mon voyage intérieur février (02)

Rien ne m’inspire plus de respect que les ruines. Surtout lorsqu’elles sont envahies de végétations, lorsque la nature reprend ses droits. C’est un sentiment étrange. Le respect pour ceux qui ont construit ces bâtiments avec ferveur et savoir, et le respect pour la nature, qui trouve la force de reprendre l’espace qui lui appartenait. Le mariage des deux, qui rend ces lieux encore plus beaux, plus inspirants. Ils m’inspirent vraiment un immense respect. De celui qui me laisse sans voix.

c’est peut être ma formation de médiéviste, mais une simple balade dans un vieux village, des rues pavées, des bâtisses qui ont traversé le temps, me transporte, me donne à la fois un sentiment d’appartenance à une histoire à une civilisation, et un sentiment d’immense respect pour ceux qui ont su assembler ces pierres toujours debout aujourd’hui…

Voyage intérieur: février

voyage en tête

Première étape de notre voyage. Cette fois, nous embarquons pour de bon. Un dernier regard vers notre base, et nous voila sur le chemin qui nous mènera dans de nombreuses contrées fantastiques, inexplorées, et qui pourtant nous appartiennent déjà.

Et c’est avec respect que nous débutons notre voyage. C’est cette notion qui nous accompagnera durant ce mois de février. Parce que le respect est à la base de toute relation saine, et qu’il ne peut en être autrement dans notre quête.

Là encore, nous devrons observer 3 étapes, 3 plans pour lesquels le mot respect revêtira des significations différentes quoi que liées.


respect

nom masculin.

  1. Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît.
  2. Considération que l’on porte à une chose jugée bonne, avec le souci de ne pas lui porter atteinte.

1. Respecte ce qui t’entoure.

C’est pour la plupart d’entre nous quelque chose d’évident. Il peut s’agir tout simplement de trier ses déchets, de prendre soin de son habitat, d’essayer de réduire son empreinte sur son environnement. Chacun à son niveau, en fonction de ses besoins et de ses possibilités.

Pour moi, il s’agit surtout de ne pas détruire ce qui existe, mais au contraire d’en apprécier la valeur. Et ce n’est pas évident parfois. C’est d’ailleurs sans doute sur ce point là que je vais me concentrer: reprendre conscience de la valeur de ce qui m’entoure. Lorsqu’on tient quelque chose pour acquis, inévitablement, il arrive un moment où on perd de vue la valeur qu’elle a pour nous. Ou du moins que cette valeur n’est pas aussi importante et unique qu’elle a pu l’être à un moment donné.

Ces dernières années, le mouvement du minimalisme, de la simplification illustre ce phénomène à mes yeux. En ayant moins, on a plus conscience de ce qui nous entoure.

Pour ma part, j’ai décidé de passer mon tour. Je suis une éclectique invétérée, et j’ai besoin, envie d’avoir de quoi assouvir mes élans de créativité quand ils viennent à portée de main. Que ce soit en couture, écriture, dessin, peinture, tricot, crochet, cartonnage, etc etc, je sais qu’il suffit qu’une idée s’impose à moi pour que je puisse la concrétiser, avec le matériel dont je dispose. Et il ne s’agit ici que de la partie ‘créative’ de mon éclectisme… il en va de même pour…. tout. Du coup, effectivement, je vis dans un lieu très…. vivant. Mais ça me va très bien. Je ne suis pas du tout gênée par les divers projets en cours qui attendent que je les avance, ni par l’exposition permanente de ma guitare à côté de mon matériel de sport, de mes cahiers divers et variés, de mes crayons, feutres, stylo, etc… c’est mon lieu de vie et il reflète ma personnalité, mes passions, mes envies, mes désirs. Je n’ai rien à cacher, tout est là hahaha. Pour autant, chaque chose a sa place. Mon matelas, mes altères et mon medecine ball sont regroupés dans  un coin, rangés après chaque séance de sport, ma guitare est posée sur son support, mon matériel de gribouillage a sa desserte dédiée, et mes piles de livres évoluent en fonction de mes lectures. Les pelotes que j’utilise pour mon projet crochet ou tricot en cours sont douillettement installées dans le sac dédié… Il y en a partout, c’est vrai, mais chaque objet est traité respectueusement. Du moins, c’est ainsi que je le perçois. Puisque chacun d’entre eux assouvit un de mes besoins, il m’appartient de leur accorder de l’importance et de leur attribuer une place particulière.

Et c’est donc cela que je compte aborder et travailler avec le mot respect dans mon environnement: redonner à mon lieu de vie l’importance qu’il doit avoir, et faire en sorte qu’il ne reflète non plus le chaos, mais plutôt l’éventail des possibles.

Mon plus gros challenge va être de trier les affaires d’Emma qui se trouvent encore dans le salon… Jusqu’ici j’en ai été incapable. J’avais besoin de les sentir autour de moi, sous mes yeux, comme des petits témoignages de sa présence. Mais je sens que le temps est venu pour moi de me réapproprier cette pièce. De la faire mienne, puisque j’y passe le plus clair de mon temps… Je vais donc devoir décider de ce que je veux garder en l’état et de ce dont je vais devoir me séparer, ne serait-ce qu’en les rangeant dans sa chambre ou dans des cartons. De voir si je peux en faire don, ou si il est encore trop tôt… et pour le coup, tous ces objets, ces trucs-bidules, m’inspirent beaucoup de respect. Parce qu’ils lui appartenaient, ou qu’elle les a fabriqués. Leur valeur à mes yeux est évidente… je vais donc procéder le plus respectueusement possible. Les larmes vont couler, mais ce flot sera libérateur aussi…

2. Respecte ceux qui t’entourent

Dans mon métier, on ne passe pas une journée sans prononcer le mot respect. Respect des règles, des autres, du matériel et que sais-je encore. Je travaille beaucoup sur la notion de respect de l’autre, que ce soit des pairs ou de l’adulte. Et ce n’est pas si évident… d’autant que le respect de l’enseignant n’est plus qu’un lointain souvenir dans la tête de beaucoup de personnes. Disons que c’est mon moulin à vent préféré. Je ne lâche rien, je tente plein de choses différentes pour que cette notion finisse par devenir naturelle, et qu’ils grandissent avec… J’ai 10 mois pour le faire.

Respecter autrui devrait pourtant faire partie des valeurs de base de tout un chacun. Mais ce n’est pas (plus?) le cas. Il apparait de plus en plus que le respect ça se gagne. Je n’ai pas l’esprit de compétition, zut de flute! Alors je préfère mettre en oeuvre une autre stratégie: je donne le bénéfice du doute à tous. C’est à dire que, par principe, je vais chercher et trouver en chacun de quoi le respecter. Ensuite, évidemment, j’affine ma perception. Si la personne entre en contradiction avec des valeurs ou des principes qui pour moi sont essentielles, il est évident que ce sera plus compliqué… Mais au final, je ne méprise que peu de monde. Parce qu’en comprenant les mécanismes qui les animent, on ne peut la plupart du temps que respecter les personnes qui nous entourent. On peut être en désaccord, là n’est pas la question. Pour moi, à partir du moment où quelqu’un est guidé par des valeurs qui lui sont propres et qui ne vont pas à l’encontre des autres, il est digne de respect.

Et c’est au final cette attitude, chercher à comprendre ce qui anime l’autre, même sans partager ses principes, mais pour trouver une raison de lui accorder tout le respect qui lui est du, qui devrait prévaloir.

Je vais donc continuer à chercher à comprendre ceux qui m’entourent, ou du moins à percevoir ce qui les anime. Et ce sans chercher à obtenir leur respect. Parce que c’est une toute autre dynamique. Je n’attends pas que qui que ce soit me respecte. J’attends ça de moi-même.

3. Respecte-toi.

Et là est tout l’enjeu de ce mois. Se respecter. C’est de là que tout essaimera.

une petite définition?


se respecter: agir de manière à conserver l’estime de soi-même.


Quand j’écris que c’est là tout l’enjeu, je ne plaisante pas. Parce qu’on vit dans une société qui passe son temps à chercher à nous broyer, à nous faire entrer dans conformité estampillée ‘bon pour fonctionner’.

L’estime de soi… tout a été écrit sur le sujet…. tout et n’importe quoi… c’est presque devenu dogmatique. Une sorte de Graal. Une quête sans fin, inaccessible, mais obligatoire. On nous a donné de multiples recettes pour y parvenir, des étapes, on a même utilisé et usé le mot en B, c’est dire!!

Et pourtant, c’est si simple en fait. Parce que pour s’estimer soi-même, il faut…. se reconnaitre comme digne de respect… et là je rappelle la première définition du mot respect « Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît. » La valeur qu’on lui reconnait. 

Pas celle que les autres vous donne. Pas celle qu’on aimerait peut être avoir si on fait tout ce qu’on nous dit de faire comme on nous dit de le faire… pas celle qu’on nous offre en récompense de tous nos efforts. La valeur qu’on se reconnait.

ça m’a pris très longtemps (et quelques claques monumentales de la vie), pour comprendre que je suis la seule à vivre ma vie. Qu’elle ne dépend au final que de moi. Et que je pouvais la passer à me lamenter de tous les grands et gros malheurs qui me tombent dessus, je-dois-vraiment-être-la-pire-personne-sur-Terre-pour-que-ça-m’arrive, ou de tout ce que je ne suis pas capable de faire, tout ce que je ne suis pas. Clairement, la pression extérieure est énorme. On nous inonde de recommandations, de principes, de préceptes, de guides, de tutos, de tout ce qu’on veut…. pour nous expliquer tout ce que nous ne sommes pas, tout ce que nous ne faisons pas correctement, tout ce que nous manquons.

Et nous passons un temps et une énergie incroyable à tenter de nous rapprocher de ce Graal tant promis…. pour être soumis à une nouvelle vague de préceptes, recommandations et principes….

J’ai passé une grande partie de ma vie à me battre contre ça… encore un moulin à vent… si on me disait blanc, je répondais noir… oui, en opposition frontale et totale…. au final? Rien… j’étais tout aussi perdue. Comment se définir sur du négatif uniquement? Je savais ce que je n’étais pas, ce que je ne voulais pas, ce que je ferais pas…. mais pour le reste…. rien, aucune idée… le néant total… une belle perte d’énergie et de temps… jusqu’à ce que je parvienne à me poser vraiment et à me regarder en face.

Et si? Et si on décidait d’explorer par soi-même? Et si on partait à la découverte de ce qui fait de nous des êtres valeureux dans le sens où on porte chacun notre propre valeur? Et si on arrêtait de vouloir obéir aux dogmes? Et si on créait son propre système de valeurs, principes et qu’on y restait fidèle? Et si on avait le courage et l’outrecuidance d’être…. nous-même?

Parce que ça change tout. Le jour où j’ai arrêté de me voir à travers le prisme de ce qu’on exigeait de moi, mais qui me broyait menu menu, et que j’ai décidé de me regarder bien en face, je me suis libérée. Et j’ai gagné en estime de moi-même. Parce que c’était MA décision, que j’assumais, que je revendiquais même. En faisant ce choix, je m’accordais, j’accordais à ma personne, de la valeur. Je faisais preuve de compassion, de respect. Et ce faisant, j’arrêtais de souffrir de ne pas rentrer dans les cases. Au contraire, j’en ai fait une force, et c’est même devenu une évidence pour ceux qui m’entourent: je ne peux pas rentrer dans les cases, même si j’essaie. Ce n’est pas dans ma nature. Et ça va loin… c’est très drôle… il suffit qu’un truc aussi évident qu’un identifiant officiel soit régi par un code pour que celui qui m’est attribué soit différent de ce code… si si. C’est comme ça, ma nature m’empêche de rentrer dans les cases. Du coup pas de pression, je sais dès le départ que mon chemin sera différent… c’est à la fois plus simple et plus intéressant… je ne me pose même pas la question, je sais que ce sera différent. Au moins, je ne m’ennuie jamais et ça entretient ma vigilance hahaha.

Et c’est en me respectant, en m’écoutant, en m’assumant, que j’ai gagné le respect d’autrui. C’est en étant fidèle à mes valeurs que j’ai acquis le respect de moi-même et par extension, celui de mon entourage. ça ne s’est pas fait en un jour. Mais aujourd’hui, je suis sereine par rapport à tout ça. Si le regard d’autrui ne m’a jamais vraiment préoccupée, j’ai constaté qu’il avait changé ces dernières années, et qu’aujourd’hui j’étais plus respectée que méprisée. Soit. ça me confirme juste que je suis sur le bon chemin.

Pourquoi vouloir à tout prix (vraiment à tout prix, même à celui de se perdre) être quelqu’un pensé par je ne sais qui? Pourquoi ne pas tout simplement être soi, avec ses qualités et ses défauts, mais surtout soi? On parlera de l’acceptation plus tard. Mais là, pourquoi ne pas tout simplement se dire: je vaux quelque chose. Moi, tel(le) que je suis. j’ai de la valeur, et en le reconnaissant, je me dois le respect.

C’est tout simple, il suffit de le décider. Comme ça. Un matin, au réveil, ou le soir au coucher, dans les transports en commun ou au volant de sa voiture, au milieu d’une foule ou dans un moment de solitude dans le calme d’une méditation ou le tumulte d’un concert de rock. En lisant un roman ou en plein cour de zumba. Simplement se murmurer, à soi, doucement: je vaux quelque chose.

Je pense sincèrement que ces simples mots ont un pouvoir surprenant sur nous. Se reconnaitre de la valeur. C’est si simple, et ça change tout.

petit pense bête de février

mot clé du mois: respecte


respect:

  • Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît.
  • Considération que l’on porte à une chose jugée bonne, avec le souci de ne pas lui porter atteinte.

se respecter:

  • agir de manière à conserver l’estime de soi-même.

 

des mots pour nous accompagner:

« La façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même. » Paulo Coelho

 

« Commencez par changer en vous ce que voulez voir changer autour de vous. » Gandhi

 

« Le respect de soi permet d’en avoir pour les autres » Jose Garcia

 

à suivre! J’ai l’impression que ce mois aussi sera très riche en découvertes! Découverte de soi, de ce que l’on a déjà et qu’on ignorait, et surtout découverte des autres, avec un regard tout neuf et plein de respect.

Mon voyage intérieur: janvier (07)

Presque 3 semaines de voyage déjà et quel voyage!!!! Je pensais sincèrement que ce mois-ci, j’apprendrais à me connaitre un peu mieux, que je comprendrais d’où je partais… Et au final, la leçon a été toute autre.

J’apprends à … m’accepter. Je me rends compte ces derniers jours qu’en fait, c’était déjà fait. En douceur, l’air de rien… il était temps, je suppose, que j’ouvre les yeux. je n’ai plus à me battre contre ou pour quelque chose. Je n’ai même plus à me débattre avec moi-même, ou avec l’image que je renvoie. Pas à pas, je me suis libérée de toutes ces entraves, sans effort, naturellement. Et je le constate ces jours-ci.

C’est une sensation étrange. Juste être soi-même, sans aucune appréhension, sans aucune réserve. Si j’aimais à penser que le regard d’autrui ne me perturbait pas plus que ça, j’étais quand même sur la défensive, prête à enfiler mon armure et à me justifier si il le fallait. Et puis on nous enseigne qu’on ne peut se définir que par rapport à autrui. En réaction ou en conjonction avec ce et ceux qui nous entourent. Alors qu’en fait, c’est bien plus simple.

J’avais déjà perçu que quelque chose avait changé, que je m’affirmais plus encore qu’auparavant… mais toujours avec cette attitude de défi au final. Un peu comme si je voulais qu’on me voit pour ce que j’étais… Une première étape, juste après avoir retiré mon armure mi téflon (tout glisse, rien n’adhère) mi kevlar (rien ne m’atteint). J’étais telle que je suis, plus fragile qu’auparavant parce que dénuée de ces protections qui m’ont préservée de la douleur et de la sensibilité lorsque je devais traverser mon enfer personnel.

Et je pense que la clé de tout ça réside dans cette simple pensée: accepter d’être vulnérable, accepter de ressentir de nouveau, parce que la survie n’est plus d’actualité, et que la vie réclame son du. En désirant revenir à la vie, en acceptant de retirer mon armure, j’ai aussi initié un processus bien plus profond. J’ai du accepter d’être fragile, et faire ce qu’il fallait pour y remédier, dans une certaine mesure.

Pas très clair? Prenons un exemple: j’ai un genou en très mauvais état. Depuis des années. Disons que j’ai fait ce qu’il fallait pour qu’il ne récupère pas des mauvais traitements que je lui ai infligé au fil du temps… Bref. Impossible de m’en occuper pendant longtemps, je devais ‘fonctionner’. Évidemment, il est arrivé un moment où il s’est rappelé à mon bon souvenir… Et puisque, bien que consciente du souci, je ne faisais rien pour y remédier, il ne m’a pas laissé d’autre choix que d’agir, en refusant de fonctionner correctement et en m’entravant dans certains mouvements… bref, j’ai donc décidé de m’en occuper une bonne fois pour toute. Et cette décision a eu pour conséquence de déclencher un processus bien plus complexe que la simple prise en charge médicale d’un souci. J’ai du accepter de ne pas pouvoir ‘fonctionner’, tout simplement (je ne peux ni descendre ni monter les escaliers ‘normalement’, mon genou refuse de m’obéir). Accepter d’être fragile physiquement. Accepter de faire ce qu’il faut pour y remédier. Accepter de passer des examens médicaux, de prendre soin de moi. Accepter mes faiblesses, accepter d’être suffisamment humble pour demander de l’aide. ça n’a l’air de rien mais c’est déjà énorme.

Et du coup, ma relation à mon propre corps a complètement changé. J’ai arrêté de l’ignorer, j’ai arrêté de le considérer comme une simple enveloppe, ou une entrave parfois. J’ai commencé à le regarder, vraiment le considérer. A faire son état des lieux…  rien de rien glorieux, mais rien de honteux non plus. Et surtout, j’ai vraiment pris conscience que ce corps, c’était aussi…. moi. Non pas dans le sens de l’image que je renvoie, mais plutôt dans celui du témoin de mon histoire. Mes cicatrices, mes kilos en trop, mes cheveux blancs, les petites rides qui deviennent permanentes, tous témoignent de mon histoire de vie. Et j’en prends conscience, réellement conscience. Auparavant, tout cela m’était complètement indifférent. Parfois, j’ai même tenté de les combattre, juste pour voir. Mais ça ne durait jamais, ils retombaient tous dans le puits très profond de mon indifférence.

Aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Je caresse parfois mes cicatrices en me souvenant de leur origine (mon enfance casse cou, ma biopsie, l’appendicite, et les vergetures de ma grossesse), et je ne ressens que la douceur de ces souvenirs, je me rappelle certaines anecdotes, je souris à la pensée de toutes les leçons que j’ai acquise grâce à ces expériences de vie… Je les accepte, je les accueille. Elles sont autant de témoignages de celle que j’ai pu être, et que je suis encore.

Mes kilos en trop ont posé certainement plus de problèmes aux autres qu’à moi. C’était pour me débarrasser de leur jugement, de leurs regards que j’ai tenté et réussi à m’en débarrasser… pour autant, je n’étais ni mieux ni moins bien dans ma peau… et ça m’a posé question… par rapport à la superficialité des rapports humains… lorsque la maladie d’Emma s’est déclarée, je les ai retrouvés, mes kilos, entre autre du fait de mon inaction forcée… et du stress… un peu comme si mon corps se préparait à un grand danger en stockant ce dont j’aurais besoin pour survivre… il n’était pas dupe, le bougre… sauf qu’ils ne sont pas partis ensuite hahahaha. Aujourd’hui j’en souris. Je suis comme je suis, et je m’aime bien… J’aime à dire que je préfère prendre soin de mes courbes que de ma ligne. Je ne suis plus complexée (d’ailleurs, c’était surtout les autres qui me reprochaient mon apparence, moi seule, je le vivais plutôt bien). D’ailleurs, ça m’agace ce jugement que des personnes peuvent porter sur la corpulence d’une autre, avec tous les préjugés qui vont avec. Le plus drôle, c’est que les personnes qui sont avec moi lorsque je me pèse (à la salle, chez le médecin) sont toujours étonnées par le nombre qui s’affiche… Que voulez-vous, je suis…. dense! En général, c’est moi qui dédramatise, qui les rassure…. et oui, j’ose l’argument de la densité, et avec un grand sourire en prime! Je me ressemble, voila tout. Quelque part, mon corps est le reflet de celle que je suis. Avec mes forces, mes faiblesses.

Mes cheveux blancs sont encore assez localisés et j’avoue, j’aime coiffer ceux qui entourent mon visage d’une certaine façon. Je songe sérieusement à tresser ceux qui se trouvent sur mes tempes… quant à ceux qui se trouvent disséminés ici et là, j’aime bien la lumière qu’ils accrochent. Aucun souci ici, c’est dans l’ordre des choses. Et oui, je suis bien déterminée à tresser les mèches blanches qui apparaitront au fur et à mesure. Je les assume complètement. Je réfléchis vraiment à un moyen de ne pas les cacher mais au contraire de les mettre en valeur. Pour moi, ils sont les témoins des batailles menées, victorieuses ou non. Des trophées dont je suis fière.

Tout cela ne s’est pas fait un en jour. Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant ‘à partir de maintenant, je m’assume’. Je me rends compte aujourd’hui que mes choix ont cependant tous mené à cette sérénité que je ressens par rapport à mon apparence physique. Et que je suis en paix avec moi-même. Je suis telle que je suis, et pleinement. Je ne revendique rien, je ne cache rien non plus. Comme dans d’autres domaines, j’ai simplement décidée d’être sincère en apparaissant telle que je suis. C’est une forme d’affirmation, pas dans le sens de revendication, mais plutôt dans le sens d’acceptation: « oui, je suis comme ça maintenant, et c’est ainsi ».

Bref, ce mois-ci, j’ai donc pris conscience du fait que j’acceptais d’être celle que je suis aussi physiquement, et que c’était une forme de liberté. En assumant les choix qui sont les miens, je me libère de beaucoup de pression extérieure, et surtout je suis bien plus sereine.

Étrangement, j’ai aussi constaté un changement d’attitude de la part des personnes que je côtoie. Le simple fait que je m’assume et que ça transparaisse dans mon attitude a atténué les réflexions, les conseils, les avis sur ce que je ne fais pas, que je devrais faire… puisque je suis en paix avec moi-même, personne ne juge nécessaire de me remettre en question. Et je me rends bien compte qu’au final, c’était ma non-acceptation qui les encourageait à me ‘juger’ ou à me ‘conseiller’. Je suis en accord avec moi même, physiquement et mentalement… C’est cette sérénité qui transparait, je pense.

Voici donc l’une des choses que j’ai apprises ces dernières semaines: l’acceptation mène à la sérénité. Je n’ai pas à me justifier, je n’ai pas à me changer, à me conformer à une certaine image. Je suis, tout simplement.

Mon voyage intérieur: janvier (06)

Une petite balade virtuelle en forêt…

Mon voyage intérieur: janvier (05)

Un petit aperçu de ce que m’inspire ce mois de janvier… ça et bien plus encore! De la douceur, de la magie, de la chaleur, de la lumière…

Visuellement, ça donne ça:

Les paysages enneigés et pastels, le givre, le thé bien chaud, les couvertures moelleuses, les guêtres et mitaines colorées pour avoir bien chaud, de bons livres à dévorer, sur tout et n’importe quoi (en ce moment, dans ma pile personnelle, il y a des manuels de psycho, des livres de poésie anglophone, de mythologie nordique, ou encore de méditation…) et puis mon cahier de limonade aussi, toujours là… oui pour moi, c’est tout ça.

Et musicalement, en ce moment, ça donne plutôt ça: de l’indie folk.

J’aime l’écouter en buvant mon thé, un bon livre à la main, ou encore en gribouillant… Ou juste pour commencer ma journée en douceur.

Voila, un petit voyage sensoriel…

Mon voyage: janvier (04)

voyage en tête

Bien. Des citations, des post it…il me manquait quelque chose: un gribouillage! Chaque mois, je pense donc gribouiller un carré avec le mot du mois. J’ai donc attrapé mes godets d’aquarelle, mon bristol et mon imprimante…J’ai imprimé des carrés sur le bristol blanc, puis je les ai badigeonné d’aquarelle. Scanné le résultat. Et j’ai ajouté les mots avec mon ordinateur. Imprimé le résultat… gribouillé dessus à l’aide de stylo gels et de crayons de couleur. Et rescanné le tout. Le résultat est plutôt sympa. Demain, j’irai acheter un cadre carré pour y glisser mon mot du mois… histoire de bien rester concentrée!

apprends02.jpg

Pour ce carré, j’ai utilisé les motifs ZAZ leaf, puawai, zinger et fescu.

 

 

Mon voyage: janvier (03)

voyage en tête

mots

Aujourd’hui, je vous propose quelques petites citations sous forme de petits post it.

 

les voila en format PDF pour une meilleure résolution: citations et citations 02

Challenge 2018: janvier (02)

voyage en tête

mots

 

Et pourquoi ne pas réellement apprendre quelque chose de nouveau pendant ce mois? Internet nous permet d’accéder à beaucoup de choses, de savoirs, de savoir faire.

1. Les MOOCs

Un MOOC (Massive Online Open Course) c’est un cours en ligne gratuit et ouvert à tous, offert par des universités ou des écoles. On les trouve sur des plateformes comme coursera ou Fun-MOOC, où il suffit de s’inscrire pour avoir accès à des cours sur des sujets vastes et variés. J’ai suivi des MOOCs sur la philosophie, la psychologie, l’histoire, l’art… la plupart sont en anglais, mais il y en a de plus en plus en français, ou du moins sous titrés en français. Alors hop hop hop, on va sur les plateformes, on s’inscrit et on entre dans un nouveau champs des possibles!

Concrètement, un MOOC, ça se présente comme un ensemble de vidéo, de quiz, de lectures sur un sujet. Il dure en général quelques semaines. On peut suivre gratuitement un MOOC ou acheter un certificat. Personnellement, j’ai opté pour la première option, je ne compte pas me servir des MOOC pour changer de carrière ou encore évoluer dans ma carrière. Mais si tel est votre cas et que vous trouvez le bon MOOC, alors vous pouvez peut être envisager d’acheter un certificat. C’est à vous de voir.

Une fois le MOOC choisi, et bien, c’est tout simple, on se lance. En général, on a une liste de vidéo à regarder et de lectures à faire chaque semaine. La plupart nous indiquent le temps requis pour mener à bien les enseignements de la semaine. à nous de décider quand nous allons les regarder, et si nous voulons prendre des notes, ou pas. En fait, on fait comme on veut, c’est une démarche volontaire, juste pour nous. Alors si un MOOC ne vous plait finalement pas, et bien, passez à un autre! Pas d’obligation, on fait ça juste pour le plaisir d’apprendre quelque chose de nouveau.

Alors, quel MOOC allez -vous suivre?

2. Apprendre un nouveau loisir

Bon, d’accord, un MOOC, ça prend plus d’un mois et vous n’avez peut être pas envie de vous plonger dans les cours, en ligne ou non.

Alors pourquoi ne pas apprendre un nouveau loisir? J’ai appris à crocheter, tricoter, coudre, jouer de la flute à bec, de la guitare, le zentangle, la calligraphie, le macramé…. j’ai commencé à apprendre le norvégien…. à faire un bullet journal, à utiliser gimp…. grâce à internet. Il existe aujourd’hui de nombreux sites francophones, des groupes facebook dédiés, et que sais-je encore! Il vous suffit de lancer une recherche et de vous laisser porter par ce qui vous est offert!

Alors demandez vous ce qui vous plairait, et lancez-vous! Trouvez une association qui offre des stages d’initiation à ce dont vous avez toujours rêvé, ou faites des recherches en ligne. Bref, soyez audacieux, lancez-vous! C’est en faisant un premier pas qu’on avance!

Je suis curieuse de lire ce que vous avez décidé d’apprendre ce mois-ci.

Challenge 2018: janvier

voyage en tête

Janvier: apprends

Nous voici à la première étape de notre voyage.

Avant de partir, il nous faut faire nos bagages. Et pour cela, apprendre à construire et à utiliser certains outils qui nous seront indispensables pendant notre épopée. Rien de bien compliqué, rien d’inaccessible. Avant de refermer nos besaces, nous devons les ouvrir et les remplir, voila tout.

Notre apprentissage durera un mois, et correspondra à nos besoins. Il pourra être intensif ou superficiel, utile ou superflu. Nous seuls en décidons. Je pense sincèrement qu’un mois à explorer notre point de départ n’est pas de trop. Comment voyager si nous ignorons d’où nous partons?

Nous allons donc apprendre à nous ouvrir, à observer, à comprendre, à lire des langages nouveaux, à prendre conscience de ce qui nous entoure, et de ce qu’il y a en nous.

1. Apprends à t’ouvrir aux autres.

Nous devons commencer par nous ouvrir.

Et pour certains, dont je fais partie, ce n’est pas si simple… Alors nous allons y aller doucement, pas à pas.

La première étape, la plus simple si elle est réalisée dans le respect de l’autre, consiste à observer. Observer ceux qui nous entourent. Nous observer également. Ouvrir nos yeux et apprendre le langage corporel, visuel, comprendre les non dits, accepter les réactions des uns et des autres. Observer avec les yeux et l’esprit grands ouverts ensuite, en acceptant les leçons que nous apprenons au fur et à mesure que nous nous exerçons. Avec respect, sans jugement, sans nous imposer. Progressivement, doucement. En prenant un temps, chaque jour, pour nous exercer à la lecture de ce langage.

La seconde étape en découlera naturellement: l’ouverture de notre esprit et de notre coeur. Parce que ce que nos yeux perçoivent, ce que nos sens nous disent, prennent tous leur sens lorsque nous nous ouvrons complètement aux autres. Nous découvrons alors bien plus, dans la réciprocité de nos échanges… en permettant aux autres de lire un peu de nous, nous avons accès à un langage bien plus riche.

La troisième étape sera donc constituée de cette prise de conscience des rythmes, des tempos. Elle n’aura lieu qu’après l’exercice régulier des deux premières. C’est en ce sens qu’un mois ne semble pas superflu pour acquérir cet outil. L’observation des rythmes mène à la perception des changements et enfin à leur compréhension. C’est en identifiant les ruptures qu’on peut accéder à leur signification.

Nous aurons alors acquis un outil très précieux: la perception fine de ce qui nous entoure, et surtout la nécessité de nous ouvrir afin d’accéder au sens de ce que nous percevons.

Pour ma part, autant j’ai appris depuis longtemps à observer ce qui m’entoure autant je vais devoir faire de gros efforts pour baisser ma garder et laisser les autres accéder à cette lecture, à mon langage. Un mois, c’est un bon début.


Pourquoi ne pas tenir un journal de vos relations? Un état des lieux au départ, et l’évolution que vous constatez du fait de votre ouverture, tous ces petits riens qui changent tout alors que vous ne les aviez jamais noté auparavant.


2. Apprends à t’ouvrir aux rythmes de la nature

Nous ouvrir à ceux qui nous entourent n’est qu’une partie de l’apprentissage de ce mois. Parallèlement, nous allons également nous ouvrir à ce qui nous entoure. Et pour ce faire, nous allons devoir sortir.

C’est en étant dehors, dans un parc, au bord d’un lac, dans la forêt que nous allons prendre une belle leçon. Là encore, elle va prendre un peu de temps. Parce que nous allons devoir ouvrir nos yeux, nos esprits et nos coeurs, exercer nos sens afin de lire le langage de la nature, de ses composants, végétaux, minéraux et animaux. ça parait très ambitieux et abstrait tout ça…mais dans la pratique, c’est très simple, et ça apporte tellement!!

Je vais reprendre mes visites au lac, maintenant qu’il ne sera plus plongé dans l’obscurité matinale… Et je vais pouvoir reprendre l’élaboration de mon outil, en portant une attention toute particulière aux moindres changements d’un jour à l’autre. Le givre, les couleurs, les conditions météorologiques, le jour qui se lève de plus en plus tôt, le chant des oiseaux, le bruissement des joncs…

En observant tout ça avec sérénité et respect, les yeux, l’esprit et le coeur bien ouverts, mes sens s’aiguisent et perçoivent de plus en plus de détails.

Je commence toujours mes visites en demandant la permission de rester un petit moment là… en agissant avec beaucoup de respect pour ceux que je dérange, que ce soit les végétaux ou les animaux. Les canards semblent avoir accepté ma présence, les corbeaux également. Je ne reçois plus de glands sur la tête…

J’ai appris avec le temps à percevoir ces petits riens. Et lorsque je reprends le cours de ma journée, je ne manque jamais de les remercier de m’avoir accueillie.

Ces visites n’ont l’air de rien, mais elles m’ont énormément apporté. En sérénité, en compréhension de ce qui m’entoure. C’est ce genre d’expérience que je vous propose de faire pendant un mois. A vous de trouver un moment dans votre journée, quelques minutes, pour observer la nature et son langage.

Et puis janvier, c’est aussi l’hiver, dans toute sa splendeur, ses couleurs bien particulières, son atmosphère cotonneuse, sa propre luminosité, son scintillement. Plongeons-nous dans la saison, laissons-nous envahir par la magie de l’hiver.


Pourquoi ne pas commencer un journal photographique de ce que vous voyez? Une photo par jour d’un même lieu, ou d’un même élément, ou une photo différente par jour? Montrez ce que vous voyez, ces petits changements, ces rythmes, ces cycles.


3. Apprends à t’ouvrir à toi-même.

Et nous voila arrivés à l’élaboration de notre troisième outil. Il n’est pas si difficile à maitriser, il suffit juste de le vouloir. Et pour tout vous dire, je pense sincèrement qu’il n’y a pas meilleur moment que le mois de janvier pour l’acquérir.

Avec le froid et le déchainement des éléments que nous pouvons constater en général au mois de janvier, il est plutôt facile d’accueillir les manifestations  de l’hiver, de prendre conscience du rythme des saisons… mais aussi de prendre soin de nous.

C’est le moment de s’ouvrir à soi, de prendre conscience de nos besoins. De nous envelopper de douceur, et de nous ouvrir enfin. De nous accepter tels que nous sommes, tout comme nous acceptons les autres. De faire preuve de patience, de profiter des matin d’hiver, une boisson chaude à la main en regardant le jour se lever, la neige tomber, en écoutant de la musique, en faisant quelque chose qui nous plait, en apprenant quelque chose de nouveau, en apprenant à nous connaitre réellement.

Et pour ce faire, il nous suffit…. d’ouvrir nos yeux, notre esprit et notre coeur… Quelle surprise! Ouvrir nos yeux sur la personne que nous sommes, sur cette personne qui est sur le point de faire un beau et long voyage. Sur cette personne qui est notre ancre, notre base. Et surtout ouvrir complètement nos yeux, pas uniquement ceux qui ne voient en nous que les fêlures. Pourquoi ne pas faire la liste de nos qualités et autres points forts?

Nous avons souvent tendance à voir tout de suite ce qui ne va pas, ce qui ne correspond pas…. à quoi, au fait? A ce qu’on attend de nous? A l’image qu’on doit renvoyer? A qui? Et si ce mois-ci, on voyait surtout ce qui fait que nous sommes uniques, intéressants, et si nous nous acceptions pour ce que nous sommes? Les souverains de notre propre univers intérieur. Les conquérants de terres sauvages et pourtant si belles. Les voyageurs immobiles, les phares de note propre obscurité?

Pour ce faire, nous allons prendre du temps pour nous. Quelques minutes chaque jour pour élaborer nos outils. ça peut paraitre compliqué, mais c’est en fait vraiment simple. Et surtout, nous le méritons. Nous méritons de prendre soin de nous, de faire une pause, de nous écouter, de nous sourire, de nous faire le cadeau de quelques minutes d’attention, de douceur, de liberté.

Ce mois, nous allons apprendre à nous voir avec les yeux du coeur, et à redresser la tête, préparer notre bagage mental et nous munir de notre arme la plus puissante: le sourire dans le miroir après chaque brossage de dents.


Pourquoi ne pas commencer par écrire 3 petits bonheurs par jour? Ou encore méditer 10 minutes tous les matins, ou tous les soirs? Vous pouvez aussi vous lever un peu plus tôt pour profiter du calme et profiter du jour qui se lève. Enfin essayez de vous faire un compliment par jour… ça fonctionne!


 

Dès lors nous serons prêts à entamer notre voyage, à vivre notre épopée… notre apprentissage nous aura permis d’être encore plus attentifs aux changements et aux permanences, en ayant une meilleure compréhension des autres, du monde dans lequel nous évoluons, de nous-mêmes. Nous saurons d’où nous partons. Et prêts à explorer notre univers personnel.


Petit pense bête de janvier:

Ce mois-ci, le mot clé est apprends.

  1. Apprends à t’ouvrir à ceux qui t’entourent.
  2. Apprends à t’ouvrir à ce qui t’entoure.
  3. Apprends à t’ouvrir à toi-même

Pour ce faire, tu dois…

  1. Prendre un temps pour t’exercer chaque jour, un temps pour toi.
  2. Ouvrir tes yeux, ton esprit et ton coeur.
  3. Prendre conscience de ton point de départ, avec respect, sans jugement.

Des mots pour t’accompagner:

  • Le meilleur moyen pour apprendre à se connaitre, c’est de chercher à comprendre autrui. André Gide

  • Va prendre tes leçons de la nature. Léonard de Vinci

  • C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas. Victor Hugo.

  • Nous croyons regarder la nature, mais c’est la nature qui nous regarde et nous imprègne. Christian Charrière.


 

 

J’espère que le voyage vous plaira! J’ai quant à moi hâte de partager mes différentes escales. Si je partagerai mon cheminement ici, j’espère lire les vôtres sur le groupe facebook.

 

A suivre!

Challenge 2018

voyage en tête

Cette année, j’ai décidé de partir en voyage… intérieur. De mettre un peu d’ordre dans toutes ces bribes de trucs bidules que j’ai en tête et de m’en servir comme fil rouge pour profiter de chaque moment.

Le ‘truc’ en ce moment sur la toile, c’est de choisir un mot qui définira notre année… Dans mon cas, j’ai bien peur de ne pouvoir le faire, je sais par expérience que rien en se déroule jamais comme prévu… Et puis je me suis dit que si, je pouvais trouver un mot qui conviendrait parfaitement: explore. Parce que je n’ai jamais fini d’explorer ce qui m’entoure, ce qui est en moi également. Et que si ce mot pouvait tout aussi bien être celui du reste de ma vie, c’est déjà un pas en avant de le choisir pour ces 12 prochains mois. Je passe donc de guerrière à exploratrice. Et ça me plait. ça donne du sens.

J’ai donc fait une sorte de carte, de feuille de route. Un mot par mois. Un mot assez spécifique pour me guider, et assez vague pour qu’il ne m’empêche pas de visiter ces chemins de traverse qui me plaisent tant.

Chaque mois, je pense donc poster:

  • une ou plusieurs citations en lien avec le mot, simultanément ou au fil de mes lectures,
  • des gribouillages, sous forme de cartes ou post it ou….. on verra, en fonction de l’inspiration, avec un lien vers le(s) motif(s) utilisé(s)… beaucoup moins formaté que l’année 2017!
  • mon voyage personnel, après tout, c’est mon blog ! Sous forme de limonade, d’article, ou de photos…
  • des liens vers de la musique… parce qu’elle m’accompagne toujours et qu’elle donne une toute autre dimension à tout ça… et que j’en ai envie!
  • des liens vers des sites, des articles etc… à visiter pour faire une pause, se nourrir, se reposer….

Nous avons chacun en nous un univers intérieur riche, profond, pétillant… à nous de l’explorer, de le cartographier, de le découvrir, d’en profiter…

Voici donc ma feuille de route:

mois

A demain, une belle aventure nous attend. J’espère que vous me rejoindrez!