Retour sur les voyages précédents (2)

Cette année, je revisite mes voyages intérieurs antérieurs (ha!) et j’essaie de les intégrer à mon cheminement actuel.

2018: le voyage intérieur

Le mots du mois était apprend. Et j’ai le plaisir d’apprendre encore et toujours, pour mon plus grand plaisir. Vous trouverez l’article ici, et si ça vous tente, vous pourrez aussi découvrir les étapes de ce voyage particulier, avec des petites citations post-it, un gribouillage, des mises en action , des images façon tableau de visualisation, et une réflexion

2019: l’épopée et les symboles

Vous trouverez les articles correspondants ici: la spirale, je suis créatrice/créateur de ma réalité et ici aussi.

J’avoue que les mots que j’ai écrit alors ont résonné en moi d’une manière très particulière lorsque je les ai lus ce matin. Au vu de l’année que je viens de passer, ils prennent encore plus de relief, de profondeur. Malgré tous les changements, les bouleversements, les effondrements et la reconstruction en cours, je reste fidèle à cette vision, à chacun de ces mots. La seule différence certainement est que je n’ai plus à me battre. Même si la guerrière en moi veille et impulse cette détermination qui me définit. On ne peut pas renier sa nature, après tout, mais on peut s’en servir comme d’une base et non seulement comme un bouclier.

Je crée ma réalité plus que jamais aujourd’hui. J’ai même placé ma créativité au centre désormais. Je me sens plus que jamais alignée à moi-même, et si j’ignore où ce chemin me mènera, je sais que je suis sur la bonne voie, je me sens à ma place. J’avance un peu chaque jour, an me sentant vraiment en paix avec moi-même. Et si je m’arrête parfois, c’est pour profiter du paysage qui s’offre à moi. Oui, décidément, je vis chacun des mots que j’ai écrits alors.

2020 la Saga

Vous trouverez les articles en français ici et in english here

La curiosité reste un de mes moteurs. Je n’hésite pas à me lancer dans de nouvelles expériences, parce que j’ai confiance en moi, en ce que je suis, et que je sais qu’en satisfaisant ma curiosité, je ne pourrai en tirer que de quoi me nourrir intérieurement. La semaine prochaine, un nouveau challenge me sera offert. Peu importe le sujet, je pense que je me lancerai, par curiosité de ce que je pourrai en faire. Peu m’importe que je parvienne à en faire quelque chose de satisfaisant ou que je me retrouve face à une impasse. J’aurai essayé, j’aurai satisfait ma curiosité de voir ce que je peux faire. Et puisque je ne suis pas dans le jugement mais dans le discernement, je pourrai voir ce que j’ai besoin de travailler, d’approfondir, d’apprendre et de comprendre pour parvenir à matérialiser ce que j’ai en tête. Et je prendrai le temps de le faire. Je trouverai sans doute également un nouveau puits sans fond à explorer hahaha.

2021 Le Bosquet de l’alchimiste

Vous trouverez l’étape en français ici. And you’ll find the english version here

« Lorsque j’ai envisagé mes racines, j’ai visualisé cet arbre et ce sol mystiques, magiques. Pour moi, il y a quelque chose de magique dans le fait d’être capable de prendre du recul, d’aller au plus profond et de puiser dans tout ce que j’ai vécu pour m’ancrer ici et maintenant. Il y a quelque chose de mystique aussi dans le fait que nous avons la capacité de trouver les réponses à nos questions en puisant dans la mémoire et la connaissance collectives. Si nos racines sont saines, nous pouvons y plonger profondément et laisser le collectif nous aider à nous tenir droits et forts. « 

Ces mots sont plus que jamais d’actualité. L’année dernière, j’ai passé beaucoup de temps à tailler, à élaguer ce qui devait l’être, mais aussi à dégager mes racines pour qu’elles puissent m’offrir un ancrage puissant et me nourrir de tout ce dont j’avais besoin. Je leur ai donné de quoi s’épanouir et s’enfoncer encore plus profondément dans le sol. Et elles m’apportent chaque jour l’énergie et la force de poursuivre mon chemin sereinement.

Je vais réimprimer les étiquettes, pour les placer un peu partout chez moi, histoire de me laisser inspirer hahaha

2022 le cheminement

La deuxième étape du cheminement du mois de janvier, un nouveau départ, nous proposait de nous pencher sur notre destination.

  • Ce qui m’inspire le plus, et pourquoi.
  • Ce qui me fait plaisir.
  • Quelque chose à laquelle dire oui.
  • Ce qui m’apporte le plus au quotidien.
  • Mes plus belles qualités. 
  • Ce que j’ai envie d’explorer.
  • Ce qui est important à mes yeux dans ma relation aux autres.

Je vais garder ces idées en tête cette semaine et voir ce que j’en retire. Mais certaines résonnent déjà en moi hahaha.

Cette semaine, je vais donc me laisser porter par ma curiosité, sereinement, et me laisser nourrir par mes racines pour continuer à cheminer et explorer ma créativité. Pour mon plus grand plaisir.

Je vous souhaite une merveilleuse semaine.

Prenez soin de vous.

Parce que vous le méritez.

Saga 2020. Commencement

Parce que toute histoire, qu’elle soit anecdotique ou au long cours, commence quelque part, il me paraissait pertinent de débuter ma saga par ce mot: commencement.

Commencement

substantif masculin.

  1. Première partie d’un ensemble; moment, point initial de quelque chose.
  2. Première partie de la vie, spéc. de la vie sociale, professionnelle, d’un apprentissage; première partie d’un phénomène social.
  3. Premiers éléments d’une connaissance, d’une science.

J’ai pris le temps en décembre de terminer ce qui devait l’être, de faire le point et de déterminer ce qui ferait partie de l’aventure et ce qui resterait là, parce que désormais inutile ou accessoire. Alors que c’est quelque chose que j’ai l’habitude de faire, et qu’en général tout se passe sereinement, comme une évidence, cette année avait une saveur particulière. J’avais vraiment la sensation de clore un tome de ma vie, et non pas uniquement un chapitre. C’est pour cette raison que j’ai décidé de prendre un peu plus de temps que d’ordinaire, et d’aller au fond des choses. Et je ne le regrette pas.

Je commence donc cette année, et cette nouvelle aventure avec un regard neuf. Je sais que tout ce que j’ai fais jusqu’ici m’a menée à ce moment précis, et que je suis prête à vivre la suite de ma saga personnelle. Je suis sereine, attentive, ouverte. Quoi qu’il se présente, je sais que j’en ferai un fragment de vie, qui trouvera sa place dans ma construction personnelle. Des liens se créeront, d’autres se briseront. De nouvelles connaissances et compréhensions viendront enrichir ou invalider celles qui sont déjà présentes en moi. J’approfondirai certains domaines et en abandonnerai d’autres. J’accepte tout ça, et bien d’autres choses encore. Pour le moment, néanmoins, je me trouve au sommet d’une falaise donnant sur une vallée luxuriante, inconnue encore, accueillante sans aucun doute. À moi de faire le premier pas et de me plonger dans son exploration.

Ce que j’aime dans les commencements, c’est qu’ils sont volatiles, éthérés… Ce sont les impulsions originelles qui nous projettent vers ce qui doit être, et qui, une fois leur tache accomplie, ne sont plus qu’un souvenir… C’est pour ça que j’aime rester, pour un instant encore, sur ma falaise intérieure, et passer un peu de temps à contempler ce qui m’attend, avec gourmandise, avec l’assurance que de l’autre côté de cette vallée, la future moi sourit au souvenir de ce que je suis aujourd’hui.

Je ne considère pour autant pas e commencement comme un renoncement ou un oubli de ce qui a précédé. Mais plutôt, comme je l’ai écrit plus tôt, comme l’ouverture d’un nouveau tome de ma vie. Il s’inscrit clairement dans la continuité de ce que j’ai déjà vécu, et pour autant, il a sa dynamique propre. Probablement moins sombre que d’autres, sans aucun doute aussi intense que la plupart, il marquera une nouvelle étape dans mon voyage intérieur. Et c’est ce qui me réjouit. Je vois déjà se mettre en place certaines choses, simples ébauches de ce qu’elle seront plus tard, ou leurres destinés à faire diversion histoire de me garder motivée. Quoi qu’il en soit, tout est prêt. Il ne me reste qu’à faire ce pas.

Et c’est exactement ce que je fais en publiant cette première carte de l’année. En écrivant ces mots. Il n’y a plus réellement de commencement. Tout est déjà commencé. Et c’est très bien comme ça.

Symbole n° 43: Hei Matau

Hei Matau est un symbole Maori en forme d’hameçon. Il est traditionnellement sculpté en os ou en jade. Il peut être représenté de manière très stylisée ou plus détaillée. Il symbolise la prospérité, la force, la terre, la fertilité et l’assurance d’une navigation sûre. Il représente également l’importance de la pêche pour les Maoris. Il peut même être considéré comme le symbole de la Nouvelle Zélande. Il est porté en pendentif par les hommes et les femmes, et est considéré comme un trésor national (Taonga).

La légende dit que l’île Nord de la Nouvelle Zélande était un énorme poisson qui a été attrapé par le grand navigateur Maui. Ce dernier a utilisé une ligne tressée et un hameçon fait à partir de la mâchoire de sa grand-mère. Le nom de cette île est Te Ika a Maui (« le poisson de Maui »).

La pêche était très importante pour les Maoris. Il voyaient cette activité comme tapu (sacrée) et il existait des règles déterminant quand ils pouvaient pêcher et comment les filets de pêche devaient être faits. Les pêcheurs relachaient le premier poisson p^éché pour plaire au dieu de la mer, Tangaroa. Ils essayaient également de lui plaire avec des prières, des rituels et des talismans tels que Hei Matau, dont ils espéraient la protection.

Symbole n°42: Denkyem

Denkyem (‘crocodile’) est un symbole Adinkra. Il symbolise certaines qualités de l’animal valorisées par la société ghanéenne. Il représente les facultés d’adaptation, dont le crocodile fait preuve en vivant dans l’eau, dans des marécages, et en étant pour autant capable de respirer. Il s’adapte aux circonstances. Le crocodile est également un animal très présent dans les mythologies africaines, et il est souvent vu comme la créature la plus intelligente.

Cette semaine, je vais me concentrer sur mes capacités d’adaptation à des situations parfois complexes, afin de retrouver et de conserver ma sérénité. Ces derniers jours, je dois l’avouer, j’ai été confrontée à beaucoup d’agressivité et j’ai eu tendance à l’absorber, voire à la renvoyer façon miroir… mais je n’en ai pas envie… Donc je vais retourner dans mon domaine, comme le crocodile, et refaire surface lorsque j’aurai purgé cette agressivité hors de mon organisme. Je n’en veux pas… J’ai appris une belle leçon en me laissant envahir (bon, en même temps, l’agression a été plutôt violente…). Je sais aussi que si je le voulais, je pourrais mettre de l’ordre de manière non diplomate dans cette situation, mais je ne pense vraiment pas que ce soit une voie à suivre… Même si je sens que ma limite est proche et qu’une fois franchie, je n’aurai d’autre choix que de mettre les points sur les i et les barres au t… peu importent les conséquences à ce moment-là… Et je ne suis même pas sûre que la leçon puisse être comprise, alors…

Bref, je vais bientôt pouvoir me distancier à la fois physiquement et mentalement de tout ça, et mettre en place une action efficace et positive, créative. En attendant, je fais le dos rond et je garde mes crocs à bonne distance de certaines jugulaires…. Parce que s’il faut une bande de hyènes pour m’atteindre, ça a aussi réveiller la lionne en moi… J’en ai vu d’autres, j’en verrai certainement encore d’autres… mais je refuse de les laisser aller en toute impunité… Il va falloir que je leur fasse comprendre… Faire preuve d’adaptabilité, tel le crocodile, pour faire en sorte que mon message soit bien entendu et compris…

Bref, cette semaine, soyons des crocodiles….

A demain pour le ou les gribouillage(s) Inktober du jour!

Symbole n°41: Kolovrat

Kolovrat est le symbole de Svarog, le dieu slave du soleil. « Kolo » signifie cercle, et « vrat » rotation. Il s’agit donc de la représentation de la rotation du cercle solaire. Il est composé de huit rayons émanant d’un point central. Les extrémités de ces rayons forment un cercle. Ce qui donne une illusion de mouvement de ce cercle soleil dans le sens des aiguilles d’une montre.

Kolovrat était porté en talisman et revêtaient de multiples et importantes signification pour son porteur:

  • Fertilité, récolte abondante
  • Puissance et énergie solaire
  • Victoire du bien, des forces de la lumière sur le mal
  • Santé du corps et force de l’esprit
  • Protection contre le mal
  • Chance dans les bonnes actions et les efforts

Pour moi, Kolovrat est chargé symboliquement de beaucoup de positivité, d’une force créatrice aussi. C’est pourquoi je l’ai choisi cette semaine. Non parce que je veux attirer ce genre d’énergie ou de pensée dans ma vie, mais parce que je les ressens déjà.

Que les choses soient claires, je suis loin de vivre au pays des bisounours. Mais j’ai également décidé de cesser d’accorder de l’importance à la morosité ambiante, souvent liée à une anxiété et à un stress qui pour moi, n’ont pas réellement lieu d’être. Je m’explique: on subit tous de petites contrariétés dans notre vie quotidienne. Ces petites choses qui ne vont pas dans le sens qu’on voudrait, ces imprévus qui nous freinent ou nous frustrent. Ces petits riens qui nous obligent à envisager d’autres solutions que celles que nous avions prévues… Dès lors il y a deux options: soit nous nous laissons aller à al frustration, au stress, à l’anxiété, soit nous lâchons prise, prenons du recul et nous adaptons à la nouvelle situation… l’humour, clairement, est une arme redoutable dans ce cas de figure…

En ce début de semaine, j’ai eu mon lot de petits tracas, d’imprévus, de contrariétés potentielles… mais j’ai développé au fil du temps la capacité de les laisser à leur place, de ne pas les accueillir en moi et leur permettre de me ronger de l’intérieur, petit bout par petit bout. Je les reconnais pour ce qu’ils sont, les identifie, et je remédie à leur présence au milieu de mon chemin. J’essaie de les mettre en perspective et non de les observer au microscope. Ils n’ont pas à avoir autant d’importance. Ils sont là, soit, comment faire pour que ça ne soit plus le cas? En cas de contrariété plus importante, qui cherche à s’incruster un peu plus longtemps que prévu, comment la contrer avec humour et efficacité pour retrouver un équilibre et un enthousiasme voilés un moment par elle?

Il ne s’agit pas vraiment de se forcer à voir les choses de manière positive quoi qu’il arrive. Mais plutôt de s’élever au dessus de l’émotion négative, de l’inconfort, de trouver en soi la force de se décentrer et de relativiser… D’avoir une vision plus périphérique que focale sur ce qui se passe dans notre vie. Et d’être ouvert à ce qui peut se passer, avec cette conviction profondément ancrée qu’on saura gérer la situation, qu’on saura s’adapter, et que tout est source d’enseignement.

J’ai eu à traverser des situations très difficiles dans ma vie. Sur le moment, j’étais immergée et j’essayais de me débattre pour garder la tête hors de l’eau… Mais par la suite, j’ai pris la décision de les voir comme des rites de passage, comme des leçons de vie, et d’en tirer le meilleur… Je ne les ai pas laissées m’immerger dans un marécage de culpabilité, de tristesse, d’échec. Alors que j’étais au fond, j’ai tapé du pied et j’ai pris mon élan pour m’en sortir. C’est le cas aujourd’hui. Et bien plus que ça, finalement… Cette impulsion a aussi eu pour conséquence de m’armer, de manière constructive et créatrice. Ces situations font partie de moi, de mon histoire, elles m’ont formée, elles m’ont sculptée. Mais je ne leur appartiens pas. Je suis reconnaissante d’avoir su y faire face, d’avoir pu trouver en moi les ressources pour les confronter, les surmonter. Et aujourd’hui, je sais qu’elles ne peuvent plus m’atteindre.

Le truc avec ce genre d’expériences, c’est qu’on a tendance à ne plus accorder d’importance aux petits tracas. C’est un cadeau de la vie. On apprend à relativiser et à s’élever au dessus de ce genre de situation, à les mettre en perspective et à trouver rapidement et sereinement des solutions… Et pour moi, c’est ce que symbolise Kolovrat.

Voila, cette semaine, laissez vous porter par la force et la positivité de Kolovrat.

Symbole n°40: Sankofa

Sankofa est un symbole adrinka signifiant « retourne le chercher ». Il représente la sagesse d’apprendre du passé pour construire le futur.

C’est ainsi que je considère ma vie, tout simplement. Chaque événement, chaque personne est une occasion d’apprendre. une fois la leçon intégrée, on peut construire son futur sur ces fondations solides. Ce symbole nous rappelle que nous possédons les réponses en nous, il suffit parfois de regarder en nous sous un angle différent pour comprendre ce qui nous pose problème. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées nous guident vers un chemin que nous pouvons décider de prendre ou non. Il est toujours possible de changer d’avis, il est toujours possible de prendre conscience de ses erreurs et de choisir de prendre un nouveau chemin.

Cette semaine, je prends conscience de toutes les leçons du passé qui m’ont menée vers celle que je suis, en regardant vers le futur avec confiance et sérénité.

Symbole n°39: la flèche

La flèche revêt de nombreuses significations. Symbole de rapidité, d’ouverture, d’alignement, d’élan, elle est présente dans de nombreuses cultures utilisant l’arc et la flèche. Elle fait partie des attributs de divinités telles que Diane, ou Cupidon. Les amérindiens lui octroient des significations très différentes en fonction de la manière dont elle est représentée (amitié, paix, guerre, conflit, passage…). Pourtant, la flèche en tant que telle n’est qu’un objet inerte. Ce qui semble lui donner toute sa valeur, tout son symbolisme, c’est l’intention de celui ou de celle qui la tire.

Pour moi, elle symbolise l’alignement du coeur et de l’esprit, cette dynamique toute particulière où tout obstacle semble s’écarter du chemin pour nous permettre d’atteindre notre but (ou du moins, le but que l’on s’est fixé pour le moment). Elle symbolise également ce trait de lumière, un peu comme l’éclair, qui nous transperce et nous inspire. Enfin elle représente la détermination, la force, la volonté d’accomplir ce qui doit l’être, sans se laisser distraire par ce qui pourrait nous freiner dans cette quête.

Ce que j’aime chez la flèche, c’est le fait qu’elle soit constituée d’une tête dure, aiguisée, pénétrante, qui pour moi est le symbole parfait de la volonté, du tranchant, de la détermination. Puis d’un corps souple mais droit, qui lui permet d’avancer, de glisser sur l’air, de se projeter, tout en continuant de vibrer au contact de l’air. Enfin d’un empennage doux, coloré, qui n’est pas uniquement esthétique et reconnaissable mais qui surtout l’équilibre et lui permet d’atteindre son but sans la freiner.

C’est cet accord entre les différentes parties de la flèche qui en fait un objet redoutable, précis, efficace. C’est aussi ce qui en fait un symbole si puissant, dont on retrouve de multiples représentations dans l’art, dans la symbolique, dans la communication. Enfin elle inspire une créativité très riche, ses représentations étant souvent ancrées dans une culture, dans une époque.

Mais encore une fois, la flèche n’est qu’un objet neutre. C’est l’intention de celui ou de celle qui la manipule qui lui donne sa valeur et sa symbolique. La flèche ne peut atteindre une cible qui si celle-ci est visée par celui qui la tire. C’est en s’entrainant, en maitrisant et en équilibrant plusieurs facteurs (concentration, force, respiration, détermination, relâchement, conscience et prise en compte de son environnement) que le tireur peut atteindre la cible qu’il s’est fixée.

Et puis, lorsqu’on y pense, pour être tirée, on doit d’abord la faire coulisser en arrière sur l’arc… C’est en prenant du recul et en considérant le but à atteindre de cette perspective qu’on peut le mieux s’élancer et atteindre son objectif.

Un archer peut aussi intervenir dans la conception de ses flèches. Il les construit, les adapte à ses besoins, à sa personnalité. C’est en ayant conscience de ses qualités et de ses défauts qu’il peut élaborer un outil qui lui correspondra. Il sait adapter ses flèches aux cibles qu’il veut atteindre, il maitrise leur conception, leur utilisation. Elles lui sont personnelles et portent sa marque. De même nous construisons nos propres outils afin de les affuter et de les rendre les plus efficaces possible pour nous aider à atteindre nos buts.

Les enseignement de la flèche sont nombreux, et je suis sûre que j’en ai oublié plusieurs, mais l’idée principale est celle d’alignement: alignement entre son esprit, son corps et ses émotions, alignement entre le but qu’on se fixe et ce que l’on peut faire pour l’obtenir. Alignement entre une volonté d’avancer et la sérénité nécessaire pour le faire efficacement. Un bon archer atteint sa cible en équilibrant ces différentes composante. en se connaissant suffisamment pour doser sa force et sa précision, sa détermination et son relâchement, sa maitrise et sa créativité.

Cette semaine, je vous souhaite d’atteindre vos buts, quels qu’ils soient. Je vous souhaite aussi de vous réaliser, d’être créatifs et de vous laisser guider par l’élan de la flèche.

Symbole n°38: Thunderbird, l’Oiseau-Tonnerre

L’Oiseau-Tonnerre ou Thunderbird, est un symbole amérindien de protection et de force. Il est souvent considéré comme le plus puissant des esprits et peut également se transformer en humain en ouvrant sa tête comme un masque et en lissant ses plumes pour en faire une couverture. Sous ses ailes se trouvent des serpents éclairs, qu’il utilise comme outils, ou armes.

L’Oiseau-Tonnerre est une créature mythique qui représente la force dominante de toute activité naturelle. Il est localisé dans les montagnes occidentales du Pacifique Nord. L’Oiseau -Tonnerre crée le bruit du tonnerre en battant des ailes, et lance des éclairs par ses yeux, lorsque les chasseurs s’approchent trop de son territoire.

En créant les orages, il irrigue la terre, en permettant à la végétation de pousser. Il est sensé être si grand que ses ailes sont aussi longues que 2 canoés, et il pourrait facilement sortir un orque hors de l’eau avec ses serres. Seuls les chefs et les familles les plus puissants et dont la réussite est indiscutée peuvent choisir l’Oiseau Tonnerre pour être au sommet de leur totem. Il ressemble à l’aigle mais il se distingue par deux cornes courbes ou deux plumes sur sa tête. Une des légendes le concernant dit qu’il y a très longtemps, les gens ont demandé de l’aide à l’Oiseau Tonnerre pendant une disette. Il les a aidés mais en retour, il a exigé qu’à partir de ce moment, il ne sera représenté qu’au sommet des totems avec ses ailes grandes ouvertes. C’est pourquoi de Nombreux totems du Pacifique Nord Ouest le représente au sommet.

L’Oiseau Tonnerre nous enseigne à respecter les forces de la Nature, avec lesquelles nous n’avons pas à interférer. Il est aussi symbole d’abondance, puisque grâce à lui les terres peuvent être cultivées. Plus symboliquement, il est symbole de protection de la famille, des amis, de la communauté, que cette protection soit physique, émotionnelle, financière etc… Il a aussi des attributs guerrier et apporte un message de victoire. Enfin, il a aussi un aspect psychopompe, il offre réconfort et force aux morts, en s’assurant qu’ils arrivent à leur destination.

Bref, l’Oiseau Tonnerre est un symbole de puissance, de protection, d’indépendance.

Quant à moi, je vois en lui un double aspect: une force, une puissance certes, mais surtout le choix de la mettre au service des siens, et non pour son bénéfice seul. Il n’a rien à prouver. Si il défend farouchement son territoire, il est aussi capable d’apporter son appui à ceux qui en ont besoin. C’est un de mes symboles préférés, je dois l’avouer. Et ça n’étonnera personne, je pense haha.

Ce que peut nous apporter l’Oiseau Tonnerre cette semaine:

  • prendre conscience de nos forces, de ce que nous pouvons apporter à ceux qui nous entourent.
  • prendre conscience des forces de la Nature, de ce qu’elle nous montre jour après jour, et faire preuve d’humilité.
  • prendre le temps d’être à l’écoute, d’offrir un espace et un temps de parole àc eux qui en ont besoin.
  • prendre conscience que nous pouvons réussir ce que nous entreprenons, et laisser les doutes à la porte.
  • puiser en nous l’énergie nécessaire pour accomplir les points précédents, en ayant bien conscience qu’elle est inépuisable.

Je vous souhaite une bonne semaine. Étendez vos ailes et prenez votre envol!

Symbole n°37: L’Unalome

Cette semaine, je voulais un symbole qui représentait un chemin de vie… Et si je ne suis en général pas du tout attirée par les symbole d’Inde ou d’Asie, me voila séduite par l’Unalome… L’Unalome est un symbole bouddhiste qui représente le chemin vers l’éveil.

Sa forme représente les tas de cailloux que les randonneurs ou les promeneurs en montagne empilent pour baliser les chemins qu’ils parcourent (les cairns). Les différents éléments qui le composent marque tous une étape dans le chemin de vie:

  • La spirale symbolise l’Univers, la vie, le chaos, la source, l’énergie originelle, l’évolution….
  • Les boucles: elles représentent les échec, les obstacles, les détours que l’on peut faire et qui nous permettent d’apprendre, de nous élever.
  • Les zigzags: ils symbolisent la sortie de l’ignorance, le début de la conscience.
  • La ligne droite et le point: ils symbolisent l’éveil de notre conscience, la sortie totale de l’ignorance et la fin des souffrances.

Autant j’ai beaucoup de respect pour les bouddhistes et leur philosophie, autant ça ne me parle pas vraiment. Et il en va de même avec l’Unalome. Je ne suis pas sûre que la vie soit aussi ‘linéaire’ dans le sens où pour moi, les périodes de test, d’expériences difficiles et leur intégration peuvent très bien se succéder. Pour schématiser, les boucles et les zigzags peuvent se succéder à de nombreuses reprises. Et puis j’ai aussi du mal avec l’idée, qu’on retrouve dans de nombreuses philosophies ou spiritualités, de l’Être humain ignorant et donc souffrant qui à la fin de son parcours entre dans la connaissance et la sérénité. Il me semble qu’il s’agit là surtout de justifier le fait qu’on souffre tous à un moment ou à un autre, dans son corps, dans son esprit, dans son âme… mais que c’est normal, ça fait partie du chemin, on la ressent parce qu’on doit apprendre/grandir/évoluer/changer/accepter … Et pour moi, non, la souffrance ne se légitime en rien. La torture physique ou mentale, qu’elle soit auto infligée ou externe, ne se justifie en rien. La douleur qu’elle soit diffuse ou aiguë, ponctuelle ou chronique ne se justifie en rien.

Et si certains sont capables de se transcender et de sortir de leur(s) souffrance(s) grandis, combien se perdent dans leur douleur, s’enferment dans leur peine, combien encore choisissent d’y mettre un terme définitivement, combien définissent un responsable et se laissent aller à la haine? Mais bon, comme je l’ai dit, j’ai du mal avec les philosophies et spiritualités orientales. Comme avec d’autres d’ailleurs, je ne suis pas exclusive ! Ce qui me dérange, c’est cette culpabilisation (c’est ainsi que je le perçois, ça n’engage que moi!) et cette infantilisation. On doit souffrir parce qu’on n’est pas assez conscient/sage/abouti/grand/bien/pur/fidèle/. On n’est pas à la hauteur, quoi que l’on fasse ou qu’on soit, parce que c’est comme ça. Alors inutile d’essayer, on va nous donner de quoi évoluer pour être enfin digne d’intérêt ou de légitimité. Parce que là, franchement, notre valeur en tant que telle, à l’état brut, elle est insignifiante…. Et cette dynamique particulière se retrouve dans de nombreux systèmes spirituels ou religieux… On n’a, ou n’obtient, de valeur que si l’on suit le cheminement édicté par les préceptes ou la doctrine… Et ça rentre en conflit avec l’électron libre en moi hahaha. Après, encore une fois, il y a de belles choses à apprendre de chaque expérience de vie, et je respecte infiniment ceux qui se sentent épanouis et en accord avec une philosophie ou une spiritualité, quelle qu’elle soit. Ce n’est juste pas pour moi, voila tout, et ce n’est pas grave du tout.

Ceci dit, la dynamique de l’Unalome est plutôt intéressante. Du chaos aux essais et échecs, à l’ordonnancement, la compréhension, pour parvenir à l’intégration. J’aime voir dans le point final l’origine d’une nouvelle spirale, qui permettrait à ce cycle de se répéter. parce qu’après tout, nous sommes créateur de notre réalité et si on a envie d’étirer la ligne droite, de transformer un point en spirale et de réduire les boucles, nous en avons le droit et l’opportunité.

Alors cette semaine, concentrons nous sur les spirales et les lignes de notre vie, en souriant aux boucles et aux zigzags.

Quant à moi, je prépare déjà le voyage de l’année prochaine. Et ce sera onirique! Je dois encore apprendre à maitriser les outils, mais les débuts sont prometteurs… Je suis en plein tourbillon créateur héhéhé. Et quelle belle spirale se dessine!

Symbole n°36: la Lune

Cette semaine, nous allons voyager avec la Lune. Notre satellite symbolise de nombreux concepts, tels que la notion de cycle, de mouvement, de transformation, de fertilité, d’influence sur tout élément liquide. La Lune a été révérée partout, et de tout temps. Chaque civilisation lui a octroyé des attributs spécifiques, quoique certains soient universels, notamment concernant la fertilité des cultures ainsi que son influence sur le monde animal. Partout, et de tout temps, des divinités sont liées à la Lune (cf cet article). La Lune, comme la nuit, est un mystère qui a posé question à l’humanité.

Cette semaine, je vais quant à moi me concentrer sur les concepts de cycles, de transformation, de mouvement, qui sont souvent associés à la Lune. Parce que je me sens vraiment au commencement d’un nouveau cycle de vie, et que l’astre a une influence sur ma vie depuis… toujours. Je suis née une nuit de pleine lune, ainsi que ma fille. Mon cycle est calqué sur celui de la lune, la pleine lune est une nuit particulière pour moi, sa luminosité est fascinante à mes yeux, et je passe chaque mois un long moment à l’observer, de la musique appropriée dans les oreilles, avec la poilue à mes côtés…. l’observation de la Lune a un effet apaisant pour moi, surement parce que je prends le temps alors de me poser, de me pauser, et de simplement regarder, observer, me laisser porter.

Je ne me souviens plus du moment exact où j’ai décidé que chaque nouvelle lune constituerait un bon moment pour commencer quelque chose, un nouveau cycle. Mais j’ai sûrement trouvé pertinent de me servir du cycle lunaire comme repère. 28 jours, c’est un temps suffisamment long pour accomplir une tache et suffisamment court pour ne pas être paralysant. C’est un marqueur simple et constant. J’aime aussi l’idée du cycle lunaire, des notion de croissance, d’apogée puis de décroissance. A elle seule, elle symbolise la vie.

La Lune, c’est aussi un rythme, une constance, une vibration. C’est une intensité, une attraction, une fidélité. C’est la douceur, la sérénité, le calme, l’inspiration, l’onirique, la fluidité. C’est un repère, un ancrage, une confidente…

Je suis d’une nature plutôt nocturne. J’aime le calme et le silence de la nuit, et c’est accompagnée des étoiles et de la Lune que je me sens le plus inspirée. C’est en général à ce moment là que les idées les plus saugrenues me viennent, que je noircis des pages de gribouillages ou de mots. C’est la nuit que j’aime partager avec mes amis, nos confidences enveloppées par l’atmosphère particulière qui règne alors. C’est la nuit que j’aime me laisser porter, lovée dans une couverture, une boisson chaude dans les mains, de la musique dans mon casque, la poilue ronronnant à mes côtés, devant la fenêtre de ma chambre qui m’offre une vue imprenable sur la Lune et les étoiles…

Puisque je commence un nouveau cycle, je ne pouvais qu’inviter la Lune. Je ne connais pas de compagne plus fidèle et changeante qu’elle. Un paradoxe que j’apprécie tout particulièrement.

Que la Lune vous accompagne également cette semaine. Qu’elle veille sur vos rêves et vous offre ses mystères.