Mini projet « méduses »

J’ai envie de vous partager mon process créatif et de vous donner peut être les clefs pour déverrouiller le vôtre… ou juste pour le fun!

L’étincelle au milieu du brasier

Je ne suis pas faite pour les grosses chaleurs, et cet été, c’était quelque chose qui ressemblait à l’enfer, ici.. Entre un appartement sans réelle isolation thermique, et le fait que je suis équipée hiver, que je suis capable de résister au froid sans souci, je n’étais vraiment pas à la fête. Entre mini malaises, épuisement, difficultés à respirer correctement (parce que pas de pluie = festival du pollen)… j’ai traversé mon enfer personnel. Je suis passée en mode nocturne autant que possible, dormant pendant les heures les plus chaudes (malgré le ventilateur, j’avais souvent plus de 32°C à l’intérieur), et profitant des nuits un peu plus « fraiches ». Mais ça a été quand même un peu compliqué pour moi… et j’en discutais avec une copinette sur le discord de DPS… on parlait de mon année des caméléons, de ce qui m’avait inspiré, de mon process (j’en parle ici)… je lui disais que j’avais du mal, que je me sentais comme une méduse échouée sur le sable brûlant d’une plage tropicale, incapable de bouger, agonisant à petit feu… on en a ri… et puis elle m’a dit « À quand une série sur les méduses? « … oh! Oui, pourquoi pas?

Dompter ma créativité

Me voila donc avec toutes ces idées, qui partent dans tous les sens… Des tas d’images me viennent, mon cerveau puise dans mes souvenirs, mes sensations, fait des liens, construit un arbre des possibles… Je sais que je dois contenir un peu ma créativité dans ces cas là… histoire de ne pas me laisser submerger, envahir… et puis j’ai déjà inktober et les études de portraits, et les cours aussi… Bref… il est hors de question pour moi de me retrouver avec trop de projets à gérer, de faire tout ce que je peux pour les mener à bien, et de finir par être complètement paralysée par l’étendue de la tâche (oui, il y a du vécu, oui, j’y travaille). Je dois donc trouver un moyen de satisfaire mon envie, de laisser ma créativité s’exprimer tout en étant pragmatique…

Création du mini projet

Je suis partie sur l’idée d’un mini projet méduses, le plus simple possible, qui me permet à la fois de laisser ma créativité s’exprimer tout en posant un cadre

  • Pourquoi me lancer dans ce truc? Pour exorciser cet été infernal… non, plus sérieusement, parce que ça me permet d’explorer des techniques et des styles différents, tranquillement, et que c’est un thème suffisamment inspirant pour que je puisse partir dans des directions vraiment intéressantes, réalistes ou farfelues, sans être submergée par l’enjeu ou subir la pression d’une échéance…
  • Dans quel style le mener? Aucun, et tous! Je vais me servir de ce projet pour explorer différents domaines, ça me servira de tremplin de base, de labo expérimental. Je ferai donc une méduse dans un style différent à chaque fois. Pas de limite sur le médium… il s’agit d’un exorcisme après tout! Donc peinture ou illustration digitale, crayons, feutres, gouache, aquarelle, couture, etc… tout est possible!
  • Comment le faire entrer dans mon emploi du temps sans sacrifier le reste? Je me pose une limite de temps: une heure maximum, pas plus. Ce qui est suffisant pour poser certains jalons, sans me perdre dans le détail, sans pénaliser les autres projets en cours. Et si je n’ai pas fini? Pas grave. Si j’ai envie d’aller plus loin pour certaines, je le ferai plus tard, lorsque j’aurai plus de temps. Et ça me permettra aussi de prendre du recul et de revenir dessus avec un regard neuf.
  • À quelle fréquence? Pendant combien de temps? Comment en rendre compte? C’est un projet fil rouge, pour moi, pour mon plaisir, et aussi pour explorer. Donc pas de pression, pas d’échéance. Je les fais quand ça me prend, que ce soit une par jour, une par semaine, une par mois, ça n’a aucune importance. Si je suis inspirée, je fais. Si je ne le suis pas, j’ai de quoi faire ailleurs. Et je n’ai à rendre de compte à personne (mais si je peux motiver ma copinette à m’accompagner, ou qui que ce soit d’ailleurs, c’est encore mieux). Je le fais pour moi et surtout, le plaisir, toujours le plaisir.
  • Comment le concrétiser, le partager? Comme d’habitude: mise en ligne ici, sur mon instagram, sur les réseaux sociaux, dans le discord de DPS… et si je pousse une illu plus loin, je pourrai la poster dans ma galerie DPS aussi… pourquoi ne pas m’en servir pour étoffer mon futur book aussi? Et si je bidouille des objets en couture, en pliage ou en macramé (oui oui), je pourrai toujours les offrir à qui en veut.

Il a beau être simple, il est plutôt riche, ce mini projet, et je suis sûre qu’il va beaucoup m’apporter.

Le début de l’aventure, mise en place.

Première étape, recherche de références, graphiques, ou symboliques. Même principe, une heure à la fois, pas plus, quand ça me prend. Minuteur à l’appui. Histoire de constituer ma bibliothèque interne, de trouver des thèmes, des styles, de m’immerger dans le sujet.

Et puis, hop hop hop, premiers croquis vite faits, dans mon carnet de croquis brouillons, juste histoire de voir où ça me mène.

Et j’ai attrapé ma tablette graphique. Parce que j’avais envie de m’en servir d’échauffement, avant de faire mes études de portraits, histoire d’utiliser des brush ou des techniques différentes…

Pour le moment, voici les 3 qui sont sorties de ces sessions. Toutes différentes, toutes en une heure max. La seconde mériterait un peu plus de travail, mais je me tiens à mon cahier des charges: je verrai ça en novembre, quand j’aurai plus de temps.

Je sens que ce n’est que le début d’une belle aventure, et que certaines me serviront de base pour quelque chose de plus abouti. Pour le moment, je suis en plein exorcisme de cet été brûlant, et je m’amuse. Et puis j’en ai profité pour créer une nouvelle signature, parce qu’il est temps de le faire…

Créativité, inspiration et se dire « oui »

Ma copinette me parlait de son manque d’inspiration, de crétivité, que ça lui posait beaucoup de problèmes… Et je lui ai dit que tout pouvait être une source de créativité. Tout! Une discussion, un mot particulier, un lieu, un objet, une couleur… tout.

Le plus dur c’est de saisir la petite idée qui nous vient, qui nous traverse, comme une bulle, fragile, éphémère, disparaissant dans l’air si on la laisse passer. Soyons donc à l’affût, curieux, ouverts, et saisissons ces bulles de possibilités, sans juger de leur pertinence, de leur importance… parce qu’on ne sait jamais ce qui peut en sortir… Une discussion sur la rentrée peut donner lieu à 12 illustrations plutôt sympas, une autre au sujet de la météo peut finir par un mini projet, mené en tandem en plus.

C’est aussi le pouvoir de se dire « oui ». On a plus tendance à se dire « non », en général: non je ne m’en sens pas capable, non je n’ai pas le temps, non je ne veux pas m’investir dans ce genre de truc, non je n’ai pas le niveau, non ça n’a pas de sens, non j’ai besoin d’un objectif clair, non je n’ai pas les références, non je n’ai pas encore étudié ça… Tous ces « non » sont autant de portes qu’on ferme. Parce qu’on a peur de ce qui se trouve derrière, et qu’on préfère rester dans le connu, le confort de nos habitudes et de ce qu’on sait faire. Il n’y a rien de mal la dedans, c’est un choix tout à fait honorable, c’est sécurisant aussi. Mais parfois, on peut s’autoriser à se lancer dans une petite aventure, se laisser porter par le flux de l’inspiration, repousser un peu les limites du connu. Parfois ça fonctionne bien, parfois on se retrouve dans une impasse, mais rien ne nous empêche de chercher de quoi en sortir, que ce soit sous forme de mentors, de tutoriels, de références, d’avis extérieurs… la plupart du temps, ces impasses ne sont que des illusions que nous avons fabriquées par manque de confiance en nous. Et puis parfois, ce n’est tout simplement notre voie, et on peut décider d’arrêter là, et de reprendre notre route. Ce n’est pas un souci. il n’y a pas de règles figées, on a toujours le pouvoir de les adapter, de les transformer.

Saisir les bulles d’inspiration

J’ai deux objets pour ça… pas de filet à papillon ou de piège à ours… Mais un carnet et mon téléphone.

  • Mon carnet recueille mes idées, mes pensées, mes sensations… parce que c’est quelque chose qui mérite la caresse du stylo sur le papier. Que ce soit sous forme de listes, de poésies, de citations, de croquis parfois.. Et puis je me dis aussi que si je le perds, la personne qui le retrouvera pourra aussi en profiter, ne serait-ce qu’un peu. Et qu’on ne sait jamais ce que ce genre d’étincelle peut initier…
  • Mon téléphone me sert à prendre des photos. De lieux, de personnes, d’objets, de recettes, d’articles, etc… grâce à lui, je peux constituer une bibliothèque de références diverses et variées, sur tout et n’importe quoi. Et puis c’est là aussi que je commence mes listes d’envie, dans le dossier notes… je les transfère parfois dans mon carnet, ou je les laisse là, à mijoter tranquillement. Je peux les modifier à tout moment, ajouter ou supprimer des éléments, créer de nouvelles listes… en fonction de mes envies.

En route

Me voila donc partie pour vivre cette aventure, un peu comme une « side quest », pour le plaisir d’explorer et de repousser mes limites. J’avoue, c’est motivant, et rafraichissant (ah!). J’ai des tas d’idées et envies à concrétiser et je sais que je le ferai, en leur temps. J’espère vous avoir donné l’envie de prendre vous aussi le chemin de votre créativité, quelque soit votre domaine. Profitez de chaque pas fait, peu importe qu’il soit petit ou grand, c’est un pas en avant.

Prenez soin de vous.

Carnet de croquis


J’avais besoin de me vider la tête et je me suis dit que j’allais tenter de peindre des feuilles en un seul passage de pinceau à l’aquarelle… échec cuisant… pour cette fois. Mais pas grave, un peu plus d’aquarelle, un peu d’eau et hop! Mes deux pages ont été transformées en fond… voilà!

Et puis j’ai eu envie de dessiner un arbre, en noir, juste pour le plaisir… parce que j’aime dessiner des arbres et que ça faisait un moment que je n’avais pas utilisé mon marqueur noir…

et puis en face, je me suis dit que je pourrais faire le négatif, en laissant la couleur s’exprimer dans l’arbre, sur un fond noir… mais ça faisait un peu trop. Alors j’ai dessiné un chat, parce que Mini-poilue me regardait et que ça m’a fait sourire… et puis j’ai dessiné une autre silhouette, celle de celle qui aimait tellement les chats et la nature… et me voila toute émue devant le résultat… La poilue et la gaufrette, qui tiennent compagnie à cet arbre, qui partagent ses couleurs, même dans l’obscurité…

et lorsque j’ai voulu prendre les photos, « on » m’a fait remarqué qu’il manquait un chat noir, à gauche…. hahaha



J’ai donc repris mon feutre et j’ai réparé cet oubli impardonnable. Et j’aime le résultat, qui signifie tellement de choses pour moi…


Et tout ça parce que je suis infichue de faire des feuilles à l’aquarelle en un passage de pinceau.

Les cartes du cheminement: s’épanouir

Les voilà!!

J’ai eu envie de donner un peu plus de relief à mon cheminement ce mois. J’ai choisi le thème de l’épanouissement, parce que c’est exactement sur quoi je vais me concentrer. Et jouer avec des cartes me manquait, je dois l’avouer… J’adore faire correspondre des images à mes écrits… Et me voila donc à choisir des images, à les associer avec mon cheminement. Au départ, je voulais uniquement en choisir une pour chaque ‘étape hebdomadaire’. Et je me suis laissée emporter… me voila donc avec 30 cartes, une pour chaque jour…

un aperçu de toutes les cartes

Dans le document pdf, vous trouverez:

  • 30 cartes à imprimer en recto verso, chacune comportant une image au recto et la question correspondante au dos. Les questions sont numérotées.
  • 1 carte de ‘couverture’, avec le thème au recto et quelques idées pour les utiliser au dos.

22.05.2022: j’ai retiré le pdf de mon blog. Vous le trouverez bientôt dans un pack spécifiquement créé pour ce cheminement.

Voici comment vous pouvez les utiliser:

Au quotidien:

  • Vous pouvez les imprimer comme prévu, en recto verso, puis les découper. Chaque jour du mois d’avril, vous pourrez prendre la carte du jour, lire la question, vous laisser inspirer par l’image et répondre à la question au dos de la carte ou dans un carnet à part.
  • Vous pouvez les imprimer en recto verso, puis choisir la carte qui vous inspire le plus, sans tenir compte du nombre associé à la question. Vous pouvez ensuite répondre à la question au dos de la carte ou sur un carnet à part.
  • Vous pouvez n’imprimer que les rectos, et choisir la carte qui vous inspire le plus et vous laisser porter par l’image pour écrire votre cheminement.
  • Vous pouvez utiliser la carte du jour ou celle de votre choix comme base d’une méditation.

Chaque semaine:

  • Vous pouvez choisir une carte et décider qu’elle sera votre inspiration de la semaine. Laissez-vous porter par l’image et/ou la question.

Plus ponctuellement:

  • Vous pouvez choisir une ou plusieurs cartes et vous en servir comme support à une méditation, à une introspection particulière.
  • Vous pouvez imprimer uniquement les rectos (ou en recto verso, c’est vous qui choisissez), et les utiliser comme des cartes postales pour les envoyer à qui bon vous semble.

Elles offrent vraiment beaucoup de possibilités. Si elles vous ont donné d’autres idées, n’hésitez pas à m’en parler en commentaire, que je puisse les partager dans un prochain article! Et si vous désirez que je fasse les jeux pour chaque mois, dites-le moi. Je pense aussi faire les jeux des mois précédents, juste pour mon usage personnel, mais si ils vous intéressent, faites-le moi savoir, je me ferai un plaisir de vous les partager!

Parce que vous le méritez.

Voyage intérieur 2022. Mars.

Aujourd’hui, je vous offre de quoi cheminer avec moi tout au long du mois de mars.

Vous trouverez les pages mensuelles et quotidiennes ici.

Et voila de quoi compléter votre planner, avec les pages de cheminement:

Et ce mois-ci, j’ai eu envie de vous offrir la version A4 aussi. Je vais l’afficher sur mon frigo hahaha.

Les citations, pour laisser les mots vous porter:

Et les images d’inspiration, pour nourrir votre créativité.

et le coloriage qui m’a servi de fond pour les pages de planner du mois de mars

Ces dernières semaines, j’ai saisi une opportunité unique qui m’était proposée. Et c’est un projet qui me porte, qui m’apporte. C’est quelque chose qui me pousse à aller plus loin, à approfondir, à explorer. Et je suis vraiment reconnaissante d’être capable d’y participer. Ce projet m’a permis de passer de la lassitude, de la fatigue aussi bien émotionnelle que physique à la motivation, à la joie de créer quelque chose de positif, et de laisser s’exprimer ma créativité librement. Et c’est exactement ce dont j’avais besoin pour me retrouver et laisser derrière moi les tensions et l’épuisement mental des semaines précédentes.

Le mois de mars est particulier pour moi. Cette année, j’ai décidé de me concentrer sur ce qui peut prendre vie en moi. Ce sont toutes ces étincelles, ces idées, ces envies, tous ces désirs qui émergent au fond de mon être, qui y trouvent le terreau pour y germer, et que je laisse s’épanouir à l’air libre ensuite. Chaque semaine, je vais me consacrer à une étape de la croissance de ma créativité.

  • La première semaine sera plus intérieure, où je me concentrerai sur une étincelle de créativité et où je m’assurerai qu’elle aura tout ce dont elle a besoin pour pouvoir s’enraciner et germer de la manière la plus saine possible. Que ce soit ce qui existe déjà en moi (ce que je sais déjà faire, ce sur quoi je peux m’appuyer, mes capacités, mon expérience…), ou ce que je pourrai puiser à l’extérieur (des lectures, des tutos, des discussions etc…). C’est la mise en place de tout ce qui permettra à mon idée de se concrétiser plus tard, tout le travail préparatoire, intérieur, invisible, qui se déroule bien au chaud en moi.
  • La seconde semaine sera plus tournée vers la première percée de mon étincelle, ses début à l’air libre, où elle est encore bien fragile, où j’essaierai de l’aider à se confronter au monde extérieur, en lui donnant toute l’énergie et la force possible pour l’aider à s’épanouir par la suite. Un peu comme souffler sur une braise et la couvrir de quoi exprimer sa chaleur et son potentiel feu à nouveau… C’est là où je pourrai ajuster ma trajectoire, où je l’ancrerai également plus profondément et plus largement dans mon propre terreau créatif. Ce sera le moment où je mettrai le plus de moi dans mon idée, où je lui transmettrai à la fois ma force et ma vulnérabilité.
  • La troisième semaine sera dans une dynamique complètement différente, où mon étincelle vibrera par elle-même, où elle commencera à me transmettre sa propre énergie, telle une petite flamme dansante. Je commencerai à la laisser s’exprimer pleinement, en l’observant, en la laissant m’inspirer, en remarquant les parties de moi qu’elle éclaire et réchauffe. Ce sera un peu comme être auprès d’un feu de camps et en profiter pour me laisser porter.
  • La quatrième semaine sera celle de la récolte. Là où ce que je j’avais confié au feu créateur portera ses fruits et me nourrira. Que ce soit les fruits de mon idée (ce qu’elle m’aura apporté, ce qu’elle m’aura appris etc), les graines que je pourrai conserver pour plus tard (tout de suite ou plus tard, le moment voulu), ce que ça m’a apporté (intégration, ouverture, etc…), ce qui me reste à explorer, et comment harmoniser le tout… pour l’intégrer et en faire le terreau de la suite.
  • La cinquième semaine sera justement consacrée à préparer le terrain pour la suite, que ce soit en m’assurant qu’il n’y a pas d’obstacle à ma créativité, rien qui puisse l’étouffer. Il s’agit plus d’un travail de préparation à la suite. Désherbage, compostage, enrichissement, choix de ce que je veux planter ensuite.

Je me prépare donc à un joli voyage intérieur, dans l’exploration de ma créativité, de ce que je peux mettre en place pour qu’elle soit pérenne, fertile et l’intégrer dans ma vie en général. Si l’aventure vous tente, vous serez les bienvenus, pour une étape ou pour l’intégralité du voyage.

Je vous souhaite un merveilleux mois de mars, sous le signe de la créativité.

Oh, une dernière chose: en ce qui me concerne, ma créativité s’exprime artistiquement. Mais ça peut aussi être la conception de projets, le jardinage, la cuisine, toute envie ou désir est porté par une idée créatrice. Donc ne vous limitez pas au seul domaine artistique. Laissez votre propre créativité s’exprimer, de la manière qu’elle a envie de le faire. Et profitez du voyage!!

Parce que vous le méritez.

Voyage intérieur 2022. Février.

30.01.2022: J’ai corrigé des petites erreurs sur les pages mensuelles, et j’ai mis en ligne la version corrigée, ici

Aujourd’hui, je vous offre de quoi cheminer avec moi:

  • les pages du cheminement, avec les pistes de réflexion quotidienne
  • les citations
  • les images pour l’inspiration
  • La page de coloriage que j’ai faite pour le fond des pages de ce mois.

J’espère que ça vous tente. Ce mois de février, j’ai envie d’avoir une vision claire sur ma vie, en général… je vais me concentrer sur la levée de quelques voiles, de voir les choses sous une perspective différente, de laisser le jugement et les blocages au loin pour le faire dans le discernement et l’ouverture d’esprit. Pas de victimisation, pas de reproches. De la compassion, de la douceur, de la sérénité.

Je me suis aussi fixé comme petit challenge d’observer, de voir réellement avec de combler le vide de mon silence par mes paroles. Je pense que ça va être intéressant. Je viendrai aussi vous faire part des outils et des petits trucs que j’ai glanés le long de mon chemin.

Le premier est vraiment de me placer dans une dynamique de discernement: de voir ce qui est, de l’accueillir. Le plus objectivement possible. Hors de question d’envisager les choses d’un point de vue de juge (ça devrait être comme ça, ils devraient faire ça, je devrais être comme ça….) ou de victime (ça n’arrive qu’à moi, je ne suis pas comprise, pas appréciée, je ne suis pas capable…). Complètement illusoires, ces points de vue, complètement subjectifs… Il ne s’agit pas de moi, il s’agit d’une situation. Qu’elle soit personnelle, professionnelle, médicale ou que sais-je encore, elle existe. Et faire preuve de discernement, c’est lui reconnaitre cette existence. Oui, il se passe ça. Est-ce que je peux y faire quelque chose? Est-ce que ça dépend de moi? Ou dois-je juste observer sa progression, parce qu’il n’y a rien que je puisse faire?

J’avoue, c’est difficile… Je l’ai expérimenté cette semaine, et pffffff, j’ai encore du travail à faire.

La situation: j’ai une bronchite asthmatiforme.

Conséquences: je dois me reposer, suivre un traitement. je ne peux pas aller travailler…

Et paf! Le jugement me saute dessus, comme il l’avait fait avant que mon médecin ne m’arrête.

  • Je culpabilise (mes pauvres élèves, et leur parents, et les collègues qui vont devoir s’occuper d’envoyer le travail à mes élèves pour lundi et mardi, je n’ai pu préparer que vendredi…. ).
  • Je m’en veux (si j’avais été voir le médecin plus tôt, je n’aurais pas eu besoin d’en arriver là, j’aurais pu préparé des fichiers complets pour le travail de mes élèves pour le début de la semaine aussi…).
  • Je râle (mais comment est-ce que j’ai attrapé ce truc? ).
  • J’en veux à mon corps qui me lâche, encore une fois.

Et là, je décide de changer de perspective. Place au discernement.

  • Le système est grippé, il n’y a pas de remplaçants. Je n’y suis pour rien. Ce n’est pas de mon ressort, je n’ai pas à culpabiliser. Mes collègues ne sont pas tenus d’envoyer quoi que ce soit, il existe un site gouvernemental pour le suivi (qui est ce qu’il est, mais ce n’est pas non plus de mon ressort…).
  • Je ne suis pas allé voir le médecin avant, malgré ma toux, et mon essoufflement, complètement épuisée, parce que je culpabilisais de laisser ma classe et de mettre mes élèves et leur famille dans la difficulté. Alors que le système est grippé, ce n’est pas de mon ressort (oui, j’ai du me répéter ce truc plein de fois, une sorte de mantra hahaha)
  • J’ai un fond asthmatique depuis le décès d’Emma, et le masque porté toute la journée n’a pas du aider à compenser. Mon médecin m’a dit que j’avais sûrement attrapé la covid en décembre (lorsque 8 classes sur 9 étaient fermées: toutes sauf la mienne: pas de test, pas de positifs). Mais comme je suis vaccinée et que j’ai mis la fatigue sur le compte de la fin de période (ceux qui ont des enfants de moins de 8 ans dans leur entourage comprendront que la période avant Noël n’est pas la plus reposante…). J’ai fait ce qui était attendu de moi (vaccination, port du masque, auto tests…). J’ai eu la chance de ne pas avoir fait une forme grave. Mais mes poumons, eux, n’ont pas repris une activité normale, et c’est pourquoi je tousse depuis près d’un mois… j’ai écouté mon corps, j’ai appliqué le traitement habituel en cas de crise d’asthme, mais ce n’était pas suffisant. J’ai donc pris rendez-vous avec mon médecin, qui m’a prescrit ce qu’il faut pour me soulager et me permettre de reprendre des forces. J’ai fait ce qu’il fallait compte tenu des circonstances.
  • Mon corps a lutté, et plutôt vaillamment, dans les conditions qui sont celles dans lesquelles il évolue en ce moment. Il a aussi rapidement réagi au traitement, et tout semble commencer à rentrer dans l’ordre.

Dès lors, j’ai pu me mettre dans l’action, et non plus dans l’émotion, la culpabilité. Je me suis concentrée sur ma remise sur pieds. J’ai coupé mon email pro (je suis en arrêt, je n’ai pas à travailler, mais à me reposer). J’ai suivi l’ordonnance à la lettre et j’ai fait ce que je devais faire pour contrer les effets du traitement. Impossible de me concentrer, je ne pouvais ni lire, ni écrire, et encore moins m’avancer dans mon travail. J’ai donc choisi de faire ce qui était possible, et qui me permettait de rester la plus calme possible. Et ça m’a fait du bien, que ce soit sur le plan mental que physique.

Jeudi, je reprends le travail, sereinement.

Voila, un petit exemple de ce que je m’apprête à mettre en œuvre ce mois de février… Ouvrir les yeux, faire preuve de discernement.

Le Bosquet de l’Alchimiste 29. Les éléments: la Terre.

Cette semaine, nous voyagerons avec le dernier des quatre éléments: la Terre. Pour moi, la Terre est celui qui nous ancre, qui nous nourrit. C’est la force qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour grandir, nous développer tout en étant profondément ancrés dans notre propre réalité.

Je me sens parfois complètement dispersée mentalement. Trop de choses à gérer, trop d’émotions, et trop peu de temps pour m’en occuper. C’est à ce moment-là que je sais que j’ai besoin d’aller dans l’un de mes lieux naturels préférés. Le lac, ou le jardin de mes parents, ou le bord de la rivière… ou tout autre lieu qui m’attire. Je commence par l’observer, puis je choisis un lieu où m’assoir. Ce qui peut être un rocher, l’herbe, un arbre contre lequel m’appuyer, les galets de la berge de la rivière, quelque part où je peux m’assoir confortablement. Je retire alors mes chaussures, et je laisse mes pieds jouer avec le sol, prendre contact avec lui. Je peux alors méditer, ou écouter les oiseaux, les feuilles qui jouent les unes avec les autres, l’eau , ou prendre un livre ou un carnet et me détendre. Ce n’est pas du tout perdre mon temps à ne rien faire, ou à éviter de m’occuper de ce qui doit l’être, bien au contraire. C’est un moment d’ancrage, un temps où je peux me remplir de ce dont j’ai besoin pour retrouver mon équilibre intérieur. C’est un moment où je reviens à moi-même, à ma paix intérieure. Je peux ensuite retourner à ce qui a besoin d’être fait, et être bien plus efficace pour m’en occuper.

Nous perdons souvent le contact avec la terre, dans notre vie moderne. Et nous oublions ce que cela signifie. J’ai la chance de vivre dans un lieu où la nature est très présente, et où je peux choisir le lieu qui correspond le mieux à mon besoin de contact avec la nature. Nous sommes souvent conduits à voir la nature comme quelque chose de dangereux, de sale, et que tout doit être le plus propre possible. Et en essayant de l’organiser , de l’apprivoiser, nous nous coupons de cette connexion, de ce moyen extraordinaire de nous ancrer dans notre réalité, dans notre identité. Nous faisons partie de la nature, nous sommes des êtres vivants. Et nous pouvons essayer de le nier, de nous placer au dessus de tout, alors que nous ne sommes qu’une petite part d’un magnifique organisme vivant. Nous en faisons partie, nous le nourrissons tout comme il nous nourrit.

Pour moi, l’élément Terre est ce sentiment d’humilité et d’appartenance. Passer du temps dans des lieux naturels me fait vraiment ressentir cette connexion particulière avec ce qui m’entoure. Lorsque je vois le petit jardin de mes parents, je ressens cette même joie. Ils en prennent soin, et il les nourrit en échange. D’une certaine manière, c’est, à une petite échelle, l’illustration de notre relation avec l’élément Terre. Si nous en prenons soin, si nous le reconnaissons, si nous nous y connectons, si nous travaillons avec lui, il nous donnera en échange ce dont nous avons besoin pour grandir, pour être nourris, pour poursuivre notre chemin, de manière saine.

Lorsque je médite, ou lorsque je profite juste d’être dans un lieu naturel, je ressens vraiment cette connexion. Je place non seulement mes pieds nus contre le sol, mais aussi mes paumes de mains. J’imagine l’énergie circulant, entre le sol et mon corps, entrant par mes pieds, au travers de mon corps entier, ressortant par mes mains, retournant dans le sol, où le cycle se reproduit, en un cercle vertueux. C’est un peu comme si je rechargeais mes batteries, c’est vraiment la sensations que je ressens. Et c’est tellement bon !!

Alors cette semaine, essayez de trouver un peu de temps pour aller vous connecter à l’élément terre, pour vous recharger avec ce qu’il a à vous offrir. Parce que vous le méritez.

La carte

Quatrième et dernière carte des éléments. Je ne voulais pas qu’exprimer l’aspect ancrage mais aussi le fait qu’il nous nourrit. Alors j’ai opté pour dessiner une petite plante. J’aime beaucoup les dessiner, traditionnellement, avec mes feutres ou l’aquarelle, et j’étais vraiment heureuse de pouvoir le faire aussi digitalement. Je fais des études très régulièrement et les plantes ont été les premiers sujets sur lesquels je me suis concentrée, parce que j’aime beaucoup les dessiner. Elles me paraissent tellement… joyeuses! Elles sont fragiles et pourtant déterminées à se développer, elles sont ancrées profondément et fortement dans le sol nourrisseur. Qu’est-ce qui pourrait mieux représenter l’élément Terre que ces petites plantes? J’espère que vous l’aimerez!

Mon Voyage

Notre Journal

Je vous souhaite une magnifique semaine!

Le Bosquet de l’Alchimiste 28. Les éléments: l’Air.

Cette semaine, nous nous laisserons porter par un troisième élément: l’Air. Pour moi, il représente les pensées claires, cet état d’esprit qui nous aide à prendre des décisions ou à faire des choix. L’Air est aussi cette brise légère qui nous inspire. Et enfin c’est cette aspiration profonde que nous prenons parfois pour revenir à nous même, à notre sérénité.

J’ai déjà parlé de ma nature plutôt enflammée, que j’accepte, assume et apprécie complètement. Mais en situation de crise ou lorsque je dois faire des choix importants, j’ai une arme secrète: je suis capable de vider mon mental de toute émotions et d’analyser la situation avec un esprit clair. Je suis capable de passer d’un état d’empathie plutôt exhaustif à un esprit purement analytique en une fraction de seconde. C’est quelque chose que j’ai dû apprendre à faire lors de moments réellement difficiles, et ce n’est pas mon état d’esprit préféré, pour être honnête. Mais j’ai appris à l’utiliser lorsque j’ai du prendre des décisions réellement difficiles, ou lorsque mes émotions prennent le dessus. Je me dis parfois que je dois avoir un système d’urgence intégré, qui s’active automatiquement lorsque je suis stressée ou perdue. Il fait partie de ce que j’appelle mon mode de survie. C’est un peu comme si je pouvais dévoiler une situation en un éclair. Je la vois alors clairement, globalement, et je peux agir en fonction des données qui me sont fournies. C’est un système d’urgence, et une fois la décision prise, je ne reviens pas dessus, je l’assume et je poursuis mon chemin, après avoir rouvert les vannes de mes émotions et les portes de mon empathie.

La plupart du temps, néanmoins, j’essaie d’avoir les idées claires chaque soir. Je mets les choses en perspective, j’essaie d’avoir la vision la plus claire possible, et je détermine les directions que je peux potentiellement prendre. D’une manière non émotionnelle. Ce qui ne signifie pas froidement non plus. C’est plus un état de paix, de sérénité, sans jugement porté ou reçu. Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Chacun d’entre eux est un enseignement. Pour peu que nous soyons capable de l’accepter avec un esprit ouvert. Nous avançons, pas à pas, et si nous trébuchons, nous pouvons passer du temps à nous lamenter sur notre cheville tordue, notre genou égratigné, notre égo blessé, ou nous pouvons nous dire que dorénavant, nous porterons un regard plus attentif sur le chemin que nous parcourons. Et l’Air est cette caresse qui participe à sécher nos larmes, et à nous permettre de poursuivre notre chemin. Mes pensées se connectent à d’infinies possibilités, et m’offrent des choix. Je peux alors prendre mes décisions en fonction de ce que je suis ici et maintenant, en pesant le pour et le contre. Mes choix antérieurs ont été fait par celle que j’étais alors, et ils correspondaient à ce que j’étais. Mes choix à venir seront ceux de celle que je serai alors, avec une expérience bien plus riche que celle que je suis aujourd’hui.

En dehors du fait de nous aider à voir les choses aussi clairement que possible, l’Air est aussi capable de nous inspirer. Lorsque j’ai l’esprit clair, lorsque mes idées errent librement, je perçois leurs connections les une aux autres plus facilement, et elles donnent naissance à tout un spectre d’idées, de plans, de créativité. Je peux alors ajouter mes émotions, ma passion, mes capacité au projet, pour le matérialiser. Alors, lorsque je me sens bloquée, ou lorsque la procrastination apparait, lorsque je manque de motivation ou que je me pers dans les détails, je prends quelques respirations profondes, en imaginant l’Air dissiper ce qui m’empêche de voir les choses clairement, et libérer le passage vers mon objectif. Et lorsque tout est de nouveau plus clair, je ressens souvent une accélération de ma motivation à mener mon projet à son terme.

Alors pour moi, l’Air est un allié précieux. Il m’aide à poursuivre mon cheminement aussi longtemps que je peux respirer. Il m’aide à prendre des décisions, à faire des choix, il m’inspire, me détend… et voir aussi clairement que possible où j’en suis.

Cette semaine, prenez le temps de vous connecter à vos pensées, à votre esprit, et dévoilez ce qui doit être vu. Saisissez l’opportunité d’être en paix avec vous-même. Parce que vous le méritez.

La carte

Troisième carte de la série des éléments. Celle-ci a été un peu plus difficile à conceptualiser. Je ne voulais pas dessiner un simple cercle vide (bon, pour être honnête, j’aurai fini par le faire si je n’avais pas trouvé d’autre idée). J’ai fait une pause pour me préparer une tasse de thé. Et lorsque j’ai vu la vapeur s’élever de ma tasse, j’ai eu l’idée des nuages… Oh, mais techniquement, les nuages sont de l’eau… comment représenter ce qui ne se voit pas? J’ai pris ma tasse encore fumante pour faire ce que je fais lorsque j’ai besoin d’aide : regarder le paysage à travers ma fenêtre… Et là, une tempête se préparait. Les nuages se déplaçaient à une vitesse innouïe … ok.. bon, donc des nuages…encore.. .poussés par un vent puissant, de l’air, donc… je suis repartie sur mon idée de nuages, avec cette image en tête. Pendant ce processus, je ne me suis pas laissée allée à la frustration, je suis restée concentrée sur l’idée de l’air, et j’ai ouvert mon esprit pour l’autoriser à l’inspirer, pour que je puisse faire mon choix… Bref, j’ai expériementé l’essence de l’air en voulant représenter l’air… j’aime être connectée à ce point à ce projet! J’espère que cette carte vous plaira et vous inspirera également.

Mon voyage

Notre journal

Je vous souhaite une douce semaine

The Alchemist Grove 08. Rocks

This past year, we really found ourselves facing a lot of challenges one after the other. What became obvious is that we needed to find balance in our lives. We needed to balance our working life with our personal time, to reinvent relationships in order to keep the link with our friends and family without putting anyone at risk, and to adapt the way we acted to the needs of the time, without loosing ourselves in anxiety or anger. We learned to do it, and we went beyond. We learned valuable lessons, lessons that are part of who we are, how we act, how we think now.

Balance is not an easy task to accomplish. Because we have to deal with expectations from outside as well as inside. We need to have a higher vision, a more global approach of our life to be able to establish priorities and to make sure that each realm has its own time, that we don’t forget something important on our way.

Finding balance requires a lot of adjustments, and our pile of rocks may collapse a couple of time before we can find the way to organize it so that it stays still. It requires patience, and determination. But once we achieve this balance between what makes our life the one it is, we find peace. And all the time spent to order the chaotic stack of colorful, funky shaped of rocks of our interests and responsibilities, of our passions and obligations, of our social and lonely time, was a learning process to who we are, what we hold as important.

I need to balance my professional life with creativity. I need to keep time for myself, in order to enjoy the time I spend with others. I need to spend time learning something new and to share. I understood that the complexity of life is to recognize the balance between each part of who we are. Each and every thing we do, think or feel has its counterpart, and the two of them are what makes us whole beings. So I learned to accept what’s on my way, trying to determine if I need it to balance something I already have within, or if it opens me to another possibility.

When I’m stressed or irritated, I know that I lack balance within and I try to understand what would bring me back to this state of mind I really enjoy and love. Sometimes it doesn’t depend on me. But most of the time, I just need to take a few steps in the right direction to reach the balance I lost. With time, I learned to recognize when I start to lose balance and I created a path to find it back. To me, it requires a warm shower, some music and creativity. It allow my mind to free itself from the negativity it was trapped into, and to step back from what triggered it. Now in a place of peace, I can see what needs to be changed and act accordingly.

This week, we focus on balance and the ways we can reach it.

The card

I love to make piles of rocks, I find if both relaxing and focusing. And to me balance is all about walking on this fine line between the two. At first, I drew really colorful rocks, but I changed my mind and made them more neutral. It felt more appropriate. I wanted to express the fact that each rock fitted with the others, no matter how big or small it was. Because in our lives, we also have those big important realms that require a lot for our time and energy, but our pile is not complete without these small things that bring interest to it. I then added water int he background, because balance is for a good part balancing our emotions. Sky and clouds are here to symbolize air, the mind, because it’s also about keeping stress and overthinking away. Of course, once we succeed on building our pile of rocks, we feel it as an achievement, which it is, and the sun beam is here to celebrate it. Nothing would be complete without some sparks, so hey, why not? We can be proud of ourselves to have been able to balance all these rocks together, and we can now go back to our journey.

My journey

Our journal

Our cards and stickers

I made some new backgrounds yesterday, with watercolors and salt. I really had fun and I hope you like them!

That’s it for this week. I wish you a good week in balance and inner peace.

Bienvenue dans le Bosquet de l’Alchimiste

Dans nos vie, nous faisons tous face à des épreuves, des expériences, des relations. Et alors que nous sommes occupés à vivre notre vie, nous pouvons perdre contact avec notre moi profond. C’est à ce moment là que le Bosquet apparaît. Pour nous offrir un refuge, un lieu où faire une pause, pour que l’on puisse se reconnecter à nous. Pour que nous puissions prendre du recul et passer un moment à regarder notre vie avec un nouveau regard. Celui de l’Alchimiste. Nous avons tous la capacité de devenir un alchimiste de la vie. Nous pouvons tous transformer la négativité en quelque chose de plus positif, ou du moins en quelque chose que nous pouvons utiliser pour nous épanouir, pour avancer, pour changer nos faiblesses en forces.

Vous êtes faits d’une merveilleuse combinaison de noirceur et de lumière. Elles se complètent l’une l’autre, elles constituent votre tout. En accueillant ces aspects de votre être, vous accédez à votre entièreté. En les acceptant, vous devenez des alchimistes, dont l’art consiste à équilibrer vos différentes nuances pour devenir celui ou celle que vous êtes, pour laisser vos propres couleurs briller. C’est une processus qui vient du plus profond de nous-même. Lorsque nous comprenons qui nous sommes, lorsque nous acceptons d’être, de réellement être, lorsque nous recherchons l’équilibre et l’harmonie dans notre vie, nous faisons de l’alchimie.

Ce n’est pas facile de se débarrasser du jugement, surtout lorsqu’on vit dans un environnement compétitif, agressif, qui nous impose ses règles. C’est ce pour quoi le Bosquet est fait. Ici, il n’y a pas de jugement, pas de mensonge, pas de faux semblants, rien à prouver à qui que ce soit. Parce qu’ici, vous avez l’opportunité de vous rencontrer, vous. Et d’apprendre à accepter et aimer celui ou celle que nous êtes. Prenez le temps dont vous avez besoin pour le faire. Même si je poste une nouvelle étape chaque semaine, elles resteront sur le blog pour que vous puissiez y accéder librement lorsque vous en ressentirez le besoin, vous pouvez donc aller à votre rythme propre. Vous avez la possibilité de passer du temps avec votre être, votre âme, votre corps, tout ce qui fait de vous… vous! Chacun d’entre nous est unique. Ici, vous apprendrez à voir votre entièreté avec un nouveau regard, un nouveau point de vue. Et peu importe ce que vous pensez de vous maintenant, vous apprendrez que ce que vous percevez comme des faiblesses est bien souvent votre plus grande force. Vous apprendrez la compassion sans apitoiement, à vous regarder avec fierté sans vanité, à changer ce que vous avez besoin de changer avec une douce détermination. Et si vous vous sentez déjà bien avec vous-même, vous pourrez explorer les territoires inconnus qu’il vous reste à explorer avec une assurance de trouver de nouvelles sources de bonheur.

Chacun d’entre nous est le souverain de son propre royaume intérieur. Il ne dépend que de nous de l’épanouir et d’en faire un lieu où nous nous sentons bien, et de le partager avec ceux qui nous entourent. Il ne dépend que de nous de trouver la paix intérieure et extérieure.

Bienvenue dans le Bosquet. Qu’il soit votre!

Welcome into the Alchemist Grove

When it comes to life, we all face challenges, experiences, relationships. And as we are busy living our life, we can lose touch with our core self. This is when the grove appears. To offer us a shelter, a place to pause, to reconnect with ourselves. To step back and spend a moment to watch our life with new eyes. The Alchemist’s eyes. We all have the ability to become an alchemist of life. We all can change negativity into something more positive, or at least something we can use to grow, to go forward, to change our weaknesses into strengths.

You are made of a beautiful mix of darkness and light. They complement each other, they are parts of your whole. By welcoming these aspects of your self, you become whole. By accepting them, you become alchemists, whose work is to balance your different shades to become who you are, to let your own colors shine. This comes from within each of us. When we understand who we are, when we accept to be, truly be, when we look for balance and harmony in our life, we practice alchemy.

It’s not easy to let go of judgment, especially when you live in a competitive, entitled, environment. This is what the Grove is made for. Here there is no judgment, no defiance, no lies, no deadlines, no competition, nothing to prove to anyone. Because here you have the opportunity to meet yourself. And to learn to accept and love the one you are. Take the time you need to do so. While I will post a new stage each week, each of them will stay on this blog for you to read whenever you need to, so you can go on your own pace. You have the opportunity to spend time with your self, your soul, your body, everything that makes you… you! Each of us is unique. Here you will learn to see your whole self with new eyes, with a new perspective. And whatever you think of yourself now, you will learn that what you perceive as weaknesses are oftentimes your most valuable strength. You will learn to be compassionate but not self pitying, to look into your eyes with pride but no vanity, to change what you need to change with a soft determination. And if you already feel good with yourself, you will be able to explore unknown territories with confidence: you will discover new bliss sources!

Each of us is sovereign in our own inner realm. It only depends on us to let it thrive and make it a place we enjoy and to share it with others. It only depends on us to find peace within and without.

Welcome to the Grove, make it yours!