussi.

Cette magie que nous pouvons expérimenter chaque jour, dans nos vies ordinaires et modernes. Ce sont les synchronicités, les clins d’oeil de la nature, ces moments où tout semble se mettre parfaitement en place.

Pour moi, la magie ordinaire, c’est ce moment où la musique qui résonne dans ma voiture est en parfaite harmonie avec mon parcours. Lorsqu’elle semble être une parfaite bande son de mon trajet, qu’elle accélère lorsque je le fais, que le morceau s’achève alors que j’arrive à un feu rouge…

Pour moi, la magie ordinaire, c’est penser à quelqu’un et recevoir un message de sa part, ou tomber dessus au supermarché, ou entendre une chanson qui lui correspond à la radio, ou avoir de ses nouvelles par des amis ou des proches en commun.

Pour moi, la magie ordinaire, c’est avoir mon regard attiré par un galet ou une feuille en forme de coeur au milieu d’un chemin.

Ce sont les levers et couchers de soleil majestueux, surtout lorsque les nuages s’en mêlent.

C’est la lune et son cycle, sa douce lumière, l’incidence qu’elle peut avoir sur ma petite vie, sur toute l’eau terrestre.

C’est le fait de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, de faire un bout de chemin avec elles et de profiter de chaque instant.

C’est l’étincelle qui s’allume dans les yeux des enfants, lorsqu’ils découvrent quelque chose de nouveau, quelle qu’elle soit.

C’est cette complicité avec le chat qui partage ma vie depuis plus de 15 ans, cette connexion que nous avons construite et qui nous a liés et permis de traverser tempêtes après tempêtes.

C’est le cycle des saisons et son incidence sur le paysage qui m’entoure. C’est la brume le matin, qui donne au connu, au familier, un air de mystère.

C’est le fait de voir ses souhaits exaucés avant même que nous ayons le temps de les formuler formellement. C’est le fait de voir que tout se met en place sans même une action de notre part pour que nous puissions avancer sans heurts, avec fluidité.

Cette semaine, je vous souhaite donc de prendre conscience de cette magie ordinaire qui nous entoure tous, et qui donne du relief et de la couleur à notre vie.