La musique a toujours été une compagne de mes émotions. Elle est capable de me rendre plus légère, ou de me guider vers les profondeurs de mon âme. Je ne peux pas passer une journée sans en écouter, sans en jouer. Elle fait partie de ma vie.
Aujourd’hui, je te propose de constituer une liste de musiques qui te font du bien, qui t’apaisent ou qui te motivent, qui te donnent envie de danser ou de te détendre. Qui réponde à ton envie du moment, à tes besoins aussi. Quant à moi, j’ai plusieurs options en tête.
Je peux opter pour du jazz, parce que pour moi, cette musique est liée à des soirées passées en bonne compagnie, en dehors du temps ou de l’espace, juste une musique de bien être et de communion.
Je peux opter pour de la musique tribale, ou traditionnelle, parce que les rythmes me motivent, me rendent créative.
Je peux opter pour de la musique épique, symphonique, pour me laisser emporter loin et me laisser porter par le flux.
Je peux opter pour des chansons qui sont liées à des souvenirs particuliers, de beaux moments, aux sourires de mes proches.
Je peux aussi choisir du folk, version métal ou version indie, parce que c’est un genre que j’apprécie sous ses différentes formes.
Je peux décider de faire une liste de musique électronique aussi, pour me donner l’énergie et m’aider à faire ce que j’ai à faire.
Ou encore un mélange de tout ça, parce que j’en ai envie !
Il n’y a pas de règle. Si ce n’est de vous faire plaisir en musique. Et de vous laisser emporter par elle, de profiter de ses rythmes et harmonies pour vous ressourcer.
Plus concrètement, je peux faire ma liste sur YouTube, ou spotify, ou encore l’application que j’ai installée sur mon téléphone avec les morceaux que j’ai sur mon ordinateur, ou justement utiliser mon ordinateur aussi…. J’ai l’habitude de faire des « playlists » ou listes d’écoute pour la méditation, ou l’écriture, ou pour me réveiller sur mon trajet en voiture jusqu’au travail et me relaxer au retour, pour mes voyages plus longs, pour revenir au calme, pour les soirs, les jours de pluie, les matins ensoleillés…. je vous l’ai dit, la musique m’accompagne quotidiennement. Et je me réserve des moments de silence aussi, il ne me fait pas peur haha.
« Je sors des ténèbres, je m’en suis tout juste sorti. » Tom MacDonald
J’aime lorsqu’un artiste m’inspire. Lorsque je suis tombée sur ces paroles de Tom MacDonald, elles ont résonné dur en moi. C’est un peu ma spécialité, du moins ça l’était, de traverser les ténèbres, mes propres ténèbres la plupart du temps. C’est ce qui a fait de moi celle que je suis aujourd’hui. Aucun regret, ça m’a renforcée, motivée, et grâce à ça, je suis capable de mettre en perspective ce qui m’arrive et de prendre le recul nécessaire, l’élan, pour me plonger dans la bataille si nécessaire, sans crainte, mais avec la certitude de m’en sortir plus forte, plus sage, plus déterminée, plus lumineuse aussi.
Bref. J’ai donc attrapé ma tablette graphique, avec l’idée d’un portrait, en noir et blanc… En voila un challenge, je n’avais jamais tenté ce genre de truc avant… Bref, quelques heures plus tard, je suis contente du résultat. Pour moi, il exprime ce que je ressens lorsque je sors de mes ténèbres, tout juste ou largement victorieuse… Avec cette lumière dans le regard et un sourire sur mes lèvres. Il n’est pas du tout réaliste, mais ce n’était pas le but de d’exercice… donc aucun souci!
Pour ceux qui seraient intéressés, en ce moment, lors de mes moments créatifs, méditatifs et introspectifs, j’écoute l’album Numinous de « Those who ride with giants. C’est du post-rock, très calme mais prenant, qui nous emmène loin, trèèèèèèèès loin. A écouter au casque si possible, c’est encore meilleur.
Le titre Numinous signifie avoir une connexion spirituelle profonde et vient du latin « numen »: incliner la tête. Et effectivement, lorsqu’on écoute cet album, on se sent connecté à plus grand, plus profond.
Le post-rock a toujours eu cette influence sur moi, quoi qu’il en soi. Ce sont des atmosphères particulières, souvent considérées comme mélancoliques mais qui m’aident à me concentrer, à m’apaiser tout en ouvrant mon esprit et qui laissent libre court à mon inspiration. Je n’écoute pas que ça, clairement, mais lorsque j’ai besoin de calme, de concentration, de connexion, c’est le genre musical qui me convient.
Photo prise de ma chambre un soir d’orage. Les couleurs sont réelles.
Et une mer calme ne fabrique pas de marins aguerris/ Je remercie donc les cieux pour les tempêtes.
Parfois, les mots que l’on cherche désespérément à formuler le sont par d’autres et de manière magistrale.
Sometimes, words you desesperately look to express are been said by other people, and in a beautiful way.
Depuis quelques jours, et pour encore un bon moment je pense, je découvre l’univers d’un artiste complet, sans concession, mais qui mérite d’être plus connu et reconnu. Et oui, c’est un rappeur. Tom MacDonald. Celui qui a été capable de m’intéresser à ce genre musical. Je vous mets quelques vidéos à la fin de cet article, celles qui m’ont le plus touchée… A vous de vous faire votre propre opinion.
A few days ago, and for quite a moment I think, I discovered the universe of a complete, uncompromising artist, someone who really deserves to be known and recognize. And, yes… it’s a rapper… Tom MacDonald. The only one able to get me interested into this musical genre. I will put some videos at the end, those which touched me the most… And you can form your own judgment of him.
Ce qui ajoute un gros plus à cet artiste? Il est complètement indépendant, ce qui lui permet de dire et de faire ce qu’il veut. Sa compagne, Nova, elle même rappeuse, se charge de ses vidéos, et les deux forment une paire d’une créativité incroyable. Bref, en m’ouvrant un peu plus, j’ai découvert un nouvel univers.
What adds interest in this artist? He is completely independant, which allows him to say and do whatever he feels like to say and do. His girlfriend, Nova, herself a rapper, deals with the videos and the both of them make an incredible creative pair. So, by opining myself a bit more, I discovered a whole new universe.
En ce moment, j’écoute en boucle l’album Rujnuj de Dzivia. Je vous en est déjà parlé, mais plus je l’écoute, plus je suis inspirée. Il nourrit ma créativité, résonne en moi à un niveau rarement atteint par quelque musique que ce soit… C’est vraiment une expérience unique, spirituelle, artistique… Bref, je me sens connectée.
I listen to Dzivia’s album Rujnuj over and over again for a while now. I told you about it earlier, but the more I listen to it, the more I am inspired. It feeds my creativity, speak to my soul at a rarely reached level by any music…. it’s a unic experience, both spiritual and artistic…. I feel connected.
Le morceau Uźniasieńnie (Ascension) m’avait déjà inspirée un gribouillage, le premier que j’affiche sur mes murs depuis…. plus de 3 ans….
Uźniasieńnie (Ascension) inspired me a doodle already, the first one I’ve put on my wall for more than 3 years.
Pour célébrer cette sorte de renaissance, j’en ai gribouillé une version noir et blanc sur mon carnet de croquis préféré, celui qui reçoit les gribouillages qui me parlent vraiment…. une sorte de recueil de vibrations particulières.
To celebrate this kind of rebirth, I doodled a black and white version of it, in my favorite sketchbook, the one receiving doodles that really speak to my soul… A sort of special vibes library.
Un autre morceau de cet album m’attirait…. Karahody.
Another tune called me… Karahody.
Je n’ai pas pu résister, j’ai attrapé mes crayons de couleurs et j’ai gribouillé un truc sur mon bloc note de l’école (j’ai fait les premiers traits au porte mine pendant une réunion mais chuuut)….
I couldn’t resist, I grabbed my color pencils and doodled something on my school notepad ( the first lines where drawn during a meeting but you never heard of it….).
Dès que j’ai eu fini avec la version noir et blanc de Uźniasieńnie, j’ai répliqué mon gribouillage à l’aquarelle sur les pages suivantes de mon carnet. Puis j’ai décidé de le compléter avec des gribouillages blancs…. et voila donc Karahody dans mon carnet… qui sera surement refait sur papier aquarelle puis il rejoindra Uźniasieńnie sur mes murs….
As soon as I was done with Uźniasieńnie black and white version, I replicated my doodle with watercolor on my sketchbook, on the very next pages of it. Then I decided to add some line work in white… So here is Karahody in my sketchbook…. And I guess it will soon me replicated on watercolor paper and join Uźniasieńnie on my wall…
Je ne sais pas encore quel prochain morceau les rejoindra, mais il est clair que je n’en ai pas terminé. Ce que j’aime dans cette expérience, c’est la traduction des langages en quelque chose qui a du sens pour moi. La traduction de l’émotion qu’une musique m’inspire en traits graphiques, la traduction d’une langue dont j’ignore tout en mots que je puisse comprendre…. Et la surprise de voir qu’en fait les paroles correspondent à l’émotion que j’ai ressentie en écoutant le morceau. Ce qui traduit (ah) une sincérité de Dzivia dans la composition de sa musique et l’écriture de ses paroles. Son univers se révèle être proche du mien (contribule!!), ce qui facilite la communication je pense… Quoiqu’il en soit, il n’ a pas fini de me faire voyager… Le plus extraordinaire, c’est que sa musique parvient à me donner la motivation de faire ce que je repousse depuis longtemps, et ce, sans effort. Il me suffit de mettre mon casque et de me laisser porter… Je suis vraiment heureuse de vivre cette expérience à fond. Dans tous les domaines.
I don’t know yet which tune will join them, but clearly, I am not done yet. What I love about this experiment, it’s the translation of different languages into something meaningful to me. Translation of the emotion a music inspires me into graphic lines, translation of a language I don’t know anything about into words I can understand. And the surprise to realize that in fact lyrics fit with emotions I felt listening the tune. Which translate (ah) the sincerity of Dzivia in his composition and writing. His universe reveals itself to be close to mine, which ease the communication I guess… Anyway, I am not done traveling thanks to him. The most extraordinary is that his music succeeds in motivating me to do things I postpone for a long time, and it seems really effortless. I just have to put my headphones on and let myself be carried away. I am both really lucky and happy to be able to live this experience in depth. Really.
Je suis en train de gribouiller et de rédiger mes articles de la semaine. Et pour bien faire, je dois me couper des bruits ambiants (mon voisin adorateur des travaux le week end, le mini chien à grosse voix de mon autre voisine) sans pour autant en ajouter…. C’est donc avec mon casque sur les oreilles que je peux me glisser dans mon univers de mots et de gribouillages. J’aime que ce soit épique, que ça me fasse voyager, que ça m’inspire ou que du moins mon voyage intérieur ait une bande son qui lui corresponde… Et je me suis dis que je pouvais partager avec vous l’univers musical qui me fait vibrer…
Aujourd’hui, j’ai découvert un artiste biélorusse, Dzivia. C’est lui qui m’accompagnera dans la rédaction de mes articles.
Sa musique rassemble tout ce que j’aime: un fond de musique épique, orchestrale, des instruments slaves traditionnels, ou pas, des arrangements très modernes, des voix (qui rappellent parfois Wardruna, même si c’est un univers bien différent), des choeurs, une âme slave à n’en pas douter, et un voyage garanti à chaque morceau. Des rythmiques menant à la transe…
Je ne sais pas si mes mots seront en partie inspirés par sa musique ou si au contraire sa musique correspond à ce que je veux exprimer en mots. Quoi qu’il en soit, nous sommes en phase et après-midi. ça résonne, ça vibre, ça m’emporte!
Je vous propose donc de le découvrir à votre tour… Bon voyage!!
Cette semaine est définitivement solaire. Samedi, je reçois un livre que j’avais commandé (ce qui m’était sorti de l’esprit, d’ailleurs) dont le titre comprend le mot « Solaire ». Et j’ai passé un beau moment au soleil avec les copines de ma fille. Dimanche, j’ai rédigé le post de la carte de la semaine (en anglais, qui peut être traduite par « j’autorise mon âme à briller). Hier, réception d’un autre livre, plus ‘crépusculaire’. Toujours sous le soleil. Mardi, je rédige le post du symbole de la semaine… un soleil. Et je programme une petite playlist pour ma soirée… je tombe sur le morceau Torches d’ x ambassadors.
Bref, beaucoup trop de coïncidences pour ne pas percevoir le message. Soit. Il y a donc un lien avec le soleil, de toute évidence. Et donc?
Parce que bon, je suis plutôt lunaire, moi, comme personne. J’aime la nuit, qui sait si bien m’inspirer, je suis très sensible au cycle lunaire, je préfère rester dans l’ombre, je n’ai aucun besoin d’attirer quelque projecteur que ce soit. Bon, après, clairement, j’ai un caractère de feu…. et une jolie flamme qui brûle à l’intérieur, que je partage sans souci avec qui en a besoin. Ou juste pour le fun.
Je me plonge plus profondément dans ma réflexion. Le soleil, c’est aussi un principe plutôt masculin, tout comme la lune peut être considérée comme un principe féminin. Oui, soit. Si il est indéniable que je sois une femme, il n’en demeure pas moins que mon côté masculin s’exprime très facilement. Ce qui peut être déconcertant. Enfin…. c’était le cas avant…
Parce que je me rends compte que ce n’est plus d’actualité. Ces derniers temps, j’ai l’impression que j’ai fini par intégrer mon côté masculin à mon être, en l’harmonisant avec mon côté féminin. Ils ne sont plus en lutte, ou en concurrence. Et c’est ce qui fait de moi une personne entière, finalement. C’est ce que je voulais dire lorsque je parlais d’être complète.
Et puis finalement, cette petite flamme qui brulait à l’intérieur, elle n’est plus si petite. Je n’hésite plus à partager mes passions, mes envies, mes pensées, mes espoirs, mes états d’âme. Et cette flamme a su profiter des failles et des fissures dans mon armure pour irradier, s’extraire de mon seul monde intérieur pour toucher la toile, pour toucher ceux qui me lisent, ceux avec qui j’échange aussi. Il leur appartient de la recevoir ou de l’éteindre, selon leurs propres désirs ou besoins du moment. Mais il n’en demeure pas moins qu’elle rayonne.
Et c’est là que je finis par comprendre le message. Je suis sur le bon chemin. Je fais ce que j’ai à faire. Comme chacun d’entre nous, je rayonne. Je n’ai plus à craindre de brûler, de blesser, de consumer ceux qui seront en contact avec moi, que ce soit à travers un écran ou dans la ‘vraie’ vie. Cette crainte n’a jamais été fondée. C’était juste une projection de ma peur de m’ouvrir, peur de heurter avec mon hypersensibilité, mes réactions parfois (souvent) excessives, hypodermiques, enflammées. Ces explosions n’étaient dues qu’à ma vaine tentative de contenir ce feu qui brûlait en moi et qui avait besoin de s’exprimer à l’air libre.
Me voila donc de nouveau sur mon chemin de vie, rayonnante, apaisée. Mais toujours passionnée, toujours curieuse, toujours partante pour de nouvelles aventures ou découvertes.
Je sais que ce rayonnement, que nous avons tous, je le répète, touchera ceux qui en auront besoin, ou envie, ou qui partageront un bout de chemin avec moi. Tout comme le rayonnement de ceux qui croisent ma route m’offre une bifurcation, valide ma direction, ou m’offre une alternative.
Il est temps de rayonner, d’arrêter de négliger notre impact les uns sur les autres, de refuser de voir ce qui fait de nous des phares dans les vies d’autrui. Il est temps d’être cette lueur dans la nuit, cette étincelle d’espoir, cette flamme chaleureuse. Il est temps de rayonner, de partager, d’offrir un peu de soi. Il est temps de rayonner, de vivre, enfin!
Et pour ceux qui seraient curieux, voici la chanson d’x ambassadors, dont j’ai traduit les paroles juste après, et de laquelle j’ai choisi ces quelques mots sur un post-it.
Torches / Flambeaux
Bring on your forces of nature / Apporte toutes des forces de la nature Bring on the storm that’s raging /Apporte la tempête qui fait rage And if you get lost in the shadows /Et si tu te perds dans l’ombre There’s a fire inside you / Il y a un feu en toi Be the light that guides you / Sois la lumière qui te guide.
Come on, carry your flame / Allez, porte ta flamme Carry it higher / Porte-la plus haut Leave it in the darkness / Laisse-la dans l’obscurité Carry your torches / Portez vos flambeaux Come on, carry your flame / Allez, porte ta flamme Set the night on fire /Mets le feu à la nuit Leave it in the darkness / Laisse-la dans l’obscurité Carry your torches / Portez vos flambeaux
Bring on your bows and arrows / Apporte tes arcs et tes flèches Bring on your plagues and pharaohs / Apporte tes fléaux et tes pharaons Cause if you get lost in the shadows / Parce que si tu te perds dans les ténèbres There’s a fire inside you / Il y a un feu en toi And you know that I’ll find you / Et tu sais que je te trouverai
Come on, carry your flame / Allez, porte ta flamme Carry it higher / Porte-la plus haut Leave it in the darkness / Laisse-la dans l’obscurité Carry your torches / Portez vos flambeaux Come on, carry your flame / Allez, porte ta flamme Set the night on fire /Mets le feu à la nuit Leave it in the darkness / Laisse-la dans l’obscurité Carry your torches / Portez vos flambeaux
Torches (x4) / Flambeaux
Come on, carry your flame / Allez, porte ta flamme Carry it higher / Porte-la plus haut Leave it in the darkness / Laisse-la dans l’obscurité Carry your torches / Portez vos flambeaux Come on, carry your flame / Allez, porte ta flamme Set the night on fire /Mets le feu à la nuit Leave it in the darkness / Laisse-la dans l’obscurité Carry your torches / Portez vos flambeau
Carry your torches (x2) / Portez vos flambeaux Torches (x4) / flambeaux
Ce samedi après midi, me voilà à errer dans les dossiers musicaux de mon ordinateur, afin de me faire une petite playlist pour écrire. Et je tombe sur l’album ‘Modern Guilt’ de Beck. Il date de 2008, mais je ne sais pas, il m’attire, là tout de suite. Quel plaisir de réécouter cet artiste! Je me plonge avec délectation dans son univers. Les paroles me font voyager, la musique me nourrit… Et soudain, ces paroles: « All you can take from these scars is hope » (« tout ce que tu peux retenir de ces cicatrices, c’est l’espoir ») dans le morceau Chemtrails. La claque.
Parce que pour moi commence le moment où je me retrouve à rouvrir certaines de mes cicatrices émotionnelles. Et que ce n’est pas une partie de plaisir, même si je sais que ce n’est que temporaire, et qu’elles se referment de plus en plus vite pour s’estomper au fil du temps. Mais certaines sont encore trop fraiches, trop profondes. J’ai bien conscience que d’ici la fin du mois je les aurai ouvertes de nouveau, nettoyées, refermées délicatement et que je pourrai continuer mon chemin sans trop en souffrir. Mais en attendant, ça fait mal, c’est à vif, et je me demande souvent à quoi bon m’obstiner à leur accorder une importance quelconque… et voila que Beck me donne la réponse à mes divagations: parce qu’elles m’apportent l’espoir d’un mieux, et qu’effectivement, je vais mieux, jour après jour, mois après mois. Je ne suis plus la plaie béante que j’étais il y a 3 ans. Mon coeur n’est plus à vif, hémorragie incontrôlée et incontrôlable. J’ai peu à peu retiré l’armure dans laquelle je l’avais enfermé pour qu’il puisse réapprendre à battre. Il est désormais fort et vivant, tellement vivant.
Alors oui, ces prochains jours, je vais me souvenir que ce que j’ai à retirer de ces cicatrices, c’est l’espoir. Parce que j’ai une promesse à tenir. Et que j’ai bon espoir de le faire, bientôt.
Je suis infichue d’écrire ou de gribouiller en silence…. je ne suis même pas sûre d’être capable de penser dans le silence… J’ai besoin d’un environnement sonore pour m’emporter dans mes univers intérieurs.
En ce moment, je me trouve en phase avec Danheim. Je ne sais pas si ce sont les rythmes, ou l’ambiance des morceaux qui agissent le plus sur ma créativité. Quoi qu’il en soit, l’effet est immédiat et efficace.
C’est un peu comme un appel tribal. Quelque chose qui résonne au niveau cellulaire.
Et finalement, n’est-ce pas ce qu’on attend de la musique? Une émotion, un frisson, une transe parfois, quelque chose qui nous transporte au plus profond de nous ou au contraire nous dépayse complètement? J’ai la chance d’avoir toujours pu trouver la musique idéale pour accompagner mes états d’âme. Mon éclectisme en la matière m’est d’une grande utilité. Je peux passer de la musique orchestrale à l’électro, en faisant des détours par le métal, le folk, le jazz, les polyphonies etc…. sans aucun souci. Tout dépend de ce que je ressens, ou de ce que je veux ressentir.
Parce qu’en gribouillant ou en écrivant, j’exerce mes sens. Le toucher évidemment, la vue également, mais aussi le goût (je parlerai de ma passion pour le thé une autre fois, promis!), l’odorat (l’odeur de la nature, une bougie parfumée, ou l’odeur de mon savon et de mon shampooing au sortir de la douche). C’est tout un rituel. Et la musique en fait partie, sans aucun doute. Que je sois chez moi ou en extérieur, j’ai besoin que mes sens soient mobilisés.
Et en ce moment, c’est Danheim qui m’accompagne… en voila un aperçu. ça faisait longtemps que je n’avais pas partagé de musique avec vous… J’espère que vous apprécierez la découverte !
Aujourd’hui je partage un peu de musique avec vous. J’ai découvert la musique d’Antti Martikainen en furetant sur youtube. Chacun de ses albums est une invitation au voyage par lui-même. Chacun de ses album est un univers particulier. Il mélange instruments ‘traditionnels’ et ‘modernes’, ajoute un peu de technologie et hop, il nous transporte loin, trèèèèèèèèès loin. J’ai été touchée en plein cœur par sa musique, et je m’en sers très régulièrement, que ce soit pour méditer, gribouiller, écrire, ou en classe, ou dans ma voiture. La magie opère à chaque fois!
Et puis il a réussi me donner envie de tenter une nouvelle aventure musicale…. J’ai donc investi dans une flûte irlandaise et je me régale…. Je vais bientôt pouvoir oser aller en jouer au bord du lac le matin :). Et c’est là la magie d’Antti Martikainen, sans aucun doute, l’appel a été irrésistible!
Je partage ici son album Eternal Saga, un des deux que j’ai acheté jusqu’ici. C’est un bel échantillon de ce qu’il sait faire. Mettez votre casque, lancez la lecture et laissez vous emporter. Bon voyage!