Le Bosquet de l’Alchimiste 25. Le Soleil.

Lorsque j’ai vu le sujet de la semaine (j’ai fait ma petite liste en décembre l’année dernière), je n’ai pu empêcher un fou rire d’exploser pendant un bon moment. Nous sommes en plein milieu d’une vague de chaleur et j’ai vraiment du mal. je ne suis pas faite pour des températures aussi élevées… ou cette lumière… Mais oui, le temps est venu de nous redresser et de rayonner.

Je n’ai jamais été capable de me fondre dans la masse. Et ce n’est pas un souci. J’ai opté pour rester dans l’ombre. Je voulais être en paix, je vouslais pouvoir rassembler mes morceaux. J’ai essayé de cacher mon tempéramment enflammé, mon moi véritable pour éviter les histoires et des explications inutiles. Les gens sont tellement prompts à jeger, surtotu s’ils ne comprennent pas. Ils ont besoin d’être confortés dans leur perception du monde, y compris les personnes qui y vivent. Je devait aussi protéger mone nfant pendant pendant un peu plus d’une décennie, donc j’ai fait profil bas et j’ai essayé de jouer le jeu. Lorsqu’Emma est décédée, j’ai continué. j’avais besoin de prendre le temps de me reconstruire. Mais le moment est venu où je n’avais plus besoin de me cacher. J’etouffais. J’ai commencé à libérer les parties qui seraient les plus facilement acceptées…. puis j’ai continué, petit à petit, jusqu’à ce que tout soit visible. Je n’ai plus rien à cacher, je suis telle qu’on me voit. Je suis enfin moi-même.

Ça n’a pas été si facile. Je devais être prudente, aller doucement, mais j’étais déterminée et rien ne pourrait arrêter la dynamique en cours. Il était temps pour mon soleil de rayonner. Pour que les graines que j’avais plantées pendant mon hiver puisse germer et fleurir. J’ai appris à ajuster ma force. J’étais sans aucun doute capable de brûler, et je l’ai fait lorsque j’avais besoin de le faire. Je peux être très patiente et compréhensive, mais si on va trop loin, mon caractère enflammé prend les choses en main et oui, il brûle.

Bien sûr, certains on vu mon dévoilement comme une menace à leur propre lumière, alors que j’étais là depuis le départ, juste voilée par les nuages qu’ils avaient lancés dans ma direction. Mais les nuages ne sont que de passage, et mon temps était venu de rayonner. à ma manière, en ajoutant un peu de lumière ici et là, en apportant mon énergie au collectif… librement. Je n’essayais pas de prendre quoi que ce soit à qui que ce soit, il y a de la place pour tous. je savais que j’avais beaucoup à partager, à donner, à apprendre, et je m’ouvrais à ces expériences… Bien sûr, d’autres nuages me furent envoyés, bien sûr ils ne furent que de passage…

Je crois fermement en l’idée d’équilibre. J’essaie d’être la plus juste possible. J’ai ignoré les tentative d’éteindre ma lumières. Ils ne réalisaient pas qu’ils dépensaient énormément d’énergie sans raison autre que celle de conforter leur propre ego. Ce genre de jeu ne m’intéresse pas. J’étais moi à nouveau, et c’était tout ce qui comptait, parce que j’avais traversé tellement de choses pour en arriver là. J’étais forte et lumineuse, j’avais envie d’aider ceux placés sous ma responsabilité à grandir et progresser. Il était temps pour moi de faire ce que j’étais destinée à faire. Et ça ne dépendait que de moi. J’avais confiance en mes capacités, j’avais parfaitement conscience de mes limites, et je les acceptais sans souci. J’étais (et je le suis encore) en cours de construction, mais j’étais assez forte pour contribuer au monde.

D’une certaine manière, c’était une toute nouvelle expérience pour moi. J’étais très familière avec ma part d’ombre, mais je n’avais aucune idée de ce que ma lumière serait. Je savais juste que j’étais prête à la montrer, à autrui, à moi-même, au collectif. J’ai décidé de me laisser porter, et de faire confiance au processus en cours, parce que je pouvais sentir que c’était ce que je devais faire, au plus profond. Il était temps de ramener de l’équilibre, et je faisais partie de cette dynamique. Je n’ai jamais été attirée par le pouvoir, ce n’est vraiment pas mon truc. Mais je ne supporte pas l’injustice,e t je suis vraiment douée pour me battre pour les causes qui me tiennent à coeur. Je sais qui je suis, d’où je viens et ce que j’ai à faire. ça a pris un moment, mais j’ai tenu bon, et je peux désormais apporter ce que j’ai à ceux qui en ont besoin. J’ai essayé de ne pas me laisser distraire par les nuages ici et là. Ils ne m’étaient pas destinés. Ils ne peuvent pas éteindre ma lumière, ils peuvent juste l’occulter temporairement. Mais elle finit toujours par être vue. Je me lève chaque matin, rayonne autant que possible, et je laisse ce qui doit le faire germer et fleurir. Et je me régénère avec la lune et reprends mon cycle le jour suivant. C’est ce que je fais, ce que je suis. Je suis une boule enflammée de passion, de vie, et mon énergie est destinée à ceux qui désirent la recevoir. J’espère juste pouvoir les aider à grandir, et illuminer le chemin qu’ils doivent prendre pour effectuer leur propre voyage.

Alors cette semaine, soyez le Soleil de votre propre vie, rayonnez, et soyez heureux de le faire. Montrez au monde qui vous êtes véritablement. Parce qu’il le mérite, et que vous le méritez également.

La carte

Je n’avais pas à chercher bien loin pour trouver l’inspiration, cette fois. Mais puisque je souffre vraimetn de la chaleur, j’ai du faire au plus simple. J’ai donc réinterprété la carte du soleil du jeu de l’année dernière. Je la retoucherai sans aucun doute plus tard, mais pour le moment, je trouve qu’elle exprime bien l’idée de force, de lumière et de chaleur. j’espère qu’elle vous plait.

Mon voyage

Notre journal

Je vous souhaite une douce et lumineuse semaine.

Le Bosquet de l’Alchimiste 24. La colline.

Cette semaine, nous nous concentrerons sur nos buts, et pourquoi pas sur la poursuite d’une quête!

Parfois, nous nous sentons englués dans nos vie ordinaire. Nous perdons notre motivation, ou cette étincelle qui nous donne envie d’aller plus loin, de nous projeter dans quelque chose. Nous vivons au jour le jour, sans enthousiasme, nous suivons une routine qui perd peu à peu de son sens. C’est exactement la manière dont j’ai ressenti cette année. J’allais travailler, faisais ce que j’avais à faire, malgré tous les obstacles et freins qu’on pouvait placer sur mon chemin. Avec en plus cette peur chevillée au corps due à la pandémie, de tomber malade, ou qu’un des enfants transmette le virus à un membre fragile de leur famille. Nous ne pouvions pas utiliser le matériel collectif, je ne pouvais pas travailler comme j’avais l’habitude de le faire, avec tous ces petites choses qui rendaient la classe plus sympa. Et puis enseigner la lecture masquée, comme dire, ce n’est pas vraiment le plus efficace… Sans parler du fait que les enfants n’avaient que nos yeux pour lire nos expressions faciales, ce qui a réellement été un frein dans le lien qu’on peut établir avec eux, et tout était plus compliqué… Néanmoins, j’ai fait ce que je devais faire pour les emmener là où ils devaient aller. Sans enthousiasme, sans étincelle, en essayant de préserver ma voix et mon souffle du mieux possible… J’ai vraiment songé à démissionner à un moment donné (pas tellement à cause de ces conditions, mais surtout à cause de tous les à cotés, la sensation de n’être qu’une nounou gratuite, le manque de considération ou de connaissance du métier des supérieurs qui nous rajoutaient encore et encore des bâtons dans les roues… en changeant le protocole parfois d’une semaine sur l’autre, en nous donnant des informations contradictoires, que nous apprenions en même temps que la population générale à la télé et que nous devions justifier alors que… bon… voila quoi… ce à quoi s’est ajouté un aveuglement presque criminel.. bref, je suis encore bien amère, et ça ne risque pas de changer, à vrai dire). Et puis un matin, j’ai décidé que ça suffisait… je ne pouvais rien faire contre tout ça. Par contre, je pouvais changer ma manière de faire, pour la rendre plus agréable pour moi et les enfants… J’avais besoin de quelque chose qui rallume ma flamme, qui redonne du sens à mon travail. Et j’ai agi dans ce sens. L’année prochaine, je change tout. Je vais retrouver de l’intérêt et de l’enthousiasme à faire mon travail. Et je continuerai à rééquilibrer les choses entre ma vie privée et ma vie professionnelle. J’ai fait des recherches, j’ai passé des commandes et je me suis sentie immédiatement soulagée. J’ai quelque chose sur laquelle travailler, je me lance un nouveau défi, que je compte bien remporter, j’ai retrouvé ma motivation. J’ai beaucoup de travail à faire cet été pour tout mettre en place, mais l’année prochaine, je serai beaucoup plus sereine et motivée. Mon étincelle est de retour. Je me sens déjà beaucoup mieux.

Lorsque j’y repense, ce n’est même pas ce que je vais mettre en place qui me motive, c’est le fait que j’ai décidé de le faire. J’ai pris ma décision, j’ai défini mon intention, j’ai agi dans son sens. Je me sentais prisonnière de sables mouvants, à me demander comment m’en sortir, où comment avancer… Et aujourd’hui, je me projette vers une toute nouvelle direction. Juste comme ça. Et j’ai réalisé que c’était ainsi que je fonctionnais. Je fais ce qu’on me demande de faire, parce que c’est ce que je dois faire… Et je me perds en route… surtout lorsque les ordres sont contradictoires, que je dois aussi faire avec des difficultés additionnelles, des imprévus qui remettent tout en cause sans avoir les moyen d’y faire face. je dois alors m’adapter à des trucs sans aucun sens… et les justifier… ce qui accroit ma frustration, et je passe toute mon énergie à la gérer… et je ne suis toujours pas douée pour le faire, même si j’y travaille… la frustration prend le dessus. Et je me sens impuissante, au lieu de trouver un moyen de prendre le dessus et de redonner du sens en laissant parler mon esprit plus que créatif…

Dès que j’ai réagi, et agi, j’ai repris le contrôle, dans un sens. Je n’étais plus écrasée par tout ça. Je ne subissais plus, je le surmontais. ce qui avait été ma zone de confort était devenu un lieu vraiment inconfortable, j’avais besoin de plus d’espace, de reprendre une bouffée d’air frais. Et c’est exactement ce que j’ai fait: m’autoriser à prendre un peu d’air frais et étendre ma vision sur mon travail. En le regardant sous un autre angle, je n’étais plus coincée, je n’étouffais plus. je n’étais plus frustrée. Il est redevenu excitant, plein de sens et j’avais de nouveau envie.

C’est aussi vrai pour d’autres domaines de ma vie. Je peux me sentir submergée parfois, mais à partir du moment où je décide d’agir, je découvre souvent que cette sensation n’était qu’une illusion. Je peux faire tout ce que je désire, il suffit que je le veuille. Étrangement, je découvre bien souvent que tout va bien plus vite que je ne l’aurai pensé. Toute l’énergie que je dépensais à nourrir ma frustration se retrouve maintenant dirigée vers quelque chose de positif, de constructif. Quelque chose qui m’élève, au lieu de m’écraser.

Alors cette semaine, établissez des objectifs pour un domaine de votre vie. Vous pouvez commencer par un objectif facile à atteindre, quelque chose qui vous parait accessible. Et agissez. Que ce soit en faisant de tous petits pas, ou en sautant à pieds joints dedans. Faites des recherches, acquérez le matériel dont vous aurez besoin, faites des plans, et lancez vous. Parce que vous le méritez.

La carte

Lorsque j’ai pensé à ce que signifiait le mot ‘objectif’ pour moi, j’ai visualisé cette pierre au sommet d’une colline. Quelque chose que l’on peut atteindre, quelque chose que l’on peut voir alors qu’on va vers elle. Elle devait être spéciale, alors je lui ai donné cette couleur fuchsia, pour qu’elle contraste avec son environnement. Je me sens plus en confiance pour essayer de nouvelles choses, pour expérimenter, et je me suis bien amusée pour faire l’arbre et les buissons, et lorsque j’ai tenté de dessiner les rochers et la mousse. Au départ, les rochers devaient être dans une couleurs bien plus sombre, mais j’ai changé pour une couleur plus neutre. Parce que nos yeux doivent se porter vers la pierre au sommet de la colline, et non sur ces rochers à la fois protecteurs et bloquants. Je pense avoir réussi à exprimer ce que j’avais en tête.

Mon voyage

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Je vous souhaite une semaine à la fois douce et excitante.

Le Bosquet de l’Alchimiste 23. Le camp.

Cette semaine, nous faisons une pause, nous prenons soin de nous.

J’ai besoin de faire des pauses régulièrement, de m’éloigner du tourbillon de la vie. Je peux le faire pendant quelques heures, une journée entière, voir plusieurs jours. J’ai besoin de me retrouver avec moi-même, de me recharger énergétiquement, et de profiter de la solitude. C’est une sorte de rituel de purification pour moi. Lorsque je commence à être submergée par les émotions, ou que je me rends compte que je perds contact avec ce qui compte vraiment à mes yeux, il est temps de prendre du recul. Avec le temps, je sais reconnaitre les premiers signes et il me suffit de méditer un peu, d’écouter de la musique, de dessiner, pour retrouver ma sérénité. Mais parfois, la vie me heurte comme un tsunami et je sais que je vais avoir besoin d’un peu plus de temps pour revenir à la paix intérieure.

Alors, dans ces cas là, je m’organise, je prévois, je préviens mes proches que j’ai besoin de temps pour moi, afin qu’ils ne s’inquiètent pas si je ne réponds pas au téléphone ou aux messages, et j’entre dans ma bulle. Je commence en général avec une bonne douche, voir un bain dans lequel je mets de la lavande et du sel de l’Himalaya. Je nourris mon corps d’huile végétale, et je m’enveloppe dans les vêtements et/ou la couverture les plus doux et confortables que je possède. Je me prépare une infusion (j’adapte les mélanges de plantes à mes besoins). Et je mets mes écouteurs, qui finissent de me couper du monde extérieur. Je peux méditer, ou bidouiller, ou écrire, peindre, dessiner, jouer de la musique… Je fais ce que je sens devoir faire pour me sentir bien. C’est un moment d’ancrage, de retour à soi.

Je peux aussi faire la grasse matinée, obtenir le repos dont j’ai besoin, et rester au lit en écoutant les chants des oiseaux le matin, sentir la chaleur et la lumière du soleil sur ma peau. Je peux aller dehors, m’installer sur une couverture au bord du lac. Je fais ce qui m’apporte la détente, l’harmonie avec moi-même. C’est un moment en dehors du temps, où je peux reprendre contact avec mon moi le plus profond, où je donne à mon corps ce dont il a besoin pour se régénérer.

Puis lorsque je me sens de nouveau en paix, je reviens à ma routine quotidienne, tout en étant en phase avec mon être dans son entièreté. Je profite aussi de ces moments pour fabriquer mes petites ‘capsules’. Ce sont des choses que je peux faire en quelques minutes pour me détendre. Je me prépare ces petits cadeaux pour ne pas avoir à ajouter le stress de la préparation en cas d’urgence de zénitude hahaha. Ces capsules peuvent être des méditations spécifiques, des techniques respiratoires, des mudras, un projet de gribouillage, une activité créative etc… je rassemble ce dont j’ai besoin (une playlist, une guidance audio, un tutoriel, du matériel etc… ) et je les dépose dans une boite spécifique à la maison. lorsque j’ai besoin de me détendre mais que je n’ai que peu de temps, je peux piocher une de mes capsules dans la boite et en profiter. J’aime l’idée de prendre soin de mon futur moi, d’intégrer sa vulnérabilité et de lui proposer quelque chose d’efficace, d’accessible et de simple.

Cette semaine, prenez le temps de faire une pause, et fabriquez vos propres capsules. Si vous le désirez, je peux vous donner des idées et des exemples. Et pourquoi ne pas constituer une boite tous ensemble? Parce que vous le méritez.

La carte

Si j’avais un jardin, c’est ce que vous y trouveriez hahaha. Lorsque je médite pour me détendre, c’est le genre de lieu que je visualise. Je voulais le rendre aussi léger que possible, puisqu’il n’y a rien de pesant dans notre pause. Je voulais que ce soit un lieu ouvert, puisque nous relâchons tout le stress que nous avons accumulé. Je voulais qu’il soit confortable et accueillant, parce que… c’est le but! Et coloré, parce que la vie est bien plus belle en couleurs. Je voulais qu’il soit éclairé par plusieurs bougies, parce que leur lumière douce est précisément ce dont nous avons besoin. Mais je ne suis pas sûre d’avoir réussi à illustrer correctement les multiples sources de lumière, mais pour le moment, c’est le mieux que je puisse faire. Et oui, même si nous faisons une pause, nous sommes toujours protégés par la magie de la vie… j’espère que vous l’aimez!

Mon voyage

Notre journal

Le Bosquet de l’Alchimiste 22. Le Chemin.

Cette semaine, nous nous concentrerons sur le lâcher prise, sur le fait de se laisser porter, de faire confiance à notre cheminement. Parfois, nous avons besoin d’arrêter de chercher à comprendre. Nous avons juste besoin de suivre le flux, de remarquer les synchronicités et de nous laisser porter.

Lorsque je me sens engluée dans un domaine de ma vie, je ne suis plus frustrée comme j’ai pu l’être pendant longtemps. Je lâche prise et j’ouvre mes yeux et mon esprit pour remarquer les petits riens qui vont me montrer le chemin vers le retour à la confiance en moi, à la joie et à la sérénité. Je continue de faire ce que j’ai à faire, mais je n’y suis plus liée émotionnellement. Je suis focalisée sur les indices qui m’aideront à sortir de cette sensation vraiment désagréable. Et la plupart du temps, ça arrive d’une manière à la fois vraiment inattendue et très efficace. Par exemple, cette année, je ne me sentais vraiment pas bien dans mon travail. Une accumulation de facteurs m’ont menée au bord du burn out et je commençais sérieusement à envisager une reconversion. Et j’ai reçu ces manuels scolaires (je suis enseignante)… comme ça arrive plusieurs fois par an. Mais cette fois, j’ai ouvert les spécimens. Et j’y ai trouvé ce que je cherchais et qui m’offrait une solution à une partie de ma frustration. Donc aujourd’hui, j’ai presque hâte de commencer l’année qui vient (presque parce que je dois d’abord terminer cette si longue année). J’ai retrouvé ma motivation, et je sais que je ne vais plus avoir besoin de laisser mon travail dévorer ma vie personnelle. J’ai retrouvé un enthousiasme que je pensais perdu. Alors que je me demandais comment faire, j’ai demandé le montant de mon compte de classe et j’ai de quoi équiper mes deux niveaux complètement, et donc je n’aurai pas besoin de passer mon été à tout refaire moi-même. Il y a deux mois, j’étais prête à démissionner si c’était ce qu’il fallait faire pour me sortir de tout ça. Et aujourd’hui, je me concentre sur un projet qui va m’aider à repenser ma manière de faire et qui surtout va me permettre de prendre plus de temps pour moi, et de profiter de ce que j’ai autour, qui m’apporte l’équilibre dont j’ai besoin. J’étouffais, je ne prenais plus de plaisir, cette année était compliquée à plus d’un titre, mais j’ai saisi un opportunité et tout s’est mis en place pour me permettre de reprendre mon souffle, et de trouver une dynamique qui me correspondra mieux et qui me laissera le temps de voir si je songe toujours à changer de voie. Sans pression cette fois.

De même, je me sentais vraiment engluée dans ma manière de dessiner.. j’arrivais à un pallier et je ne savais pas comment le passer. Et puis j’ai vu ce cours en ligne… j’avais assez pour payer la partie qui n’était pas offerte, mais c’était quand même un investissement… est-ce que ça valait le coup? J’essayais de peser le pour et le contre, et ça commençait à m’agacer un peu… et puis j’ai arrêté d’y penser, j’avais envie de voir, je me suis laissée portée par mon envie, et j’ai commencé la partie gratuite. ça correspond vraiment à ce dont j’ai besoin pour dépasser mon fameux pallier, je prends beaucoup de plaisir et j’ai fait de gros progrès, enlevé quelques blocages. Je profitais des chapitres offerts et mes parents, qui ne savaient rien de mes projets en la matière, m’ont offert pour mon anniversaire de quoi payer la moitié de cette formation. Je n’ai pas besoin d’y penser, je peux m’y plonger sans souci! J’en avais envie, j’ai agi pour exprimer mon intention, et je me suis laissée portée.

Pendant longtemps, je me suis protégée des autres. J’avais déjà suffisamment à gérer, entre mon deuil et ma reconstruction personnelle. Et j’en avais assez de devoir m’expliquer, sans cesse. Je suis celle que je suis. Et j’en suis fière. Je n’ai pas besoin de m’expliquer, je n’ai qu’à être… moi. J’ai pris beaucoup de temps à désinstaller mes murailles. Parce qu’elles étaient vraiment solides et épaisses, capables de faire face à tout et n’importe quoi. Et puis un jour, je me suis réveillée avec cette idée, si claire: j’en avais fini de protéger… les autres. Parce qu’en réalité, je ne me protégeais pas, je n’en avais pas besoin, mais je protégeais les émotions des autres, leurs perceptions, leur sensibilité. Assez. je me suis libérée, je sui ressortie de mes cendres, j’ai regagné la liberté d’être celle que je suis, pleinement. Ils pouvaient l’accepter, ou non, peu m’importait. Parce que j’ai confiance en mon cheminement, et que je n’ai pas à me brider, à me nier, pour que d’autres, qui en l’occurrence se posent bien moins de questions quant à leur attitude envers moi ou autrui, se sentent bien et confortés dans leur vision de la vie. Je me suis ouverte à ce qui vient, je me suis laissée portée. je n’attendais aucune connexion, je voulais juste être moi, tout simplement, pleinement. Et pourtant, en suivant ces petits riens, j’ai trouvé une communauté de personnes qui m’apprécient pour ce que je suis, qui me respectent et qui sont là pour moi. Je suis à ma place.

Je gardais également mes blessures le plus profondes pour moi. Parce qu’elles peuvent être vraiment lourdes à porter et que je ne voulais pas en charger d’autres que moi. Peu sont capables d’y faire face. Je continue mon processus de guérison, je n’en suis pas encore au bout. Mais j’ai décidé là aussi de m’en libérer, et d’en partager des bribes. Ce qui a permis à certaines personnes de mieux comprendre d’où je venais, et ça me fait du bien.

J’ai arrêté de tout prendre sur moi, même si je suis capable de le faire. J’ai décidé qu’il était temps pour moi de lâcher prise, de me laisser porter et de rester ouverte à ce qui vient, parce que j’ai confiance en mon cheminement. Je sais que je trouverai ce dont j’ai besoin lorsque j’en aurai besoin, et que ça arrivera certainement sous une forme inattendue, parfois déstabilisante, mais que ça correspondra exactement à mes besoins à ce moment là. Je m’attends à l’inattendu, en quelque sorte. Et je compte bien en profiter.

Alors cette semaine, libérez-vous des perceptions qui vous empêchent d’avancer, et choisissez de prendre les chemins de traverse si vous en avez envie. Soyez convaincus que vous trouverez ce dont vous avez besoin lorsque vous en aurez besoin. Parce que vous le méritez.

La carte

Si je poste ce billet aussi tardivement, c’est que je ne suis pas satisfaite de cette carte et que j’ai essayé de la retravailler, en vain. Elle est trop verte, trop sombre… Je la referai très vite, dès que j’aurai une vision plus claire pour l’améliorer. Je voulais exprimer que le chemin qui s’offre à nous nous appartient. Nous pouvons choisir de suivre les marches, ou nous reposer sur la pierre un moment, ou sauter sur les roches pour voir ce qui se trouve derrière, ou nous reposer un moment dans les herbes… Il y a de nombreuses possibilités, et elles font toutes partie de notre cheminement.

Mon voyage

Notre journal

Le Bosquet de l’Alchimiste 21. La Pierre Dressée.

Cette semaine, nous nous dresserons, immobiles, forts, fiers, pour garder et protéger ce qui doit l’être. Et nous laisserons la lumière passer à travers nous, avant de la relâcher pour que le monde puisse en profiter.

Le temps est venu de laisser le monde avoir un aperçu de notre croissance. Il y a encore beaucoup à découvrir, mais nous sommes suffisamment ancrés et forts pour commencer à nous dresser, bien droits. Parfois, il est inutile de se battre contre l’adversité. Parfois, nous avons juste besoin de nous redresser, de relever notre tête et de faire face à ce qui vient, calmement, fermement, silencieusement. Nous n’avons pas à aller où que ce soit. Ce que nous sommes, notre vie, nous appartient. Et rien ni personne n’a le droit de nous en déposséder. Nos valeurs, nos croyances nous rendent aussi forts que nous avons besoin de l’être. Et nous suffisamment sages pour ne pas conserver de négativité en nous. Au contraire, nous la laissons s’écouler, dans le sol et dans le monde, en la transformant peu à peu, en la chargeant de quelque chose de plus positif, de plus serein: notre propre énergie.

Lorsque tout semble chaotique, je m’arrête et je prends du recul. Le chaos est souvent illusoire, issu d’énergies, de pensées et d’actions contradictoires. En les regardant sous une autre perspective, depuis un point de vue plus paisible, je peux comprendre ce qui est réellement en jeu. Je peux alors discerner ce sur quoi je peux agir et ce qui ne relève pas de ma responsabilité. Je n’ai ni le temps ni l’énergie de m’occuper de ce qui n’a rien à voir avec moi. Par contre, je peux agir sur ce qui relève de mes capacités. Et si je continue à être préoccupée par le chaos environnant, j’essaie de trouver un moyen de changer ma manière de voir les choses. Rien n’est autorisé à briser ma paix intérieure. Bien sûr, je n’ai parfois pas le temps de prendre du recul, alors en attendant de pouvoir le faire, je me protège. Je suis vraiment douée pour ériger d’épais murs et les défendre ardemment. Puis je me retire dans un état d’esprit plus serein et ouvert, aussi vite que possible, et je m’occupe de ce qui a besoin que je le fasse.

La leçon la plus importante que j’ai eu à apprendre a été de lâcher prise sur ce qui ne m’appartient pas de régler. Pendant longtemps, je pensais que tout ce qui se présentait sur mon chemin devait être reconnu, confronté, intégré. C’était à la fois épuisant et inutile. Je réalise désormais que je n’ai besoin que d’en prendre conscience, et le laisser poursuivre sa route. Nous sommes chacun sur le chemin de l’autre, et nous allons dans des directions opposées. Si nous pouvons prendre conscience de la présence de l’autre, nous n’avons en revanche pas besoin de le confronter et de perturber son voyage. Certaines personnes ou situations ne sont pas de notre responsabilité. Nous avons un cheminement différent, nous suivons des rythmes et des dynamiques différents. Parfois, elles sont juste là pour nous faire prendre conscience de combien nous avons déjà avancé sur notre chemin de vie. Et d’autres fois, elles sont là pour nous apporter l’humilité dont nous avons besoin pour progresser. Nous pouvons donc les remercier et retourner à notre voyage.

Se redresser fièrement ne signifie pas bloquer le chemin. Au contraire, nous filtrons les illusions et nous libérons de la clarté. En refusant d’y participer, nous pouvons utiliser notre point de vue différent sur le tumulte qui nous entoure pour le transformer en quelque chose de plus apaisé. Nous sommes les gardiens de notre espace, et il nous appartient d’y apporter notre énergie spécifique. Chacun d’entre nous en est une partie. Nous apportons tous notre propre personnalité, nos passions, nos espoirs, notre expérience, notre énergie à notre environnement. Nous pouvons choisir ce que nous désirons partager et ce que nous préférons conserver en nous. Ça ne dépend que de nous. Et nosu pouvons effectuer ces choix en restant immobiles, dressés bien droits, en filtrant et en libérant.

Alors cette semaine, prenez quelques instants pour vous redresser, et libérer ce que vous choisissez de partager avec le monde. Parce que vous le méritez.

La carte

Au départ, j’avais l’idée d’une simple pierre dressée, brute et polie par les éléments, parce qu’elles me fascinent. Il a fallu tellement de volonté et de vision pour les ériger ainsi. Elles expriment vraiment l’idée d’une vison ancestrale de la vie, et l’ancrage profond que nous pouvons avoir si nous le désirons. Puis, pendant mes recherches, je suis tombée sur ces pierres percées et j’en suis tombée amoureuse. Elles ajoutaient cette idée de lâcher prise, de transformation. Ces pierres laissent la lumière passer tout en retenant la chaleur dans leur corps. Quelle magnifique métaphore! J’ai aussi opté pour un espace plus ouvert, pour contraster avec la verticalité de la pierre. Et évidemment, le soleil couchant m’apparut comme le moment parfait pour cette carte. Sa lumière chaude mettrait en avant la magie de l’alchimie que nous pratiquons jour après jour. J’aime aussi l’idée du contraste entre le matériau brut, humble et solide de la pierre et l’immatérialité de la lumière et des étincelles qu’elle laisse passer et crée. J’espère qu’elle vous plait également.

Mon voyage

Notre journal

Je vous souhaite une semaine lumineuse.

Le Bosquet de l’Alchimiste 20. Les arbres liés.

Cette semaine, nous nous penchons sur l’indépendance, les relations saines. Nous pouvons avoir un lien très fort avec autrui tout en nous épanouissant à notre manière.

Pour être complètement honnête, je dois avouer que je ne suis pas très sociable. Mais j’ai de très bons amis, une famille très présente, et peu importe ce que la vie place sur notre route, nous sommes connectés les uns aux autres. La vie peut nous projeter au beau milieu de la tempête la plus forte, et nous devons peut être y faire face seuls, mais une fois que nous l’avons domptée, et que nous en sortons avec une leçon bien apprise, plus forts, plus sages, nous savons avec qui partager cette expérience. Nous pouvons aller aussi profondément que nous le désirons, personne ne nous jugera. Au contraire, mes amis se réjouiront du voyage effectué, et me donneront leur vision des choses, toujours la bienvenue, et qui me donnera à réfléchir.

Je suis vraiment indépendante. J’ai besoin de mon espace personnel, de mon jardin secret, de mon espace sacré pour m’épanouir et explorer. Mais je peux le faire parce que je sais que je ne suis jamais seule. J’ai mes amis, et ma famille. Ils me connaissent très bien et respectent, ou ont appris à le faire, ma manière d’être. Parce que je suis ainsi, c’est ma nature. Je prends toujours le temps d’échanger avec eux, d’apprendre d’eux, puis je retourne à mon propre cheminement. Nous ne suivons pas le même, et c’est très bien ainsi, chacun y trouve ce qu’il ou elle cherche. Le totu étant que la route que nous suivons nous apporte ce dont nous avons besoin pour nous épanouir. Il ne s’agit pas d’être en compétition. Nous nous respectons, et prenons un réel plaisir à échanger, à partager nos dernières découvertes ou illuminations. Mais je sais également, par expérience, que si l’un d’entre eux, ami ou famille, commence à me juger, ou essaie de me convaincre de faire les choses de telle ou telle manière, parce que c’est comme ça que ça doit être fait, je poserai des limites très claires et prendrai de la distance. Le temps nous rapprochera de nouveau, avec un nouveau respect pour notre épanouissement réciproque.

J’ai vraiment beaucoup de chance d’avoir ces personnes dans ma vie, et j’espère qu’elle ressente cette gratitude également de m’avoir dans la leur. Mais ce qui fait que ces relations sont à la fois plus fortes et plus durables, c’est que nous respectons l’espace personnel de chacun. Je suis toujours heureuse de passer un moment avec eux, mais j’ai également besoin de mon temps seule. 9a ne signifie pas que je ne les aime pas ou plus, c’est juste que j’ai besoin de temps pour apprendre, vivre, découvrir par moi-même. Et je partagerai mes expériences avec eux. Je suis toujours là pour eux, s’ils ont besoin de moi. Je sais aussi que si j’ai besoin d’aide, je peux toujours compter sur eux. Nous sommes toujours prêts à nous soutenir les uns les autres, dans les moments de joie ou de difficultés.

Nous faisons chacun partie de la vie des autres, mais nous ne sommes pas la vie les uns des autres. Nous avons notre propre chemin à parcourir, et personne ne peut le faire à notre place. Mais nous pouvons choisir de nous lier à des personnes qui nous donneront la force de faire face à ce qui se présente, et avec qui nous profiterons de chaque instant. Nous trouverons toujours le temps de nous rassembler et d’échanger, mais nous avons également besoin de voyager seuls. La clé est d’équilibrer les deux.

Alors cette semaine, prenez du temps pour vous, et partagez ce que vous en avez retiré avec vos proches.

La carte

Une de mes maie est partie en balade et a pris quelques photos qu’elle a partagées en ligne. Et elle m’a donné son accord pour que je les utilise comme référence pour mes cartes. Ces deux arbres m’ont immédiatement séduite. Le soleil qui joue avec l’espace vide entre eux, les racines puissantes et emmêlées, tout m’inspirait. C’est vraiment ainsi que je vois mes relations aux autres. Des racines fortes, qui nous ancrent dans le sol, qui nous donne une base solide, et deux troncs qui s’élancent vers le haut. J’ai décidé de leur donner une teinte bleutée pour ajouter un peu de mystère. J’ai tenté de reproduire l’effet génial qu’avait le soleil avec l’appareil photo. Et j’ai évidemment ajouté un peu de poussière magique, ils le méritent tellement!

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Je vous souhaite une douce semaine. Parce que vous le méritez.

Le Bosquet de l’Alchimiste 19. La Grotte

Même dans l’obscurité de la grotte, nous nous construisons les uns les autres en partageant les gouttes de sagesse que nous recevons de l’Univers. Nous les utilisons dans un premier temps pour nous renforcer, puis nous laissons glisser les parties dont nous n’avons pas besoin pour que ceux qui qui pourraient en bénéficier puissent croitre à leur tour. Nous construisons des connexions, et nous contribuons à l’élévation d’autrui tout en en profitant également pour poursuivre notre chemin personnel. Ce n’est ni le moment ni le lieu pour être sous les projecteurs, pour mettre son égo en évidence. C’est le moment de partager en toute humilité ce qui nous a rendu un peu plus forts, un peu plus sages. Et nous ajoutons à la goutte que nous laissons couler un peu de notre propre essence, un peu de notre étincelle intérieure. Nous construisons des connexions.

Afin de le faire, nous avons besoin de réaliser que si nous nous sentons dans le flou, si nous ne voyons pas de résultats immédiats à nos actions, quelque part, quelqu’un reçoit ce que nous libérons, et l’utilise comme une source d’évolution. Nous n’avons pas tous besoin de la même quantité ou de la même sorte de nutriment, tout comme nous n’évoluons pas de la même manière. Certains d’entre nous inspireront d’autres personnes, d’autres offriront une base solide de laquelle nous pouvons nous élancer et contribuer au tout.

Je ressens une connexion très forte avec des personnes qui m’ont réellement aidée à évoluer sur des tas de sujets. J’essaie également de ne pas manquer l’occasion de planter des graines dont je sais qu’elles donneront de magnifiques plantes. Je pense réellement qu’elles peuvent apporter ce dont ils ont besoin à ceux qui les reçoivent. Elles leur permettront de se découvrir, et avec un peu de chance, je le saurai voire même pourrai le voir.

Et il y a ces connexions profondes avec les personnes qui nous rendent plus forts, qui nous donnent l’assurance dont nous avons besoin pour être ceux que nous sommes, qui nous soutiennent et qui semblent trouver ce dont ils ont besoin également dans la relation et dans notre évolution. Chaque goutte renforce le lien que nous avons créé.

Nous pouvons observer le même phénomène se produire avec ceux qui nous entourent. Il n’y a pas de compétition, pas de jalousie, nous allons tous à notre propre rythme avec la certitude que nous contribuons à l’évolution et à l’expansion du collectif.

Donc cette semaine, libérez ces gouttes qui vous ont aidés à vous construire récemment, et laissez vous porter. Vous ne verrez pas forcément un résultat immédiat, mais croyez que quelqu’un, quelque part, en a besoin pour évoluer. Et que vous trouverez en eux la base solide qui vous aidera à évoluer à votre tour.

La carte

J’ai pris beaucoup de plaisir à dessiner ces stalagmites et stalactites. Je voulais utiliser une palette très neutre, parce qu’il ne s’agit pas ici de nous mettre en avant, mais plutôt d’être un élément de quelque chose de plus grand. Nous avons tous un rôle à jouer, et cette idée de connexion a rapidement été associée dans mon esprit avec ces colonnes construites lentement, mais sûrement, goutte après goutte. Pour moi, c’était la parfaite illustration de l’idée pour pourvoir évoluer, il faut pouvoir lâcher prise, goutte à goutte. Mais évidemment, entre ce que j’ai dans ma tête et ce que je suis capable de dessiner… j’y travaille, j’y travaille…. Je suis quand même contente du rendu de cette carte. Et puis lorsque le moment est venu d’ajouter mes petites étincelles (il y a-t-il quelque chose de plus magique que la connexion, après tout? ), je ne pouvais pas me satisfaire de mon ‘nuage’ d’étincelles… j’avais besoin de quelque chose de plus fort, quelque chose qui exprimait la lumière que le fait de se connecter, ou de chercher cette connexion apporte à l’obscurité… j’espère que vous l’aimerez autant que moi!

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Je vous souhaite une douce semaine.

Le Bosquet de l’Alchimiste 18. La Forêt

Cette semaine, puisque nous avons déjà reconnu, exploré et intégré nos cinq sens, nous nous plongerons dans nos émotions, notre connexion.

Lors que je me sens submergée par une émotion, en n’étant pas sûre qu’elle soit même la mienne, je vais là où je peux être en contact avec la nature. Littéralement. Si je peux, je retire mes chaussures (l’hiver, j’évite de le faire), et je pose mes pieds nus et mes mains sur le sol. Je visualise ensuite tout cet excès d’émotion couler de ma tête, de mon coeur, jusqu’à mes doigts et orteils, et je le libère dans le sol. Je reste comme ça pendant un moment, jusqu’à ce que je me sente en paix de nouveau. Je passe alors à un état de réception, où je peux réellement me sentir comme étant une partie d’un tout, et où je peux me recharger avec la confiance paisible que la nature m’offre en échange des émotions chaotiques et ardentes que je lui ai données.

La plupart du temps, je me sens submergée parce que je n’ai pas pris le temps de libérer ce que je j’ai perçu d’une situation. Pendant longtemps, j’ai érigé un rempart épais contre toute émotions forte, parce que je devais me protéger, et surtout, je devais concentrer toutes mes forces à la cause que je servais. Je ne pouvais pas me permettre de perdre la moindre énergie à lutter ou à gérer quelque émotion que ce soit. Je devais rester stable et forte, quoi qu’il en coûte. je savais que je pourrais et devrais revenir à un état plus ‘humain’ plus tard, mais à ce moment là, j’étais la protectrice, le roc dont elle avait besoin. je ne m’autorisais à ressentir et à exprimer mes émotions les plus douce qu’avec elle, parce qu’elle avait besoin de ressentir mon amour, mes espoirs, ma détermination, ma dévotion à notre cause. Je savais que c’était une cause perdue d’avance, mais elle méritait que je me lance dans la bataille de toutes mes forces. Elle et moi contre le monde entier. Les autres n’avaient droit qu’à la guerrière en moi. Forte, analytique, protectrice. Lorsqu’elle est partie, c’était pour moi une question de survie et j’ai opté pour laisser mes émotions et sentiments de côté, la plupart d’entre eux du moins. Le temps que je puisse accepter son absence et que je retrouve un sens à ma vie.

Parce que lorsque je ressens, je ressens vraiment. J’ai appris à gérer mes émotions et leur force, mais elles font partie de moi, et je ne changerais ça pour rien au monde. Elles me permettent d’être ouverte à ce qui vient. je peux percevoir les intentions, les possibilités, et acquérir une vision plus globale, complète, des choses. J’aime la façon dont je ressens. parce que j’ai appris à l’apprivoiser, à en faire un atout et non à la laisser prendre le dessus sur moi. J’ai appris à faire la distinction entre ce que je perçois et ce qui relève de la projection. Et j’ai appris à me débarrasser de la seconde. Et oui, il est souvent frustrant de voir les gens confondre leur perception et leur projection.

J’ai appris à reconnaitre mes propres émotions et pourquoi je les ressens, ce qui les déclenche. Je me connais suffisamment pour les accepter. Je également conscience de ma propre histoire, de ce qu’elle m’apporte et de ce qu’elle m’a appris. C’est mon chemin de vie et je l’accepte en tant que tel. Donc si une émotion me submerge, je ne procède pas de la même façon si cette émotion est réellement mienne ou si elle n’est qu’une projection. J’ai compris que nous sommes tous différents et que nous voyons une même chose de différentes manières. J’ai appris à mettre une situation en perspective, à m’en détacher, à l’analyser et à la remettre dans son contexte propre. j’essaie également de faire comprendre ma façon de voir les choses, et de dissiper toute projection que d’autres peuvent avoir dessus, lorsque ça me concerne. Ce n’est pas facile, mais tellement important. Lorsqu’on entends des personnes parler négativement, à notre sujet ou non, nous en gardons toujours quelque chose. Et ces résidus peuvent s’accumuler pour devenir quelque chose de lourd, de pesant, même si nous en sommes pas concernés.. Je refuse d’être engluée dans une situation qui n’est en définitive que la résultante de la perception erronée de quelqu’un qui n’a pas su faire la part entre ce qui est et ce qui relève de sa projection. Parce qu’au final, ça m’atteint, quoi que je fasse. C’est dans ma nature. Je peux absorber un certain taux de négativité, mais je dois alors m’en occuper, alors qu’elle ne m’appartient pas.

C’est à ce moment là que j’ai besoin d’agir. Parce que si je ne fais rien, cette négativité que l’on a projeté sur une situation et que j’ai ressentie deviendra mienne. J’ai besoin de la libérée, de la manière la plus positive possible. Donc lorsque je ressens quelque chose qui me submerge, je me demande: est ce que cette émotion est mienne? Ou est-ce une réaction à ce que j’ai perçu ou entendu ? Est-ce que je peux le transformer en quelque chose de positif? Est-ce que je peux le libérer facilement? Ou est-ce quelque chose de plus profond, qui me demande un peu plus? Le plus facile pour moie st de dessiner, d’écrire, ou de jouer de la musique. En général, cela suffit à me libérer de la négativité. Mais parfois, j’ai besoin d’aller plus loin pour retrouver mon équilibre. Je choisis alors la méditation ou le contact avec la nature.

Alors cette semaine, essayez de vous connecter à vos émotions et de les distinguer de ce que vous avez reçu d’autrui. Et trouvez comment les libérer afin de revenir à votre paix intérieure. Parce que vous le méritez.

La carte

Que pouvais-je choisir d’autre que le cœur d’une forêt? Je voulais que cette illustration soit chaleureuse et diverse, mais aussi paisible et, oui, un peu magique. Tout comme nos émotions. Je voulais jouer un peu avec la lumière sur cette carte, et je suis sortie de ma zone de confort en dessinant certaines feuilles une par une. J’ai aussi expérimenté pour apporter un peu plus de texture sur le tronc de l’arbre. J’ai décidé d’améliorer mon niveau en gribouillage digital, donc je me suis inscrite à des cours pour reprendre les bases et vous en verrez sans doute les effets dans les cartes suivantes. J’aime beaucoup celle-ci, mais il me semble que c’est le cas de toutes celles que je gribouille hahaha. J’espère que j’ai réussi à exprimer la paix et la magie de ce cœur de forêt. Et oui, les étincelles….

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Je vous souhaite une douce semaine.

Le Bosquet de l’Alchimiste 17. La rose

Cette semaine, nous explorons notre dernier sens: l’odorat. Je suis toujours étonnée par l’influence que peut avoir une odeur sur moi. Elle peut instantanément me mettre en contact avec des souvenirs, des émotions.

Par exemple l’odeur de la violette sera toujours associée pour moi à ma fille, Emma. Lorsqu’elle est décédée, je me parfumais à la violette, sans doute dans l’intention de la garder un peu plus longtemps près de moi. De même, l’odeur résiduelle de quelqu’un que l’on aime sur ses vêtements nous apporte un réconfort immédiat lorsque nous sommes séparés.

Lorsque je vais dans mon endroit favori, je ferme mes yeux pour laisser mes autres sens prendre le dessus. Je peux entendre, mais je peux aussi sentir. L’herbe fraiche, les essences d’arbres, les plantes. Et cette odeur très particulière du lac. Ces odeurs se combinent pour m’apaiser, et je me sens immédiatement bien.

Lorsque j’essaie un nouveau thé, ou un nouveau mélange de plantes, j’aime passer un peu de temps à le sentir avant de le boire. Et ça m’aie à créer un souvenir de ce moment, et de ce que j’ai ressenti.

Il faut que je vous parle de l’odeur des livres et du papier. Lorsque j’achète ou que l’on m’offre un « nouveau » livre (qui peut être de seconde, ou de tierce main, voire plus…), je commence toujours par le humer. Comme si j’en prenais connaissance et l’accueillais dans ma vie ainsi. Il y a quelque chose de spécial dans l’odeur d’un livre… Une sorte d’invitation au voyage, à l’imagination, à la connaissance. C’est presque magique, pou moi. Et j’aime beaucoup cette sensation. Ou peut être est-ce le seul papier, j’adore l’odeur du papier….

Et qui n’a jamais ressenti le plaisir immédiat de s’allonger dans des draps fraichement lavés? Je n’ai pas de sèche linge, donc je fait sécher ma literie sur un étendage à l’intérieur, mais lorsque les beaux jours arrivent, je m’organise pour faire ma lessive un jour où je rends visite à mes parents, pour pouvoir faire sécher mes draps au grand air. Et quel bonheur de se glisser dedans le soir venu et de laisser leur odeur m’emporter au pays des rêves.

Toutes les odeurs précédentes sont celles qui peuvent m’apporter de la joie, de la paix, de la sérénité. Mais d’autres sont plus comme des avertissements d’un danger réel ou supposé. L’odeur de l’alcool fait partie de cette catégorie. Mone x-mari était un alcoolique, et des années après notre séparation, la simple odeur de l’alcool qu’il buvait me projetait dans un état de vigilance immédiat. J’étais sur la défensive, alors que je pouvais ne pas connaitre voire apprécier la personne qui avait opté pour cette boisson. J’ai du vriament m’entrainer à me déprogrammer et à reconnaitre cette odeur pour ce qu’elle est uniquement: l’odeur d’une boisson qui ne m’attire pas. Mais ça m’a pris beaucoup plus de temps que je ne le pensais, tellement cette sensation était inscrite profondément en moi. L’ail est une autre odeur répulsive pour moi. Je suis capable d’en détecter la moindre touche dans un plat, que je ne toucherai donc pas. Parce que mon corps refuse cet aliment. Oh, et les odeurs corporelles me gènent énormément. J’ai vriament du mal à prendre les transports en commun à cause de ça, et je ne resterai pas assise près de quelqu’un qui sent la transpiration, même en réunion, parce que cette odeur me rend nauséuse très rapidement… Oui, je suis vraiment très sensible de ce côté là…

Pour moi, les odeurs sont vriament liées à mes émotions, à mes souvenirs, à mes sensations physiques, et si je me sens bien dans un lieu ou avec quelqu’un, j’aurais tendance à l’associer à une odeur particulière.

Alors cette semaine, allez dans votre lieu préféré, et passez du temps avec votre personne favorite, et essayez de les lier à une odeur particulière que vous pourrez faire venir à votre sprit lorsque vous aurez besoin du réconfort qu’ils vous apportent. Parce que vous le méritez.

La carte

Cette carte est ma première tentative à dessiner une rose. Et elle m’a pris un temps fou, mais je suis vraiment contente du résultat. j’ai beaucoup aimé travailler les dégradés, et essayer d’exprimer la délicatesse des pétales, le volume de la fleur. J’ai choisi des couleurs inhabituelles parce que… pourquoi pas? C’est certainement la carte qui m’a pris le plus de temps jusqu’à maintenant. Je suis sûre qu’il y a un moyen plus rapide d’arriver au même résultat, et je vais étudier ça de près, mais j’ai vraiment aimé la dessiner. J’espère que vous l’aimerez aussi. Oh, et évidemment, elle possède sa propre magie!

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Je vous souhaite une bonne semaine. nous en avons fini avec nos cinq sens. Nous les avons reconnus, accueillis et intégrés. il est temps de poursuivre notre voyage intérieur.

Le Bosquet de l’Alchimiste. 16. Flûtes

Nous continuons d’explorer nos sens. Cette semaine, nous nous concentrons sur l’ouïe. Le matin, surtout si j’ai dormi la fenêtre ouverte, j’aime être réveillée par les bruits de mon environnement…. je reste les yeux fermés, mon corps repose encore, en paix. Et je sais que je suis chez moi grâce à ces sons familiers. Je ne rêve plus. Je m’ancre dans une nouvelle journée accompagnée de ces sons. Les oiseaux, le personnes qui peuvent parler, le vent qui fait bouger mes rideaux perlés… Je peux passer du temps à écouter la vie, dehors. Habituellement, mon chat sent que je suis éveillée et elle vient en ronronnant… ce qui est aussi un son qui m’ancre dans ma réalité.

Je suis très sensible aux sons. Dans mon travail, le pire n’est pas la pression ou les attentes de personnes qui pense que je devrait faire comme ceci ou comme cela. Elles sont juste aux prises avec leurs propres insécurités, ce qui ne me concerne en rien. Non, le pire dans mon travail, c’est le bruit permanent, le niveau sonore insupportable lors des récréations ( j’ai mesuré, ce n’est jamais plus bas que 85db, et ça peut atteindre les 125 db voire plus… oui, c’est dangereux pour nos oreilles et non, nous n’avons aucune protection…). Lorsque je reviens à la maison, je mets mes écouteurs. Non pas pour écouter quoi que ce soit, mais pour prendre un bain de silence. Je peux passer 20 à 30 minutes chaque soir, dans le silence. Et ça me fait le plus grand bien.

L’ouïe est très importante pour moi. Parce qu’elle est très connectée à mes émotions. Le simple son de la voix d’un de mes proches peut m’apporter une joie et un réconfort immédiat. Je peux percevoir les véritables intentions de quelqu’un simplement en entendant les inflexions de sa voix. Entendre le ronronnement de mon chat m’apaise immédiatement. Et la musique… je ne peux pas vivre sans musique. Je peux l’accorder à chacune de mes émotions. Je peux toujours compter sur elle pour m’inspirer, me calmer, me dynamiser, m’aider à me concentrer, méditer, rêver…. La musique a une place très particulière dans ma vie.

J’aime jouer de la musique aussi. Pendant le confinement l’année dernière (le seul que j’ai réellement vécu, je travaillais en dehors de la maison les deux suivants), j’avais pris l’habitude de faire une pause tous les jours et de jouer de la musique vers 15 heures. Ni trop tôt, ni trop tard, afin de ne pas trop déranger mes voisins. Je prenais mes flûtes et je jouais ce qui me venais à l’esprit, en changeant de flûte en fonction de l’inspiration, passant d’un morceau à l’eau, en entrant dans un état méditatif peu à peu. Puis je revenais à mon quotidien et je reprenais mes tâches. Je me sentais bien, et ça m’a également aidé à contrôler la récupération de mon souffle (j’ai eu une laryngite très importante qui m’a rendue aphone pendant plus d’un mois, et je ne pouvais pas respirer sans tousser pendant deux bonnes semaines… j’étais souvent essoufflée, et lorsque j’ai commencé à aller mieux, j’ai repris mes flûtes, progressivement, pour juger de ma récupération). Le souci, c’est que je vis dans un immeuble avec peu ou pas d’isolation phonique et je tiens à conserver des relations agréables avec mes voisins. Un jour, je crois une de mes voisines du dessus, donc l’appartement n’est pas directement au dessus du mien, mais avec qui je partage un mur. Je lui ai demandé si je ne la gênais pas trop avec ma musique. Elle m’a répondu qu’au contraire, lorsque venait les 15h, elle se faisait un thé, allais dans son salon, s’installait dans un fauteuil, prenait un livre et écoutait ma musique. Que ça lui faisait du bien, qu’elle aimait beaucoup cette pause dans son quotidien aussi. Je n’ai jamais croisé mes voisins du dessus, mais lorsque je joue de la flûte en rentrant de l’école, ou le week end, la fenêtre ouverte, je peux sentir au bout de quelques minutes le café qu’ils boivent sur leur balcon….

Lorsque je me trouve dans un nouveau lieu, qu’il soit naturel ou non, j’ai noté que je laisse mes sens l’apprivoiser en premier. Entendre ses bruits me permet de savoir où je suis. Mon attention est alors à son pic et je peux en profiter pour explorer, me détendre, ou profiter des personnes qui m’entourent à ce moment-là.

Alors cette semaine, prenez 5 à 15 minutes par jour à écouter votre environnement. Essayez de décoder ce que ces sons signifient pour vous. Et prenez plaisir à le faire. Parce que vous le méritez.

La carte

j’avais une idée précise de ce que je voulais dessiner pour cette carte… parce que je l’avais déjà fait, pour Inktober. Je savais bien que je l’utiliserai pour une autre occasion. j’ai aussi pris mes flûtes comme références, même si elles sont un peu différentes en vrai, mais je ne suis pas tenue au réalisme, je fais comme je le sens ! J’ai opté pour un ton un peu rosé pour les troncs, pour contraster un peu. Je les avais d’abord dessinés plus lisse mais après l’avis d’un oeil aguerri, j’ai préféré ajouter un peu plus de volume et de texture, et oui, c’est beaucoup mieux ainsi. J’ai aussi joué avec la brume et la lumière, parce que pour moi, la musique est à la fois un mystère et de la magie… d’où mes petites étincelles!! J’espère que vous aimerez cette carte autant que moi.

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