Le Bosquet de l’Alchimiste 15. Le Bol

Cette semaine, nous explorerons un autre de nos sens: le goût. Nous ne lui apportons souvent pas assez d’attention. Nous aimons ce plat, ou nous ne l’aimons pas, nous en avons envie, mais nous ne nous penchons que trop rarement sur le goût.

J’aime boire du thé ou de la tisane. J’essaie d’en savoir un peu plus sur les propriétés des plantes pour pouvoir faire des ménages qui me feront du bien. Le souci, c’est que bien souvent ces plantes sont amères, et que ce n’est pas quelque chose que j’apprécie vraiment. Alors je dois trouver de quoi adoucir leur goût un peu. Au départ, j’utilisais de la menthe, bien que je ne l’apprécie qu’avec beaucoup de modération… Et puis j’ai décidé d’être un peu plus créative, et j’ai opté pour la lavande, les boutons de rose, les boutons de fleur d’oranger… J’ai appris à ajuster le mélange à mon goût. et je fais de même lorsque je cuisine. j’ai horreur de l’ail, mon corps le refuse, tout simplement. Je n’aime pas son goût, qu’il soit cuit ou cru, et j’ai beaucoup de mal à le digérer (et oui, j’enlève le germe), sans parler de l’odeur qui me rend nauséeuse. Non, l’ail et moi, nous ne faisons pas bon ménage. Alors pour ajouter ce petit peps que l’ail donne au plat, je le substitue avec du gingembre (que j’aime beaucoup, et qui me le rend bien, lui). Et surtout, lorsque la saison le permet, je prends un grand plaisir à assembler mes bouddha bowl, ces salades composées qui contiennent tout ce dont j’ai besoin pour passer une bonne journée. Chacun des ingrédient apporte une texture, un goût, un bienfait, et les manger est une réelle expérience de bien être.

Lorsque je découvre un nouveau plat, au restaurant ou chez des amis, j’aime la pleine conscience qu’il m’apporte: je me concentre sur chacun de ses éléments, et j’essaie de déchiffrer ce dont il est fait. Et j’aime surtout beaucoup découvrir quelque chose de nouveau gustativement parlant.

Le goût ne nous aide pas uniquement à apporter ce petit plus pour remplir notre corps avec l’énergie dont nous avons besoin. Nous l’expérimentons sur le plan sensoriel, et nous constituons un souvenir que nous placerons dans notre librairie sensorielle, avec ce que nous aimons, ce que nous n’apprécions pas, et pourquoi. Le goût nous aide à affiner notre perception et de ce fait, il ouvre notre esprit à de nouvelles expériences.

Alors cette semaine, cuisinez votre plat préféré, et passez du temps à vous concentrer sur ce que vous ressentez lorsque vous le mangez. Quels souvenirs fait-il remonter à la surface? Quelles sont les personnes avec qui vous aimeriez le partager? Et profitez de ce moment.

La carte

j’avoue que celle-ci m’a posé un petit souci au départ. Comment illustrer le goût? Ces cartes des sens sont vraiment compliquées, parce qu’elles se rapportent à des perception et non à des choses matérielles… je suis restée coincée pendant un bon moment, devant ma page blanche… et pendant l’une de ces occasions, je me suis mise à rire tellement fort que j’en ai renversé mon thé sur la table… Pendant tout ce temps, à chaque fois, je buvais du thé en pensant à ce que je pouvais bien dessiner… dans un bol… j’ai une belle collection de tasses, mugs et bols, mais aucun d’entre eux ne me paraissaient correspondre à l’idée que je voulais exprimer…. je suis allée en ligne pour chercher l’inspiration… rien… et puis une amie a posté l’image d’un bol pour illustrer une citation. Et c’était exactement ce que je cherchais. Sa forme, la manière donc ses couleurs s’organisaient… Et j’ai laissé l’inspiration prendre les rênes. Mon bol n’a que peu de choses à voir avec le sien, mais l’essentiel est là. Je voulais qu’il ait l’air un peu magique, pour célébrer ce moment d’inspiration fulgurante. Et j’ai décidé de le poser sur un rocher. J’aime vraiment la manière dont j’ai réussi à le faire, à le texturer. J’ai dessiné le Bosquet comme à mon habitude, mais il était trop présent, alors je l’ai flouté pour le laisser dans l’arrière plan. Mais voila, tout était trop neutre et froid autour du bol, qui lui était bien trop vif… je devais trouver un moyen de lié tous les éléments les uns aux autres… Je me suis reculée un peu sur ma chaise, pour réfléchir à ce que je pouvais bien faire, et un rayon de soleil m’a heurtée directement dans les yeux… Oh! D’accord! J’ai ajouté le rayon de soleil en le faisant heurter le bol, pour lui donner ce petit plus que j’appelle inspiration … quelques étincelles pour finir et c’est ainsi que la magie est née!

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Il n’y a pas de cartes citations cette semaine, puisque je n’en ai pas trouvé assez; mais je continue mes recherches et lorsqu’elles seront prêtes, je les mettrai en ligne !

Prenez soin de vous cette semaine, et profitez de chaque expérience qui s’offre à vous. Parce que vous le méritez!

Le Bosquet de l’Alchimiste 14. La plume.

Nous continuons à explorer le Bosquet avec nos sens. Cette semaine, nous nous concentrerons sur le toucher.

Je ne touche habituellement pas les gens que je rencontre. Une fois que je sais à qui j’ai à faire, je peux commencer à avoir des contacts physiques. Parce que, pour moi, le toucher est un sens très important. Il crée une connexion, un lien spécial entre deux personnes. Un peu comme si nous échangions une partie de notre énergie. C’est ma manière de ressentir ce sens. Et cette dernière année, j’ai réalisé l’importance du toucher, puisque je n’ai plus aucun contact humain…. je ne suis pas vraiment tactile en temps normal, mais au bout d’un an, toucher mes parents, mes neveux, mes amis, par exemple, me manque. Mais je travaille dans un milieux à risque, et je dois les protéger. Si je ne peux pas toucher mes proches, à cause de la distance ou de la pandémie, j’ai la chance de vivre avec le chat, et elle reçoit avec joie mes envies de câlins. C’est évidemment très différent que de serrer dans ses bras quelqu’un qu’on aime, mais j’ai décidé de profiter de ce temps ou explorer ce que le toucher signifie pour moi, et pour lui donner une place à part dans ma bibliothèque sensorielle.

Cette année, j’ai passé du temps à explorer mes 5 sens, et concernant le toucher, j’ai vraiment essayé d’étendre mes expériences aussi consciemment que possible. Les choses les plus simples, sont devenues des expérimentations, parce que je me concentrais sur mes sens en les faisant. Prendre ma douche quotidienne n’est plus juste qu’une question d’hygiène corporelle mais une purification de mon être entier. je me concentre sur l’eau qui coule sur moi du haut vers le bas, et je la visualise me débarrasser de la saleté et de la négativité accumulées dans ma journée. J’essaie vraiment de me concentrer sur la sensation de l’eau sur ma peau. Cuisiner est devenu une exploration de textures, de formes, et chaque balade dans la nature est une leçon de laquelle je reviens avec des tas d’objets sensoriels que je peux ranger dans ma bibliothèque interne. J’aime aussi toucher des cailloux que je garde dans mes poches. Cette habitude me calme, alors que je fais courir le bout de mes doigts sur leur surface, que je les réchauffe doucement avec la chaleur de mon corps.

J’ai aussi senti le cycle des saisons sur ma peau, cette année. La chaleur de l’été, le refroidissement de l’automne, la morsure du froid de l’hiver, pour revenir à des températures plus douces au printemps. Un peu comme si mon corps, en besoin de toucher, cherchait à expérimenter tout ce qui pouvait entrer en contact avec lui. Et je suis vraiment heureuse d’avoir pu prendre le temps de le faire. J’ai vraiment agrandi ma bibliothèque sensorielle et réalisé combien le toucher peut être un sens qui apporte du réconfort, que ce soit en caressant un objet, un animal familier, ou une personne. Nous nous sentons alors bien, de nouveau.

Et cette sensation s’étend, en ce qui me concerne, aux stylos, feutres, et autres pinceaux que j’utilise pour peindre, écrire, dessiner. Leur friction sur le papier, la tablette graphique ou tout autre support m’apporte une paix immédiate. Chaque trait m’aide à me libérer de ce qui me stresse. Et si je suis déjà en paix avant de commencer à écrire ou dessiner, il m’entraine dans son propre voyage. Chaque loisir créatif (crochet, cartonnage, découpage….) m’apporte sa propre sensation tactile, et cette découverte m’a vraiment aidée à surmonter la négativité que je rencontre dans ma vie de tous les jours. C’est donc devenu un rituel quotidien. Bidouiller, écrire, dessiner, même taper sur mon clavier, chaque jour, pour revenir à l’équilibre, pour explorer une sensation tactile, pour m’apaiser.

Alors cette semaine, prenez un peu de temps, ne serait-ce qu’un instant, tous les jours, pour explorer votre sens du toucher. Pour vous concentrer sur le bout de vos doigts, sur votre peau. Et trouver ce qui vous apporte de la joie, de la paix ou du réconfort.

La carte

je voulais dessiner quelque chose qui exprimait un toucher délicat. J’ai d’abord pensé à une feuille qui effleurait de l’eau, mais j’avais déjà dessiné une feuille sur ma dernière carte, et je voulais quelque chose de différent. Et l’idée de la plume est venue naturellement. Je n’avais dessiné de plume pseudo réaliste avant, si ce n’est une approche avec un oiseau. J’ai adoré la dessiner! je pense que j’en ferai d’autres que je partagerai, de ci, de là. j’ai choisi de la faire la plus simple possible, et de la garder dans des tons neutres et clairs. Parce que je savais que le fond serait dans les tons aubergine et violet, puis qu’elles étaient parmi les couleurs favorites d’Emma, et que je voulais l’honorer à ce moment particulier de l’année. J’ai beaucoup expérimenté avec cette carte, j’ai repoussé mes limites, j’ai joué avec les calques et les reliefs, les reflets etc… et j’espère que vous l’aimerez autant que moi! Et puis, j’ai ajouté les petites étincelles magiques, parce que vraiment, le toucher, est un sens magique.

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Je vous souhaite une douce semaine. Parce que vous le méritez!

Le Bosquet de l’Alchimiste 13. La goutte de rosée

Première semaine de printemps, tout semble se réveiller. J’ai pensé que ce serait une bonne idée de commencer notre exploration du Bosquet avec nos cinq sens. En commençant cette semaine avec la vue.

Nous regardons souvent les choses, les personnes, les paysages… sans vraiment les voir. Alors cette semaine, nous essaierons de vraiment voir ce qui se présente à nous. Voir leur forme, leur couleurs, leurs textures. Voir ce qui leur donne leur singularité.

J’ai des cailloux à la maison, toutes sortes de cailloux, des pierres de rivière, des cristaux, et d’autres qui font partie d’une collection toute particulière qu’Emma avait commencée. Des cailloux en forme de coeur. Je me rappelle très bien combien son visage s’illuminait lorsqu’elle en trouvait un à ajouter à sa collection… pour elle, ça signifiait qu’elle était aimée par la Nature. Et ça lui faisait du bien dans ses moments difficiles. Je dois me montrer honnête: certains n’avaient une forme de coeur qu’à ses yeux, mais c’est qui comptait, après tout. Lorsqu’elle est décédée, j’ai continué sa collection, qui est devenue mienne. Lorsque je fais une balade, je recherceh toujours des cailloux en formes de coeur, parce que, pour moi aussi, ça signifie que je suis aimée… et la plupart du temps je pars me balader lorsque j’ai besoin de me reconnecter. C’est souvent lorsque je n’y pense plus, lorsque je suis de nouveau en équilibre, que je me sens bien, que mes yeux repèrent une pierre en forme de coeur… ou à peu près… je l’emporte à la maison, et je l’ajoute à ma collection.

D’autres cailloux me servent à retrouver mon équilibre. Je peux passer un temps certain à essayer de les empiler, à en sentir le poids ou non au bout de mes doigts… mais j’en parlerai une autre fois.

La dernière sorte de pierre que j’ai à la maison sont des cristaux. La plupart en forme de galets plats qui tiennent dans la paume de ma main. Je ne connais rien à la lithothérapie, et je n’y tiens pas plus que ça, je ne connais rien non plus aux propriétés supposées des pierres, mais je les trouve vraiment fascinants et beaux. j’aime les prendre en main, et encore plus les observer de près. Leur structure me fascine. Les couches qui les composent, parfois dans des nuances d’une même couleur, parfois de différentes couleurs, sont presque hypnotisantes. Les fissures que je peux voir mais qui ne les fragilisent pas sont inspirantes. Ils m’apaisent parce que je laisse mes pensées errer, et mes yeux apportent chaque détail à mon esprit. C’est une pratique méditative, et elle est plutôt efficace pour me ramener au calme. je porte simplement toute mon attention à observer ces pierres, je recentre mon esprit.

Lorsque je rencontre de nouvelles personnes, j’essaie d’aller au delà de l’évidence: leur silhouette, leurs vêtements, ce qu’elles me disent. J’essaie de me concentrer sur leur langage non verbal, sur la manière dont elles inter agissent avec autrui, sur leurs expressions. Et j’ai rapidement une idée sur la personne à qui j’ai à faire. Parce que j’ai appris à décoder ces petits détails, à voir au travers de leur aspect artificiel. Nous en avons tous un, et c’est une manière d’appartenir au groupe, je pense. Mais si nous portons une attention particulière à la personne, nous pouvons voir son individualité. ses émotions, sa personnalité. Et c’est ce qui m’intéresse, c’est sur quoi je m’appuierai pour construire, ou non, une relation.

Vous n’avez pas besoin de partir vous balader ou être au milieu d’une foule pour vous entrainer à observer. Dans le jardin de mes parents, il y a cet arbre, de presque 40 ans maintenant. Il n’a jamais poussé comme il était sensé le faire, il a pris lui aussi des chemins de traverse. Une partie est morte, mais il continue de fleurir, d’être là. Cet arbre est un monde à lui seul. Il recèle de nombreuses texture, il est le support de diverses mousses, de minuscules champignons… à la fin Avril, ses fleurs tombent, et c’est magique. A l’automne, il nous offre toute une palette de feuilles colorées, du vert foncé au rouge vif. Il est l’un de mes sujets favoris à photographier. Et j’aime passer du temps à l’observer de près à chacune de mes visites. Mon neveu s’étonnait de me voir le nez collé à cet arbre et je lui ai appris à le regarder également. Il y a tant de mystères à découvrir si on se donne la peine de vraiment voir.

Alors cette semaine, essayez de regarder les choses et les gens de plus près, de voir au travers ce qui peut troubler votre vision. Et profitez du voyage offert!

La carte

Je voulais illustrer cette idée d’observer avec quelque chose de simple, de petit, que nous pourrions tous trouver dans notre vie quotidienne. Une goutte de rosée. Je ne voulais pas la dessiner comme je le fais habituellement, je voulais la rendre plus complexe, lui offrir la possibilité d’étendre notre vision. Alors j’ai décidé de la colorer avec d’autres couleurs que celles présentes sur la feuille qui la portait, des couleurs qui appartiendrait à ce qui se trouve derrière nous. Parce que lorsque vous vous entrainez à vous focaliser sur quelque chose, vous étendez également votre vision, en quelque sorte. Cette feuille, cette goutte sont ce qui vous permettent d’être capables de percevoir ce qui est autour. Leur simplicité étendra votre prise de conscience d’un monde bien plus vaste. Et cette capacité est une partie importante de votre magie personnelle. D’où les étincelles, évidemment.

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Cette semaine, il s’agit plus d’un exercice qui requiert que vous ayez un objet simple, un caillou, une brindille, une feuille, une plume….

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Je vous souhaite une semaine la plus douce possible. Parce que vous le méritez

Le Bosquet de l’Alchimiste 12. L’oeuf.

Le moment est venu de sortir de notre coquille, de notre zone de confort et d’explorer le Bosquet. Nous avons besoin de nous débarrasser de notre ennuyeuse enveloppe pour laisser notre être lumineux errer par mi les arbres, se connecter à la Nature et explorer la magie de notre existence.

Nous avons tellement l’habitude de nous renfermer, de nous conformer, que nous avons tendance à perdre de vue ce que nous sommes réellement, ce que nous sommes sensés être. Le temps est venu de nous réveiller, et de nous lever, et le Printemps nous offre l’opportunité de le faire en harmonie avec la nature qui nous entoure. Saisissons-la et réjouissons-nous de ce retour à la vie. Épanouissons-nous, montrons nos véritables couleurs, redressons-nous et brillons. Nous n’avons pas besoin de rester dans notre coquille, dans notre bourgeon. l’hiver nous a donné tout ce dont nus avons besoin pour sortir avec confiance, pour aller vers le Bosquet comme si nous étions chez nous. Et nous le sommes.

Autorisons-nous à nous harmoniser avec les cycles naturels, à profiter de ce retour à la vie, à être libre d’être ce que nous sommes, à montrer au monde combien nous avons changés pour devenir une meilleure version de nous-même. Parce que nous le méritons. Le temps de nous cacher dans nos coquilles est terminé. Nous sommes prêts à apporter notre singularité au Bosquet, et de profiter de chaque étape.

Alors que nous sortons de notre coquille, nous laissons nos vibrations résonner comme elles ne l’ont jamais fait auparavant. Elles ont changé, elles aussi. Elles sont plus fortes, plus hautes. Et elles attireront celles et ceux avec lesquels elles peuvent se connecter. Nous envoyons un message au Bosquet: nous sommes réveillés, nous sommes prêts à croitre encore plus, nous sommes prêts à partager et à apprendre. Le temps est venu de contribuer au collectif, d’apporter notre sagesse, de partager et d’enseigner les leçons que nous avons apprises. De montrer notre force, notre sagesse, notre vulnérabilité aussi, puisque notre coquille ne nous protège plus.

Nous n’avons pas peur, alors que nous errons, l’âme nue. Nous n’avons plus rien à cacher, plus rien à craindre. Nous avons gagné en confiance pendant noter hiver, et nous savons que quoi qu’il arrive, nous y ferons face avec paix intérieure, avec sagesse. Nos limites sont saines, nos racines ancrées profondément dans le sol, et nous sommes connectés au collectif. Nous sommes protégés même si nous nous sentons de prime abord vulnérables de nous exposer si sincèrement au monde.

Alors que nous pénétrons dans le Bosquet, nous nous sentons chez nous, nous nous sentons connectés à chaque plante, arbre, champignon, créature. Nous pouvons également percevoir ces lueurs au loin, qui appartiennent à ceux qui ont éclos en même temps que nous. Nous nous rencontrerons peut être, si nos chemins se croisent. Ou nous continueront peut être à ressentir notre présence, et savoir que nous ne sommes pas seuls nous apportera du réconfort. Nous faisons partie d’un tout.

Épanouissons-nous ensemble, le printemps nous ouvre la voie.

The card

J’ai choisi l’oeuf et non un bourgeons, parce que je ressentais que cette éclosion nous demandait un effort, pour briser notre coquille et révéler l’être étincelant que nous sommes. La coquille elle-même devait être spéciale, presque mystique, magnifique. Nous n’aurions pas passé autant de temps à l’intérieur si elle n’avait pas été extraordinairement protectrice. Mais elle n’est rien comparé à ce que nous sommes. Je voulais exprimer notre nature singulière et magnifique. Nous sommes faits pour briller, et je suis partie sur une texture cristalline pour ce qui était révélé par les crevasses de la coquille. Je voulais que l’oeuf repose sur un lit d’herbe douce et chaude, puisque nous ne venons pas d’un lieu de douleur ou de difficulté. Nous avons simplement traversé un hiver de découverte de soi et nous sommes prêts à explorer le Bosquet. En parlant de lui, il est illuminé par un rayon de soleil, qui atteint notre coquille. C’est le signal que nous attentions. le temps est venu d’aller vers la lumière, à l’intérieur du bosquet, de toucher les arbres et les plantes, d’être chez nous. Je voulais qu’il soit aussi accueillant que possible. Mais je voualis que notre attention soit sur l’œuf, donc j’ai laissé le fond dans des couleurs plus neutres.

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Je vous souhaite une bonne éclosion!

PS: j’entre dans cette période de l’année où je rentre habituellement dans ma coquille et où je ferme les issues. Mais cette année, j’ai décidé de rester ouverte. C’est une expérience en soi. Le côté positif, c’est que ma créativité est exacerbée. Le côté plus compliqué est que j’ai besoin d’apprivoiser cette douleur. Mais ressentir, quelle que soit l’émotion, c’est être en vie. La douleur fait aussi partie du cheminement. J’ai besoin de l’embrasser, tout comme j’embrasse le reste. J’ai choisi de vivre complètement, donc je prends chaque jour comme il vient, et j’essaie d’en tirer le meilleur. Je partagerai ce que je suis en train de créer (la version bujo de mon planner, les stickers pour le planner d’avril et le bujo…) dans les prochains jours, puisque je prends un peu de recul dans ma ‘vraie vie’ pour me concentrer sur ma croissance personnelle le plus paisiblement possible, et rester en équilibre.

Le Bosquet de l’Alchimiste 11. La porte.

Dernière semaine d’hiver. Il est temps pour nous de sortir de notre refuge et de commencer notre nouveau voyage dans le bosquet. Une porte s’ouvre, tout comme nous le faisons. Dehors, tout est paisible et accueillant. Nous pouvons faire notre premier pas en avant avec confiance.

Nous avons déjà un choix à faire. Mais nous sommes sereins, puisque nous savons que chaque possibilité correspond à ce dont nous avons besoin ici et maintenant. Nous sommes prêt à tout accueillir, à embrasser ce qui se présente sur notre chemin. Nous savons que chaque obstacle sera un tremplin, que chaque rencontre sera une leçon, que chaque lieu que nous visiterons sera notre maison.

C’est le moment de profiter du commencement de notre nouvelle aventure, d’ouvrir notre esprit, nos bras, nos yeux. De voir, de ressentir, de comprendre ce qui nous entoure. Et de réaliser que nous en faisons partie. Nous respirons l’air maritime, qui nous emplit de ses bienfaits. Nous laissons notre vue s’accoutumer à la lumière douce du soleil levant. C’est un jour parfait pour débuter notre cheminement. L’air est encore frais, comme l’hiver accueille doucement le printemps dans le cycle de la vie.

J’aime les visualiser discuter de ce qui s’est déroulé ces trois derniers mois, puis Hiver donne les clés à Printemps et part se reposer, sa mission accomplie. Printemps est joueur, et entreprend de s’amuser avec la météo, pour s’assurer que tout est tel que ça devrait être, parfois dans une même journée. Il laissera ensuite le soleil s’échauffer et la Vie se réveillera et rejoindra la fête.

Et d’une certaine façon, c’est aussi comme ça que je me sens à cette période de l’année. Pour moi, le mois de mars est spécial, et je passe par de nombreuses émotions jusqu’à sa fin, lorsque je peux enfin revenir à la vie, libérée des souvenirs et de la tristesse. Je laisse alors la vie prendre le dessus, comme si un voile était levé sur la beauté du monde. j’accepte ce cycle, puisqu’il me permet d’encore plu apprécier la renaissance du printemps. Un peu comme si j’avais besoin de me plonger dans les profondeurs une dernière fois avant d’en surgir et de briller de toute ma lumière par la suite. En devenant une fois encore le phénix que je suis.

Il est temps pour nous de nous ouvrir à la vie, de lancer nos intentions au monde et d’agir pour faire de nos rêves des réalités. Nous avons tout ce dont nous avons besoin en nous. Notre cheminement commence par un simple pas en avant. Faisons-le!

Alors sortons de notre zone de confort, et plongeons dans le monde qui n’attend que nous!

La carte

Je voulais exprimer l’ouverture à ce qui vient, et j’ai opté pour la porte, puisqu’elle permet que nous l’enjambions pour sortir de notre zone de confort. C’est un rite de passage, lorsque nous décidons d’agir et d’avancer réellement. Je voulais montrer un contraste entre le connu et ce qui nous attend. Et pour nous motiver, l’extérieur devait être lumineux. Sinon nous pourrions préférer rester à l’intérieur et nous n’irions pas explorer le monde avec confiance. J’ai donc dessiné des murs très sombres, mais qui sont éclairés par le moindre rayon de soleil. Nous ne sommes pas dans l’obscurité, nous avons juste éteint les lumières avant de sortir. La porte n’a pas de poignée, parce que nous sommes libre d’aller et venir comme nous le désirons. Nous n’avons pas besoin de nous enfermer à l’intérieur, nous sommes en sécurité, nous pouvons partir sans craindre pour ce que nous avons laissé derrière nous, tout est protégé. Je voulais montrer que le monde nous accueillait, j’ai donc dessiné une plage paisible, avec du sable fin, et de l’herbe ici et là, pour symboliser la vie qui nous attend. Je voulais exprimer la protection, alors j’ai ajouté des îles qui protègent notre refuge de potentielles vagues destructrices. Rien n’est parfait, et les nuages sont là pour nous rappeler que nous pouvons rencontrer des orages sur notre route, mais pour le moment, tout va bien, tout est paisible, tout est en place pour nous aider à avancer. Et puisque nous sommes ce que nous sommes, j’ai ajouté quelques étincelles de ci de là!

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Je vous souhaite une bonne semaine. Faites ce premier pas en avant et laissez le monde vous accueillir!

Le Bosquet de l’Alchimiste 10. Le Sac

Cette semaine, nous faisons nos bagages pour nous assurer que nous aurons tout ce dont nous aurons besoin pendant notre voyage.

J’aime faire mes bagages. Parce que mets dans mon sac un mélange d’objets dont j’aurai besoin là où je vais, et d’autres que j’ai envie de prendre avec moi. C’est un moment de choix, de préparation à vivre quelque chose d’inhabituel, à découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux lieux. C’est un moment où les attentes rencontrent le fait d’être prêt. Lorsque tout est à la fois dans le brouillard et parfaitement clair. C’est à ce moment là que je sens que je suis capable de vivre complètement cette expérience, parce que je m’y suis préparée, et parce que je possède tous les outils dont j’aurai besoin pour vraiment en profiter.

Je suis prête à vivre quelque chose de nouveau et à partager ma propre expérience avec qui le voudra. J’apporte ma vision, tout en étant prête à recevoir les sensations particulières que les lieux où j’irai, les personnes que je rencontrerai et les l’atmosphère particulière du voyage m’apporteront. C’est un saut dans l’inconnu et une expérience vécu par le connu.

Alors que je fais mes bagages, je sens l’excitation monter. Je sais que chaque voyage apporte quelque chose qui peut changer ma vie, ou du moins ma vision des choses. J’essaie toujours de garder mon esprit, mes yeux et mes bras grand ouverts. Pour pouvoir vivre cette expérience en profondeur. Je n’oublie pas d’apporter quelque chose sur laquelle écrire mes pensées, mes émotions, mes sensations. Et je prends beaucoup de photos de personnes, de lieux, et parfois de choses paraissant insignifiantes mais qui m’inspirent… des cailloux, des plantes, des paysages, des ciels. Tous mes sens sont à l’affût et j’absorbe autant que je le peux. C’est une expérience vraiment intense, mais c’est comme ça que j’aime la vivre.

Pour pouvoir la vivre à fond, j’ai besoin de m’assurer que j’ai tout ce dont j’ai besoin avec moi: la joie, l’ouverture, des vêtements chauds pour ces soirées qui se prolongent tard dans la nuit et où le monde est réinventé, la volonté de partager, la volonté d’apprendre de tout ce qui peut se trouver sur mon chemin, et la sérénité de prendre le temps dont je pense avoir besoin pour aller au cœur des choses.

Donc cette semaine, nous remplissons notre sac avec tout ce dont nous avons besoin pour faire du voyage dans le Bosquet quelque chose d’unique, qui nous nourrit, qui change nos vies… avec un esprit apaisé, la certitude de l’inattendu et la volonté de profiter de chaque pas. Attrapez votre sac préféré, remplissez-le, et préparez-vous!

The card

J’ai une faiblesse pour les sacs besace. Je les aime, j’aime toutes leurs poches, l’accès facile à leur contenu, et leur capacité. Mon sac de tous les jours est un sac besace. D’ordinaire, il contient mon portefeuille, mon téléphone, mes clés, un ou deux carnets, des stylos et mes flutes. Il y a encore de la place pour plus, donc je peux me permettre de ramasser des cailloux, des feuilles, des plumes, tout ce que je trouve sur mon chemin. Et c’est ce que je voulais exprimer dans ma carte et oui, le sac ne pouvait pas être autre chose qu’une besace haha. Nous ne sommes pas encore en voyage, mais presque, donc j’ai dessiné un arbre sous lequel nous pouvons nous reposer, à l’ombre, et partager un dernier moment avec la sagesse de cet ancien. Ensuite nous nous lèverons et nous prendront ce chemin vers l’inconnu, sous le soleil. Notre temps est venu de briller. Pour le moment, nous rassemblons nos forces.

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A partir de cette semaine je vous propose les deux versions: en couleurs et en noir et blanc!

La semaine prochaine sera la dernière de l’hiver. Ensuite nous plongerons vers le printemps, nous éclorons, nous nous épanouirons et nous profiterons des jours plus doux, du retour des couleurs. Nosu reviendrons, complètement, à la vie.

Le Bosquet de l’Alchimiste 09. Livres

Les livres sont magiques à mes yeux. Les mots eux mêmes renferment leur propre pouvoir magique, ils peuvent matérialiser nos plus profondes émotions, nos secrets, et nous donner accès aux pensées et mondes intérieurs d’autres personnes. Ils sont ce moyen de communiquer le savoir à la fois simple et efficace, qu’il soit vieux de plusieurs centaines d’années ou qu’il concerne les dernières recherches. Ils créent une culture, ils nous amènent à confronter nos propres croyances à celles d’autrui, ils nous offrent des réponses, ainsi que de nouveaux questionnements. Et l’aspect le plus magique: nous avons du apprendre à déchiffrer ces symboles qui courent sur les pages pour accéder à ce savoir. Dans notre propre langue au départ, puis dans d’autres, avec leur propre logique, leur propre culture. Si ce n’est pas de la magie, je ne sais pas ce qui peut l’être.

J’aime probablement écrire autant que j’aime lire. J’ai toujours soif de nouvelles connaissances, de nouvelles compréhensions, de nouveaux horizons. La plupart du temps, je n’écris pas la même chose en français et en anglais. Pour moi, ce sont deux langages complètement différents, et je leur confère des attributs particuliers. J’en ai pris conscience lorsque je me suis sentie suffisamment à l’aise pour commencer à écrire directement en anglais. Je n’exprimais pas la même gamme d’émotions, je ne pensais pas de la même manière qu’en français. Et j’ai accepté entièrement ce fait, parce que pour moi chacune des langues expriment une partie de ce que je suis, elles sont complémentaires. Cette année je tente une nouvelle approche, puisque chaque étape est écrite soit en français, soit en anglais, puis traduite dans l’autre langue. Je me laisse portée, et j’écris dans la langue qui me parait la plus adéquate à transcrire ce que le thème de la semaine signifie pour moi. J’apporte néanmoins quelques nuances, parce qu’elles me paraissent correspondre à l’esprit de la langue.

J’ai passé du temps à apprendre à me connaitre. J’ai eu l’opportunité de vivre des expériences de vies qui ont remis en question tout ce que j’étais, tout ce que j’avais, tout ce que je croyais. Un peu comme si je m’étais retrouvée complètement nue au milieu d’un champs de ruines. Je devais déterminer ce dont j’avais besoin pour pouvoir continuer, ce sur quoi je pouvais compter, qui j’avais besoin dans ma vie. Qui j’étais, vraiment, lorsque tout m’avais été pris. Lorsque je n’avais aucun contrôle sur ma propre vie, alors qu’elle était toujours mienne, et que je me devais de la mener. Chacune de ces expériences ont été des voyages en soi. Et j’ai commencé à mettre sur papier ce que je ressentais, pour libérer mon esprit, pour calmer mes émotions parfois trop envahissantes, pour avoir une vision plus claire de la situation que je vivais. Je pouvais écrire dans un journal, ou opter pour la poésie, ou encore laisser mes pensées errer en ligne, mais je mettais en mots ce que je vivais. J’exerçais la magie du lâcher prise en posant les mots.

De temps en temps, je reviens à ce que j’ai écris pendant ces moments-là. Et si je me reconnais dans ces textes (après tout, je les ai écrits), je ressens également une distance avec celle que j’étais alors. Mon ressenti a évolué, ma vie également. Si je suis la même au cœur, je suis devenue à la fois plus complexe, parce que j’ai appris, expérimenté, ressenti depuis, et plus simple, parce que je me suis débarrassée de toutes les idées ou perceptions dont je n’avais plus l’utilité. Je sais qui je suis aujourd’hui parce que je sais ce qu’il m’en a coûté pour y parvenir.

Et je sais que si j’en ressens le besoin, je peux toujours aller rechercher un livre pour obtenir, si ce n’est une réponse à mes questions, du moins les clés pour une meilleure compréhension. Je n’attends pas que quelqu’un apparaisse pour me donner ce dont j’ai besoin. Je pars à la découverte de ce savoir, je le poursuis. Et la plupart du temps, je l’acquiers. Je me laisse portée par mon intuition, je laisse mon esprit errer, et lorsque je sens que j’ai besoin d’aller plus loin, je recherche quelqu’un qui a su, si ce n’est maitriser ce que je perçois, du moins creuser plus profondément. J’aime explorer les pensées d’autrui, leur manière de percevoir le monde qui les entoure, la façon dont ils ont pu exprimer leur vision, leur explication du monde, et leur désir de la partager avec ceux qui pouvaient la recevoir. Je ne le fais pas de manière scolaire, je ne les étudie pas scientifiquement, je prends ce qui me parle, ce qui fait sens avec ma propre réflexion et qui me guide sur le chemin que je prends.

Cette semaine, j’ai décidé d’imprimer mes deux voyages jumeaux (the Alchemist Grove et le Bosquet de l’Alchimiste) et de les placer dans leur livre respectif. Dans quelques années, je pourrai les lire et me souvenir, probablement avec tendresse, compassion et un peu d’amusement de là où je me trouve dans mon cheminement, cette année. Je tiens aussi un journal, dans le quel je n’écris pas tous les jours mais où je consigne ce qui me semble important, afin de prendre du recul et de le garder en mémoire.

Donc cette semaine, choisissez un carnet, un cahier, un livre, ouvrez un nouveau document sur votre ordinateur, et faites votre page de garde. Le titre peut attendre, il viendra peut être plus tard, lorsque vous trouverez ce qui résonne en vous. Vous pouvez ajouter des décorations, des gribouillages, ou la laisser simple. Faites ce qui vous correspond. Choisissez la couleur dans laquelle vous souhaitez écrire. La plupart du temps, j’écris à l’encre noire, au stylo encre, mais si j’ai besoin de contraste, j’utilise soit du Bleu Sarcelle, soit du Bordeaux. Il n’y a pas de règles, vous pouvez inventer les vôtres, ou vous laisser porter. Amusez-vous, faites-le avec compassion pour vous-même. Parce que vous méritez que votre histoire soit écrite, et que le vous du futur replongera avec joie dans l’évolution que vous avez vécue. C’est un cadeau que vous vous faites!

La carte

Cette carte est sans aucun doute ma préférée jusqu’ici. Le choix de la pile de livres m’a paru évident, puisque j’en ai plusieurs à la maison. Je voulais qu’ils aient l’air anciens et précieux, mais je ne voulais pas réduire le champs des possibles donc au lieu de choisir des auteurs ou des titres particuliers, j’ai opté pour un langage imaginaire. N’essayez pas de les ‘traduire’, je me suis laissée portée et ils ne correspondent à rien de ‘réel’. J’ai également décidé d’ajouter quelques décorations, toujours avec l’idée de les rendre précieux, presque sacrés. Et j’ai essayé de donner à leur couverture un aspect de cuir. Je voulais également que leurs pages aient l’air anciennes, presque comme des parchemins, ou du moins d’un papier épais et usé. Qu’on ait l’impression que ces livres aient été beaucoup lus. Bien sûr j’ai du ajouter des étincelles magiques, pour exprimer ma vision des livres. Je suis vraiment contente du résultat, et j’espère que cette carte vous plait aussi!

Mon voyage

J’ai désormais une vision claire de ce que je veux faire de cette page (après 8 semaines, il était temps!). La partie de gauche est donc plus un récit inspiré par le thème de la semaine et la carte. La partie de droite, quant à elle, est plutôt un guide ou une méditation pour vous aider votre réflexion.

Notre journal

Nos cartes et/ ou stickers

Je vous souhaite une merveilleuse semaine. Si vous en avez envie, j’aimerais beaucoup voir vos carnets, livres, et/ou vos pages de garde. Vous pouvez m’envoyer les photos via l’email de contact. Amusez-vous, ayez de la compassion pour vous-même et profitez du cheminement! Vous le méritez.

Le Bosquet de l’Alchimiste 08. Pierres

Cette dernière année, nous nous sommes trouvés en face de nombreux challenges, l’un après l’autre. Ce qui est devenu évident, c’est que nous devions trouver un nouvel équilibre dans nos vies. Nous aviosnn besoin d’équilibrer notre vie professionnelle avec notre temps personnel, de réinventer nos relations afin de garder le lien avec nos proches sans prendre de risques, et d’adapter la manière dont nous vivions en fonction des contraintes qui se succédaient, sans nous perdre dans l’anxiété ou la colère. Nous avons appris à le faire, et nous sommes allés plus loin. Nous avons appris des leçons importantes, des leçons qui font désormais partie de ce que nous sommes, de la manière dont nous agissons, de notre réflexion.

L’équilibre n’est pas tâche aisée. Parce que nous devons prendre en compte les attentes extérieures ainsi que notre exigence intérieure. Nous avons besoin d’avoir une vision plus globale de notre vie pour établir des priorités et nous assurer que chaque domaine a son temps propre, que nous n’oublions rien d’important en chemin.

Trouver un équilibre requiert de nombreux ajustements, et notre pile de pierres peut s’effondrer quelques fois avant que nous trouvions le moyen de les organiser. Cela demande de la patience, et de la détermination. Mais une fois que nous réussissons à trouver l’équilibre entre ce qui fait de notre vie ce qu’elle est, nous trouvons également la paix. Et tout ce temps passé à mettre en ordre cet amas des pierres colorées et de toutes formes de nos centres d’intérêt et de nos responsabilités, de nos passions et de nos obligations, de nos moments de solitude et de sociabilisation, était également une manière pour nous de nous connaitre, de comprendre ce qui est important à nos yeux.

J’ai besoin d’équilibrer ma vie professionnelle avec ma créativité. j’ai besoin de prendre du temps pour moi afin de profiter pleinement du temps que je passe avec autrui. J’ai besoin d’apprendre quelque chose de nouveau et de partager ce que je sais déjà. J’ai compris que la complexité de la vie est de pouvoir reconnaitre l’équilibre entre chaque partie de la personne que nous sommes. Quoi que nous fassions, pensons ou ressentons a uen contrepartie, un reflet, et les deux font de nous des êtres entiers. Donc j’ai appris à accepter ce qui se trouve sur mon chemin, en essayant de déterminer si c’est quelque chose qui équiibrera ce que j’ai déjà en moi, ou si ça ouvrira une nouvelle possibilité.

Lorsque je suis stressée ou irritée, je sais que je manque d’équilibre intérieur et j’essaie de comprendre ce qui pourrait me ramener à cet état d’esprit que j’apprécie particulièrement. Parfois, ça ne dépend pas de moi. Mais la plupart du temps, j’ai juste besoin de faire quelques pas dans la bonne direction pour atteindre l’équilibre que j’avais perdu. Avec le temps, j’ai appris à reconnaitre lorsque je commence à perdre l’équilibre et j’ai créé un chemin pour y retourner. Pour moi, en général, ça se traduit par une douche chaude, de la musique et de la créativité. J’autorise à mon esprit de se libérer de la négativité dans laquelle il était englué, et de s’éloigner de ce qui l’avait perturbé. Maintenant dans un lieu de paix, je peux voir ce qui a besoin d’être changé et agir en fonction.

Cette semaine, nous nous concentrons sur l’équilibre et les moyens de l’atteindre.

La carte

J’aime empiler des cailloux, je trouve que ça me détend et me permet de me concentrer à la fois. Et pour moi, l’équilibre c’est exactement ça: marcher dans l’espace ténu entre les deux. J’ai d’abord dessiné des pierres trè colorées, mais j’ai changé d’avis et je les ai rendues plus neutres. Je trouve que ça correspond mieux à l’idée d’équilibre. Je voulais exprimer le fait que chaque pierre s’harmonisait avec les autres, que chacune avait sa place, peu importe sa taille. Parce que dans nos vies, nous avons ces domaines importants qui requièrent beaucoup de temps et d’énergie, mais notre empilement ne serait pas complet sans ces petites choses qui y apportent de l’intérêt. J’ai ensuite ajouté de l’eau dans l’arrière plan, parce que l’équilibre est pour une bonne part équilibrer nos émotions. Le ciel et les nuages sont là pour symboliser l’air, parce que trouver l’équilibre c’est également garder le stress et les pensées polluantes au large. Bien sûr, une fois que nous avons réussi à construire notre pile de pierre, nous ressentons un sentiment d’achèvement, ce qui est légitime, et le rayon de soleil est ici pour le célébrer. Rien ne serait complet sans quelques étincelles, donc…. pourquoi pas? Nous pouvons être fiers de nous pour avons réussi à équilibrer touts ces pierres les unes avec les autres, et nous pouvons maintenant reprendre notre voyage.

Mon voyage

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A la semaine prochaine!

Le Bosquet de l’Alchimiste 07. Le Bassin.

Cette semaine, nous prenons le temps de regarder à l’intérieur. L’introspection est une part importante de notre évolution. En regardant ce que nous avons fait, ce que nous avons vécu, comment nous l’avons vécu, ce que nous en avons retiré, nous avons une meilleure compréhension de nous-même et de notre monde intérieur.

J’aime prendre un peu de temps chaque jour pour penser. Je me fais une bonne tasse de thé, et pendant que je la bois, je laisse mes souvenirs venir à la surface, et je les observe. Certains sont bons, et ils m’apportent de la joie, de la paix, un sourire sur mon visage. Ce sont ceux que je peux convoquer lorsque je me sens un peu moins bien, ou submergée par mes émotions. D’autres sont plus sombres, et requièrent toute mon attention pour les reconnaitre, les accueillir (ce sont mes souvenirs, ils sont chez eux), en extraire la leçon que j’en retire, puisqu’ils m’ont fait évoluer, sans aucun doute. Puis je les acceptent comme miens, et je les laisse partir.

Je sais que lorsque je suis confrontée à des épreuves, ces souvenirs me rappelleront comment j’ai affronté des expériences passées, comment je les ai vécues, et comment j’en suis sortie. Elles sont passées, je suis là, debout. Elles m’ont apporté ce dont j’avais besoin en terme d’expérience et de retour. Maintenant, elles m’apportent la sagesse dont j’ai besoin pour affronter tout ce qui vient à moi.

La tâche la plus difficile à accomplir dans l’introspection est de ne pas juger. Ces souvenirs sont les nôtres, ces émotions étaient les nôtres, nous avons vécu ces expériences avec notre corps. Mais ce n’est pas ce que nous vivons aujourd’hui, ce que nous ressentons aujourd’hui, ce que nous expérimentons aujourd’hui. Ce sont des leçons, ce sont des connaissances que nous pouvons mobiliser lorsque nous en avons besoin. Et nous pouvons y trouver le réconfort lorsque nous en avons besoin. Ils font partie de nous, et nous sommes les seuls à pouvoir les solliciter pour apprendre et évoluer.

Parfois, l’un de ces souvenirs fait surface alors que nous ne l’avons pas sollicité et requiert totue notre attention. Les flashbacks, les frissons, ils peuvent vraiment être désagréables. Ce sotn ceux que nous n’avons pas encore intégrés, ce qui peuvent être trop traumatiques, trop intenses. Ceux pour elsquels nous avons besoin de temps. Mais si ils viennent à notre esprit, c’est probablement parce que le moment est venu d’y faire face et de les accepter pour ce qu’ils sont, non pas de mauvais souvenirs, non pas de mauvaises expériences, mais des choses que nous avons vécues, des choses qui ont fait de nous ceux que nous sommes aujourd’hui, des choses que nous pouvons laisser partir, puisqu’elles n’existent plus. J’ai encore des flashbacks des dernières semaines de ma fille, Emma, et les larmes sont encore bien présentes, mais je sais qu’avec le temps, ils sont de moins en moins douloureux. Je ne peux pas toujours prendre le temps de les analyser avec un esprit clair, mais si je peux le faire, je ferme juste mes yeux, je laisse le souvenir venir, je le laisse me ddire tout ce qu’il a à me dire, je laisse la douleur s’exprimer, je reconnais sa réalité, j’admets l’avoir vécu, et je laisse la douleur partir. C’était vrai alors, mis je n’ai plus besoin de le ressentir maintenant, puisque je ne vis plus cette vérité. J’ai avancé, je suis retourné sur mon chemin personnel, j’ai changé, j’ai vécu d’autres choses depuis… Je le laisse partir. ça ne peut plus me faire mal, je l’ai accepté comme mien. Alors, lorsque et si il revient, je murmure  » Je sais ce que tu veux me dire, oui, c’était très douloureux, mais j’ai fait la paix avec cette partie de mon histoire, je l’ai reconnue, je l’ai acceptée. Mais je n’ai plus besoin de toi. Oui c’était un moment très difficile, et ça m’a changée. Merci de me montrer combien j’ai évolué après cette expérience ». Je ne le nie pas, je ne refuse pas de me souvenir. Mais je n’accepte plus d’avoir aussi mal qu’à ce moment-là. Parce que je ne vis plus. Je suis en train de boire un thé, en paix, à la maison. Je suis ancrée dans ma réalité.

La magie de l’introspection est que nous n’avons pas que des souvenirs traumatiques, triste. Nous pouvons aussi choisir de nous plonger dans des souvenirs de joie, de bonheur, et les laisser nous motiver.

La carte

Lorsque je pense à l’introspection, je visualise un bassin rempli d’eau profonde. Cette fois, je suis sortie de ma zone de confort et j’ai fini par opter pour du traçage, après 2 jours de lutte. Mais c’est ce que j’avais en tête, je ne pouvais pas dessiner autre chose, c’était ce dont j’avais besoin… J’ai beaucoup appris avec cette carte, et je pense que je n’ai vraiment pas pris le chemin le plus facile, mais c’était vraiment une expérience intéressante, que je ne regrette pas. C’était ce bassin. Lorsque je pense à l’introspection, j’imagine aussi que mes osuvenirs sont des images qui reposent au fond de l’eau, et qui émergent de temps en temps, lorsque je les appelle. Je m’imagine également regarder dans l’eau, voir mon reflet et apprendre de lui. C’est un moment vraiment intime, et je voulais exprimer le temps sacré et secret qu’il peut être si nous le laissons l’être. Et dans le bosquet, tout est en relation avec notre magie personnelle, alors je me devais l’exprimer aussi. Il y a quelque chose de magique dans le fait d’être capable d’atteindre quelque chose qui n’existe plus si ce n’es tà l’intérieur de nous. Nos souvenirs, les leçons qu’ils nous ont enseignées, le chemin qu’ils nous ont fait prendre. La sagesse qu’ils renferment. Si ce n’est pas de la magie, je en sais pas ce qui peut l’être. Nous pouvons puiser en eux à chaque fois que nous le désirons, et ils font parfois surface pour nous avertir, ou pour nous réconforter. Ceci, mes amis, est de la magie.

Donc cette semaine, plongez dans votre propre bassin intérieur, observez-le, apprenez de lui, souvenez-vous, profitez, trouvez-vous.

Mon voyage

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Et c’est tout pour le moment. A la semaine prochaine!

Le Bosquet de l’Alchimiste 06. La Cascade

Cette semaine, nous entrons dans le lieu particulier dont je vous ai parlé la semaine dernière. Notre cascade intérieure, secrète et sacrée, où nous pouvons nous détendre et nous remplir de paix, de sérénité.

C’est ici que je me retire lorsque le monde commence à me drainer. Lorsque je me sens stressée, remplie de négativité, lorsque ma patience est épuisée, lorsque tout et tous m’agacent. Je sais alors qu’il est temps pour moi d’aller vers ma cascade intérieur, d’écouter l’eau couler, de ressentir la brise légère, de me détendre et de lâcher prise.

Avec le temps, j’ai découvert ce qui m’apporte cette paix intérieure qui me manque tant parfois.

  • Je peux écouter de la musique. J’ai une playlist pour chacune de mes humeurs. Puisque je suis très éclectique en terme de musique, je peux toujours trouver un morceau pour chacune de mes émotions, ou satisfaire chacun de mes besoins. Je me plonge dans le rythme, je me laisse porter par la mélodie, je laisse le tempo emporter mon stress, je laisse la frustration s’échapper et s’enfuir, et je remplace le tout par de la sérénité, de la paix et de la liberté.
  • Je peux jouer de la musique aussi, et la flûte irlandaise est magique pour ça, puisque la manière dont on souffle dedans peut tout changer, et l’instrument peut exprimer mon état émotionnel. Avec le temps, j’ai appris suffisamment de morceaux pour être capable de choisir celui qui m’aidera à retrouver la maitrise de mon souffle, et de mes émotions. Ensuite, je peux juste en profiter pour jouer mes morceaux préférés et laisser la musique faire son travail de nettoyage de mon esprit.
  • Mon rituel pour prendre soin de moi est des plus simples: je prends une douche en fin d’après-midi. Je laisse la négativité être emportée par l’eau courante, je visualise la purification en cours, et une fois terminée, je m’enveloppe d’une serviette ou d’un peignoir moelleux, j’hydrate ma peau et je me fais une bonne tasse de thé, que je vois en regardant le paysage. Tout ça peut me prendre 5 minutes, ou 30, en fonction de la journée que j’ai passée. Mais ensuite, je me sens prête à continuer avec ma soirée. Je suis un oiseau de nuit, c’est mon domaine. Pour moi, c’est un peu comme si la journée était là pour que je fasse ce que j’ai à faire, ce qui m’est demandé: travailler, faire les courses, interagir avec des personnes que je n’apprécie pas forcément, mais avec lesquelles je dois échanger néanmoins. Ensuite, le soir/ la nuit, je suis libre d’être moi-même, et de faire tout ce qui nourrit mon âme, que ce soit écrire, dessiner, communiquer avec mes proches… Je sais…
  • Un autre moyen de prendre soin de moi est de dessiner, justement, d’écrire, d’être créative. De lâcher prise sur ce qui m’agace, m’ennuie ou me stresse sur le papier, ou sur mon écran. Une fois ‘matérialisé’, ça ne m’appartient plus, et je peux poursuivre mon chemin.
  • J’aime également énormément apprendre de nouvelles choses, et je ne m’en prive pas. J’essaie de m’ouvrir au savoir, aux expériences aussi souvent que je le peux. Je peux le faire en lisant, en regardant des vidéos, ou en faisant tout ce qui est possible pour apprendre quelque chose de nouveau, pour comprendre le monde dans lequel je vis. Je peux aussi lire pour m’échapper de mon quotidien, ne serait-ce que quelques minutes. Pour laisser mon esprit errer dans un autre univers, un autre temps, un autre lieu… Tout ça m’apporte une perspective différente sur ma vie et ça, mes amis, avec un cerveaux comme le mien, c’est vraiment prendre soin de soi!!
  • Dès que possible, j’aime aller au bord de l’eau. Un lac, une rivière, la mer, n’importe lieu aquatique. Je ne vais pas forcément dans l’eau, la plupart du temps je la regarde simplement, je l’écoute. Je peux lire, méditer, dessiner, jouer de la flûte, je fais ce qui me vient. Être en présence d’eau calme mon esprit. Même si je suis définitivement bien ancrée dans la terre. Mais encore une fois, pour moi, l’eau emporte au loin toute la négativité dans laquelle je suis engluée parfois, et la remplace avec un flot frais de pensées propres et paisibles.
  • Enfin, je peux aussi prendre soin de mon corps en me préparant mon repas préféré. et s’il y en a trop, je le congèle pour une autre occasion de réconfort culinaire!

Même lorsque j’étais une maman solo qui travaillait à plein temps, j’avais instauré un rendez-vous quotidien avec moi-même. je me levais un peu plus tôt, et je passais quelques instants à faire ce qui m’apportait un peu de paix, de joie. Et aussi souvent que je le pouvais, j’essayais de passer un peu de temps avec moi-même, pour réfléchir, méditer, être créative, me détendre, pour em remettre eu centre de ma vie, même furtivement. Je n’ai jamais vu ça comme quelque chose d’égoïste, mais plutôt comme un moyen de me donner la possibilité de faire ce que j’avais à faire dans un état de paix, de sérénité. Come le dit si bien une citation que j’ai trouvé hier:  » To give the best of myself, and not what’s left of myself », « Donner le meilleur de moi-même, et non ce qu’il en reste ».

Et ce moment que nous traversons tous nous donne cette possibilité de nous concentrer sur ce qui nous apporte de la joie, de la paix. C’est le moment parfait pour commencer à prendre soin de nous, afind e pouvoir affronter les épreuves qui se dressent sur notre chemin depuis un an. Nous sommes tous soumis à l’incertitude, au stress, à l’anxiété, que ce soit la nôtre ou celle d’autrui. Offrons-nous quelques minutes par jour pour prendre du recul, et faire quelque chose qui nous remplit avec ce que nous méritons, qui nous nourrit, qui nous apporte la paix dont nous avons besoin, même très éphémèrement.

La carte

Je vous lais dessiner quelque chose de paisible mais de joyeux, un peu mystérieux et mystique, avec un effet rafraichissant, et des endroits où je pourrais facilement m’imaginer me reposer. L’eau devait être aussi pure que possible, la cascade devait venir du bosquet, le feuillage offrirait l’ombre qui nous protègerait de la lumière directe du soleil, la falaise devait avoir des motifs mystérieux qui permettraient à l’esprit d’errer… Et l’herbe douce devait nous offrir un lit moelleux sur lequel nous allonger. Je peux facilement m’imaginer assise sur les rochers, sous la cascade et laisser l’eau me nettoyer de tout ce qui me pèse… j’espère que cette carte vous fait ressentir la même chose.

Cette semaine, passez un peu de temps à prendre soin de vous, à faire quelque chose que vous aimez, , quelque chose qui vous apporte de la joie, de la paix, quelque chose qui emportera au loin la négativité ou le stress que vous pouvez ressentir, quelque chose qui vous fera sourire. Quelque chose pour vous, parce que vous le méritez.

Mon voyage

Notre journal

Les phrases inductrices de la semaine:

  • Je sais que j’ai besoin de prendre soin de moi lorsque….
  • Lorsque j’ai besoin de me détendre, je…
  • Ce qui me fait me sentir bien:
  • Lorsque j’ai besoin de prendre du temps avec moi-même, je peux….

Nos cartes et/ou stickers

Je vous souhaite une douce semaine!