Retour sur les voyages précédents (2)

Cette année, je revisite mes voyages intérieurs antérieurs (ha!) et j’essaie de les intégrer à mon cheminement actuel.

2018: le voyage intérieur

Le mots du mois était apprend. Et j’ai le plaisir d’apprendre encore et toujours, pour mon plus grand plaisir. Vous trouverez l’article ici, et si ça vous tente, vous pourrez aussi découvrir les étapes de ce voyage particulier, avec des petites citations post-it, un gribouillage, des mises en action , des images façon tableau de visualisation, et une réflexion

2019: l’épopée et les symboles

Vous trouverez les articles correspondants ici: la spirale, je suis créatrice/créateur de ma réalité et ici aussi.

J’avoue que les mots que j’ai écrit alors ont résonné en moi d’une manière très particulière lorsque je les ai lus ce matin. Au vu de l’année que je viens de passer, ils prennent encore plus de relief, de profondeur. Malgré tous les changements, les bouleversements, les effondrements et la reconstruction en cours, je reste fidèle à cette vision, à chacun de ces mots. La seule différence certainement est que je n’ai plus à me battre. Même si la guerrière en moi veille et impulse cette détermination qui me définit. On ne peut pas renier sa nature, après tout, mais on peut s’en servir comme d’une base et non seulement comme un bouclier.

Je crée ma réalité plus que jamais aujourd’hui. J’ai même placé ma créativité au centre désormais. Je me sens plus que jamais alignée à moi-même, et si j’ignore où ce chemin me mènera, je sais que je suis sur la bonne voie, je me sens à ma place. J’avance un peu chaque jour, an me sentant vraiment en paix avec moi-même. Et si je m’arrête parfois, c’est pour profiter du paysage qui s’offre à moi. Oui, décidément, je vis chacun des mots que j’ai écrits alors.

2020 la Saga

Vous trouverez les articles en français ici et in english here

La curiosité reste un de mes moteurs. Je n’hésite pas à me lancer dans de nouvelles expériences, parce que j’ai confiance en moi, en ce que je suis, et que je sais qu’en satisfaisant ma curiosité, je ne pourrai en tirer que de quoi me nourrir intérieurement. La semaine prochaine, un nouveau challenge me sera offert. Peu importe le sujet, je pense que je me lancerai, par curiosité de ce que je pourrai en faire. Peu m’importe que je parvienne à en faire quelque chose de satisfaisant ou que je me retrouve face à une impasse. J’aurai essayé, j’aurai satisfait ma curiosité de voir ce que je peux faire. Et puisque je ne suis pas dans le jugement mais dans le discernement, je pourrai voir ce que j’ai besoin de travailler, d’approfondir, d’apprendre et de comprendre pour parvenir à matérialiser ce que j’ai en tête. Et je prendrai le temps de le faire. Je trouverai sans doute également un nouveau puits sans fond à explorer hahaha.

2021 Le Bosquet de l’alchimiste

Vous trouverez l’étape en français ici. And you’ll find the english version here

« Lorsque j’ai envisagé mes racines, j’ai visualisé cet arbre et ce sol mystiques, magiques. Pour moi, il y a quelque chose de magique dans le fait d’être capable de prendre du recul, d’aller au plus profond et de puiser dans tout ce que j’ai vécu pour m’ancrer ici et maintenant. Il y a quelque chose de mystique aussi dans le fait que nous avons la capacité de trouver les réponses à nos questions en puisant dans la mémoire et la connaissance collectives. Si nos racines sont saines, nous pouvons y plonger profondément et laisser le collectif nous aider à nous tenir droits et forts. « 

Ces mots sont plus que jamais d’actualité. L’année dernière, j’ai passé beaucoup de temps à tailler, à élaguer ce qui devait l’être, mais aussi à dégager mes racines pour qu’elles puissent m’offrir un ancrage puissant et me nourrir de tout ce dont j’avais besoin. Je leur ai donné de quoi s’épanouir et s’enfoncer encore plus profondément dans le sol. Et elles m’apportent chaque jour l’énergie et la force de poursuivre mon chemin sereinement.

Je vais réimprimer les étiquettes, pour les placer un peu partout chez moi, histoire de me laisser inspirer hahaha

2022 le cheminement

La deuxième étape du cheminement du mois de janvier, un nouveau départ, nous proposait de nous pencher sur notre destination.

  • Ce qui m’inspire le plus, et pourquoi.
  • Ce qui me fait plaisir.
  • Quelque chose à laquelle dire oui.
  • Ce qui m’apporte le plus au quotidien.
  • Mes plus belles qualités. 
  • Ce que j’ai envie d’explorer.
  • Ce qui est important à mes yeux dans ma relation aux autres.

Je vais garder ces idées en tête cette semaine et voir ce que j’en retire. Mais certaines résonnent déjà en moi hahaha.

Cette semaine, je vais donc me laisser porter par ma curiosité, sereinement, et me laisser nourrir par mes racines pour continuer à cheminer et explorer ma créativité. Pour mon plus grand plaisir.

Je vous souhaite une merveilleuse semaine.

Prenez soin de vous.

Parce que vous le méritez.

Le Bosquet de l’Alchimiste 33. La Lune

Cette semaine nous nous consacrerons aux rythmes , et nous profiterons de la Pleine Lune pour récolter les fruits de nos intentions.

Pour moi, la Lune est la maitresse des cycles. En tant que femme, mon propre cycle s’harmonise avec le sien. En tant qu’être humain, ma vie est plus ou moins guidée par son rythme, en tant qu’être vivant, je suis le cycle de la vie. Beaucoup de domaines de nos vies sont liés aux cycles, que nous en ayons conscience ou non. Et comme ce soir, c’est la Pleine Lune, il n’y a de meilleur moment pour partager avec vous ma vision des cycles.

Si nous observons le cycle de la Lune de plus près, nous voyons que le nôtre n’est pas si différent. Nous commençons par la lune noire dans l’obscurité du ventre maternel, puis nous entrons dans la nouvelle lune de notre enfance, où nous grandissons et nous ancrons au sein de notre famille. Puis nous migrons vers le premier quartier de nos jeunes années, où nous commençons à construire notre vie, notre propre famille, où nous commençons notre propre cheminement, où nous devenons plus forts, plus indépendants. Vient ensuite la Pleine Lune de la maturité, où nous sommes des professionnels accomplis, où nous savons qui nous sommes, ce que nous voulons, où nous avons atteint la stabilité et la maturité, où nous récoltons les fruits de notre labeur. Vient ensuite le dernier quartier de notre vie, où nous ralentissons, où nous prenons le temps de la réflexion, où nous pouvons voir ce que nous avons accompli. Nous passons ensuite à la lune noire de nouveau, pour achever notre cycle.

Nous pouvons également nous aligner avec les phases de la Lune lorsqu’il s’agit de projets, de relations, ou de notre croissance spirituelle. La nouvelle Lune serait ce temps de réflexion où nous plantons les graines de nos intentions, nos rêves, dans l’obscurité protectrice de notre esprit, en leur laissant le temps de prendre racine, jusqu’à ce qu’ils puissent sortir à la lumière. Ils germeraient alors dans le premier quartier de nos désirs, et demanderaient toute notre attention et qu’on prenne soin de les nourrir pour qu’ils puissent grandir sainement et puissamment. Ils s’épanouiraient alors pendant la Pleine Lune de notre récolte, o nous verrions les fruits qu’ils portent, ou nous profiterions de leur abondance. enfin, le dernier quartier de nos pensées nous offriraient un temps de réflexion, pour rassembler les leçons que nous avons tirées de cette expérience, et en être reconnaissant. Il ne signifierait pas la fin de ce projet, que nous pouvons conserver aussi longtemps que nous le désirons, mais plutôt de la base de lancement d’autres projets qui en seraient le prolongement. Un nouveau cycle commencerait alors, puis un autre, et ainsi de suite, pour satisfaire nos besoins et nos envies, pour nous aider à évoluer vers notre plein potentiel et être ce que nous sommes sensés être.

Nos vies sont enfin régies par des cycles: les heures, les jours, les semaines, les mois, les saisons, les années. Nous pouvons choisir de les suivre, de nous laisser porter par le flux et le reflux de la Vie, de faire partie de cette harmonie rythmique, ou nous pouvons essayer d’en courber le cours. En embrassant notre nature cyclique, nous nous autorisons à embrasser son universalité, en temps qu’être vivant. En tentant de nous y opposer, nous permettons à notre égo de prendre le dessus, et nous nous déconnectons du rythme universel. J’ai choisi de me laisser porter complètement par le cycle de la Vie, et de revenir à une approche plus naturelle de mes propres rythmes et cycles. En tant que femmes, on nous dit souvent que nous traversons 3 cycles: celui de l’enfant, celui de la mère et celui de l’ancienne. Mais pour être tout à fait honnête, il me parait manquer un élément…. Nous ne passons pas du stade de mère à celui d’ancienne… Il y a ce temps où nous régnons sur nos vies, épanouies, confiantes, où nous n’avons rien à prouver à qui que ce soit. C’est la phase de la Reine. C’est ce moment où nous brillons, dans l’acceptation et le partage, dans la sagesse de ce que nous avons vécu jusqu’ici, dans l’harmonie avec nos corps, et de notre identité de femmes, et non pas seulement mères, pas seulement mères ou sœurs, mais femmes entières et épanouies. C’est ce temps où nous nous sentons libres d’être celles que nous désirons être, ou nous faisons profiter à ceux qui nous entourent, famille, compagnons, amis, collègues, de notre récolte. C’est aussi alors que nous nous reconnectons avec notre corps, non pas en temps que berceau de vie potentiel, mais en tant que tel. C’est à ce moment là que nous prenons conscience des transformations qu’il a subit pour nous porter jusqu’ici et où il est important d’en prendre soin, de le remercier, de le reconquérir pour ce qu’il est. Je vois mes cheveux blancs comme une couronne et je tiens ma tête bien droite, en la revendiquant. j’accueille avec joie mes vergetures et mon ventre comme des trophées reçu pour avoir été une mère. Et en ce qui me concerne, j’en suis heureuse, parce qu’ils sont tout ce qui me reste de ce temps, ils sont les témoins de cette partie de ma vie. Je me sens bien dans mes courbes, qui sont pour moi le signe extérieur de ma féminité, et je n’essaie pas de les cacher, de les enfouir, de les nier. Je règne sur ma vie, en étant celle que je suis. J’ai beaucoup de respect pour autrui, mais je ne tolère pas l’irrespect, que ce soit envers moi ou envers qui que ce soit. J’éduque, je valide, je ne cache pas le pouvoir que j’ai sur ma propre vie. Je choisi de l’embrasser de toutes mes forces, et de la laisser s’épanouir autant qu’elle le désire. Je suis une Reine. J’ai choisi de me laisser porter par le flux et j’en suis reconnaissante.

Alors cette semaine, prenez conscience des cycles qui existent dans votre vie, et essayez de vous y aligner. Parce que vous le méritez.

La carte

Ce soir, c’est la Pleine Lune, alors je n’ai pas pu résister à la tentation de la dessiner, tout simplement. Juste une Lune dans sa simplicité, sa rondeur, et sa douceur. Il n’y a rien d’autre à ajouter. J’espère qu’elle vous plaira!

Mon voyage

Notre journal

Je vous souhaite une douce semaine

Le Bosquet de l’Alchimiste 32. Le Désert.

Cette semaine, nous nous concentrerons sur le fait d’apprécier le temps que nous pouvons passer seuls. La vague de chaleur m’a recluse chez moi, seule. Je passe habituellement la plupart de mes étés dans une sorte de retraite, pour me ressourcer et faire le point. Mais je commence par passer la moitié de mes vacances à travailler, pour que tout soit prêt à la rentrée. Une fois fait, je peux profiter de vivre à mon rythme, de faire ce qui me rend heureuse, d’apprendre et de lire sur des sujets qui m’intéressent. C’est à la fois ressourçant et enrichissant.

J’ai appris à aimer être seule avec moi-même, surtout parce que mon travail requiert un contact avec beaucoup de personnes le reste de l’année, les collègues, la hiérarchie, les parents et que sais-je encore, et de devoir gérer leurs vues et leurs attentes, tout en les amenant à prendre en compte les miennes et en essayant d’éduquer ces 25 petites personnes qui me sont confiées chaque année. Ce qui me prend beaucoup d’énergie, de patience et de confiance en moi. Tout est remis en cause quotidiennement, rien n’est jamais acquis, et les règles du jeu changent régulièrement. Je finis l’année complètement drainée, en général. Et ce n’est pa une question de limites saines non érigées. C’est le prix que je paix pour faire ce travail. Et l’année dernière a été encor plus lourde à gérer, avec le protocole sanitaire à faire respecter sans avoir les moyens de le faire, et sans aide de la hiérarchie qui semblait prendre un malin plaisir à le changer dès qu’on parvenait à mettre quelque chose en place qui tenait la route…. ça n’a pas été ma meilleure année, clairement. Alors oui, j’ai vraiment besoin de temps pour me rebooster, me ressourcer, retrouver mes forces et prendre du recul par rapport au stress et l’incohérence auxquels j’ai du faire face le reste du temps. C’est un nettoyage en profondeur, en quelque sorte.

Je n’ai aucun souci à me confronter à mes propres pensées, et les vacances me donnent l’opportunité de creuser mes centres d’intérêt, de découvrir de nouvelles choses, de comprendre certaines dynamiques que j’ai constatées mais que je n’ai eu le temps que de survoler. Je nourris mon esprit, mon mental tout en prenant soin de mon corps. Je ne suis pas faite pour les températures estivales, surtout lorsqu’elles atteignent plus de 35°C comme cette année… j’essaie de vraiment m’assurer de dormir suffisamment, de m’hydrater et de faire en sorte que mon corps ne souffre pas trop de la chaleur. La lecture est alors une de mes activités favorite, avec la sieste…. puisque je ne peux vraiment pas faire comme d’habitude, mon cerveau est au ralenti à partir de 30°C et mon corps ne suit pas non plus…. et non, pas de clim ici, donc je paie le prix fort physiquement… Mais j’ai découvert qu’en ajustant mon rythme de sommeil aux plus chaudes heures de la journée me permettait d’être très efficace dans les heures les plus fraiches. Ce qui signifie clairement que je suis majoritairement nocturne pendant les jours les plus chauds… et que ça me convient parfaitement !

L’été est vraiment un temps où je prends soin de moi. Je le vois comme une sorte de retraite, et je prends souvent conscience du chemin parcouru à ce moment là. Mais pour ce faire, je dois me traiter comme je le mérite. J’ai appris à respecter mes pensées, et à comprendre ma façon de penser. J’ai appris à écouter mon corps et ses besoins, et à faire ce qu’il faut pour les satisfaire. j’ai appris à embrasser mes émotions et à les laisser s’exprimer librement.. C’est vraiment un moment de libération et de transformation. Je peux passer autant de temps que nécessaire à prendre soin de moi, au lieu de ne m’occuper que des besoins et des envies d’autrui, et j’en ai vraiment besoin. Je reste en contact avec ma famille et mes amis, mais je me place en premier, et ça me fait du bien. Je peux ensuite, à mon rythme, reprendre des interactions sociales, avec un bien meilleur état d’esprit et général.

J’aime également ce moment de l’année parce qu’il me permet de me reconnecter avec tout ce que j’aime. Et que ça m’apporte vraiment beaucoup. Après un certain temps, je recommence à m’ouvrir aux petits rien, je recommence à voir le monde avec des yeux émerveillés. Je considère vraiment ce temps de retraite comme un cadeaux que je me fais. Un temps pour me reconnecter avec moi-même, avec mes aspirations, avec mes inspirations, pour me concentrer sur ce qui m’apporte de la joie et cette sérénité après laquelle j’ai couru toute l’année. Je choisis qui voir et où, combien de temps, mais je reste majoritairement seule. Parce que je mérite toute mon attention, au moins une fois par an. Et que j’ai la chance de pouvoir le faire.

C’est aussi un moment riche en créativité. Je peux libérer mon esprit et laisser mon âme s’exprimer. C’est en général là que je commence à penser au voyage intérieur de l’année prochaine, lorsque je plante sa graine. C’est à ce moment là que j’explore de nouvelles techniques, que j’approfondis certaines pratiques, que je lis, que j’écris, que je pains, que je bidouille…. C’est à ce moment là que je prends le temps de nourrir ma créativité et que je la laisse s’épanouir.

Alors cette semaine, essayez de prendre un peu de temps pour vous, donnez-vous rendez-vous, organisez un jour, un week end, une semaine de bien être pour vous reconnecter avec l’être unique et magnifique que vous êtes. parce que vous le méritez.

La carte.

Je suis des cours de digital painting cette année. Et cette semaine, nous devions réaliser plusieurs croquis,e n variant les thèmes: des objets, des animaux, des personnages, des paysages. Avec cette chaleur, j’ai tout de suite pensé à un désert!! Pour moi, le dessin est vraiment une pratique méditative. J’ai donc profité de ce temps pour réfléchir à ce que le désert pouvait signifier pour moi. J’ai pris les choses dans le sens inverse cette fois. Je n’avais pas d’idée de thème précis, et c’est en dessinant que j’ai choisi de faire du désert ma carte, et que le sujet de la retraite s’est imposée. J’ai fait mon croquis pour mes cours, mais j’ai choisi une autre voie pour ma carte, en prenant encore une fois les choses dans un sens différent. j’ai pris la même référence mais au lieu de faire un croquis et de passer à la coloration, je suis partie de masses de couleurs pour les affiner par la suite, jusqu’aux détails. Je devais en avoir assez de faire des croquis hahaha. Quoiqu’il en soit, je suis sortie de ma zone de confort, encore une fois, et je ne le regrette pas, encore une fois. j’ai beaucoup appris de cette expérience. Et je suis plutôt contente du résultat. j’espère qu’il vous plaira également !

Mon voyage

Notre journal

Je vous souhaite une douce semaine!

Le Bosquet de l’Alchimiste 31. La Lanterne.

Cette semaine, nous nous concentrerons sur notre lumière intérieure, comment être nous-même et apporter du réconfort à autrui, comment briller en toute sécurité. Et je trouve très amusant de le faire au moment de la nouvelle lune hahaha. Parfait timing!

Pour moi, nous possédons tous notre propre lumière intérieure. Nous pouvons choisir de la garder cachée, ou la laisser briller. Elle n’a pas besoin d’être un stroboscope. Nous pouvons juste la laisser luire en douceur, au sein d’un cadre protecteur. Tout comme une lanterne dans la nuit, nous dévoilons un peu de l’inconnu pour ceux qui voyagent aux alentours. Nous pouvons leur offrir de la lumière, de la chaleur, et les aider à allumer leur propre lumière. Nous leur permettons de comprendre où ils se trouvent, et d’apercevoir les différentes directions qu’ils peuvent ensuite prendre. Et nous le faisons en étant simplement nous-même, en laissant notre propre lumière briller.

Le cadre métallique de la lanterne protège le verre plus fragile qui entoure la flamme et lui permet d’être vue d’un peu peu plus loin. Notre cadre est constitué de tout ce qui nous apporte de la sécurité. Nous le construisons à partir de notre confiance en nous, de nos valeurs et de nos principes. Grâce à lui, nous sommes capable de briller même dans l’obscurité.

L’inconnu n’est pas forcément sombre. Il est en fait plutôt embrumé. Mais notre lumière nous permet de voir ce qui est autour de nous, et d’être un repère pour autrui. Ils peuvent se servir de notre position pour aller un peu plus loin, à la limite de ce que nous avons dévoilé, et de ce fait dévoiler eux même un peu plus, ou rester avec nous pour explorer ce que nous avons découvert. Mais peu importe ce qu’ils décident de faire, ils ne sont pas des insectes aveuglés par notre lumière, ils sont d’autre lanternes. Certains ont besoin d’être rallumés, d’autres brillent déjà. Ensemble, nous pouvons partager nos lumières pour explorer, ou nous donner les un les autres la confiance en nous nécessaire pour briller un peu plus, un peu plus longtemps.

L’inconnu n’est pas notre ennemi. Il s’agit juste des lieux où nous ne sommes pas encore allés, des personnes que nous n’avons pas encore rencontrées, des expériences que nous n’avons pas encore vécues, des leçons que nous n’avons pas encore apprises. Et nous avons pour rôle de les découvrir, de les vivre. Protégés par notre cadre, en les illuminant. Et quoi qu’il se passe, nous n’en verrons qu’une infime partie, en laissant les autres en découvrir un peu plus. Petit à petit. Chacun d’entre nous étant un repère duquel les autres pourrons s’élancer. Donc peu importe ce qui se passe, je sais qu’en étant moi-même, en ne me cachant pas mais au contraire en laissant ma lumière être vue, je recevrai tout autant que je donnerai. Ma lumière n’aveuglera personne, mais au contraire sera accueillante. Il ne s’agit pas ici de se faire voir par tous les moyen, d’être un phare. Mais au contraire de créer un environnement de chaleur, confortable, sécurisant.

Puis nous reprendront chacun notre route, et éclaireront une autre partie inconnue de la vie. En emportant avec nous notre lumière. En luisant paisiblement et gaiement au cas où d’autres aient besoin de la voir ou de la sentir. Nous n’avons pas besoin d’imposer notre propre vision du monde. Mais nous pouvons la montrer à ceux qui sont intéressés. En respectant leur propre cheminement, leur propre façon de briller, en les autorisant à briller un peu plus fort, et en dévoilant un nouveau chemin que nous prendrons peut être lorsque le temps sera venu. Nous faisons tous partie de l’inconnue, et ce qui en fait la beauté est qu’il y a encore tellement à découvrir! Nous rencontrerons d’autres lanternes sur notre chemins, qui nous permettrons de nous reposer à notre tour, avec qui nous pourrons partager, de qui nous pourrons apprendre. Nous choisirons alors de rester un peu plus, ou plus longtemps, ou de repartir rapidement. Et tout ira bien.

Mais ce que nous avons besoin de comprendre et d’accepter est que chacun d’entre nous brille de sa propre lumière. Elles sont toutes différentes. Elles ne dévoilent pas non plus les mêmes choses. Chacune d’entre elles a sa propre couleur, sa propre intensité, sa propre portée. Mais toutes brillent. Elles peuvent se trouver au même endroit ua même moment et pour autant, l’une d’entre elles peut dévoiler le sol et les petites choses qui s’y trouvent, alors qu’une autre peut se focaliser sur la cime des arbres et sur le ciel, et qu’une autre encore éclaire les plantes et le paysage un peu plus lointain. Nous brillons tous différemment et la beauté de l’existence est d’interagir afin d’avoir une vue un peu plus complète de ce qui nous entoure. Certains brilleront plus fortement pendant la journée, lorsque le brouillard couvre tout de son voile cotonneux, alors que d’autres se sentiront plus à même d’illuminer l’obscurité, où leur propre lumière donnera une teinte plus douce à ce qui est encore inconnu, ne serait-ce que pour un court moment. Et il y a ceux qui brillent quoi qu’il en soit, comme s’ils savaient qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’être des repères ancrés, stables, constants afin d’aider ceux qui se sont égarés à retrouver un chemin. Nous brillons, luisons, étincelons. Nous le faisons tous à notre manière, et c’est ce qui rend ce monde si beau.

Alors cette semaine, laissez votre lumière briller, et observez ce que vous dévoilerez. Profitez de ce moment. Parce que vous le méritez.

La carte

J’ai choisi de dessiner une lanterne métallique, mais il est for probable que la carte définitive soit différente, plus organique. J’aime néanmoins le contraste entre la couleur du cadre métallique et celle de la flamme. C’était vraiment un défi pour moi de dessiner quelque chose qui ne soit pas naturel, qui ait une structure claire et rigide, et d’être capable de rendre l’aspect d’une texture métallique. Mais je me suis vraiment bien amusée à faire des tests, et je suis fière de ce que j’ai été capable de faire au final. Même si je risque fort de la refaire… ou non…. J’aime vraiment beaucoup cette petite lanterne, pour être tout à faire sincère, et j’espère qu’elle vous plaira également !

Mon voyage

Notre journal

Je vous souhaite une douce semaine, éclairée par votre lumière.

Le Bosquet de l’Alchimiste 30. La Marguerite.

Cette semaine, nous allons nous ouvrir, tels des marguerites. Nous ouvrir au monde, à nous-mêmes. Nous exposerons sans crainte notre cœur et recevrons ce que le monde a à nous offrir.

Être ouvert n’est pas si simple. Tant que nous sommes guidés par la peur. Peur d’être blessés, peur d’être mal compris, peur d’être jugés… En ce qui me concerne, il m’est devenu insupportable de rester fermée, juste parce que j’avais peur. Peu de blesser, peur de devoir me justifier encore, et encore, et encore. Et j’ai réalisé que j’étais celle qui m’enfermait dans ma propre prison. Mes plus grandes peurs n’étaient pas celles qui m’empêchaient de m’ouvrir. J’avais du faire face et surmonter ce qui me terrorisait. Ces peurs qui me gardaient enfermée étaient produites par des illusions, par des malentendus. Rien ne m’empêchait réellement de m’ouvrir complètement si ce n’était moi-même. Et il me devenait de plus en plus difficile de rester intègre. j’avais besoin de retrouver un équilibre. Et pour se faire, j’avais besoin d’apprendre qu’être vulnérable ne signifiait pas être faible. Bien au contraire, c’est une magnifique force; Je me suis rendue vulnérable, en exposant mon cœur de marguerite au monde. Mais j’ai aussi confiance dans mes capacités à faire face à ce qui vient, et d’en tirer de quoi évoluer encore.

La vie est faite de nombreux moments joyeux, beaux et heureux, et d’autres plus difficiles, plus sombres. mais ils font tous partie du chemin que nous avons à parcourir. Nous pouvons essayer d’éviter les défis, la douleur, la tristesse, mais nous les rencontrerons tôt ou tard. Ou nous pouvons les considérer comme des enseignants, comme des expériences qui nous rendrons complets. L’équilibre. J’espère que mes jours les plus sombres sont derrières moi, mais je sais également que si d’autres viennent sur ma route, je n’aurai pas à me fermer aux émotions qu’ils apportent. Je les reconnaitrai comme des amis de longues date et je les accueillerai. Ils resteront un moment, et nous nous séparerons de nouveau, ils laisseront leur place à des moments plus légers. Je sais que j’ai en moi la capacité d’apprendre de chaque expérience. Parce que je me suis ouverte à moi-même.

Alors que je traversais des moments très difficiles, j’ai ouvert ma boite de Pandore. Avec un esprit, les yeux et les bras grand ouverts. J’étais prête à accueillir chaque part de celle que j’étais. Et pour ce faire, j’ai laissé de côté ce troll de jugement qui nous accompagne tous. Cette créature créée par la culture à laquelle nous appartenons, par les croyances que nous avons apprises, par la société dans laquelle nous avons grandis. Elle ne nous appartient pas, elle nous a été imposée. Nous pouvons suivre les règles principales sans pour autant être spoliés de notre propre identité. Nous avons tous en nous une boite de pandore que nous gardons cachée au plus profond. En l’ouvrant, sans être dans le jugement, j’ai fait le choix de me libérer des chaines que je m’étais imposées. J’ai pris conscience de chacune des pièces qui constituait le puzzle de celle que j’étais, je les ai acceptées, et je les ai intégrée. Mon puzzle était enfin complet. Je me suis libérée des trolls, du jugement apporté par autrui. Et j’ai commencé mon chemin vers l’amour de moi-même. Pour être sincère, ce cheminement a pris un certain temps, mais il a été magnifique. J’ai mis beaucoup de temps à m’apprécier, à embrasser celle que je suis aujourd’hui, à respecter mon unicité. Mais en échange, j’ai reçu beaucoup de paix intérieur, et j’ai retrouvé mon intégrité. Ce qui me manquait, c’était ce respect de soi, en tant qu’être unique et spécifique, cet être parfaitement imparfait que nous construisons jour après jour. Et il m’a pris encore plus de temps pour oser montrer mon cœur au monde. Non pas parce que j’avais peur. mais plutôt parce que je ne me sentais pas à ma place la plupart du temps. Jusqu’à ce que je réalise que j’appartenais à ce flux, et qu’il était temps pour moi de me relever, et de briller, de montrer de quel bois j’étais faite, avec confiance, avec amour pour moi-même et avec une volonté tranquille mais indomptable d’apporter ce que pouvais au monde.

Bien sûr, certains n’ont pas compris ou accepté ma démarche. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. et la leur est aussi valide que la mienne. Je ne peux pas leur en vouloir, nous marchons juste dans des directions différentes, et toutes ont besoin d’être explorées. De plus, je peux quand même apprendre d’eux, leurs expériences ajoutent une certaine perspective à ce que je vis. Je n’interfère pas dans leur cheminement, je les regarde juste évoluer et je prends ce que j’ai besoin de prendre de leur vision des choses, de leurs actions, pour enrichir mon point de vue. Mais ça ne change rien à mon propre voyage. D’autres personnes sont plus difficiles à vivre, parce qu’elles me blessent et déclenchent une réaction plus vive… En fait, ce ont les plus intéressantes, et leur enseignement est plus profond. Si elles déclenchent ces réaction en moi, c’est que je dois encore travailler sur ce qui m’a fait réagir comme ça. C’est que je ne me suis pas encore libérée de leur jugement envers ce domaine particulier. C’est que j’ai encore beaucoup à apprendre. Je suis loin d’être parfaite et je n’ai aucune intention de l’être. Et d’une certaine façon, savoir que je suis encore un travail en cours est vraiment merveilleux. Lorsque je suis blessée, ma première réaction est d’être sur la défensive. Ce qui dans mon cas signifie ériger de hautes murailles, me munir de ma hache à double tranchant et d’attendre la moindre occasion de m’en servir… Je me place en mode guerrière absolue, pour protéger ce qui doit l’être. J’essaie maintenant de prendre une autre voie, et ce n’est pas facile lorsque la défense est son mode de fonctionnement par défaut… mais en érigeant mes murailles, je m’enferme de nouveau… et ce n’est plus ce que je veux dans ma vie.

Alors maintenant, lorsque je suis blessée, je reconnais que je le suis, et je remercie la personne qui a déclenchée cette émotion. Non parce que j’apprécie ce qu’elle fait, mais parce qu’elle me donne l’opportunité de percevoir ce sur quoi je dois encore travailler pour poursuivre ma construction. Et lorsque c’est trop difficile (on en passe pas d’un mode « guerrière absolu » à une marguerite en un clin d’œil…), je les ignore, je lâche prise, et je travaille dessus lorsque je me retrouve seule.. bon, je laisse aussi la colère s’échapper un peu, je ne suis qu’au début de ce cheminement… et j’ai encore beaucoup de fierté en moi. On ne peut pas traverser certains de ses enfers personnels et en sortir sans ressentir de la fierté d’avoir été capable de le faire… si? Donc je sais que j’ai aussi quelques ajustements à faire dans ce domaine mais je pense sincèrement que c’est une des raisons pour lesquelles je suis encore très sensibles à certaines choses… je suis un travail en cours, et j’aime ça, parce qu’il y a toujours des choses à améliorer. Et je suis désormais capable de le faire avec respect et amour pour moi-même. Parce que je les mérite.

Donc de quoi devrais-je avoir peur? De découvrir ce qui a besoin d’être amélioré? C’est une réelle chance! D’être rejetée? Par quoi? Par ceux que je considère comme des professeurs intéressant, tout en continuant sur mon propre chemin. Ils ne me rejettent pas, ils me donne l’opportunité de prendre conscience de leur existence. Je n’ai pas à les suivre ou à appartenir à leur cercle, je suis entourée des personnes qui comptent vraiment pour moi. D’être jugée? Le jugement est une illusion. Il n’a pas sa place dans ma réalité. Et il est souvent du à l’incompréhension. S’ils ne comprennent pas, c’est qu’ils n’ont pas encore à le faire. C’est leur cheminement, pas le mien. Nous allons dans des directions différentes et je peux quand même apprendre d’eaux, avec compassion et ouverture d’esprit. D’être blessée? La douleur fait partie de la vie tout autant que le reste. C’est aussi un formidable enseignant, de ceux qui nous nous font grandir et nous rendent plus forts et plus sages. J’embrasse la peine aussi bien que la joie et la paix.

Alors cette semaine, laissez votre marguerite s’ouvrir, éclore, et montrer au monde quel magnifique cœur vous avez. Parce que, vous aussi, vous le méritez.

La carte

Lorsque j’ai réfléchis à la notion d’ouverture, j’ai tout de suite visualisé une marguerite. J’aurais pu la dessiner vue de dessus, mais je voulais exprimer la croissance que l’ouverture signifie pour moi. J’ai également choisi de ne pas montrer son cœur parce que nous n’avons pas besoin de le voir, il n’est pas dirigé vers nous, mais vers le monde. Nous avons construit ce cœur, nous savons combien il est merveilleux. J’ai préféré me concentrer sur les pétales, pour illustrer à la fois notre volonté d’ouverture ( ils mènent au cœur) et notre vulnérabilité (ils sont si délicats), et sur la tige, qui supporte tout ça, en étant à la fois ancrée et bien droite vers le haut. Nous pouvons alors envoyer notre magie dans le monde… j’espère qu’elle vous plaira.

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Je vous souhaite une douce semaine.

Le Bosquet de l’Alchimiste 29. Les éléments: la Terre.

Cette semaine, nous voyagerons avec le dernier des quatre éléments: la Terre. Pour moi, la Terre est celui qui nous ancre, qui nous nourrit. C’est la force qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour grandir, nous développer tout en étant profondément ancrés dans notre propre réalité.

Je me sens parfois complètement dispersée mentalement. Trop de choses à gérer, trop d’émotions, et trop peu de temps pour m’en occuper. C’est à ce moment-là que je sais que j’ai besoin d’aller dans l’un de mes lieux naturels préférés. Le lac, ou le jardin de mes parents, ou le bord de la rivière… ou tout autre lieu qui m’attire. Je commence par l’observer, puis je choisis un lieu où m’assoir. Ce qui peut être un rocher, l’herbe, un arbre contre lequel m’appuyer, les galets de la berge de la rivière, quelque part où je peux m’assoir confortablement. Je retire alors mes chaussures, et je laisse mes pieds jouer avec le sol, prendre contact avec lui. Je peux alors méditer, ou écouter les oiseaux, les feuilles qui jouent les unes avec les autres, l’eau , ou prendre un livre ou un carnet et me détendre. Ce n’est pas du tout perdre mon temps à ne rien faire, ou à éviter de m’occuper de ce qui doit l’être, bien au contraire. C’est un moment d’ancrage, un temps où je peux me remplir de ce dont j’ai besoin pour retrouver mon équilibre intérieur. C’est un moment où je reviens à moi-même, à ma paix intérieure. Je peux ensuite retourner à ce qui a besoin d’être fait, et être bien plus efficace pour m’en occuper.

Nous perdons souvent le contact avec la terre, dans notre vie moderne. Et nous oublions ce que cela signifie. J’ai la chance de vivre dans un lieu où la nature est très présente, et où je peux choisir le lieu qui correspond le mieux à mon besoin de contact avec la nature. Nous sommes souvent conduits à voir la nature comme quelque chose de dangereux, de sale, et que tout doit être le plus propre possible. Et en essayant de l’organiser , de l’apprivoiser, nous nous coupons de cette connexion, de ce moyen extraordinaire de nous ancrer dans notre réalité, dans notre identité. Nous faisons partie de la nature, nous sommes des êtres vivants. Et nous pouvons essayer de le nier, de nous placer au dessus de tout, alors que nous ne sommes qu’une petite part d’un magnifique organisme vivant. Nous en faisons partie, nous le nourrissons tout comme il nous nourrit.

Pour moi, l’élément Terre est ce sentiment d’humilité et d’appartenance. Passer du temps dans des lieux naturels me fait vraiment ressentir cette connexion particulière avec ce qui m’entoure. Lorsque je vois le petit jardin de mes parents, je ressens cette même joie. Ils en prennent soin, et il les nourrit en échange. D’une certaine manière, c’est, à une petite échelle, l’illustration de notre relation avec l’élément Terre. Si nous en prenons soin, si nous le reconnaissons, si nous nous y connectons, si nous travaillons avec lui, il nous donnera en échange ce dont nous avons besoin pour grandir, pour être nourris, pour poursuivre notre chemin, de manière saine.

Lorsque je médite, ou lorsque je profite juste d’être dans un lieu naturel, je ressens vraiment cette connexion. Je place non seulement mes pieds nus contre le sol, mais aussi mes paumes de mains. J’imagine l’énergie circulant, entre le sol et mon corps, entrant par mes pieds, au travers de mon corps entier, ressortant par mes mains, retournant dans le sol, où le cycle se reproduit, en un cercle vertueux. C’est un peu comme si je rechargeais mes batteries, c’est vraiment la sensations que je ressens. Et c’est tellement bon !!

Alors cette semaine, essayez de trouver un peu de temps pour aller vous connecter à l’élément terre, pour vous recharger avec ce qu’il a à vous offrir. Parce que vous le méritez.

La carte

Quatrième et dernière carte des éléments. Je ne voulais pas qu’exprimer l’aspect ancrage mais aussi le fait qu’il nous nourrit. Alors j’ai opté pour dessiner une petite plante. J’aime beaucoup les dessiner, traditionnellement, avec mes feutres ou l’aquarelle, et j’étais vraiment heureuse de pouvoir le faire aussi digitalement. Je fais des études très régulièrement et les plantes ont été les premiers sujets sur lesquels je me suis concentrée, parce que j’aime beaucoup les dessiner. Elles me paraissent tellement… joyeuses! Elles sont fragiles et pourtant déterminées à se développer, elles sont ancrées profondément et fortement dans le sol nourrisseur. Qu’est-ce qui pourrait mieux représenter l’élément Terre que ces petites plantes? J’espère que vous l’aimerez!

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Je vous souhaite une magnifique semaine!

Le Bosquet de l’Alchimiste 28. Les éléments: l’Air.

Cette semaine, nous nous laisserons porter par un troisième élément: l’Air. Pour moi, il représente les pensées claires, cet état d’esprit qui nous aide à prendre des décisions ou à faire des choix. L’Air est aussi cette brise légère qui nous inspire. Et enfin c’est cette aspiration profonde que nous prenons parfois pour revenir à nous même, à notre sérénité.

J’ai déjà parlé de ma nature plutôt enflammée, que j’accepte, assume et apprécie complètement. Mais en situation de crise ou lorsque je dois faire des choix importants, j’ai une arme secrète: je suis capable de vider mon mental de toute émotions et d’analyser la situation avec un esprit clair. Je suis capable de passer d’un état d’empathie plutôt exhaustif à un esprit purement analytique en une fraction de seconde. C’est quelque chose que j’ai dû apprendre à faire lors de moments réellement difficiles, et ce n’est pas mon état d’esprit préféré, pour être honnête. Mais j’ai appris à l’utiliser lorsque j’ai du prendre des décisions réellement difficiles, ou lorsque mes émotions prennent le dessus. Je me dis parfois que je dois avoir un système d’urgence intégré, qui s’active automatiquement lorsque je suis stressée ou perdue. Il fait partie de ce que j’appelle mon mode de survie. C’est un peu comme si je pouvais dévoiler une situation en un éclair. Je la vois alors clairement, globalement, et je peux agir en fonction des données qui me sont fournies. C’est un système d’urgence, et une fois la décision prise, je ne reviens pas dessus, je l’assume et je poursuis mon chemin, après avoir rouvert les vannes de mes émotions et les portes de mon empathie.

La plupart du temps, néanmoins, j’essaie d’avoir les idées claires chaque soir. Je mets les choses en perspective, j’essaie d’avoir la vision la plus claire possible, et je détermine les directions que je peux potentiellement prendre. D’une manière non émotionnelle. Ce qui ne signifie pas froidement non plus. C’est plus un état de paix, de sérénité, sans jugement porté ou reçu. Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Chacun d’entre eux est un enseignement. Pour peu que nous soyons capable de l’accepter avec un esprit ouvert. Nous avançons, pas à pas, et si nous trébuchons, nous pouvons passer du temps à nous lamenter sur notre cheville tordue, notre genou égratigné, notre égo blessé, ou nous pouvons nous dire que dorénavant, nous porterons un regard plus attentif sur le chemin que nous parcourons. Et l’Air est cette caresse qui participe à sécher nos larmes, et à nous permettre de poursuivre notre chemin. Mes pensées se connectent à d’infinies possibilités, et m’offrent des choix. Je peux alors prendre mes décisions en fonction de ce que je suis ici et maintenant, en pesant le pour et le contre. Mes choix antérieurs ont été fait par celle que j’étais alors, et ils correspondaient à ce que j’étais. Mes choix à venir seront ceux de celle que je serai alors, avec une expérience bien plus riche que celle que je suis aujourd’hui.

En dehors du fait de nous aider à voir les choses aussi clairement que possible, l’Air est aussi capable de nous inspirer. Lorsque j’ai l’esprit clair, lorsque mes idées errent librement, je perçois leurs connections les une aux autres plus facilement, et elles donnent naissance à tout un spectre d’idées, de plans, de créativité. Je peux alors ajouter mes émotions, ma passion, mes capacité au projet, pour le matérialiser. Alors, lorsque je me sens bloquée, ou lorsque la procrastination apparait, lorsque je manque de motivation ou que je me pers dans les détails, je prends quelques respirations profondes, en imaginant l’Air dissiper ce qui m’empêche de voir les choses clairement, et libérer le passage vers mon objectif. Et lorsque tout est de nouveau plus clair, je ressens souvent une accélération de ma motivation à mener mon projet à son terme.

Alors pour moi, l’Air est un allié précieux. Il m’aide à poursuivre mon cheminement aussi longtemps que je peux respirer. Il m’aide à prendre des décisions, à faire des choix, il m’inspire, me détend… et voir aussi clairement que possible où j’en suis.

Cette semaine, prenez le temps de vous connecter à vos pensées, à votre esprit, et dévoilez ce qui doit être vu. Saisissez l’opportunité d’être en paix avec vous-même. Parce que vous le méritez.

La carte

Troisième carte de la série des éléments. Celle-ci a été un peu plus difficile à conceptualiser. Je ne voulais pas dessiner un simple cercle vide (bon, pour être honnête, j’aurai fini par le faire si je n’avais pas trouvé d’autre idée). J’ai fait une pause pour me préparer une tasse de thé. Et lorsque j’ai vu la vapeur s’élever de ma tasse, j’ai eu l’idée des nuages… Oh, mais techniquement, les nuages sont de l’eau… comment représenter ce qui ne se voit pas? J’ai pris ma tasse encore fumante pour faire ce que je fais lorsque j’ai besoin d’aide : regarder le paysage à travers ma fenêtre… Et là, une tempête se préparait. Les nuages se déplaçaient à une vitesse innouïe … ok.. bon, donc des nuages…encore.. .poussés par un vent puissant, de l’air, donc… je suis repartie sur mon idée de nuages, avec cette image en tête. Pendant ce processus, je ne me suis pas laissée allée à la frustration, je suis restée concentrée sur l’idée de l’air, et j’ai ouvert mon esprit pour l’autoriser à l’inspirer, pour que je puisse faire mon choix… Bref, j’ai expériementé l’essence de l’air en voulant représenter l’air… j’aime être connectée à ce point à ce projet! J’espère que cette carte vous plaira et vous inspirera également.

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Je vous souhaite une douce semaine

Le Bosquet de l’Alchimiste 27. Les éléments: l’Eau

Cette semaine nous poursuivons notre exploration des quatre éléments. Après la passion du feu, il est temps de nous plonger dans la profonde purification de l’Eau.

Lorsque je me sens stressée par une journée de travail, ou simplement après avoir été en présence de trop de monde, je prends une longue douche. Pour moi, c’est un moment où je prends soin de moi. Je mets de la musique douce mais puissante, j’allume quelques bougies, j’attrape ma serviette de bain la plus douce, et j’entre dans un état presque méditatif. Je règle la température de l’eau sur chaud, parce que, pour moi, l’eau chaud est protectrice, aimante, réconfortante. Je suis alors prête à laisser l’Eau accomplir sa magie. Laissez-moi partager avec vous ce moment, que j’appelle ma médiation purificatrice.

Alors que je laisse l’eau couler sur mon corps de haut en bas, je l’imagine tout nettoyer. Je me concentre sur chaque partie de mon corps. Je sui parfaitement conscience que l’eau ne fait que couler à l’extérieur de mon corps, mais j’essaie de visualiser chaque partie de mon corps être nettoyée de l’intérieur également.

  • Je commence par ma tête, mes pensées, mon esprit, mes analyses sans fin… ça me prend un certain temps, parce que j’ai stocké ici tout ce qui s’est passé dans la journée, et j’ai besoin d’y mettre un peu d’ordre. Je reconnais ce qui doit l’être, et je lâche prise sur ce qui n’a pas besoin de rester.. jusqu’à ce que ma paix intérieure soit de retour, jusqu’à ce que mes pensées soient calmes.
  • Puis je passe à ma gorge, à ce qui peut être est resté coincé, à une couleuvre que j’ai du avaler, à la parole que je n’ai pas pu/su dire… J’en prend connaissance, j’en prends conscience, et je le laisse partir. Je m’en libère. Je passe alors à ma nuque, à tout le contrôle dont j’ai du faire preuve dans la journée. Je peux être moi-même, je n’en ai plus besoin. je le laisse partir, ainsi que la tension qu’il implique… Je laisse l’eau chaude masser ma nuque pendant un moment, jusqu’à ce que mes muscles soient plus détendus.. j’ai remarqué que c’est souvent à ce moment là que je commence à cahntonner, la bouche fermée, au rythme de la musique. Les vibrations de ma voix s’associent à l’eau chaude pour m’apporter un masage réconfortant à la fois de l’intérieur et de l’extérieur.
  • Je passe alors à mes épaules. Je prends conscience du poids que j’y ai mis pendant ma journée, petit à petit. je suis ici et maintenant dans un lieu sûr, je n’ai plus besoin de le porter. Je le relâche, je le nettoie. je peux sentir mes muscles se détendre sous l’action de l’eau chaude, cette cascade d’eau purificatrice qui vient de ma pomme de douche. Mon cou peu bouger plus facilement, je n’ai plus besoin de contrôler quoi que ce soit, juste de me laisser porter. je commence à respirer plus facilement, je ne suis plus écrasée par ce que je me suis imposée dans la journée.
  • La prochaine étape est de me concentrer sur mes poumons. Je prends de profondes inspirations, en visualisant l’air propre et frais entrer en moi, remplir mes poumons, ôter toutes les particules résiduelles de mon stress, et permettre à mes poumons de se déployer librement. En général, je prends une longue inspiration, bloque ma respiration pendant 5 à 6 secondes, pour permettre à l’air de faire son travail, puis j’expire fortement par la bouche, pour faciliter l’expulsion de ce qui n’a plus à être là. Je recommence ce cycle 3 ou 4 fois, jusqu’à ce que ma respiration soit plus aisée. La vapeur dans l’air apporte cette purification supplémentaire, dans mon esprit du moins.
  • Puis je passe à mon coeur. je peux le sentir pulser calmement maintenant, et je laisse mes émotion sortir. je me libère de tout ce que j’ai ressenti pendant la journée. Sans juger, dans l’acceptation. Ce sont mes émotions, elles sont réelles, et elles m’apprennent chacune quelque chose sur ma vision du monde. Chacune a son importance, et je suis fière de la palette émotionnelle que je possède aujourd’hui. Puis je me concentre sur la circulation de ce torrent de sang frais et propre dans mon corps, envoyé par mon coeur libéré. C’est à ce moment-là aussi que je me débarrase de mes émotions débordantes. Les jours très compliqués je laisse couler mes larmes. En connectant mon eau intérieur à celle qui nettoie mon corps de l’extérieur.. je reste un moment ainsi, jusqu’à ce que je sente une harmonisationentre mon flux intérieur et la cascade qui continue de s’écouler de dessus ma tête.
  • Je déplace alors mon attention à mon estomac, à mon abdomen, à mes intestins… Que dois-je digérer de cette journée? Qu’est ce qui a du mal à passer? J’essaie d’être la plus honnête possible avec moi-même. C’est sur quoi j’aurai à travailler… une fois trouvé, je le relâche aussi, je le nettoie de mon corps. Je l’ai reconnu, ça n’a plus besoin de rester en moi.
  • En général, à ce moment de la méditation, je passe à ma colonne vertébrale. Je bouge mon corps afin que l’eau chaude puisse la masser. J’ai besoin d’en prendre soin, puisqu’elle me permet de rester droite, qu’elle me donne la structure solide sur laquelle je me construis, tout en étant souple. J’essaie de faire en sorte que chaque vertèbre soit massée par l’eau qui tombe. Elles font partie d’un tout, elles se soutiennent les unes les autres, et ensemble elles m’offre un cadre solide. Je les en remercie.
  • Je passe alors à mes hanches, à ma région pelvique, et je contracte puis relâche mon périnée, le centre de mon corps. j’aime visualiser l’eau aller du sommet de ma tête à mon périnée, nettoyant ce pillier qu’est ma colonne vertébrale. Mon périnée en est la base… J’en prends conscience, en le contractant alors que je prends une large inspiration, et en le relachant sur l’expiration.
  • je me concentre alors sur mes jambes, en faisant un arrêt par mes genoux, pour les remercier de me soutenir quoi qu’il arrive. Je relâche les tensions potentielles, en je disant « je suis complètement soutenue, je me soutiens complètement »…
  • Arrive le moment de clore ma médiation. Je visualise une dernière fois l’eau courant dans tout mon corps, et je la laisse s’échapper par mes doigts et mes pieds, la laissant rejoindre l’eau de la douche courant sur ma peau. Je suis désormais purifiée de l’intérieur et de l’extérieur.
  • Je prends une dernière profonde respiration, coupe l’eau, m’enveloppe dans ma serviette et je vais me préparer une tasse de mon thé préféré du moment, à la lumière des bougies et au son de ma musique. Je me sens en paix.

Et voilà ! Les jours très compliqués, cette méditation peut prendre un certain temps. Mais en général, elle ne me prend que quelques minutes, surtout si je la pratique très régulièrement. J’essaie de ne pas laisser mon stress ou la négativité me submerger. En général, je m’installe ensuite à mon bureau et note ce que j’ai remarqué, ce qui a été porté à mon attention, que ce soit l’absence d’une tension habituelle, ou au contraire quelque chose sur laquelle je dois travailler. Mais c’est vraiment un moment pour moi.

Il m’arrive également de faire le même genre de visualisation sans pour autant être sous la douche. C’est alors un travail de visualisation, en imaginant une cascade couler du sommet de la tête au pieds, en passant par tous les recoin de mon corps. je n’oublie pas alors de finir par la visualiser coulant sur ma peau!

L’eau est aussi l’élément des cycles, et j’ai avec le temps appris à les percevoir plus facilement. Ils rythment ma vie quotidienne, même si je ne crains pas de les briser de temps en temps pour explorer ce qui existe en dehors de ce cadre… Et puis j’ai décidé que je pouvoir m’autoriser à me laisser porter dans certains domaines de ma vie… suivre le flux de la vie là où elle m’entraine, sans poser de questions, mais en profitant de ce qu’elle a à m’offrir. Je me sens de ce fait beaucoup plus en harmonie avec moi même.. Et lorsque la vie me bouscule, ej tiens bon, en pensant à cette douche qui m’attends lorsque je rentrerai chez moi.

Alors cette semaine, laissez l’Eau vous guider. Embrassez vos émotions, purifiez-vous de l’intérieur et de l’extérieur, et profitez des cycles de la vie! Parce que vous le méritez.

La carte

Deuxième carte de la série des éléments! Je suis partie de l’idée d’une douce vague, avec un peu de profondeur. C’est un dessin tout simpl, mais les cartes des éléments sont plus liée à l’essence des éléments qu’à leur représentation… J’espère que vous l’aimerez.

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Je vous souhaite une douce semaine.

Le Bosquet de l’Alchimiste 27. Les éléments: le feu.

Cette semaine, nous commencerons à explorer les quatre éléments, en commençant par le Feu. Le Feu représente la passion, la motivation et l’action.

Je me sens à l’aube d’un nouveau cycle dans ma vie, il me paraissait donc que le moment était venu de faire un point avec chacun des éléments, pour me souvenir de chacun d’eux et de les intégrer à l’intérieur de moi pour passer ce cap. Et puisque la dernière étape était le Soleil, il me paraissait logique de commencer par le Feu.

Je suis quelqu’un de passionnée. Lorsque je me sens attirée par quelque chose, je vais tout mettre en oeuvre pour le comprendre, le mettre en perspective, le maitriser. Je suis plutôt déterminée et rien en peut m’arrêter si j’ai décidé d’accomplir quelque chose. J’ai en moi cette curiosité qui me semble infinie parfois, et je n’ai pas peur d’agir pour aller vers ce qui mérite toute mon attention.

Ma guerrière intérieure est nourrie de cette flamme interne. Je n’ai peur de rien (que me reste-t-il à perdre? Rien), je suis déterminée et je peux supporter beaucoup. Je n’ai pas peur de me battre pour une cause qui me semble le valoir. Je n’ai pas peur de la défaite, puisque je sais que je resurgirai de mes cendres, plus forte, plus sage, et encore plus déterminée. J’ai en moi cette soif de vivre qui me pousse à agir comme bon me semble. Je n’ai pas peur de me montrer telle que je suis, et on peut définitivement sentir le feu qui m’anime.

Le Feu est également la créativité. C’est l’étincelle qui allume l’inspiration, l’enthousiasme de la création, les visions que j’essaie de manifester. Tout peut être inspiration. Tout peut être la source d’une spirale enflammée d’art, sous la forme qu’il désire.

Le Feu est la vie qui brûle au plus profond, qui me donne l’envie et la force d’aller plsu loin, plus profond, plus haut, sans crainte, et en m’attendant à l’inattendu. C’est ce qui m’inspire, ce qui me fait créer, ce qui me pousse à partager, avec enthousiasme.

Le Feu était vraiment celui avec qui j’avais besoin de m’aligner cette semaine.

Alors cette semaine, explorez l’élément de Feu dans votre vie, acceptez-le comme faisant partie de vous et profitez du voyage qu’il vous offre!

Parce que vous le méritez.

La carte

J’ai dessiné 4 cartes cette semaine, une pour chaque élément. Elles sont toutes sous la même forme, elles représentent chacune l’essence de chaque élément, pour moi. Elles sont donc simples, directes, mais emplies de leur propre magie. Je n’avais jamais dessiné de flamme auparavant, et ça a été une expérience que j’ai vraiment aimée. J’espère que vous l’aimerez aussi!

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Je vous souhaite une douce semaine.

Le Bosquet de l’Alchimiste 25. Le Soleil.

Lorsque j’ai vu le sujet de la semaine (j’ai fait ma petite liste en décembre l’année dernière), je n’ai pu empêcher un fou rire d’exploser pendant un bon moment. Nous sommes en plein milieu d’une vague de chaleur et j’ai vraiment du mal. je ne suis pas faite pour des températures aussi élevées… ou cette lumière… Mais oui, le temps est venu de nous redresser et de rayonner.

Je n’ai jamais été capable de me fondre dans la masse. Et ce n’est pas un souci. J’ai opté pour rester dans l’ombre. Je voulais être en paix, je vouslais pouvoir rassembler mes morceaux. J’ai essayé de cacher mon tempéramment enflammé, mon moi véritable pour éviter les histoires et des explications inutiles. Les gens sont tellement prompts à jeger, surtotu s’ils ne comprennent pas. Ils ont besoin d’être confortés dans leur perception du monde, y compris les personnes qui y vivent. Je devait aussi protéger mone nfant pendant pendant un peu plus d’une décennie, donc j’ai fait profil bas et j’ai essayé de jouer le jeu. Lorsqu’Emma est décédée, j’ai continué. j’avais besoin de prendre le temps de me reconstruire. Mais le moment est venu où je n’avais plus besoin de me cacher. J’etouffais. J’ai commencé à libérer les parties qui seraient les plus facilement acceptées…. puis j’ai continué, petit à petit, jusqu’à ce que tout soit visible. Je n’ai plus rien à cacher, je suis telle qu’on me voit. Je suis enfin moi-même.

Ça n’a pas été si facile. Je devais être prudente, aller doucement, mais j’étais déterminée et rien ne pourrait arrêter la dynamique en cours. Il était temps pour mon soleil de rayonner. Pour que les graines que j’avais plantées pendant mon hiver puisse germer et fleurir. J’ai appris à ajuster ma force. J’étais sans aucun doute capable de brûler, et je l’ai fait lorsque j’avais besoin de le faire. Je peux être très patiente et compréhensive, mais si on va trop loin, mon caractère enflammé prend les choses en main et oui, il brûle.

Bien sûr, certains on vu mon dévoilement comme une menace à leur propre lumière, alors que j’étais là depuis le départ, juste voilée par les nuages qu’ils avaient lancés dans ma direction. Mais les nuages ne sont que de passage, et mon temps était venu de rayonner. à ma manière, en ajoutant un peu de lumière ici et là, en apportant mon énergie au collectif… librement. Je n’essayais pas de prendre quoi que ce soit à qui que ce soit, il y a de la place pour tous. je savais que j’avais beaucoup à partager, à donner, à apprendre, et je m’ouvrais à ces expériences… Bien sûr, d’autres nuages me furent envoyés, bien sûr ils ne furent que de passage…

Je crois fermement en l’idée d’équilibre. J’essaie d’être la plus juste possible. J’ai ignoré les tentative d’éteindre ma lumières. Ils ne réalisaient pas qu’ils dépensaient énormément d’énergie sans raison autre que celle de conforter leur propre ego. Ce genre de jeu ne m’intéresse pas. J’étais moi à nouveau, et c’était tout ce qui comptait, parce que j’avais traversé tellement de choses pour en arriver là. J’étais forte et lumineuse, j’avais envie d’aider ceux placés sous ma responsabilité à grandir et progresser. Il était temps pour moi de faire ce que j’étais destinée à faire. Et ça ne dépendait que de moi. J’avais confiance en mes capacités, j’avais parfaitement conscience de mes limites, et je les acceptais sans souci. J’étais (et je le suis encore) en cours de construction, mais j’étais assez forte pour contribuer au monde.

D’une certaine manière, c’était une toute nouvelle expérience pour moi. J’étais très familière avec ma part d’ombre, mais je n’avais aucune idée de ce que ma lumière serait. Je savais juste que j’étais prête à la montrer, à autrui, à moi-même, au collectif. J’ai décidé de me laisser porter, et de faire confiance au processus en cours, parce que je pouvais sentir que c’était ce que je devais faire, au plus profond. Il était temps de ramener de l’équilibre, et je faisais partie de cette dynamique. Je n’ai jamais été attirée par le pouvoir, ce n’est vraiment pas mon truc. Mais je ne supporte pas l’injustice,e t je suis vraiment douée pour me battre pour les causes qui me tiennent à coeur. Je sais qui je suis, d’où je viens et ce que j’ai à faire. ça a pris un moment, mais j’ai tenu bon, et je peux désormais apporter ce que j’ai à ceux qui en ont besoin. J’ai essayé de ne pas me laisser distraire par les nuages ici et là. Ils ne m’étaient pas destinés. Ils ne peuvent pas éteindre ma lumière, ils peuvent juste l’occulter temporairement. Mais elle finit toujours par être vue. Je me lève chaque matin, rayonne autant que possible, et je laisse ce qui doit le faire germer et fleurir. Et je me régénère avec la lune et reprends mon cycle le jour suivant. C’est ce que je fais, ce que je suis. Je suis une boule enflammée de passion, de vie, et mon énergie est destinée à ceux qui désirent la recevoir. J’espère juste pouvoir les aider à grandir, et illuminer le chemin qu’ils doivent prendre pour effectuer leur propre voyage.

Alors cette semaine, soyez le Soleil de votre propre vie, rayonnez, et soyez heureux de le faire. Montrez au monde qui vous êtes véritablement. Parce qu’il le mérite, et que vous le méritez également.

La carte

Je n’avais pas à chercher bien loin pour trouver l’inspiration, cette fois. Mais puisque je souffre vraimetn de la chaleur, j’ai du faire au plus simple. J’ai donc réinterprété la carte du soleil du jeu de l’année dernière. Je la retoucherai sans aucun doute plus tard, mais pour le moment, je trouve qu’elle exprime bien l’idée de force, de lumière et de chaleur. j’espère qu’elle vous plait.

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Je vous souhaite une douce et lumineuse semaine.