Le portail

J’avais envie d’explorer une idée, et d’illustrer les deux face d’un portail mystique. Deux mondes, deux atmosphères, deux palettes… et je me suis lancée. J’avais besoin de revenir à ce qui me fait vibrer, ce qui me fait sourire, ce qui me fait plaisir.

Voici donc les deux côtés du portail mystique.

la forêt de champignons.

    Ah les champis, ils m’ont manqué! j’ai décidé de les orienter vers la lumière, et de me laisser porter par l’inspiration. C’est un univers intime, secret, remplis de touches de lumière, de passerelles et de recoins. C’est un peu mon monde intérieur… mystérieux mais paisible, sombre mais chaleureux…

    Le temple oublié

    Je suis partie avec une envie d’ouverture, de mystère toujours, et de paix. Et puis mon obsession des ruines a pris le dessus. Si le temps est en ruine, il est aussi ouvert, lumineux. La vie, la nature, reprend le dessus tout en l’honorant. Ce n’est pas un lieu facile d’accès, il faut le mériter, mais il nous récompense d’une sérénité et d’une ouverture vers ce qui nous est propre.

    Ces deux illustrations feront peut être partie d’un projet plus ambitieux, mais pour le moment, elles me servent de rappel, et de point d’ancrage. Chacune contient beaucoup de ce que je suis, de ce que je ressens. Une belle expérience d’introspection et d’expression artistique.

    Je continue mon cheminement, et je profite de chaque pas pour me nourrir de ce qui m’inspire.

    Prenez soin de vous.

    365 visages, semaine 5

    Cette année, je participe au challenge 365 visages. Une étude de portrait par jour, tous les jours de l’année. Il existe des tas de groupes ou de propositions pour réaliser ce challenge. Quant à moi, puisque j’ai repris les cours, j’ai décidé de joindre celui proposé sur Digital Painting School, avec d’autres élèves. Le principe est simple: l’organisatrice du challenge nous donne une photo à étudier. On peut ne faire que le croquis, ou réaliser une étude en la peignant digitalement, ou à l’aquarelle, aux crayons de couleurs, aux feutres… Les possibilités sont infinies. Certains ont opté pour les croquis sur carnet, d’autres le font sur l’ordinateur… Certains s’essaient à la méthode de construction Loomis, d’autres essaient de faire sans, d’autres encore (et c’est mon cas) ont opté pour travailler en masses (pas de croquis, on applique les couleurs pour dessiner les volumes et les ombres, la lumière et on affine au fur et à mesure…). On peut se donner une limite de temps, ou profiter de cette expériences pour explorer les jeux de lumières, les valeurs, les teintes… bref, tout est possible. Les références alternent entre visages masculins et féminins, et sont très très variées: tous les ages, les ethnicités, en couleurs, en noir et blanc, voire même des peintures de maitres… un véritable régal, ce challenge!

    Cette semaine, je suis tombée sur un écueil. Et ça m’a fait du bien, en quelque sorte… parce que je sais que je vais devoir travailler encore plus pour ne plus me laisser piéger par ce genre de truc… Et puis surtout, j’ai lâché prise sur ce que je ‘pense’ être juste, et j’essaie de me fier à ma perception plus qu’à mon mental. Donc si ce portrait demande du vert sapin, et bien j’utiliserai du vert sapin… même si ça veut dire me bagarrer avec mon cerveau logique hahaha. Le chemin est encore long, heureusement, il me reste 330 portraits pour y parvenir!

    J’ai commencé ma semaine avec un portrait en noir et blanc très contrasté, avec des bords perdus, et une approche très minimaliste mais vraiment efficace. J’ai trouvé vraiment intéressant de voir à quel point quelques traits peuvent donner vie à un visage. Une très belle expérience.

    Je me suis sentie plus à l’aise avec ce portrait, il a été assez rapide à faire au final. Et j’ai du bidouiller pour rendre le côté irisé de ce maquillage. Et je suis aussi contente des boucles d’oreille. Encore une fois, j’ai dissocié l’objet de sa représentation. Oui c’est du métal, mais en fait, c’est du gris foncé avec du blanc… bref, c’était parti pour torturer un peu mes méninges… Et ce n’était que le début, cette semaine a été intense niveau compréhension…

    Et on retourne au noir et blanc, et à un visage beaucoup plus marqué. Très très très intéressant. j’ai compris pas mal de choses sur le rendu des rides, et pour une fois, j’étais plutôt juste niveau valeurs, pas trop claires, pas trop timide. J’ai osé, j’ai débloqué quelque chose, et j’étais vraiment contente. Je me suis rendue compte que j’avais un processus bien installé maintenant, et que ça fonctionnait pour moi. C’était aussi le dernier portrait du mois de janvier, mon 31ème, et lorsque je le compare avec le premier, lui aussi en noir et blanc, je me rends compte des progrès déjà faits!

    Je suis un peu mitigée au sujet de ce portrait. Je suis globalement contente, le visage est bien rendu, malgré la pause pas si évidente, le vêtement est bien évoqué… mais alors, j’ai fait un carnage avec ses cheveux… c’est donc un point que je vais devoir particulièrement travailler désormais…. et pour une fois, elle a beau avoir la peau claire, elle ne ressemble pas à un vampire hahaha.

    Et c’est reparti pour le sépia… pas évident du tout, beaucoup de détails, des rides, un gros contraste… des cheveux… si je suis contente de ce que j’ai fait avec la partie inférieure de sa coiffure, j’ai fait un carnage avec le haut, malheureusement… je suis par contre contente du rendu du visage, globalement. Mas il n’est pas mon préféré… le pauvre, je ne lui ai pas fait justice…

    Deuxième portrait fait ce jour-là (parce que la veille, il s’est passé un truc appelé la vie, et je n’ai pas pu finir le précédent). Pour une fois, pas trop claire, et j’ai osé utiliser des couleurs qui avant m’auraient parues farfelues… par contre, le rendu des taches de rousseur n’est pas top, mais je me suis rendue compte trop tard que je ne les avais pas faites sur un calque à part, pour ajuster ensuite, mais directement sur le calque du visage… impossible de revenir en arrière, j’aurai du reprendre tout ce que j’avais fait… Bref… par contre, je suis super contente du rendu de sa chevelure, ça commence à rentrer!

    Et là, c’est le drame… le week end, l’organisatrice nous propose des références plus complexes, qui ajoutent du challenge au challenge… Des détails en veux tu en voilà, une coloration particulière, une peau pâle… un enfer… Beaucoup trop clair, la bouche ne va pas, un oeil est trop grand, bref, un échec… Mais ce n’est pas grave, au moins, je sais sur quoi travailler! Et je ne peux que progresser. Par contre, super contente du rendu de la partie inférieure des cheveux, et du vêtement… et mon fond est plutôt correct. J’ai passé près de 4h sur ce portrait, dont au moins 1h à me battre avec la coloration… bref, ça ira mieux avec le prochain hahaha. Désolée pour les fans du Hobbit, promis, j’ai fait de mon mieux… mais oi et les elfes, on n’est pas super super copains… lorsqu’il s’agit de les dessiner….

    Vous trouverez les semaines précédentes ici:

    Et voila une vue d’ensemble de ce que j’ai fait jusqu’ici:

    365 portraits, semaine 3

    Pfiou! Cette semaine a été un peu complexe côté portraits. J’avoue, j’ai abandonné l’idée de faire quoi que ce soit en 1 heure max… J’ai voulu me concentrer sur la lumière, comme c’est aussi le sujet de mes cours en ce moment… Je suis toujours un peu claire avec mes couleurs, mais je progresse de ce côté là… donc bon, c’est déjà ça. Et puis les références étaient plus que complexes cette semaine!!

    Premier portrait de la semaine, ça commençait fort!! Mais je me suis régalée à le faire, à jouer avec ces couleurs (qui étrangement, du coup, étaient plutôt justes hahaha). Vraiment sympa, et je m’en servirai comme étude à présenter pour mes cours (3 études à faire, avec comme thème principal la lumière).

    La version féminine sur le même thème… beaucoup plus difficile, avec cette transition brutale… mais mission accomplie quand même.

    Série sur le thème du profil… Oui, c’est Danny Devito imitant Hitchcock… rigolo, et le noir et blanc est mon ami!

    Celui là en revanche est flashy les coloris! Mais je suis plutôt juste coté couleurs, j’ai beaucoup moins de mal avec les peaux mates.

    Et voila une belle plongée en enfer! En plus un jour de bug cérébral… du coup entre le manque total de concentration et le sujet, j’y ai passé la journée, en plusieurs séances…. mais les détails du costume!!! L’horreur, même si le sujet est vraiment sympa!

    Et la version féminine. Moins de mal (mon cerveau était de retour) mais les détails, encore une fois!! Pfiou!!

    Celui d’aujourd’hui, un véritable plaisir après les deux précédents. Je me suis régalée!!

    Et voila! 3 semaines de portraits, 21 en tout, avec une nette progression. La semaine prochaine, mon but est d’être la plus juste possible niveau couleurs… j’y arriverai!!!

    Les portraits des semaines précédentes:

    Et la galerie des portraits réalisés jusqu’ici… Les progrès sont déjà bien présents!

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    Je me suis un peu remise au digital, et je vais très vite reprendre mes cours aussi. Mais j’avance. C’est loin d’être parfait, ça manque encore de texture, de contraste, mais ça commence à prendre forme. Et puis il y a quand même quelques réussites. C’est un cheminement en soi, et j’apprécie chaque pas que je fais.

    I went back to digital painting a bit, and I will soon go back to my lessons. But I go forward. It’s far from perfect, it lacks texture, contrast, but it’s taking shape too. And there is some parts I am proud of. It’s a journey by itself, and I am enjoying each step I take forward.

    Le Bosquet de l’Alchimiste 33. La Lune

    Cette semaine nous nous consacrerons aux rythmes , et nous profiterons de la Pleine Lune pour récolter les fruits de nos intentions.

    Pour moi, la Lune est la maitresse des cycles. En tant que femme, mon propre cycle s’harmonise avec le sien. En tant qu’être humain, ma vie est plus ou moins guidée par son rythme, en tant qu’être vivant, je suis le cycle de la vie. Beaucoup de domaines de nos vies sont liés aux cycles, que nous en ayons conscience ou non. Et comme ce soir, c’est la Pleine Lune, il n’y a de meilleur moment pour partager avec vous ma vision des cycles.

    Si nous observons le cycle de la Lune de plus près, nous voyons que le nôtre n’est pas si différent. Nous commençons par la lune noire dans l’obscurité du ventre maternel, puis nous entrons dans la nouvelle lune de notre enfance, où nous grandissons et nous ancrons au sein de notre famille. Puis nous migrons vers le premier quartier de nos jeunes années, où nous commençons à construire notre vie, notre propre famille, où nous commençons notre propre cheminement, où nous devenons plus forts, plus indépendants. Vient ensuite la Pleine Lune de la maturité, où nous sommes des professionnels accomplis, où nous savons qui nous sommes, ce que nous voulons, où nous avons atteint la stabilité et la maturité, où nous récoltons les fruits de notre labeur. Vient ensuite le dernier quartier de notre vie, où nous ralentissons, où nous prenons le temps de la réflexion, où nous pouvons voir ce que nous avons accompli. Nous passons ensuite à la lune noire de nouveau, pour achever notre cycle.

    Nous pouvons également nous aligner avec les phases de la Lune lorsqu’il s’agit de projets, de relations, ou de notre croissance spirituelle. La nouvelle Lune serait ce temps de réflexion où nous plantons les graines de nos intentions, nos rêves, dans l’obscurité protectrice de notre esprit, en leur laissant le temps de prendre racine, jusqu’à ce qu’ils puissent sortir à la lumière. Ils germeraient alors dans le premier quartier de nos désirs, et demanderaient toute notre attention et qu’on prenne soin de les nourrir pour qu’ils puissent grandir sainement et puissamment. Ils s’épanouiraient alors pendant la Pleine Lune de notre récolte, o nous verrions les fruits qu’ils portent, ou nous profiterions de leur abondance. enfin, le dernier quartier de nos pensées nous offriraient un temps de réflexion, pour rassembler les leçons que nous avons tirées de cette expérience, et en être reconnaissant. Il ne signifierait pas la fin de ce projet, que nous pouvons conserver aussi longtemps que nous le désirons, mais plutôt de la base de lancement d’autres projets qui en seraient le prolongement. Un nouveau cycle commencerait alors, puis un autre, et ainsi de suite, pour satisfaire nos besoins et nos envies, pour nous aider à évoluer vers notre plein potentiel et être ce que nous sommes sensés être.

    Nos vies sont enfin régies par des cycles: les heures, les jours, les semaines, les mois, les saisons, les années. Nous pouvons choisir de les suivre, de nous laisser porter par le flux et le reflux de la Vie, de faire partie de cette harmonie rythmique, ou nous pouvons essayer d’en courber le cours. En embrassant notre nature cyclique, nous nous autorisons à embrasser son universalité, en temps qu’être vivant. En tentant de nous y opposer, nous permettons à notre égo de prendre le dessus, et nous nous déconnectons du rythme universel. J’ai choisi de me laisser porter complètement par le cycle de la Vie, et de revenir à une approche plus naturelle de mes propres rythmes et cycles. En tant que femmes, on nous dit souvent que nous traversons 3 cycles: celui de l’enfant, celui de la mère et celui de l’ancienne. Mais pour être tout à fait honnête, il me parait manquer un élément…. Nous ne passons pas du stade de mère à celui d’ancienne… Il y a ce temps où nous régnons sur nos vies, épanouies, confiantes, où nous n’avons rien à prouver à qui que ce soit. C’est la phase de la Reine. C’est ce moment où nous brillons, dans l’acceptation et le partage, dans la sagesse de ce que nous avons vécu jusqu’ici, dans l’harmonie avec nos corps, et de notre identité de femmes, et non pas seulement mères, pas seulement mères ou sœurs, mais femmes entières et épanouies. C’est ce temps où nous nous sentons libres d’être celles que nous désirons être, ou nous faisons profiter à ceux qui nous entourent, famille, compagnons, amis, collègues, de notre récolte. C’est aussi alors que nous nous reconnectons avec notre corps, non pas en temps que berceau de vie potentiel, mais en tant que tel. C’est à ce moment là que nous prenons conscience des transformations qu’il a subit pour nous porter jusqu’ici et où il est important d’en prendre soin, de le remercier, de le reconquérir pour ce qu’il est. Je vois mes cheveux blancs comme une couronne et je tiens ma tête bien droite, en la revendiquant. j’accueille avec joie mes vergetures et mon ventre comme des trophées reçu pour avoir été une mère. Et en ce qui me concerne, j’en suis heureuse, parce qu’ils sont tout ce qui me reste de ce temps, ils sont les témoins de cette partie de ma vie. Je me sens bien dans mes courbes, qui sont pour moi le signe extérieur de ma féminité, et je n’essaie pas de les cacher, de les enfouir, de les nier. Je règne sur ma vie, en étant celle que je suis. J’ai beaucoup de respect pour autrui, mais je ne tolère pas l’irrespect, que ce soit envers moi ou envers qui que ce soit. J’éduque, je valide, je ne cache pas le pouvoir que j’ai sur ma propre vie. Je choisi de l’embrasser de toutes mes forces, et de la laisser s’épanouir autant qu’elle le désire. Je suis une Reine. J’ai choisi de me laisser porter par le flux et j’en suis reconnaissante.

    Alors cette semaine, prenez conscience des cycles qui existent dans votre vie, et essayez de vous y aligner. Parce que vous le méritez.

    La carte

    Ce soir, c’est la Pleine Lune, alors je n’ai pas pu résister à la tentation de la dessiner, tout simplement. Juste une Lune dans sa simplicité, sa rondeur, et sa douceur. Il n’y a rien d’autre à ajouter. J’espère qu’elle vous plaira!

    Mon voyage

    Notre journal

    Je vous souhaite une douce semaine

    Le Bosquet de l’Alchimiste 32. Le Désert.

    Cette semaine, nous nous concentrerons sur le fait d’apprécier le temps que nous pouvons passer seuls. La vague de chaleur m’a recluse chez moi, seule. Je passe habituellement la plupart de mes étés dans une sorte de retraite, pour me ressourcer et faire le point. Mais je commence par passer la moitié de mes vacances à travailler, pour que tout soit prêt à la rentrée. Une fois fait, je peux profiter de vivre à mon rythme, de faire ce qui me rend heureuse, d’apprendre et de lire sur des sujets qui m’intéressent. C’est à la fois ressourçant et enrichissant.

    J’ai appris à aimer être seule avec moi-même, surtout parce que mon travail requiert un contact avec beaucoup de personnes le reste de l’année, les collègues, la hiérarchie, les parents et que sais-je encore, et de devoir gérer leurs vues et leurs attentes, tout en les amenant à prendre en compte les miennes et en essayant d’éduquer ces 25 petites personnes qui me sont confiées chaque année. Ce qui me prend beaucoup d’énergie, de patience et de confiance en moi. Tout est remis en cause quotidiennement, rien n’est jamais acquis, et les règles du jeu changent régulièrement. Je finis l’année complètement drainée, en général. Et ce n’est pa une question de limites saines non érigées. C’est le prix que je paix pour faire ce travail. Et l’année dernière a été encor plus lourde à gérer, avec le protocole sanitaire à faire respecter sans avoir les moyens de le faire, et sans aide de la hiérarchie qui semblait prendre un malin plaisir à le changer dès qu’on parvenait à mettre quelque chose en place qui tenait la route…. ça n’a pas été ma meilleure année, clairement. Alors oui, j’ai vraiment besoin de temps pour me rebooster, me ressourcer, retrouver mes forces et prendre du recul par rapport au stress et l’incohérence auxquels j’ai du faire face le reste du temps. C’est un nettoyage en profondeur, en quelque sorte.

    Je n’ai aucun souci à me confronter à mes propres pensées, et les vacances me donnent l’opportunité de creuser mes centres d’intérêt, de découvrir de nouvelles choses, de comprendre certaines dynamiques que j’ai constatées mais que je n’ai eu le temps que de survoler. Je nourris mon esprit, mon mental tout en prenant soin de mon corps. Je ne suis pas faite pour les températures estivales, surtout lorsqu’elles atteignent plus de 35°C comme cette année… j’essaie de vraiment m’assurer de dormir suffisamment, de m’hydrater et de faire en sorte que mon corps ne souffre pas trop de la chaleur. La lecture est alors une de mes activités favorite, avec la sieste…. puisque je ne peux vraiment pas faire comme d’habitude, mon cerveau est au ralenti à partir de 30°C et mon corps ne suit pas non plus…. et non, pas de clim ici, donc je paie le prix fort physiquement… Mais j’ai découvert qu’en ajustant mon rythme de sommeil aux plus chaudes heures de la journée me permettait d’être très efficace dans les heures les plus fraiches. Ce qui signifie clairement que je suis majoritairement nocturne pendant les jours les plus chauds… et que ça me convient parfaitement !

    L’été est vraiment un temps où je prends soin de moi. Je le vois comme une sorte de retraite, et je prends souvent conscience du chemin parcouru à ce moment là. Mais pour ce faire, je dois me traiter comme je le mérite. J’ai appris à respecter mes pensées, et à comprendre ma façon de penser. J’ai appris à écouter mon corps et ses besoins, et à faire ce qu’il faut pour les satisfaire. j’ai appris à embrasser mes émotions et à les laisser s’exprimer librement.. C’est vraiment un moment de libération et de transformation. Je peux passer autant de temps que nécessaire à prendre soin de moi, au lieu de ne m’occuper que des besoins et des envies d’autrui, et j’en ai vraiment besoin. Je reste en contact avec ma famille et mes amis, mais je me place en premier, et ça me fait du bien. Je peux ensuite, à mon rythme, reprendre des interactions sociales, avec un bien meilleur état d’esprit et général.

    J’aime également ce moment de l’année parce qu’il me permet de me reconnecter avec tout ce que j’aime. Et que ça m’apporte vraiment beaucoup. Après un certain temps, je recommence à m’ouvrir aux petits rien, je recommence à voir le monde avec des yeux émerveillés. Je considère vraiment ce temps de retraite comme un cadeaux que je me fais. Un temps pour me reconnecter avec moi-même, avec mes aspirations, avec mes inspirations, pour me concentrer sur ce qui m’apporte de la joie et cette sérénité après laquelle j’ai couru toute l’année. Je choisis qui voir et où, combien de temps, mais je reste majoritairement seule. Parce que je mérite toute mon attention, au moins une fois par an. Et que j’ai la chance de pouvoir le faire.

    C’est aussi un moment riche en créativité. Je peux libérer mon esprit et laisser mon âme s’exprimer. C’est en général là que je commence à penser au voyage intérieur de l’année prochaine, lorsque je plante sa graine. C’est à ce moment là que j’explore de nouvelles techniques, que j’approfondis certaines pratiques, que je lis, que j’écris, que je pains, que je bidouille…. C’est à ce moment là que je prends le temps de nourrir ma créativité et que je la laisse s’épanouir.

    Alors cette semaine, essayez de prendre un peu de temps pour vous, donnez-vous rendez-vous, organisez un jour, un week end, une semaine de bien être pour vous reconnecter avec l’être unique et magnifique que vous êtes. parce que vous le méritez.

    La carte.

    Je suis des cours de digital painting cette année. Et cette semaine, nous devions réaliser plusieurs croquis,e n variant les thèmes: des objets, des animaux, des personnages, des paysages. Avec cette chaleur, j’ai tout de suite pensé à un désert!! Pour moi, le dessin est vraiment une pratique méditative. J’ai donc profité de ce temps pour réfléchir à ce que le désert pouvait signifier pour moi. J’ai pris les choses dans le sens inverse cette fois. Je n’avais pas d’idée de thème précis, et c’est en dessinant que j’ai choisi de faire du désert ma carte, et que le sujet de la retraite s’est imposée. J’ai fait mon croquis pour mes cours, mais j’ai choisi une autre voie pour ma carte, en prenant encore une fois les choses dans un sens différent. j’ai pris la même référence mais au lieu de faire un croquis et de passer à la coloration, je suis partie de masses de couleurs pour les affiner par la suite, jusqu’aux détails. Je devais en avoir assez de faire des croquis hahaha. Quoiqu’il en soit, je suis sortie de ma zone de confort, encore une fois, et je ne le regrette pas, encore une fois. j’ai beaucoup appris de cette expérience. Et je suis plutôt contente du résultat. j’espère qu’il vous plaira également !

    Mon voyage

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    Je vous souhaite une douce semaine!

    Le Bosquet de l’Alchimiste 31. La Lanterne.

    Cette semaine, nous nous concentrerons sur notre lumière intérieure, comment être nous-même et apporter du réconfort à autrui, comment briller en toute sécurité. Et je trouve très amusant de le faire au moment de la nouvelle lune hahaha. Parfait timing!

    Pour moi, nous possédons tous notre propre lumière intérieure. Nous pouvons choisir de la garder cachée, ou la laisser briller. Elle n’a pas besoin d’être un stroboscope. Nous pouvons juste la laisser luire en douceur, au sein d’un cadre protecteur. Tout comme une lanterne dans la nuit, nous dévoilons un peu de l’inconnu pour ceux qui voyagent aux alentours. Nous pouvons leur offrir de la lumière, de la chaleur, et les aider à allumer leur propre lumière. Nous leur permettons de comprendre où ils se trouvent, et d’apercevoir les différentes directions qu’ils peuvent ensuite prendre. Et nous le faisons en étant simplement nous-même, en laissant notre propre lumière briller.

    Le cadre métallique de la lanterne protège le verre plus fragile qui entoure la flamme et lui permet d’être vue d’un peu peu plus loin. Notre cadre est constitué de tout ce qui nous apporte de la sécurité. Nous le construisons à partir de notre confiance en nous, de nos valeurs et de nos principes. Grâce à lui, nous sommes capable de briller même dans l’obscurité.

    L’inconnu n’est pas forcément sombre. Il est en fait plutôt embrumé. Mais notre lumière nous permet de voir ce qui est autour de nous, et d’être un repère pour autrui. Ils peuvent se servir de notre position pour aller un peu plus loin, à la limite de ce que nous avons dévoilé, et de ce fait dévoiler eux même un peu plus, ou rester avec nous pour explorer ce que nous avons découvert. Mais peu importe ce qu’ils décident de faire, ils ne sont pas des insectes aveuglés par notre lumière, ils sont d’autre lanternes. Certains ont besoin d’être rallumés, d’autres brillent déjà. Ensemble, nous pouvons partager nos lumières pour explorer, ou nous donner les un les autres la confiance en nous nécessaire pour briller un peu plus, un peu plus longtemps.

    L’inconnu n’est pas notre ennemi. Il s’agit juste des lieux où nous ne sommes pas encore allés, des personnes que nous n’avons pas encore rencontrées, des expériences que nous n’avons pas encore vécues, des leçons que nous n’avons pas encore apprises. Et nous avons pour rôle de les découvrir, de les vivre. Protégés par notre cadre, en les illuminant. Et quoi qu’il se passe, nous n’en verrons qu’une infime partie, en laissant les autres en découvrir un peu plus. Petit à petit. Chacun d’entre nous étant un repère duquel les autres pourrons s’élancer. Donc peu importe ce qui se passe, je sais qu’en étant moi-même, en ne me cachant pas mais au contraire en laissant ma lumière être vue, je recevrai tout autant que je donnerai. Ma lumière n’aveuglera personne, mais au contraire sera accueillante. Il ne s’agit pas ici de se faire voir par tous les moyen, d’être un phare. Mais au contraire de créer un environnement de chaleur, confortable, sécurisant.

    Puis nous reprendront chacun notre route, et éclaireront une autre partie inconnue de la vie. En emportant avec nous notre lumière. En luisant paisiblement et gaiement au cas où d’autres aient besoin de la voir ou de la sentir. Nous n’avons pas besoin d’imposer notre propre vision du monde. Mais nous pouvons la montrer à ceux qui sont intéressés. En respectant leur propre cheminement, leur propre façon de briller, en les autorisant à briller un peu plus fort, et en dévoilant un nouveau chemin que nous prendrons peut être lorsque le temps sera venu. Nous faisons tous partie de l’inconnue, et ce qui en fait la beauté est qu’il y a encore tellement à découvrir! Nous rencontrerons d’autres lanternes sur notre chemins, qui nous permettrons de nous reposer à notre tour, avec qui nous pourrons partager, de qui nous pourrons apprendre. Nous choisirons alors de rester un peu plus, ou plus longtemps, ou de repartir rapidement. Et tout ira bien.

    Mais ce que nous avons besoin de comprendre et d’accepter est que chacun d’entre nous brille de sa propre lumière. Elles sont toutes différentes. Elles ne dévoilent pas non plus les mêmes choses. Chacune d’entre elles a sa propre couleur, sa propre intensité, sa propre portée. Mais toutes brillent. Elles peuvent se trouver au même endroit ua même moment et pour autant, l’une d’entre elles peut dévoiler le sol et les petites choses qui s’y trouvent, alors qu’une autre peut se focaliser sur la cime des arbres et sur le ciel, et qu’une autre encore éclaire les plantes et le paysage un peu plus lointain. Nous brillons tous différemment et la beauté de l’existence est d’interagir afin d’avoir une vue un peu plus complète de ce qui nous entoure. Certains brilleront plus fortement pendant la journée, lorsque le brouillard couvre tout de son voile cotonneux, alors que d’autres se sentiront plus à même d’illuminer l’obscurité, où leur propre lumière donnera une teinte plus douce à ce qui est encore inconnu, ne serait-ce que pour un court moment. Et il y a ceux qui brillent quoi qu’il en soit, comme s’ils savaient qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’être des repères ancrés, stables, constants afin d’aider ceux qui se sont égarés à retrouver un chemin. Nous brillons, luisons, étincelons. Nous le faisons tous à notre manière, et c’est ce qui rend ce monde si beau.

    Alors cette semaine, laissez votre lumière briller, et observez ce que vous dévoilerez. Profitez de ce moment. Parce que vous le méritez.

    La carte

    J’ai choisi de dessiner une lanterne métallique, mais il est for probable que la carte définitive soit différente, plus organique. J’aime néanmoins le contraste entre la couleur du cadre métallique et celle de la flamme. C’était vraiment un défi pour moi de dessiner quelque chose qui ne soit pas naturel, qui ait une structure claire et rigide, et d’être capable de rendre l’aspect d’une texture métallique. Mais je me suis vraiment bien amusée à faire des tests, et je suis fière de ce que j’ai été capable de faire au final. Même si je risque fort de la refaire… ou non…. J’aime vraiment beaucoup cette petite lanterne, pour être tout à faire sincère, et j’espère qu’elle vous plaira également !

    Mon voyage

    Notre journal

    Je vous souhaite une douce semaine, éclairée par votre lumière.

    Le Bosquet de l’Alchimiste 30. La Marguerite.

    Cette semaine, nous allons nous ouvrir, tels des marguerites. Nous ouvrir au monde, à nous-mêmes. Nous exposerons sans crainte notre cœur et recevrons ce que le monde a à nous offrir.

    Être ouvert n’est pas si simple. Tant que nous sommes guidés par la peur. Peur d’être blessés, peur d’être mal compris, peur d’être jugés… En ce qui me concerne, il m’est devenu insupportable de rester fermée, juste parce que j’avais peur. Peu de blesser, peur de devoir me justifier encore, et encore, et encore. Et j’ai réalisé que j’étais celle qui m’enfermait dans ma propre prison. Mes plus grandes peurs n’étaient pas celles qui m’empêchaient de m’ouvrir. J’avais du faire face et surmonter ce qui me terrorisait. Ces peurs qui me gardaient enfermée étaient produites par des illusions, par des malentendus. Rien ne m’empêchait réellement de m’ouvrir complètement si ce n’était moi-même. Et il me devenait de plus en plus difficile de rester intègre. j’avais besoin de retrouver un équilibre. Et pour se faire, j’avais besoin d’apprendre qu’être vulnérable ne signifiait pas être faible. Bien au contraire, c’est une magnifique force; Je me suis rendue vulnérable, en exposant mon cœur de marguerite au monde. Mais j’ai aussi confiance dans mes capacités à faire face à ce qui vient, et d’en tirer de quoi évoluer encore.

    La vie est faite de nombreux moments joyeux, beaux et heureux, et d’autres plus difficiles, plus sombres. mais ils font tous partie du chemin que nous avons à parcourir. Nous pouvons essayer d’éviter les défis, la douleur, la tristesse, mais nous les rencontrerons tôt ou tard. Ou nous pouvons les considérer comme des enseignants, comme des expériences qui nous rendrons complets. L’équilibre. J’espère que mes jours les plus sombres sont derrières moi, mais je sais également que si d’autres viennent sur ma route, je n’aurai pas à me fermer aux émotions qu’ils apportent. Je les reconnaitrai comme des amis de longues date et je les accueillerai. Ils resteront un moment, et nous nous séparerons de nouveau, ils laisseront leur place à des moments plus légers. Je sais que j’ai en moi la capacité d’apprendre de chaque expérience. Parce que je me suis ouverte à moi-même.

    Alors que je traversais des moments très difficiles, j’ai ouvert ma boite de Pandore. Avec un esprit, les yeux et les bras grand ouverts. J’étais prête à accueillir chaque part de celle que j’étais. Et pour ce faire, j’ai laissé de côté ce troll de jugement qui nous accompagne tous. Cette créature créée par la culture à laquelle nous appartenons, par les croyances que nous avons apprises, par la société dans laquelle nous avons grandis. Elle ne nous appartient pas, elle nous a été imposée. Nous pouvons suivre les règles principales sans pour autant être spoliés de notre propre identité. Nous avons tous en nous une boite de pandore que nous gardons cachée au plus profond. En l’ouvrant, sans être dans le jugement, j’ai fait le choix de me libérer des chaines que je m’étais imposées. J’ai pris conscience de chacune des pièces qui constituait le puzzle de celle que j’étais, je les ai acceptées, et je les ai intégrée. Mon puzzle était enfin complet. Je me suis libérée des trolls, du jugement apporté par autrui. Et j’ai commencé mon chemin vers l’amour de moi-même. Pour être sincère, ce cheminement a pris un certain temps, mais il a été magnifique. J’ai mis beaucoup de temps à m’apprécier, à embrasser celle que je suis aujourd’hui, à respecter mon unicité. Mais en échange, j’ai reçu beaucoup de paix intérieur, et j’ai retrouvé mon intégrité. Ce qui me manquait, c’était ce respect de soi, en tant qu’être unique et spécifique, cet être parfaitement imparfait que nous construisons jour après jour. Et il m’a pris encore plus de temps pour oser montrer mon cœur au monde. Non pas parce que j’avais peur. mais plutôt parce que je ne me sentais pas à ma place la plupart du temps. Jusqu’à ce que je réalise que j’appartenais à ce flux, et qu’il était temps pour moi de me relever, et de briller, de montrer de quel bois j’étais faite, avec confiance, avec amour pour moi-même et avec une volonté tranquille mais indomptable d’apporter ce que pouvais au monde.

    Bien sûr, certains n’ont pas compris ou accepté ma démarche. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. et la leur est aussi valide que la mienne. Je ne peux pas leur en vouloir, nous marchons juste dans des directions différentes, et toutes ont besoin d’être explorées. De plus, je peux quand même apprendre d’eux, leurs expériences ajoutent une certaine perspective à ce que je vis. Je n’interfère pas dans leur cheminement, je les regarde juste évoluer et je prends ce que j’ai besoin de prendre de leur vision des choses, de leurs actions, pour enrichir mon point de vue. Mais ça ne change rien à mon propre voyage. D’autres personnes sont plus difficiles à vivre, parce qu’elles me blessent et déclenchent une réaction plus vive… En fait, ce ont les plus intéressantes, et leur enseignement est plus profond. Si elles déclenchent ces réaction en moi, c’est que je dois encore travailler sur ce qui m’a fait réagir comme ça. C’est que je ne me suis pas encore libérée de leur jugement envers ce domaine particulier. C’est que j’ai encore beaucoup à apprendre. Je suis loin d’être parfaite et je n’ai aucune intention de l’être. Et d’une certaine façon, savoir que je suis encore un travail en cours est vraiment merveilleux. Lorsque je suis blessée, ma première réaction est d’être sur la défensive. Ce qui dans mon cas signifie ériger de hautes murailles, me munir de ma hache à double tranchant et d’attendre la moindre occasion de m’en servir… Je me place en mode guerrière absolue, pour protéger ce qui doit l’être. J’essaie maintenant de prendre une autre voie, et ce n’est pas facile lorsque la défense est son mode de fonctionnement par défaut… mais en érigeant mes murailles, je m’enferme de nouveau… et ce n’est plus ce que je veux dans ma vie.

    Alors maintenant, lorsque je suis blessée, je reconnais que je le suis, et je remercie la personne qui a déclenchée cette émotion. Non parce que j’apprécie ce qu’elle fait, mais parce qu’elle me donne l’opportunité de percevoir ce sur quoi je dois encore travailler pour poursuivre ma construction. Et lorsque c’est trop difficile (on en passe pas d’un mode « guerrière absolu » à une marguerite en un clin d’œil…), je les ignore, je lâche prise, et je travaille dessus lorsque je me retrouve seule.. bon, je laisse aussi la colère s’échapper un peu, je ne suis qu’au début de ce cheminement… et j’ai encore beaucoup de fierté en moi. On ne peut pas traverser certains de ses enfers personnels et en sortir sans ressentir de la fierté d’avoir été capable de le faire… si? Donc je sais que j’ai aussi quelques ajustements à faire dans ce domaine mais je pense sincèrement que c’est une des raisons pour lesquelles je suis encore très sensibles à certaines choses… je suis un travail en cours, et j’aime ça, parce qu’il y a toujours des choses à améliorer. Et je suis désormais capable de le faire avec respect et amour pour moi-même. Parce que je les mérite.

    Donc de quoi devrais-je avoir peur? De découvrir ce qui a besoin d’être amélioré? C’est une réelle chance! D’être rejetée? Par quoi? Par ceux que je considère comme des professeurs intéressant, tout en continuant sur mon propre chemin. Ils ne me rejettent pas, ils me donne l’opportunité de prendre conscience de leur existence. Je n’ai pas à les suivre ou à appartenir à leur cercle, je suis entourée des personnes qui comptent vraiment pour moi. D’être jugée? Le jugement est une illusion. Il n’a pas sa place dans ma réalité. Et il est souvent du à l’incompréhension. S’ils ne comprennent pas, c’est qu’ils n’ont pas encore à le faire. C’est leur cheminement, pas le mien. Nous allons dans des directions différentes et je peux quand même apprendre d’eaux, avec compassion et ouverture d’esprit. D’être blessée? La douleur fait partie de la vie tout autant que le reste. C’est aussi un formidable enseignant, de ceux qui nous nous font grandir et nous rendent plus forts et plus sages. J’embrasse la peine aussi bien que la joie et la paix.

    Alors cette semaine, laissez votre marguerite s’ouvrir, éclore, et montrer au monde quel magnifique cœur vous avez. Parce que, vous aussi, vous le méritez.

    La carte

    Lorsque j’ai réfléchis à la notion d’ouverture, j’ai tout de suite visualisé une marguerite. J’aurais pu la dessiner vue de dessus, mais je voulais exprimer la croissance que l’ouverture signifie pour moi. J’ai également choisi de ne pas montrer son cœur parce que nous n’avons pas besoin de le voir, il n’est pas dirigé vers nous, mais vers le monde. Nous avons construit ce cœur, nous savons combien il est merveilleux. J’ai préféré me concentrer sur les pétales, pour illustrer à la fois notre volonté d’ouverture ( ils mènent au cœur) et notre vulnérabilité (ils sont si délicats), et sur la tige, qui supporte tout ça, en étant à la fois ancrée et bien droite vers le haut. Nous pouvons alors envoyer notre magie dans le monde… j’espère qu’elle vous plaira.

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    Je vous souhaite une douce semaine.

    Le Bosquet de l’Alchimiste 29. Les éléments: la Terre.

    Cette semaine, nous voyagerons avec le dernier des quatre éléments: la Terre. Pour moi, la Terre est celui qui nous ancre, qui nous nourrit. C’est la force qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour grandir, nous développer tout en étant profondément ancrés dans notre propre réalité.

    Je me sens parfois complètement dispersée mentalement. Trop de choses à gérer, trop d’émotions, et trop peu de temps pour m’en occuper. C’est à ce moment-là que je sais que j’ai besoin d’aller dans l’un de mes lieux naturels préférés. Le lac, ou le jardin de mes parents, ou le bord de la rivière… ou tout autre lieu qui m’attire. Je commence par l’observer, puis je choisis un lieu où m’assoir. Ce qui peut être un rocher, l’herbe, un arbre contre lequel m’appuyer, les galets de la berge de la rivière, quelque part où je peux m’assoir confortablement. Je retire alors mes chaussures, et je laisse mes pieds jouer avec le sol, prendre contact avec lui. Je peux alors méditer, ou écouter les oiseaux, les feuilles qui jouent les unes avec les autres, l’eau , ou prendre un livre ou un carnet et me détendre. Ce n’est pas du tout perdre mon temps à ne rien faire, ou à éviter de m’occuper de ce qui doit l’être, bien au contraire. C’est un moment d’ancrage, un temps où je peux me remplir de ce dont j’ai besoin pour retrouver mon équilibre intérieur. C’est un moment où je reviens à moi-même, à ma paix intérieure. Je peux ensuite retourner à ce qui a besoin d’être fait, et être bien plus efficace pour m’en occuper.

    Nous perdons souvent le contact avec la terre, dans notre vie moderne. Et nous oublions ce que cela signifie. J’ai la chance de vivre dans un lieu où la nature est très présente, et où je peux choisir le lieu qui correspond le mieux à mon besoin de contact avec la nature. Nous sommes souvent conduits à voir la nature comme quelque chose de dangereux, de sale, et que tout doit être le plus propre possible. Et en essayant de l’organiser , de l’apprivoiser, nous nous coupons de cette connexion, de ce moyen extraordinaire de nous ancrer dans notre réalité, dans notre identité. Nous faisons partie de la nature, nous sommes des êtres vivants. Et nous pouvons essayer de le nier, de nous placer au dessus de tout, alors que nous ne sommes qu’une petite part d’un magnifique organisme vivant. Nous en faisons partie, nous le nourrissons tout comme il nous nourrit.

    Pour moi, l’élément Terre est ce sentiment d’humilité et d’appartenance. Passer du temps dans des lieux naturels me fait vraiment ressentir cette connexion particulière avec ce qui m’entoure. Lorsque je vois le petit jardin de mes parents, je ressens cette même joie. Ils en prennent soin, et il les nourrit en échange. D’une certaine manière, c’est, à une petite échelle, l’illustration de notre relation avec l’élément Terre. Si nous en prenons soin, si nous le reconnaissons, si nous nous y connectons, si nous travaillons avec lui, il nous donnera en échange ce dont nous avons besoin pour grandir, pour être nourris, pour poursuivre notre chemin, de manière saine.

    Lorsque je médite, ou lorsque je profite juste d’être dans un lieu naturel, je ressens vraiment cette connexion. Je place non seulement mes pieds nus contre le sol, mais aussi mes paumes de mains. J’imagine l’énergie circulant, entre le sol et mon corps, entrant par mes pieds, au travers de mon corps entier, ressortant par mes mains, retournant dans le sol, où le cycle se reproduit, en un cercle vertueux. C’est un peu comme si je rechargeais mes batteries, c’est vraiment la sensations que je ressens. Et c’est tellement bon !!

    Alors cette semaine, essayez de trouver un peu de temps pour aller vous connecter à l’élément terre, pour vous recharger avec ce qu’il a à vous offrir. Parce que vous le méritez.

    La carte

    Quatrième et dernière carte des éléments. Je ne voulais pas qu’exprimer l’aspect ancrage mais aussi le fait qu’il nous nourrit. Alors j’ai opté pour dessiner une petite plante. J’aime beaucoup les dessiner, traditionnellement, avec mes feutres ou l’aquarelle, et j’étais vraiment heureuse de pouvoir le faire aussi digitalement. Je fais des études très régulièrement et les plantes ont été les premiers sujets sur lesquels je me suis concentrée, parce que j’aime beaucoup les dessiner. Elles me paraissent tellement… joyeuses! Elles sont fragiles et pourtant déterminées à se développer, elles sont ancrées profondément et fortement dans le sol nourrisseur. Qu’est-ce qui pourrait mieux représenter l’élément Terre que ces petites plantes? J’espère que vous l’aimerez!

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    Je vous souhaite une magnifique semaine!

    Le Bosquet de l’Alchimiste 28. Les éléments: l’Air.

    Cette semaine, nous nous laisserons porter par un troisième élément: l’Air. Pour moi, il représente les pensées claires, cet état d’esprit qui nous aide à prendre des décisions ou à faire des choix. L’Air est aussi cette brise légère qui nous inspire. Et enfin c’est cette aspiration profonde que nous prenons parfois pour revenir à nous même, à notre sérénité.

    J’ai déjà parlé de ma nature plutôt enflammée, que j’accepte, assume et apprécie complètement. Mais en situation de crise ou lorsque je dois faire des choix importants, j’ai une arme secrète: je suis capable de vider mon mental de toute émotions et d’analyser la situation avec un esprit clair. Je suis capable de passer d’un état d’empathie plutôt exhaustif à un esprit purement analytique en une fraction de seconde. C’est quelque chose que j’ai dû apprendre à faire lors de moments réellement difficiles, et ce n’est pas mon état d’esprit préféré, pour être honnête. Mais j’ai appris à l’utiliser lorsque j’ai du prendre des décisions réellement difficiles, ou lorsque mes émotions prennent le dessus. Je me dis parfois que je dois avoir un système d’urgence intégré, qui s’active automatiquement lorsque je suis stressée ou perdue. Il fait partie de ce que j’appelle mon mode de survie. C’est un peu comme si je pouvais dévoiler une situation en un éclair. Je la vois alors clairement, globalement, et je peux agir en fonction des données qui me sont fournies. C’est un système d’urgence, et une fois la décision prise, je ne reviens pas dessus, je l’assume et je poursuis mon chemin, après avoir rouvert les vannes de mes émotions et les portes de mon empathie.

    La plupart du temps, néanmoins, j’essaie d’avoir les idées claires chaque soir. Je mets les choses en perspective, j’essaie d’avoir la vision la plus claire possible, et je détermine les directions que je peux potentiellement prendre. D’une manière non émotionnelle. Ce qui ne signifie pas froidement non plus. C’est plus un état de paix, de sérénité, sans jugement porté ou reçu. Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Chacun d’entre eux est un enseignement. Pour peu que nous soyons capable de l’accepter avec un esprit ouvert. Nous avançons, pas à pas, et si nous trébuchons, nous pouvons passer du temps à nous lamenter sur notre cheville tordue, notre genou égratigné, notre égo blessé, ou nous pouvons nous dire que dorénavant, nous porterons un regard plus attentif sur le chemin que nous parcourons. Et l’Air est cette caresse qui participe à sécher nos larmes, et à nous permettre de poursuivre notre chemin. Mes pensées se connectent à d’infinies possibilités, et m’offrent des choix. Je peux alors prendre mes décisions en fonction de ce que je suis ici et maintenant, en pesant le pour et le contre. Mes choix antérieurs ont été fait par celle que j’étais alors, et ils correspondaient à ce que j’étais. Mes choix à venir seront ceux de celle que je serai alors, avec une expérience bien plus riche que celle que je suis aujourd’hui.

    En dehors du fait de nous aider à voir les choses aussi clairement que possible, l’Air est aussi capable de nous inspirer. Lorsque j’ai l’esprit clair, lorsque mes idées errent librement, je perçois leurs connections les une aux autres plus facilement, et elles donnent naissance à tout un spectre d’idées, de plans, de créativité. Je peux alors ajouter mes émotions, ma passion, mes capacité au projet, pour le matérialiser. Alors, lorsque je me sens bloquée, ou lorsque la procrastination apparait, lorsque je manque de motivation ou que je me pers dans les détails, je prends quelques respirations profondes, en imaginant l’Air dissiper ce qui m’empêche de voir les choses clairement, et libérer le passage vers mon objectif. Et lorsque tout est de nouveau plus clair, je ressens souvent une accélération de ma motivation à mener mon projet à son terme.

    Alors pour moi, l’Air est un allié précieux. Il m’aide à poursuivre mon cheminement aussi longtemps que je peux respirer. Il m’aide à prendre des décisions, à faire des choix, il m’inspire, me détend… et voir aussi clairement que possible où j’en suis.

    Cette semaine, prenez le temps de vous connecter à vos pensées, à votre esprit, et dévoilez ce qui doit être vu. Saisissez l’opportunité d’être en paix avec vous-même. Parce que vous le méritez.

    La carte

    Troisième carte de la série des éléments. Celle-ci a été un peu plus difficile à conceptualiser. Je ne voulais pas dessiner un simple cercle vide (bon, pour être honnête, j’aurai fini par le faire si je n’avais pas trouvé d’autre idée). J’ai fait une pause pour me préparer une tasse de thé. Et lorsque j’ai vu la vapeur s’élever de ma tasse, j’ai eu l’idée des nuages… Oh, mais techniquement, les nuages sont de l’eau… comment représenter ce qui ne se voit pas? J’ai pris ma tasse encore fumante pour faire ce que je fais lorsque j’ai besoin d’aide : regarder le paysage à travers ma fenêtre… Et là, une tempête se préparait. Les nuages se déplaçaient à une vitesse innouïe … ok.. bon, donc des nuages…encore.. .poussés par un vent puissant, de l’air, donc… je suis repartie sur mon idée de nuages, avec cette image en tête. Pendant ce processus, je ne me suis pas laissée allée à la frustration, je suis restée concentrée sur l’idée de l’air, et j’ai ouvert mon esprit pour l’autoriser à l’inspirer, pour que je puisse faire mon choix… Bref, j’ai expériementé l’essence de l’air en voulant représenter l’air… j’aime être connectée à ce point à ce projet! J’espère que cette carte vous plaira et vous inspirera également.

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