Une année de cartes

Un aperçu des 52 cartes du challenge en français. Que de chemin parcouru!!

 

Une carte par semaine 52

unecarteparsemaine

Et voila. C’est la dernière. La fin d’une belle aventure, qui m’a beaucoup apporté cette année, semaine après semaine. Ce n’est pas un point final, je vais continuer à gribouiller et à collectionner les citations qui me portent et m’inspirent. Mais c’est ma dernière carte hebdomadaire.

C’est l’heure du bilan. Et cette citation me semble parfaite pour résumer mon cheminement et cette année écoulée.

« Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé. » Dr Seuss

Cette année, j’ai vraiment ressenti ce glissement de la peine, de la douleur, à quelque chose de plus doux, de plus apaisé. Et lorsque je ferme mes yeux, je revois la plupart du temps les moments magiques avec ma fille, ces moments précieux qui me portent. Et même si je pleure encore, mes larmes sont accompagnées d’un sourire.

Cette fin d’année, c’est encore difficile. Ce matin, je suis avec ma famille, mes parents, mon frère et sa famille. Alors que j’écris ces lignes quelques jours avant ce Noël, je sais déjà qu’il manquera quelqu’un. Que j’aurai ce pincement au coeur en arrivant le matin, alors que tout le monde est encore endormi. Que les larmes monteront surement et que je devrai sortir dans le jardin pour prendre quelques bouffées d’air frais avant de revenir à l’intérieur et de tenter d’apprivoiser l’absence. Noël reste très douloureux.

Pour autant, je sais qu’avec le temps, j’aurai de nouveau la force dans les années qui viennent de sortir le sapin, de le couvrir des décorations qu’elle avait choisi avec soin et enthousiasme, et de sourire en y repensant. Je sais que je continuerai à acheter une décoration chaque année, comme nous le faisions. Une décoration spéciale, qui nous plairait à toutes les deux, et qui rejoindrait les autres, comme les perles d’un collier qui n’a de valeur que pour ceux qui l’ont fait. Cette année, j’ai trouvé la force d’aller dans le rayon de Noël, une seule et unique fois. Et mes yeux se sont posés sur cette décoration:

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Mon assistante l’a approuvée. Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris. Pour les autres, j’ai une très légère obsession avec les chouettes…. très très légère… Celle-là a en plus la particularité d’avoir les yeux de la même couleur que ceux d’Emma… et ça m’a fait sourire, ce qui n’était pas gagné ce mois-ci… Impossible de ne pas la ramener à la maison.

Je suis donc passée des larmes et de la douleur au sourire et à la tendresse. Ce chemin là est parcouru. Il me reste encore beaucoup de route à faire, mais un pas après l’autre, je sais que ça ira. Et que je tiendrai ma promesse.

Joyeux Noël à vous tous qui avez suivi le challenge, et qui m’avez lue… J’espère que vous avez vous aussi fait un beau voyage cette année. Et qu’aujourd’hui, vous avez le sourire aux lèvres, en y repensant.

Passons aux choses sérieuses: voici votre challenge:


Une carte par semaine 52

Citation: « Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé. » Dr Seuss

Mot: apaisement

Motif: waybop


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Une carte par semaine 51

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Le challenge de la semaine dernière, ou du moins la citation sur laquelle il se basait m’a laissé une impression d’inachevé. C’est assez désagréable, et surtout, ça me pose beaucoup question. enfin… ça me posait… puisque depuis j’ai réussi à définir ce que je ne faisais que pressentir, intuitivement.

Je ne pardonne pas. C’est un fait. Mais je lâche prise. Et c’est pour cela que je le vis aussi bien, je pense. Parce qu’en lâchant prise, en ne restant pas attachée à ce ou ceux qui m’ont blessée, je suis bien plus sereine. Si je devais pardonner, je me positionnerais par rapport à ces événements ou ces personnes. Je leur donnerai donc de l’importance dans ma vie, et je serai dans l’action vis à vis de ces blessures, un peu comme si je devais les rouvrir pour pouvoir les refermer à nouveau. Et c’est cette idée qui va à l’encontre de ce que je vis.

En lâchant prise, en revanche, la dynamique est très différente: je prends conscience que j’ai été blessée, je cherche à comprendre pourquoi, j’accepte la leçon, et je continue mon chemin. Je ne leur donne pas plus d’importance que ça, ce n’est pas à moi de résoudre leur problème. Ce n’est pas non plus de la lâcheté (ce qui me posait question pendant un bon moment). C’est la prise de conscience qu’on ne peux agir que ce sur certaines choses ou personnes. Et qu’il ne nous appartient pas de porter un jugement de valeur. Ce qui nous concerne c’est en quoi nous avons été blessés, en quoi ça nous a touché, en quoi ça nous a changé. La leçon retirée de l’expérience.

Et c’est là que j’ai compris que si j’étais si butée concernant le pardon, c’est qu’il sous entendait cette notion de jugement. Et si il y a bien une chose avec laquelle j’ai du mal, c’est d’être jugée par des personnes qui ne me connaissent que peu, qui n’ont pas toutes les données en main… j’en ai souffert longtemps avec la gaufrette, avant son diagnostique. Et je ne veux pas être comme ça. Et le pardon n’est qu’une des expressions de ce jugement que l’on peut porter sur les autres: « ce que tu as fait est mal, j’ai eu mal par ta faute, mais puisque je suis bien au dessus de ça, je te pardonne. » Je ne me considère pas comme supérieure à qui que ce soit….

Comment oserais-je pardonner? Sur quelle base? Et dans quel but? me sentir mieux? Mais je me sens déjà bien. Parce que j’ai retiré une leçon de l’expérience, et que j’en suis ressortie grandie. Je ne suis plus la même personne que celle qui a été blessée. Ma blessure s’est refermée et si je porte une nouvelle cicatrice, j’en suis fière. Elle est là pour me rappeler ce par quoi j’ai du passer pour en être là où j’en suis…

En acceptant ce qui s’est passé, en lâchant prise et en poursuivant ma route, je ne fais pas preuve de lâcheté mais de résilience. Et c’est une toute autre dimension.ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça prend parfois des mois, des années, mais ce qu’on en retire est tellement plus riche. C’est un processus qui nous transforme de l’intérieur, nous apporte une sérénité et une compréhension de soi et de nos relations aux autres bien plus profonde.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 51

Citation: « Le lâcher prise est la transition intérieure de la résistance à l’acceptation. » Eckhart Tolle

Mot: transition

Motif: Rumpus


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Une carte par semaine 50

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Je l’avoue, je ne pardonne pas. Je le vis plutôt bien d’ailleurs. Ces derniers temps, on voit fleurir sur la toile deux mots: bienveillance et pardon. Ce sont apparemment les clés du bonheur….

Je n’aime pas le mot bienveillance, que je trouve bien galvaudé et que je refuse de prononcer dans chacune de mes phrases. Je sais, je suis une rebelle. Pourtant, j’en fais preuve, mais je ne m’en vante pas, je ne le souligne pas, je ne la mets pas en valeur. Parce que pour moi, c’est quelque chose d’évident et de naturel. Pour autant, je me refuse à prononcer ce mot qui devient une injonction, un « élément de langage », comme ils disent, obligatoire, pour faire partie de la communauté humaine de nos jours. Il m’arrive donc de faire preuve de bienveillance, et pour autant, je ne la brandis pas comme un étendard….

Le pardon est présenté comme le seul moyen d’être heureux. Ce n’est qu’en pardonnant, ou en se pardonnant, en faisant donc preuve de bienveillance envers soi ou les autres (ah, oui, évidemment, il y a un lien), qu’on ne peut se sentir bien, avec soit et avec les autres.

Soit.

Sauf que je considère ma vie comme un voyage, avec ses péripéties et ses obstacles à surmonter. Comme une succession de leçons qui me font grandir, et devenir une personne plus riche intérieurement, plus sage aussi, dans un sens. Je pourrais bien évidemment pardonner et passer à autre chose. Sauf que ça irait à l’encontre de ma vision de la vie: je ne pardonne pas, j’accepte que ça m’est arrivé. Et parfois, avec le temps, j’oublie. C’est à ce moment que je considère que j’ai acquis ma leçon. En pardonnant, je m’empêche de faire ce cheminement, et la leçon se représentera sur ma route tôt ou tard…. plus explicite, en général….  avec l’expérience, j’ai appris à m’en préserver.

Pour autant, ne pas pardonner me permet aussi d’avoir le recul nécessaire pour accepter, comprendre, et tirer les leçons de ce qui s’est passé. En ce sens, c’est une expérience riche, profonde, et qui est porteuse de bien plus que ce qu’on pourrait envisager à chaud.

Souvent, on met en avant le fait que le pardon permet de se libérer et d’être heureux. je ne reviendrai pas sur ma vision du bonheur en tant que diktat. Quant à la libération, ça me pose question. Encore une fois, ce n’est pas ainsi que je vois ma vie. je ne me sens pas enchainée par mon ‘non-pardon’. Au contraire, c’est par les leçons que je peux tirer de ce qui s’est passé que je me construis, que je grandis, que je m’exonère de ce qui m’a heurtée. J’ai décidé de vivre ma vie intensément, en en acceptant chaque épreuve ou expérience. J’ai décidé d’en prendre la responsabilité aussi. De ce fait, j’accepte aussi de faire des erreurs. Et d’en tirer des leçons. J’accepte également d’être blessée. Et d’en tirer des leçons. Mais pour évoluer, il faut que j’en accepte les conséquences.

Je suis responsable de mes actes et de mes mots. En me pardonnant, je les efface et je passe à autre choses. Or, il  a des conséquences à chacun de nos actes, à chacune de nos paroles. Et en étant prompts à nous pardonner nous-mêmes, nous passons à côté des enseignements que nous pourrions tirer de ces expériences, et nous ne grandissons pas. Ce qui va là aussi à l’encontre de ma visions des choses. J’accepte la pleine responsabilité de mes actes et de mes paroles, ainsi que des leçons que j’en ai tiré. Tout ceci fait partie de mon cheminement.

Souvent, on oppose pardon et haine. Si on ne pardonne pas, c’est qu’on reste dans la haine. En pardonnant, on accède à une paix intérieure. Pour autant, je ne hais personne. Parce que je considère que nous sommes tous les acteurs de nos vies. Et que nos erreurs nous permettent de grandir, de devenir ce que nous sommes au fond. Je ne hais pas ceux qui m’ont fait du mal, consciemment ou non, d’ailleurs. Je ne leur pardonne pas pour autant. Par contre, j’en ai tiré des leçons sur ce qui s’est passé, ce que ça a eu pour conséquence dans ma vie, dans la leur. Je ne les hais pas parce que je suis convaincue qu’ils ont évolué depuis. et si ils ne l’ont pas fait, c’est leur problème, pas le mien. Ils me sont indifférents, mais je ne leur pardonne pas. Au pire, je les oublierai. Et je continuerai mon chemin.

Et c’est donc toute ma démarche: dépasser la peine, la haine, la colère, pour arriver à la compréhension, l’acceptation, puis à l’oubli. C’est mon cheminement, et je me sens vraiment bien dans ma vie en la menant ainsi.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 50

Citation: « Épargne-toi le tourment de la haine ; à défaut du pardon, laisse venir l’oubli. » Alfred de Musset

Mot: oubli

Motif: A la russe


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Une carte par semaine 49

unecarteparsemaine

Décembre est un mois encore compliqué pour moi, j’en ai bien conscience. Il y a 10 ans tout juste, je mettais un pied en enfer, alors que je rentrais d’une journée somme toute banale. Mon petit univers s’est écroulé, du moins ce qui en restait après avoir tenté à de multiples reprise d’aider celui qui était mon mari à faire face à sa maladie mentale, à son alcoolisme, à ses addictions. Il me suffit de fermer les yeux pour revoir les traces de sang qui menaient à mon appartement, la porte dégondée, et son absence… je me souviens encore de ma terreur et de celle de ma fille, que j’avais dans les bras, alors âgée de 2 ans et demi. Je me souviens très bien avoir appelé la police, les hôpitaux, et de m’être précipitée aux urgences pour le retrouver, ensanglanté, hurlant, alcoolisé à un point inimaginable, hors de lui. Et je ressens encore très vivement ce qui m’a traversé à ce moment là: la rage, la haine, la volonté de m’en sortir, de faire tout ce qu’il fallait pour mettre fin à ce cauchemar, pour protéger ma fille.

Ce que j’ai fait.

10 ans plus tard, il est marié et heureux, et je suis à un point de ma vie où tous ces souvenirs ne me font plus mal. Ce sont juste des souvenirs. Le seul lien qui existait entre nous est parti il y a 1 an et demi. Il ne fait donc plus partie de ma vie.

Aujourd’hui Je n’ai plus de haine envers lui… il m’a donné une fille merveilleuse, et la force de construire toute une vie pour elle, puis pour moi. Il m’a poussée à aller au delà de mes limites, à me dépasser, à me renforcer. Et chacune de ses tentatives pour me détruire (nombreuses et réelles) a eu pour conséquence une plus grande volonté de ma part, parce que je ne me battais pas uniquement pour moi, mais surtout pour ma fille. Et j’ai appris à m’armer de patience, de ténacité, de lucidité, de recul, et de confiance. Je n’ai pas laissé ces épreuves m’ôter toute humanité, je ne me suis pas renfermée. Je devais être une mère, je devais préserver son innocence, son équilibre. Et je me devais surtout de lui montrer l’exemple: je n’étais pas une victime. J’étais une guerrière. Non pas pour détruire qui que ce soit, mais pour protéger, pour construire, pour me battre pour elle, pour nous. Finalement, je lui dois beaucoup, à cet homme. Disons qu’on est quittes.

C’est cette traversée de mon petit enfer personnel qui m’a rendue forte je pense, suffisamment en tout cas pour faire face à un autre enfer, quelques années plus tard… Et j’en reviens, petit à petit, une fois de plus. Bien déterminée cette fois à ne plus y remettre les pieds. Et avec l’intime conviction que le meilleur reste à venir. Et s’il ne vient pas à moi, j’irai le chercher, où qu’il soit. Parce que j’en ai envie, et que je pense en avoir fini avec le côté obscur de la vie, j’ai bien appris ma leçon. De guerrière je suis passée à conquérante.

Alors oui, ce mois de décembre est compliqué pour moi, même aujourd’hui. Encore aujourd’hui. Mais j’ai aussi de quoi l’affronter: l’envie qu’il soit doux, apaisé, intérieur. loin de cette agitation et de ces manifestations sonores, visuelles et sociales qui me sont encore trop douloureuses. Je vais en profiter pour me préparer à ce qui vient ensuite: une nouvelle année, de nouvelles aventures, de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres. Et la fin d’une période tellement riche mais sombre, et le début d’une autre, épique et lumineuse.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 49

Citation: « L’heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil » Paulo Coelho

Mot: aube

Motif: snow flower


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Une carte par semaine 48

unecarteparsemaine

Je me sens souvent en décalage avec mes semblables. Un peu comme si nous ne vivions pas sur le même tempo, à la même vibration. C’est un sentiment étrange. Je ne m’émeus pas pour les mêmes choses, et j’ai du mal à voir certaines situations comme problématiques. Ou du moins, je ne me noie pas lorsque je suis confrontée à la plus petite difficulté. Parfois, je les envie d’être capable de ressentir tant d’émotions. Mais la plupart du temps je préfère être à ma place, parce que ma vie aujourd’hui est certainement plus sereine que la leur.

J’ai parfaitement conscience également de la singularité de mon chemin de vie. Ou du moins que j’ai la chance d’en être sortie relativement indemne. Ce sont ces épreuves qui ont fait de moi celle que je suis aujourd’hui. C’est le fait d’avoir eu à affronter mes peurs, le côté sombre de la vie, et d’en ressortir plus forte encore qui fait que je peux désormais envisager la vie sous un angle plus léger, plus détaché aussi. Plus armée sans aucun doute.

Dès lors, ces ombres, ces obstacles, ces difficultés qui les paralysent me semblent au contraire être des leçons à acquérir, et ne me bloquent à aucun moment. J’ai également appris à ne pas subir ma vie, mais à la construire, à la vivre, à agir. Car c’est par l’action qu’on se débarrasse de ces chaines qui nous entravent si profondément qu’on a la sensation de se noyer encore et encore. Je n’ai pas l’âme d’une navigatrice, ceux qui me connaissent savent ma répulsion pour la simple idée de me retrouver au milieu d’une étendue d’eau. Par conséquent, la noyade n’est pas une option pour moi. Et je n’attends pas d’être dans une situation pouvant la provoquer.

Au fil du temps, j’ai appris à lâcher prise, à prendre du recul, à envisager une situation sous différents angles, et à choisir de m’en servir pour grandir, et non pas comme excuse. Et je le dois aux ombres qui ont obscurci mon existence. Construire du positif à partir du négatif. C’est un des moteurs de mon existence: avoir conscience de l’obstacle, l’envisager sous différents angles, le confronter et m’en servir de base pour quelque chose de constructif, tant pour moi que pour les autres.

Et si je suis capable de le faire, c’est que j’ai compris que l’ombre qui traverse ma vie ne sert qu’à mettre en lumière ce qui peut en découler. J’accueille donc l’ombre comme quelque chose de positif et non pas comme une obscurité telle qu’elle m’étouffe et me noie. la lumière aurait bien moins de sens et d’importance si elle n’était pas confrontée à son ombre, qui la sublime et lui donne son éclat si particulier.

C’est en définitive une simple question d’équilibre.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 48

Citation: « L’ombre qui fait la lumière dans mon esprit fait la nuit dans le leur. » Charles Baudelaire

Mot: ombre

Motif: abukas


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Une carte par semaine 47

unecarteparsemaine

Il y a quelque temps déjà, j’ai décidé de me passer de presque tout ce qui pouvait générer du stress ou de la négativité. Presque tout, parce qu’il y a certains impondérables.

Et je me sens bien mieux.

J’ai aussi pris la décision de prendre du temps, tout simplement, au moins une fois par jour, pour ne rien faire, si ce n’est observer la nature, faire un peu d’introspection, méditer. Au départ, je ne voyais pas comment j’allais réussir à caser ce temps dans mon emploi du temps hyper chargé. Et j’ai réalisé qu’il était chargé parce que je le voulais ainsi. Je suis aujourd’hui plus efficace et surtout, bien plus calme, sereine. Et je suis convaincue que ces quelques minutes par jour y contribuent grandement.

Nous vivons dans une société très anxiogène. Nous sommes soumis à un flux d’informations qui va dans ce sens et nous empêche de prendre le recul nécessaire pour hiérarchiser l’importance de ce que nous recevons.

Nous nous focalisons donc sur les arbres qui tombent, toutes ces petites catastrophes qui rythment nos journaux télévisés, nos fils d’actualités, nos médias et nos réseaux sociaux. C’est bruyant, dévastateur, source de stress et d’un sentiment d’urgence. Ce qui influe aussi sur nos relations aux autres, à la compétitivité, au besoin de reconnaissance, à la question de l’image que l’on veut donner. Je m’en suis détachée très fortement mais je le constate encore chez nombres de ceux que je côtoie… et ça me questionne…

Pourquoi se focaliser sur cet arbre qui tombe, sur ce brouhaha, sur cette urgence et ce moment, alors qu’il y a une forêt qui pousse, plus lentement, silencieusement ? Le partage, la collaboration, l’empathie, l’échange, la réflexion… tout ça se développe aussi, à une échelle plus petite mais généralisée. Ce sont des petits riens, des gestes, des sourires, des mains tendues qui plantent des graines qui prendront le temps de germer mais qui donneront de belles forêts. C’est un peu comme ça que je vois mon métier: je plante des graines chez mes élèves, qui en feront ce qu’ils voudront, de grands et majestueux arbres ou des herbes folles. Mais elles pousseront, à n’en pas douter. Alors je continue chaque jour à planter ces graines, le sourire aux lèvres, en prenant le temps qu’il faut. Et lorsque j’ai de la chance, je peux voir une ou deux graines germer déjà dans l’année. La plupart du temps, je ne les verrai pas, et ce n’est pas un souci. Ce genre de chose peut prendre du temps, et c’est très bien comme ça.

Au final, c’est ce qui compte vraiment: cette forêt qui pousse, et non pas cet arbre qui tombe de temps en temps. Alors chaque jour, pendant mes moments au calme, je ramasse les graines que je planterai, et je me sens bien.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 47

Citation: Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe. Hegel

Mot: écouter

Motif: irradial


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

 

Une carte par semaine 46

unecarteparsemaine

Qu’est-ce qui nous motive? Qu’est ce qui nous donne envie de continuer, qui nous pousse à aller de l’avant, encore et encore? Nous sommes tous des conquérants de la vie, c’est inscrit dans nos gènes. L’être humain n’a jamais pu se satisfaire de ce qu’il connaissait, de ce qui l’entourait. Il a  toujours cherché à aller plus loin, vers l’inconnu.

La curiosité envers ce que nous ne connaissons pas, ou envers ce que nous ne comprenons pas, a toujours été une motivation. C’est cette étincelle, ce grain de folie qui fait que nous en sommes là. Nous avons fondé des civilisations, qui ont fait place à d’autres une fois leurs mystères connus. Nous avons bâti des cités, des empires, qui ont été supplantés par d’autres. Il reste peu de lieux sur cette terre qui ne soit pas connu de l’homme et notre connaissance, notre soif de savoir nous entraine bien au delà encore.

Mais à l’origine, la curiosité n’a pas suffit. Il a fallu quelque chose de plus, une attraction bien plus forte pour l’inconnu que pour le connu, une envie, un désir bien plus grands. L’incertitude, ne pas savoir à l’avance ce qui nous attend. Se jeter dans l’inconnu la tête la première, en espérant tout, en laissant tout derrière, riches de ce que nous savons, encore plus riches de ce que nous apprenons.

Nous sommes tous des conquérants, et la brume est pleine de promesses.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 46

Citation: C’est l’incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume. Oscar Wilde

Mot: Brume

Motif: Asgard


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

 

 

Une carte par semaine 45

unecarteparsemaine

Je me suis souvent demandée quel était le sens ou le but de ma vie… Cette simple question me rendait encore plus perplexe. N’ayant aucune réponse à apporter, je me suis laissée portée. Par les envies des uns et des autres, par ce qu’ils attendaient de moi. J’avais parfois l’impression que ma vie ne m’appartenait pas.

Je ne suis pas pourtant d’un tempérament docile… Je me suis donc rebellée à plusieurs reprises… J’ai tout rejeté en bloc, je suis sortie du moule dans lequel on voulait me faire entrer de force. Si je menais une vie ‘normale’, en passant chaque rite de passage sans trop de vague, mon esprit lui, ne pouvait se résoudre à n’être que ça… Et il a développé des techniques de survie plutôt élaborées, pour pouvoir rester libre et rebelle. Il s’exprimait parfois, par le dessin, par l’écriture, par ma créativité, par ma capacité à prendre du recul par rapport à ce qui m’entourait. De fait, je n’ai jamais réussi à me fondre dans le moule… et tant mieux.

Lorsque la vie m’a donné de réelles épreuves à traverser, c’est mon esprit qui m’a donné les armes pour m’en sortir. Et mon tempérament rebelle s’est mué en une indéfectible volonté. C’était une question de survie, et je connaissais bien le sujet, puisque je survivais à une vie qu’on m’imposait depuis déjà un bon moment.

C’est un don, j’en ai bien conscience aujourd’hui, de voir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’elles paraissent, et de les accepter sans s’y soumettre. D’avoir un regard différent en somme. Même si pendant longtemps, je voyais plutôt ça comme une sorte de tare qui m’empêchait de me sentir ‘normale’. J’ai accepté mon ‘anormalité’ depuis longtemps,  et elle me définit sans doute mieux que mon métier, le lieu où je vis, mon apparence, mon compte en banque, ma voiture ou que sais-je encore.

C’est un don de savoir qui on est. Et de l’assumer pleinement. C’est ce qui nous tient debout dans les tempêtes les plus fortes, c’est ce qui reste lorsqu’on perd tout le reste. Et de savoir qu’on peut évoluer comme on l’entend, en suivant le flot de la vie, est une perspective plutôt attirante.

Voici donc mon don: savoir qui je suis, avoir des valeurs qui me construisent et me définissent indépendamment de ce qu’on peut attendre de moi, et voir la vie selon ma propre perspective.

Et voila qu’un tsunami intérieur vient achever de balayer les dernières barrières qu’il me reste. Si je ne savais pas quoi faire de mon don, ce n’est plus le cas, et la citation d’aujourd’hui me confirme encore dans ce choix. J’aime en phase avec l’univers!

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 45

Citation: « Le sens de la vie est de trouver son don, le but de la vie est de le partager. »

Pablo Picasso

Mot: sens

Motif: trilad


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Une carte par semaine 44

unecarteparsemaine

Me voici de retour chez moi, après une escapade d’une semaine qui m’a fait avancer à pas de géant.

Tout a commencé avant mon départ, avec la (re)découverte de la musique folk, indie, et l’obsession qui m’a prise pendant 2 jours de me faire une compilation à emporter… Une fois ma mission accomplie, j’avais de quoi écouter pendant des heures, sur mon téléphone ou dans la voiture, puisque je l’avais mise sur une clé USB… Si ça vous tente, voilà à quoi ça ressemble:

https://youtu.be/gGP9ndSCsHI?t=3m5s

Musique parfaite pour un voyage, pour les matins brumeux, ou un lever de soleil, ou pour écrire, rêver… bref… j’avais trouvé la bande originale de mon voyage. Et elle ne m’a pas déçue. Elle a contribué à le rendre un peu initiatique aussi.

Ce voyage n’aurait rien été sans mes parents, grâce à qui j’ai pu le faire et qui m’ont accompagnée, bien que loin de se douter de ce qui se passait à l’intérieur de ma tête. Leur présence m’a vraiment permis de me concentrer sur mes émotions et de faire ce que j’avais à faire.

Voici donc pour la bande originale et les héros, il me reste à planter le décor et l’intrigue.

Nous sommes partis pour un lieu cher à Emma. Un lieu où elle se sentait bien, vivante, qui résonne encore de ses rires et de sa joie de vivre. Un lieu chargé de souvenirs heureux. un lieux qui nous a accueillis, mes parents, elle et moi pour nos premières vacances post -diagnostiques. Un lieu qui a vraiment donné sens à notre décision de vivre chaque jour pleinement, et de profiter de chaque instant. C’est ce qui nous a poussé à y retourner 2 fois déjà depuis son décès. Pour revivre ces souvenir et y puiser la force de continuer (l’année dernière) et de commencer un nouveau chapitre (pour moi, cette année).

Nous avions prévu de nous réserver des moments de tranquillité, à juste profiter de ce lieu, et je les ai mis à profit pour me plonger un peu dans ce qui me bloque et me freine depuis un moment. Parce que si il y a un lieu capable de m’apporter un peu de sérénité et de clarté d’esprit, c’est celui-là. Je me suis donc laissée guider au fil de mes lectures, des citations que j’avais emportée aussi. Et j’ai laissé mon esprit faire le reste. J’avais également apporté mon journal et mes stylos. Pour mettre noir sur blanc ce qui devait l’être, le reste restant bien au chaud en moi.

Je me suis créé un petit rituel matinal, qui faisait écho à celui que j’ai ici. Tous les matins, je m’installais sur la terrasse, les écouteurs sur les oreilles et je regardais le soleil se lever, en buvant mon thé. Et je laissais la nature faire le reste. Pour moi, le lever du soleil est une promesse. La promesse d’un nouveau jour à vivre, de couleurs à contempler, d’aventures à vivre, de rencontres. Chaque matin donc, je me laissais réchauffer et éclairer par le soleil, en le laissant me débarrasser des derniers brouillards de la nuit et du sommeil. C’était un moment que je voulais vivre seule, et mes parents ont respecté ce besoin.

Ensuite je pouvais reprendre le cours de la journée, sereine, apaisée, prête à découvrir ce que la journée avait à m’offrir.

Mais je n’ai pas pris soin que de ma tête. Tous les matins, mon père et moi sommes partis pour une ballade. Que les choses soient claires: je n’ai pas du tout hérité des longues jambes de mon père…. la ballade était donc beaucoup lus sportive pour moi que pour lui, mais c’était aussi l’occasion de communiquer. D’un caractère aussi bien trempé d’un côté comme de l’autre (oui, je pense que par contre, j’ai hérité de ce trait là…..), on a rarement l’occasion de se retrouver seuls pendant plus de 10 minutes en général…. du coup, on en se parle pas beaucoup… Mais ça nous va, parce qu’on sait qu’on aura l’occasion de le faire pendant des moments comme nos ballades quotidiennes des vacances. Bref, j’ai pu faire pas mal de cardio hahaha.

Je me suis rendue compte que tout est moins douloureux que l’année dernière. Non pas que l’absence d’Emma se fait oublier, mais plutôt que je parviens à me focaliser sur le positif et que les derniers mois de sa vie s’estompent peu à peu. Ce qui prévaut, c’est ce qu’elle était au fond: une créature assoiffée de vie, au sourire illuminant tous ceux qui la rencontraient, à l’énergie communicative, et si déterminée qu’elle a défié la mort pendant de long mois en la regardant bien en face. Et c’est vraiment ce que j’ai ressenti et retenu de ces vacances, ces aspects qu’elle exprimait si bien dans ce lieu, dans les endroits où on allait. Et c’est ce que je ramène avec moi cette fois. Ce que je retiens de ce voyage: une soif de vivre pleinement, une énergie renouvelée et une détermination à faire du reste de ma vie un beau voyage.

Tout ça parce que j’ai pris le temps de contempler le lever du soleil et de laisser mes émotions revenir, inspirées, enrichies, apaisées.

Voici donc votre challenge:


Une carte par semaine 44

Citation: « Chaque matin, cherche l’étincelle, l’éclair qui allume en toi le jour. » Jean-Yves Leloup.

Mot: Matin

Motif: Petals


Je vous rappelle les modalités du challenge:

  1. Chaque lundi, je poste le sujet du challenge. Vous avez jusqu’au dimanche soir suivant pour poster vos propositions sur le groupe facebook.
  2. Je vous propose plusieurs possibilités: une citation, un mot, un motif de zentangle. A vous de choisir d’en utiliser un ou plusieurs. Les liens vers les tutoriels éventuels seront inclus.
  3. Vous pouvez dès lors décorer votre carte, ou encore votre page de cahier.
  4. Surtout, amusez-vous, prenez ce temps pour vous, profitez, laissez parler votre créativité. Partagez aussi, chacun peut être une source d’inspiration pour les autres!

Et voici ma carte:

Pour ce motif, les conseils sont les suivants: dessiner des groupes de pétales de tailles et de formes différentes pointant tous vers le même point. Ne pas former de cercle complet, mais les laisser ouverts. Faire des groupes de 5/7 pétales (ou plus si l’envie vous prend), et changer le point de convergence pour chaque groupe. C’est vraiment un motif agréable à dessiner. On peut ensuite le colorer, comme je l’ai fait, ou le laisser vierge, ou encore dessiner des motifs à l’intérieur (ou à l’extérieur!). C’est à vous de voir ce qui vous plait le plus!