4 décembre en douceur

4.
Pense à quelque chose
qui te tient à cœur et
comment la concrétiser.

J’ai toujours une multitude de projets en tête, et tellement peu de temps pour les réaliser… Aujourd’hui, je vais prendre le temps d’en planifier un, étape par étape, et de le mener à son terme. Le moment venu, je n’aurai plus qu’à suivre mon plan pour le concrétiser. Pas de pression, pas de diversion, juste suivre chaque étape, et savourer le résultat.

Il ne s’agit pas de planifier un projet complexe, mais juste quelque chose de simple, de réalisable, pour lequel on a juste besoin d’un petit coup de pouce. Donnons-nous cet élan en prévoyant chaque étape, tout en se laissant le droit de rectifier si besoin est.

Je vous souhaite une délicieuse journée

3 décembre en douceur

3.
Écris trois choses qui te font sourire.
Fais-en un rituel du soir.

Cette habitude m’a souvent sortie de moment difficiles, parce qu’elle nous encourage à ne pas voir que le négatif… Et parfois, oui, c’est dur de trouver 3 choses positives… mais même la plus anodine a de la valeur… Et puis le retour est aussi important, lorsqu’on voit notre liste s’étoffer… Encore une fois, aucune obligation de le faire tous les soirs, vous pouvez le faire ponctuellement! Il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de procéder. Le tout est de s’efforcer à nous extraire de cette vision parfois pessimiste, parce qu’elle est très présente, alors que les petits riens sont des étincelles, des murmures…

Je vous ai préparé les pages nécessaires dans le carnet de bord. À vous de jouer, un jour à la fois!

Je vous souhaite une pétillante journée.

2 décembre en douceur

2.
Prends une photo de quelque chose qui te fait plaisir aujourd’hui
et partage-la en ligne ou colle-la dans ton journal.

Je me demande ce que me réserve ce jour… Je sais déjà que je vais être à l’affût de ces petits riens qui me feront dégainer mon téléphone pour les capturer… Une belle aventure se profile à l’horizon!!

Je publierai ma photo ce soir!

1er décembre en douceur

1.
Décide de porter ton attention sur ce qui compte vraiment pour toi tout au long du mois.
Tu peux le noter dans un carnet ou un journal,
ou le garder en toi.

Aujourd’hui, il s’agit surtout de choisir notre carnet ou journal, de le préparer, et de poser notre intention de prendre soin de nous pendant ce mois. Encore une fois, aucune obligation, vous pouvez aussi juste décider de ne laisser aucune trace mais de garder en vous cette expérience. Parce que nous méritons de prendre soin de cette personne unique qui nous accompagnera toute notre vie: nous-même.

Vous pouvez choisir le carnet ou le cahier de votre choix, ou télécharger celui que j’ai créé spécialement pour ce mois de décembre:

Il ne vous reste qu’à l’imprimer en recto verso, découper les pages sur la ligne centrale, et vous avez tout ce dont vous avez besoin pour ce mois!

Et puis vous pouvez partager ce cheminement avec des personnes qui pourraient l’apprécier en leur donnant le jeu de carte, accompagné ou non du carnet de bord.

Je vous souhaite une belle journée.

Cheminement du 30 novembre

Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.

Carte du jour: 10ème carte du cheminement n°6: s’ouvrir.

Que puis-je faire pour moi dès aujourd’hui ?

  • De quoi ai-je besoin? Combien de temps est-ce que je peux me consacrer?
  • Qu’est-ce qui me ferait plaisir?
  • Qu’est-ce qui me ferait du bien?
  • Avec qui puis-je passer un peu de temps?
  • Ou au contraire, comment passer un peu de temps seul(e)?
  • Où est-ce que je peux me ressourcer dans la nature?

J’ai peut-être tendance à faire passer les autres avant moi. Que ce soit au niveau personnel ou professionnel, je fais ce que j’ai à faire, et c’est devenu naturel. Quitte à m’oublier, ou à me négliger un peu. Mais je mérite aussi mon attention, je peux moi aussi bénéficier de ce que j’apporte aux autres. Ne serait que pour un moment, j’essaie de me faire passer en premier, même pour un instant, pour quelque chose d’anodin.

Dernière étape de ce cheminement du mois de novembre. Il m’a vraiment permis de faire un point sur mon évolution cette année, et de mettre les choses en perspective. Un jour à la fois, un pas à la fois. Il est temps de le clore et de me préparer à celui du mois de décembre (je vous offre le jeu de cartes et le carnet d’accompagnement ici, rejoignez-moi !).

Cette année, j’ai compris que je devais me faire passer en premier, pour être capable d’être là pour les autres si je le désire. Et que mon bien être doit être une priorité. Donc j’ai mis en place pas mal de choses.

  • Je me réserve une plage horaire vide chaque jour. Libre à moi d’en faire ce que je désire. J’en dispose selon mon bon plaisir et surtout, je ne fais pas l’impasse! Je peux en profiter pour méditer, dessiner, écouter ou jouer de la musique, rêver, lire, écrire, passer du temps avec mes proches. La seule contrainte est que ce soit quelque chose qui me fasse du bien. Et je me laisse porter par le flux de mon inspiration le moment venu.
  • Quoi que je fasse, je lui donne un sens. Je ne veux plus me retrouver une existence automatique, ou tout n’est qu’habitude, sans réel sens autre que « c’est comme ça ». Je suis actrice de ma vie, et non spectatrice. Et j’en fais ce qu’il me plait. Je la crée un peu chaque jour. Ce qui la rend tellement plus passionnante!
  • Je ne m’embarrasse plus de relations toxiques, qui m’entravent. Au contraire, je m’entoure de personnes avec lesquelles je me sens libre d’être moi-même, qui sont authentiques et avec qui j’ai plaisir à être. La meilleure chose que j’ai faite est d’établir des limites claires et saines, et de les exprimer sans détour. Ce n’est pas négociable. Quiconque franchit mes limites se voit refuser l’accès, c’est aussi simple que ça. Et je peux être très tranchante si je le désire.
  • Je prends soin de mon corps, je me réconcilie avec lui, et je redécouvre sa beauté. Ma posture a changé, et je veille à ne laisser aucune tension musculaire s’installer. Pour mon plus grand plaisir.
  • Je mets un peu d’ordre dans ma vie, que ce soit intérieurement ou extérieurement. Et je m’efforce de ne pas me justifier. je le fais parce que j’en ai envie, parce que ça me parait naturel et évident. Je n’ai besoin de l’approbation de personne pour faire quelque chose pour moi.

Je vous remercie d’avoir cheminé avec moi tout au long de ce mois de novembre. J’espère qu’il vous aura permis de faire un petit bilan également et que vous avez pu prendre la mesure de tout ce que vous avez accompli cette année.

Le cheminement du mois de décembre sera un peu particulier. Il est peut être un peu compliqué pour certains d’entre nous, et plutôt intense pour la plupart des gens. Je vous propose donc des petites bulles de bien être quotidiennes. Il s’appuie sur celui de l’année dernière, sous une forme similaire aux cheminements de 2022. J’ai hâte de le commencer, et de prendre soin de moi, en douceur, un jour à la fois.

Je vous souhaite une merveilleuse journée.

La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°6: s’ouvrir. Vous le trouverez ici.

Cheminement du 29 novembre

Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.

Carte du jour: 3ème carte du cheminement n°6: s’ouvrir.

Où trouver la force, la motivation pour sortir de mon cocon ?

  • Pourquoi sortir de cet espace où je me sens en sécurité?
  • Comment le faire?
  • Qu’est-ce que je pense trouver à l’extérieur?
  • Est-ce que je pense que ça en vaut la peine?
  • Qu’est-ce qui m’aidera à gérer ma vulnérabilité?
  • Qu’est-ce que je peux mettre en place pour me rassurer?
  • Pour me motiver?
  • Pour me faire avancer?

Je ressens qu’il est temps, mais il peut être très difficile pour moi de sortir de ma zone de confort. Pour autant, je ressens cet appel au fond de moi. Et je sais que j’ai en moi ce qu’il faut pour y parvenir, et profiter de chaque moment, de chaque rencontre. Il me reste à définir ce qui peut m’aider à le faire.

J’ai réussi à me construire un cocon de bien être où je me sens bien, en sécurité. J’en ai fait mon refuge, le lieu où je me retire pour me ressourcer, retrouver des forces et faire germer mes idées. Je pourrai y rester encore longtemps, profiter de ma solitude et de mon indépendance. Mais je dois me confronter au monde, aux autres, sortir de ma zone de confort afin d’enrichir mes expériences de vie. Je sais que j’ai besoin de plus que ce que j’ai construis. Je ne peux me satisfaire de la facilité de mon cocon et ne vivre que la moitié de ce que j’ai à explorer.

Je ne regrette pas d’avoir choisi de m’isoler dans mon cocon. J’en avais besoin pour effectuer ma métamorphose, me montrer vulnérable et mettre les choses en place pour ma vie à venir. J’ai pris le temps de le faire, et je suis prête à aller de l’avant. Je sais que je pourrai toujours retrouver mon espace de bien être lorsque j’en aurai besoin, parce que je l’ai conçu pour ça. Et si son confort m’apporte ce dont j’ai besoin dans l’immédiat, il ne peut m’offrir que ce que je lui ai donné.

Si je suis capable de baisser les armes dans mon cocon, rien ne m’empêche de le faire à l’extérieur. Je n’ai plus à me protéger, j’ai depuis éliminé ce qui pouvait me blesser et je suis également bien plus forte, parce que j’ai été capable d’intégrer ma vulnérabilité comme un atout, et non un défaut. Je suis bien plus alignée avec mes émotions, et je sais qu’elles m’alerteront si besoin est. J’ai posé mon intention et je sais où je vais. Je peux également compter sur des personnes qui seront là pour moi si j’en ai besoin. je suis vraiment prête à me confronter au monde à nouveau.

J’ai pris conscience de ma soit disant peur de l’inconnu n’était en fait qu’une illusion. Je me focalisais sur ce qui n’en valait pas la peine, au lieu de garder en tête ce qui compte. J’ai passé beaucoup de temps dans l’ombre, à tout faire pour diminuer mon impact sur les autres. Alors que j’aurais pu simplement être moi-même. Et pourtant, je ne regrette pas de l’avoir fait: j’ai appris tellement sur moi-même et sur les autres. Il est temps pour moi de passer du rôle de spectatrice à celle de créatrice. J’ai tranché mes dernière entraves, dissipé les brumes qui m’empêchaient de voir les choses clairement. J’avais besoin de temps pour panser mes blessures ouvertes, pour cicatriser. C’est chose faite. Il ne me reste que quelques plaies superficielles qui ne requièrent pas que je reste en retrait.

Je dois encore procéder pas à pas, pour que la transition soit la plus saine possible. Mais je sais que tout ira bien. Je peux m’ouvrir à nouveau, et profiter de chaque rencontre, de chaque expérience pour évoluer encore, et faire en sorte que la route soit belle, aventureuse, enrichissante, passionnante. Je vais tout faire pour que ce soit le cas. J’ai achevé cette métamorphose et je peux désormais me montrer sous mon véritable jour, la tête haute, déterminée et avec l’assurance d’être sur le bon chemin.

Je vous souhaite une délicieuse journée.

La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°6: s’ouvrir. Vous le trouverez ici.

Cheminement du 28 novembre

Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.

Carte du jour: 17ème carte du cheminement n°8: accepter.

Sur quoi n’ai-je aucune influence ?

  • Comment est-ce que je me sens face à une difficulté ?
  • Comment faire pour ne pas me victimiser mais agir pour surmonter un inattendu ?
  • Que puis-je faire pour accepter de ne pas contrôler tout ce qui constitue ma vie ?
  • Comment ne plus être spectateur mais devenir acteur de ma propre vie ?
  • Comment accueillir l’inattendu ?

Tout change, à tout moment. Que je le veuille ou non. Cette incertitude, cette impermanence peut être une source d’anxiété ou l’opportunité de lâcher prise, d’accepter le changement et d’évoluer avec lui. Je peux garder en tête mon intention, mon objectif, ce que je veux accomplir, mais lorsqu’un obstacle se présente sur mon chemin, je m’adapte, je le surmonte, je le contourne. J’ai conscience que tout est en mouvement, moi comme le reste. Je reste donc vigilant(e) tout en restant dans l’ouverture. J’ai confiance de trouver sur ma route ce dont j’aurai besoin pour m’adapter et répondre aux challenges qui apparaitront. J’avance avec détermination et curiosité, les bras et l’esprit ouverts.

S’il m’est vraiment difficile d’accepter et de m’adapter au changement, je peux:

  • Prendre 5 respirations profondes lorsque je sens arriver l’anxiété liée au changement.
  • Essayer d’avoir le regard le plus objectif possible sur la situation.
  • Envisager les côtés positifs du changement, et non uniquement les négatifs (réflexe naturel)
  • Essayer de voir en quoi la situation bénéficie du changement, ce que ça lui apporte, et les possibilités qu’il m’offre.

Quant à moi, je viens de traverser une situation où je me suis retrouvée impuissante, ne pouvant qu’attendre que d’autres prennent une décision influant sur ma vie à venir… Et j’avoue, si au départ je patientais sereinement, le temps passant, ce fut plus difficile de patienter… Ma frustration a pris le dessus, avec sa compagne « anxiété », et son acolyte « doute »… et j’ai commencé à vivre la situation de plus en plus mal. Jusqu’à ce que je réalise que la seule qui en pâtissait, c’était moi. J’avais fait ce qu’il fallait au départ, je pouvais être plutôt confiante dans l’issue… J’ai pris conscience de mon état d’esprit, et j’ai décidé d’agir. Non pas vis à vis de la situation, ça ne m’appartenait plus, mais par rapport à mon état émotionnel. J’ai arrêté ce que je faisais, et je me suis préparé une bonne tasse de thé (c’est un signal que je me lance à moi même: une tasse de thé, une bougie, et je m’éloigne du quotidien pour un temps, et me retrouver avec moi-même). Il était temps de voir les choses sous un angle différent, et de comprendre pourquoi je manquait à ce point d’assurance et de sérénité.

J’ai fait ce qui était de mon ressort. J’ai également demandé l’appui de personnes extérieures qui me l’ont accordé. J’ai établi une intention claire, tout semble aller dans ce sens. C’est ce qui dépendait de moi, ce sur quoi je pouvais influer. Maintenant, je me retrouve dépendante du bon vouloir d’autres, et mes expériences antérieures font que je manque de confiance dans le jugement des autres. Pourtant, cette expérience est singulière, et je me suis assurée qu’elle soit la plus claire possible. Le problème n’est pas tant l’attente, mais ma méfiance vis à vis de ceux qui doivent prendre une décision. Que ce soit justifié ou non, ça ne dépend pas de moi. Je pouvais soit continuer à douter d’eux, de moi aussi, puisqu’ils s’appuieraient sur le dossier que je leur ai transmis, ou je pouvais revenir en mon centre, et avoir confiance en mon travail, en ma décision. En moi. J’ai compris que même si j’avais déjà bien avancé, ma reconstruction était loin d’être achevée, et que j’avais encore à retrouver mon assurance perdue. Je m’étais trahie et je devais faire en sorte que cela ne se reproduise pas. Ce que je faisais, en quelque sorte, en n’ignorant pas mon état d’esprit, les signes d’alarme que je me lançais. Et j’ai souri.

L’étape suivante était de prendre conscience que j’étais passée de patienter à attendre. Que mes pensées étaient focalisées sur la décision qui devait être prise, donc sur mon impuissance, et non sur ce que je pouvais faire pendant ce temps. Je pouvais continuer à déballer mes boites de Pandore, continuer à déblayer ce qui devait l’être, continuer à avancer, continuer à faire ce qui avait du sens pour moi. Alors j’ai repris mon petit carnet, et j’ai commencé à noter ce que je pouvais faire, ce sur quoi je pouvais agir, ce sur quoi je pouvais me concentrer. Je n’avais pas à être passive. Il y avait d’autres domaines de ma vie qui avaient besoin de mon attention, et je les avais fait passé au second plan. J’ai donc réorganisé mes pensées pour me focaliser sur ce que je pouvais faire. Et je me suis mise en action.

Une fois mon thé fini, ma liste rédigée, j’ai soufflé ma bougie. Il était temps de revenir à mon quotidien. J’ai pris une tâche que j’avais écrite sur mon carnet et je l’ai accomplie. Et j’ai enchainé avec la suivante. En me laissant porter par mon envie, par ce qui me paraissait prioritaire. Et sans me juger. Lorsque mes pensées me ramenaient à mon impuissance, je me disais aussitôt: « oui, c’est vrai, je dois attendre, je ne peux rien y faire. Je l’accepte. Par contre, voici quelque chose que je peux faire, alors c’est parti! « . Peu à peu, mes pensées ont lâché prise, et j’ai retrouvé un équilibre. « Anxiété » et « doutes » ont laissé leur place à « satisfaction » et « enthousiasme ». Je savais ce que j’avais à faire, et je m’appliquais à le faire. Parce que c’est ce qui comptait vraiment. Lorsque la décision est tombée, j’étais dans un état d’esprit beaucoup plus serein. J’étais prête à en accepter l’issue, quelle qu’elle soit. Parce que je m’étais concentrée sur ce que je pouvais faire, et non sur ce qui ne dépendait pas de moi. Et que je savais que je pourrais et saurais m’adapter à ce qui venait.

Ma vie n’a pas forcément pris la direction que je voulais lui donner. Et j’ai toujours su rebondir, en tirer les leçons et avancer. Je ne peux pas tout maitriser, et je n’en ai pas vraiment envie non plus, parce que ce serait complètement illusoire. Je peux aussi essayer d’aller à contre courant, parce que je refuse de suivre le flux. Mais je ne réussirai qu’à m’épuiser physiquement, mentalement, émotionnellement. Ou je peux me laisser porter, et donner une impulsion ici ou là, pour corriger ma trajectoire. Je fais ce que j’ai à faire, ce qui résonne au plus profond, et je ne me préoccupe pas du reste. Ce qui doit arriver arrivera, quoi que je fasse. A partir du moment ou je suis alignée avec moi-même, ou je donne du sens à ce que je fais, je suis sur le bon chemin. Celui que je dois parcourir en ce moment. Et si je dois changer de direction, je le ferai. Parce que j’aurai perçu les signes avant coureurs et que je serai prête à le faire. Parce que j’ai les outils et les compétences pour le faire. Parce que c’est ainsi que je vis ma vie.

Je vous souhaite une journée magique.

La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°8: accepter. Vous le trouverez ici.

Un décembre tout en douceur: cartes et carnet

Depuis plusieurs années, j’ai mis en place des petits riens pour me sentir bien en Décembre. Une simple tâche à effectuer par jour, avec comme fil rouge l’envie de prendre soin de moi, de traverser ce mois en douceur. Cette année, il fait partie du cheminement à part entière, et j’ai créé un jeu de cartes et un carnet spécifique pour l’accompagner.

Et j’ai décidé de vous les offrir, pour le plaisir. Et parce que j’aime l’idée de vous donner aussi envie de prendre soin de vous tout au long du mois, un jour à la fois, un pas à la fois. Vous pouvez également l’offrir à quelqu’un qui pourrait en profiter.

Chaque carte du jeu comprend une image au recto, et un petit rien au verso. Je vous conseille de l’imprimer, ainsi que sa boite, sur du bristol, en recto-verso.

Le carnet (32 pages) accompagne le jeu. Il contient les petits riens, et des pages que j’ai spécialement créées pour vous permettre de garder une trace de votre cheminement. Vous n’avez qu’à vous laisser porter et profiter de chaque pas! Il peut être imprimé sur du papier ordinaire, en recto verso. Il vous suffira ensuite de découper les pages sur la ligne centrale et de les relier pour en faire un carnet qui vous accompagnera tout au long du mois.

J’écrirai aussi un article rapide chaque jour, pour vous donner d’autres idées, pour approfondir ou pour vous donner des liens. Parce qu’on le mérite.

Voici donc le jeu de 32 cartes et sa boite:

Et le carnet à imprimer et à compléter tout au long du mois:

Je vous souhaite une merveilleuse journée.

Prenez soin de vous!

Cheminement du 26 novembre

Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.

Carte du jour: 14ème carte du cheminement n°5: prendre soin de soi.

Qu’est-ce qui m’inspire à prendre soin de moi ?

Qu’est-ce qui me fait me sentir bien?

  • Est-ce que ce sont des personnes? Est-ce que je peux passer un peu de temps avec elle, lui, eux aujourd’hui ou dans les jours qui viennent? Si ce n’est pas possible en personne, est-ce que je peux papoter au téléphone, ou via visio?
  • Est-ce que c’est un lieu? Quel est le lieu où je me sens vraiment bien? Est-ce que je peux y aller?
  • Est-ce que c’est le souvenir d’un moment? Quand est-ce que j’ai vraiment pris du temps pour moi? Est-ce que je peux le reproduire?
  • Est-ce que c’est une odeur? Comment faire pour la sentir, là maintenant, ou dans les jours qui viennent?
  • Est-ce que c’est une activité? Est-ce que je peux la faire bientôt?
  • Est-ce que c’est quelque chose que j’ai ressenti? Que mettre en place pour que je puisse le ressentir de nouveau?


Aujourd’hui, je fais la liste de tous ces moments, ces lieux, ces personnes, ces sensations qui me font du bien et j’agis pour créer un nouveau moment de bien être. C’est peut être une toute petite chose, réalisable dans l’instant, où un projet plus complexe à mettre en place. Quoi qu’il en soit, je fais un pas vers mon bien être.

En ce qui me concerne, j’essaie de créer une bulle de bien être chaque jour. Voir même plusieurs. Mais il me faut peu de choses pour me sentir bien, ne serait-ce que temporairement. Alors chaque jour,

  • Je savoure mon thé préféré, dans un de mes bols préférés, juste pour le plaisir.
  • Je me prépare des tisanes diverses et variées, en mélangeant mes herbes et en ajoutant des petits plus pour le plaisir: boutons de roses, lavande, miel, cacao brut, gingembre… je fais mes expériences et je les note dans un carnet pour pouvoir m’y référer par la suite. J’ajoute le moment où je les bois, et mon état d’esprit.
  • Je passe un peu de temps avec mon chat, à profiter de sa présence chaude et ronronnante sur mes genoux pendant que je lis ou que j’écoute de la musique. Ou je la regarde découvrir et profiter de chaque instant. Elle m’apaise vraiment beaucoup.
  • J’écoute de la musique. Pour moi, c’est vraiment un besoin. Je peux soit écouter une liste que j’ai créée, soit partir à la découverte d’un courant ou d’un artiste.
  • Je dessine, que ce soit sur papier ou sur la tablette graphique. Je peux tout aussi bien faire un exercice des cours que je suis, ou une étude, un coloriage pour les copinettes, ou juste laisser l’inspiration s’emparer de mes doigts et m’emporter où elle le désire. Je peux y passer de quelques minutes pour un croquis ou un motif de zentangle par exemple à plusieurs heures lorsque je veux réaliser une illustration. Je m’adapte au temps que je veux ou peux y consacrer. Mais chaque jour, je gribouille quelque chose.
  • J’échange avec mes proches. Que ce soient en ligne ou en personne. Je passe un moment chaque jour à discuter avec quelqu’un auquel ou à laquelle je tiens.
  • Je passe un peu de temps à rendre mon lieu de vie encore plus agréable. Je suis sans arrêt en train de l’améliorer pour qu’il corresponde à mes besoins et à mes envies, pour mon plus grand plaisir.
  • Je lis un peu tous les jours, que ce soit de la fiction ou sur le sujet qui me passionne actuellement.
  • J’écris, que ce soit sur ce blog ou dans un de mes carnets thématiques. Parce que j’aime ça, et que ça me fait du bien.
  • J’essaie de jouer de la flûte plusieurs fois par semaine. Parce que cette pratique a vraiment un bienfait sur ma gestion du souffle, et que c’est un réel plaisir.
  • J’essaie de passer un peu de temps dehors chaque jour, même si ce n’est que sur mon balcon.
  • ….

Tout ça ne peut prendre que quelques minutes de mon temps quotidien, si je le désire. Ou je peux y passer beaucoup plus de temps. le plus important c’est que je m’assure de faire au moins deux ou trois choses qui me font me sentir bien par jour, pour pouvoir revenir au reste reposée, ouverte et motivée.

Parce que je le mérite.

Je vous souhaite une journée étincelante.

La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°5: prendre soin de soi. Vous le trouverez ici.

Cheminement du 25 novembre

Chaque jour de ce mois de novembre, je laisse un générateur de nombre aléatoire choisir aléatoirement une carte issue d’un des jeux du cheminement. Et je chemine avec.

Carte du jour: 16ème carte du cheminement n°7: se découvrir.

Comment m’assurer que je ne suis pas dans le jugement ?

  • Est-ce que je fais preuve de discernement?
  • Est-ce que j’essaie de comprendre le point de vue opposé?
  • Comment expliquer mon point de vue sans pour autant porter un jugement de valeur?
  • Est-ce que je serais capable de changer de point de vue le cas échéant?
  • Comment me mettre en retrait émotionnellement pour me permettre de vraiment comprendre ce qui se passe?

J’essaie d’envisager le monde avec un regard et un esprit ouverts. Mais je ne pars pas de rien, et il peut m’arriver de porter un jugement sur ce qui se passe, avant d’essayer de comprendre la situation. Être dans le jugement m’empêche de m’ouvrir à d’autres points de vue. Je me campe sur mes positions. D’autant plus si c’est un sujet qui me passionne. Pour autant, la vie est bien plus complexe, bien plus diverse. Si je n’ai pas à adhérer à un autre système de pensée que le mien, je peux m’y intéresser afin de comprendre l’autre, de mettre en perspective nos expériences, d’enrichir ma perception du monde.

En ce qui me concerne, je m’efforce vraiment de faire preuve de discernement aussi souvent que possible. Ce qui ne m’empêche pas ensuite de prendre des décisions en fonction de mes goûts personnels. Mais je le fais en connaissance de cause, et non aveuglée par ma vision des choses. Et c’est aussi la raison pour laquelle je peux avoir des amis avec des opinions très différentes des miennes. À partir du moment où ils ne font pas de prosélytisme, je n’ai aucun problème à discuter avec eux, et j’apprécie leur personnalité, leur histoire de vie. Nous savons que pour vraiment profiter de ce que notre amitié a à nous offrir, nous devons éviter certains sujets sur lesquels nous avons des opinions radicalement différentes. Nous savons ce que pense l’autre, nous savons pourquoi il ou elle en est arrivé à cette conclusion, et nous avons conscience que notre cheminement personnel sur le sujet est complètement différent. Mais nous savons aussi que ce n’est pas ce qui définit la personne avec laquelle nous aimons échanger. Et qu’il y a plein de sujets sur lesquels nous nous accordons, et que c’est un plaisir de les explorer ensemble.

J’ai été jugée toute ma vie. Nous le sommes tous, en fait. Mais mon incapacité à rentrer dans quelque moule que ce soit ne m’a pas rendue la tâche facile. J’ai appris à passer outre, à faire mes preuves, à agir plutôt qu’à me justifier. À faire preuve d’intégrité quoi qu’il m’en coûte. Je n’ai clairement pas choisi le chemin le plus facile. Mais c’est ce qui rend mon existence si excitante! Je me suis rapidement aperçue que je jugeais à mon tour les personnes qui me jugeaient… et que j’entretenais une sorte de cercle vicieux, où chacun s’éloignait de l’autre, où chacun entretenait l’idée que l’autre se faisait, et justifiait son opinion. Bref, c’était complètement stérile, et très clairement toxique. Mais certainement aussi lié à la nature humaine….

On est dans le jugement lorsqu’on pose une étiquette sur quelqu’un mais aussi lorsqu’on se pose en victime. C’est inconfortable, mais ça explique un échec, ou une répulsion. Ce n’est pas de notre faute, c’est parce que l’autre est comme si ou comme ça. Et ça nous déresponsabilise aussi. En rejetant la faute sur l’autre, ou sur le manque de chance, ou sur le mauvais timing, etc, je n’ai pas à me remettre en question, à chercher pourquoi ça n’a pas marché. Ce n’est pas de ma faute, c’est l’autre/ la situation / le moment/ le lieu etc… Dans les relations avec les autres, on peut même aller très loin dans le jugement, et il est souvent sans appel. « Elle a toujours été comme ça », « Il fait toujours les mauvais choix », jusqu’au fameux « à ta place, je…. « , « si j’étais toi, je….. « . Quant à al victimisation, c’est très facile de se dire « je n’ai jamais eu de chance », « je suis nul », « je n’y arriverai jamais ». Bla bla bla….

Le jugement nait de la peur. La peur de l’inconnu, du changement. Et la vie n’est qu’une succession de choses imprévisibles et d’évolution… rien n’est constant. Tout fluctue. Quelqu’un peut avoir été un fêtard invétéré dans sa jeunesse, avoir même sombré dans l’alcoolisme à un moment donné, sa santé mentale peut s’être fortement dégradée, être un père et un mari déplorable, mais peut avoir changé diamétralement de vie après avoir touché le fond, et reconstruit sa vie plus sainement, devenir quelqu’un de stable et responsable, et avoir une deuxième chance de vivre une vie de famille équilibrée et heureuse. La personne qu’il est aujourd’hui n’a rien à voir avec celle qu’il était 15 ou 20 ans auparavant. Si les personnes qui l’on connu alors le voyait aujourd’hui, elles ne le reconnaitraient pas. Et inversement. Les personnes qui le connaissent aujourd’hui auraient vraiment du mal à l’imaginer alors. Nous évoluons tous, nous apprenons, nous vivons des expériences qui nous transforment profondément. Et c’est ce qui fait la richesse de notre vie. Le jugement que nous portons sur les autres ou sur nous même nous empêche juste de voir ce qui doit l’être, de comprendre ce qui est, et d’en tirer de quoi avancer sur notre chemin. C’est entretenir l’illusion que nous sommes maîtres de notre existence, que nous contrôlons notre réalité. C’est l’illusion d’être à l’abri de ce qui nous fait peur. C’est se rassurer avec des images, des idées, qui n’ont parfois de réalité que dans notre tête.

La vie m’a appris à faire preuve de discernement. J’ai appris à prendre le recul nécessaire pour avoir une vision plus objective de la situation ou de la personne. J’ai appris à chercher à comprendre les dynamiques et non seulement leurs effets. J’ai appris à ne pas plaquer d’étiquette sur les gens, mais à regarder ce qu’il y a en eux. Ce qu’ils ont vécu, la façon dont ils l’ont vécu à fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui, et leur cheminement a tout autant de valeur que le mien. Encore mieux: ce n’est pas le mien. Je n’ai pas à porter de jugement sur les choix qu’ils ont effectués. Je ne suis pas à leur place, je suis à la mienne. Je n’ai pas vécu ce qu’ils ont vécu. Je n’ai évidemment pas la même expérience de vie. Je n’ai peut être même pas la même éducation, le même cadre culturel. je peux leur demander de m’expliquer. Et je suis dans l’écoute. Je m’efforce de comprendre. Ce qui ne veut pas dire que j’adhère à leur vision des choses. Je ne leur demande pas de me convaincre (ce qui me parait fort improbable, je suis plutôt obstinée lorsqu’il s’agit de mes convictions), mais de m’expliquer ce qui les a amené à cette conclusion. Surtout, si je m’intéresse à cette personne, c’est qu’il y a bien plus que nos divergences d’opinion. Et que je considère qu’être confrontée à un point de vue complètement différent du mien ne peut qu’enrichir ma propre réflexion. Si l’échange se fait dans le respect mutuel. Je ne pense pas que mon système de valeur soit supérieur à celui de quiconque, c’est celui qui me convient personnellement, voilà tout. De même, je ne cherche pas à être convaincue mais à comprendre, c’est très différent.

Le discernement m’aide aussi à naviguer plus facilement dans ma vie. Lorsque je suis confrontée à une situation particulière, faire preuve de discernement est devenu instinctif. C’est un peu comme si je mettais mes émotions de côté pendant un instant pour avoir une vision la plus objective possible de la situation. Et c’est plutôt efficace. De même, lorsque je me sens submergée par une émotion, j’essaie de prendre du recul et de voir ce qui a pu me bouleverser. Ce qui me permet d’avoir une meilleure compréhension de moi-même. Et surtout, de faire des choix basés sur une vision la plus objective possible, et non sur une pulsion émotionnelle.

Le discernement me permet surtout de percevoir les dynamiques en jeu. Je reste en mon centre. J’envisage la situation le plus objectivement possible: « c’est ce qui se passe », « les événements se sont déroulés de cette manière là », « telle chose a entrainé telle autre chose ». Pour simplifier, on peut voir ça comme ça: « l’hiver approche, il fait plus froid, il est temps de sortir mes vêtements chauds et mes couvertures et de vérifier mes radiateurs. » Alors qu’être dans le jugement donnerait plutôt quelque chose comme ça : « oh non, il fait froid, j’ai horreur de ça!  » « Oh du coup les jours aussi vont être plus courts, c’est déprimant », « et puis je n’aime pas porter des manches longues, j’étais tellement mieux en tshirt! », « je n’aime pas le froid, c’est vraiment désagréable », « et puis du coup je vais devoir allumer le chauffage et ça va me coûter cher, comme si j’avais besoin de ça »… etc etc… être dans le discernement me permet de poser des actions pour m’aider à vivre la situation le mieux possible, le plus rapidement possible… être dans le jugement me fait perdre beaucoup d’énergie, sans pour autant m’offrir de solution, et surtout, j’ai désormais une image très négative de la situation. Qui, objectivement, n’a rien à voir avec moi.

Faire preuve de discernement et non de jugement me permet donc d’avoir une vision plus sereine des choses, des personnes, et de faire face à ce qui vient à moi avec ouverture et calme.

Parce que je le mérite.

La carte du jour est issue du jeu du cheminement n°7: se découvrir. Vous le trouverez ici.